clubs : single people, university of portland, portland worker.
Sujet: Second date.. First real date ? // Liam. Lun 7 Mar - 20:00
Second date.. First real date ?
Deux jours, deux jours qu’il regardait son téléphone espérant avoir un message texte, qu’il nettoyait le moindre recoin de son logement, qu’il entraînait, enfin essayait d’entraîner son chien à être aimable avec lui, deux jours qu’il trépignait d’impatience et ne se sentait pas du tout concentrer sur ce qu’il faisait. Une journée, puis l’autre et nous étions au jour J, celui du rendez-vous, le policier devait venir le chercher après les cours, il était heureux finalement l’attente serait terminée, mais le stress montait, la nervosité prenait place au fond de son estomac. Cette fois leur rencontre était différente, c’était comme un rendez-vous entre eux, surtout après tout le flirt qu’ils avaient fait par messages textes dans la semaine. Ce petit concours du premier qui allait flancher avant l’autre impliquait qu’il pourrait se passer quelque chose et cela le rendait encore plus nerveux. Pas qu’il ne voulait pas, au contraire, le brun l’attirait autant physiquement que du niveau du caractère bien qu'ils se crêpent le trois quart du temps, mais il y avait quelque chose qui valait la peine d’être creuser.
Il fait sa journée comme d’habitude, comptant les heures comme si le temps allait avancer plus rapidement. Sa chance étant telle qu’elle est, il fallait que Judith vienne faire un tour aujourd’hui en plus, elle le verrait avec cet homme, qui était venu le chercher et il s'attendait à l'interrogatoire en règle. Pourquoi aujourd’hui, il adorait Judith, c’était une bonne amie, mais il ne sentait pas vouloir répondre à une tonnes de questions, il y avait déjà Liam qui lui faisait subir l’interrogatoire chaque fois qu’ils parlaient ensemble. Mais bon, il salua la jeune femme, passa quelques temps avec elle, durant sa pause et le cours d’éducation physique de sa classe, puis s’occuppa des enfants le temps de les réparttirs à leur moyen de retour à la maison. Mathias fit le plus gros des efforts pour ne pas courir à l’extérieur, pour ne pas mettre son manteau à la quatrième vitesse. Il prit le temps de bien fermer sa classe, se préparer pour l'extérieur comme il faut et saluer ses collègue, ainsi que la jeune femme qui ne semblait pas vouloir quitter avant lui.
L’enseignant traversa l’école puis la cour d’école, saluant les élèves qui prenaient leur temps avant de rentrer à la maison et d’autres qui pointait le policier du doigt en lui hurlant qu’il était là, certains de ses élèves l’ayant reconnu. Il rejoint le brun, se sentant observé par le reste du monde, mais il fit comme si rien n’était, il ne savait pas s’il devait le prendre dans ses bras, alors il resta planter à ses côtés le saluant de vive voix.
Hey.
Un sourire prit place sur son visage maintenant que le brun se trouvait à ses côtés, que l’attente était maintenant terminée. Doucement, il commença à marcher vers la rue direction chez lui, dieu, il était tellement nerveux tout d’un coup, sans pour autant aucune raison valable puisqu’il avait déjà briser la glace en dormant ensemble.
Deux jours, c’est le temps minimum qui me fallait pour faire ma demande de modification d’horaire ainsi qu’elle soit acceptée le lendemain -me donnant vingt-quatre heures de préavis si jamais la réponse était négative pour informer le premier intéressé-. Mais comme je le pensais, mon chef me l’accorde sans même poser de question. Partir trois heures plus tôt est plus facile à négocier qu’un changement de quart de travail de nuit que personne ne souhaite faire pour compenser mon absence. Cependant, ça inclut aussi le fait de devoir terminer ma paperasse dans le même temps réparti, mais avec une petite coupure de temps. Finaliser aussi l’incident du ranch qui commençait à traîner sur le coin de mon bureau… Les heures semblent s'éterniser. Probablement l’impatience qui me guette alors que je ne fais que jeter un oeil à l’horloge de la pièce dont la petite aiguille semble rester figée au même endroit.
C’est juste à ce moment -celui de quitter le commissariat- que je ressens cette pression qui n’avait pourtant pas pointé le bout de son nez dans les derniers jours. Cette fois, ce n’était pas pas le chemin menant à mon studio que j’allais emprunter, mais plutôt celui vers l’école primaire dans ce quartier. Mais avant de me mettre en route, je me défais de mon uniforme pour enfiler mes habits que j’avais mis dans mon sac. Le message de ce professeur questionnant si voir un policier débarquer sur son lieu de travail ne serait pas bizarre m’avait resté à l’esprit. S’il avait posé la question, c’est qu’il avait une inquiétude -au du moins un souci- avec ça. C’est pour éviter d’attirer davantage l’attention que je me change avant de commencer le trajet. Au moins l’uniforme retiré, je ne suis plus qu’un simple civil allant rejoindre un professeur après sa journée de travail.
Depuis qu’on s’est mis d’accord pour aujourd’hui, aucun autre message n’a été échangé. L’envie était pourtant présente, mais je ne savais pas quoi écrire. Peut-être de peur de gâcher cette attente de voir l’autre. Même par ce biais de communication, on avait été en mesure de quasi se disputer. Je voulais garder cette fin intacte. Et s’il ne m’a pas envoyé de message, c’est qu’il a été occupé ces deux derniers jours. Arrivé devant l’établissement scolaire, je me poste un peu en retrait pour éviter de gêner le chemin des élèves qui quittent l’école ainsi que les parents qui viennent chercher leur petit monstre pour les ramener à la maison. En scrutant l’horizon, je ne l’aperçois pas. Je sors mon téléphone. Je suis bien à l’heure et aucun message. Probablement un léger contre-temps. Mon attention est parfois attirée par quelques gamins qui me saluent. Pour leur jeune âge, ils ont plutôt bonne mémoire. Mais ce qui me fait relever la tête, c’est lorsqu’on me désigne haut et fort et que finalement le blond apparaît. Je ne peux empêcher un sourire de s’immiscer sur mon visage à ce moment alors qu’il se rapprochait.
- Hey, lui dis-je en retour. Tu as bien pris ton temps! Moi qui pensait que tu étais impatient pour aujourd’hui.
C’était plus fort que moi, je devais l’agacer sur le coup -même s’il n’y avait rien de méchant dans mon teint de voix-. Juste, je me sens un peu idiot si dans les faits, il n’y a que moi qui attendait ce moment avec fébrilité. On entame la route vers son appartement. Cette pression qui s’était quelque peu relâchée pendant mon trajet jusqu’ici revient d’un coup.
- Ta journée s’est bien passée?
Nous n'allions quand même pas marcher jusqu’à chez lui en silence.
clubs : single people, university of portland, portland worker.
Sujet: Re: Second date.. First real date ? // Liam. Mer 9 Mar - 21:16
Second date.. First real date ?
Deux jours, deux nuits, une journée, une nuit, huit heures, cinq, trois, deux, soixante minutes, trente, vingt, quinze, dix, cinq, quatre, trois… Bon sang le temps n’avançait pas du tout quand vous attendiez quelque chose. Il se sentait comme un adolescent lors de son premier rendez-vous, il avait passé plusieurs minutes à choisir son linge, à placer ses cheveux totalement indomptable et maintenant, il calculait le temps, toujours à fixer sa montre pour voir les minutes presque reculer. La cloche avait sonné, signe que ses élèves allaient quitter, qu’il devait faire le ménage de sa classe, car il n’était pas le genre à laisser le tout en désordre avant de fermer sa porte, il devait se changer enfiler ses vêtements d’hiver, dire aurevoir à ses collègues qu’il croisait entre sa classe et la porte extérieur, les élèves aussi qui le saluaient. Finalement avec un peu de retard, il arrivait à rejoindre l'homme qui l’attendait , celui qui se faisait pointer du doigts par les plus jeunes qui montrait le visage du policier à leur parent. Tout d’un coup la gêne pris le dessus, une fois à ses côtés, toute l’excitation qu’il ressentait donna sa place à la gêne, comme il le disait plutôt, un vrai adolescent. Jusqu'à ce que le brun ose se foutre de sa gueule dès le début, ce qu’il apprécie dans un sens, ça cassait son stress.
Oh tu sais, j’ai une vie en dehors de toi.
Il passa ses deux bras autour des épaules du brun, mettant son poids sur ce dernier, comme il le ferait d’un câlin sur un de ses amis, tout en avançant vers la rue sur laquelle il habitait. Toujours accroché, il répondit à sa question sur sa journée.
Tu as déjà vu une horloge reculer au lieu d’avancer. Ça te rend fou.
Il venait carrément d’avouer qu’il attendait leur rendez-vous, qu’il avait été impatient. Il se décrocha du brun, car marcher était devenu compliqué dans cette position et ses mains gelaient, il voulait les mettre en sûreté dans ses poches de manteau. Il aurait voulu lui mettre un baiser sur la joue, sa bouche s’étant trouvée tout près, mais il s’était rappelé du défi entre eux deux, alors il avait changé d’idée le sourire au lèvres, il n’allait pas flancher le premier. Mathias avait toujours eu ce besoin, cet envie de toucher quelqu’un lorsqu’il marchait, passer son bras autour du sien ou juste lui prendre le bas, il le faisait avec ses meilleurs amis, lorsqu’il en ressentait le besoin, pouvait-il faire ça avec le policier, ils ne se connaissait techniquement pas assez bien qu’ils aient sauté une bonne étape dans une relation, il mit donc ses mains dans ses poches essayant de trouver quelque chose sur lequel accrocher ses doigts dedans. Son hyperactivité pouvait devenir une plaie dans un moment comme celui-là, surtout après deux jours d’impatience, avoir l’objet de son impatience à ses côtés, il voulait s’en approcher.
Mon sourire s'estompe. Bien évidemment il a une vie en dehors d’un simple policier. Ma main vient se glisser sur ma nuque. Peut-être m’étais-je emballé trop vite et sauter aux conclusions de façon trop hâtive? Ou encore j’avais dit quelque chose qui lui avait déplu? Je sens une nervosité me saisir. Bien que nous avions déjà commencé à nous diriger vers chez lui…
Le professeur s’immisce dans ma bulle. Je glisse ma jambe sur le côté pour pallier à cette charge supplémentaire qu’il met sur ma personne -et surtout pour éviter de perdre l’équilibre et de me retrouver au sol-. Il aurait pu prévenir avant de m'agripper ainsi -bien que dès qu’il ait passé ses bras au niveau de mes épaules, j’ai senti mon coeur manquer un battement… probablement sous l’effet de la surprise-. Le sourire qui s’était atténué un peu plus tôt finit par resurgir sur mes lèvres suite à son allusion du temps figé et qui refuse d’accomplir sa tâche primaire de faire disparaître dans le néant les secondes passées. Et aussi à son souffle chaud qui m’avait chatouillé le bas de mon visage lorsqu’il avait prononcé sa phrase. C’est avec soulagement qu’un poids finit par quitter mon esprit. Le simple fait d’avoir une confirmation -bien qu’elle soit détournée- que ce blond accroché à ma personne ait ressenti de l’impatience pour ce moment me soulage. Au final, je ne semblais pas me faire de fausses idées -malgré que nos échanges par téléphone étaient tout de même direct, mais parfois lorsqu’on est face à la personne, les perspectives peuvent changer-. Sa présence rapprochée me gêne dans ma marche, mais je ne dis rien. En fait, je me surprends à l'apprécier alors qu’en temps normal, j’aime avoir un minimum d’espace libre autour de moi. Mais ce n’est que de courte durée.
Inconsciemment, j’ai la tête tournée vers lui, à l’observer… à trouver silencieusement la raison qui l’a poussé à s’éloigner. Surtout pour une personne n’ayant pas l’hiver dans son cœur et qui dit être souvent frigorifié en cette saison de l’année.
- Tu te rappelles juste avant de rentrer à la boulangerie la dernière fois? commençais-je avant de prendre une pause de quelques secondes. Si jamais tu as froid, ne te gêne pas. Je ne veux pas te voir te transformer en glaçon.
J’ignore combien de temps il nous reste jusqu’à arriver chez lui, mais ravoir cet enseignant proche de moi… même si ce n’est que pour quelques minutes. J’avais l’excuse pour lui offrir une opportunité de rester près. Alors qu’une fois au chaud chez lui, j’ignore si j’aurai d’autres occasions pour profiter de l’avoir autant à proximité -bien qu’en temps normal, je ne me gênerais pas pour le faire, mais j’avais bien en tête de voir le blond flancher en premier-.
- Je sais pas si tu avais prévu de quoi pour le repas. Si oui, je pourrai t’aider à le préparer. Aussi, je suis passé à la boulangerie ce matin avant de me rendre au travail, donc j’en ai profité pour acheter quelques trucs.
clubs : single people, university of portland, portland worker.
Sujet: Re: Second date.. First real date ? // Liam. Jeu 10 Mar - 22:10
Second date.. First real date ?
Cette manie qu’il avait de se frotter la nuque dès qu’il se trouve gêner, il l’avait vite repérer, Liam pouvait être vite à déclencher dans sa susceptibilité, mais il était aussi quelque peu facile à lire. C’est un peu pour cela aussi qu’il s’était accroché sur ses épaules, essayant de casser la glace qu’il venait de créer en lui faisant croire que non, il n’avait pas attendu ce moment avec impatience. C’est lorsqu’il lui eut avoué avoir eu l’impression que le temps reculait sur sa montre qu’il sentit le changement dans le corps du policier, il sut qu’il venait de lui faire plaisir et que le moment de gêne et déception avait laissé place à autre chose, du stress peut-être, finalement il ne serait pas le seul à le ressentir. Mathias s’était décollé du corps chaud du brun, bien que la marche devenait compliqué ainsi, il aurait aimé y rester, la chaleur et la proximité ne le gênait pas tant, au contraire, il l’appréciait, mais il y avait ce défi, alors il remit son envie de l’embrasser sur cette joue si près de ses lèvres au fond de ses pensées et se décolla, les mains dans les poches tout en continuant la marche.
Par contre, le brun ne rendait pas les choses simples en lui remémorant qu’il pouvait le coller pour se réchauffer, comme s’il allait devenir un bloc de glace pour une quinzaine de minutes dehors. L’enseignant marche un peu plus vite, tournant sur lui-même une fois assez lui se trouvant face au brun, le sourire au lèvres.
Essayes-tu de me faire flancher en premier. C’est de la triche tout ça.
Il savait déjà comment lui faire plaisir, la boulangerie, le laisser approcher. Ce policier était clairement dangereux. Il tourna le dos à Liam en mimant un mauvais boudage et continua sa marche ignorant le brun, il était surement l’adulte le plus gamin qui soit, mais ça avait été et sera sa personnalité encore longtemps. Il se stoppa net, sans avertissement quand il entendit parler du souper, il n’avait pas penser à ça, il avait prévu le reste, les jeux, les films, le ménage et les ‘’snacks’’ mais pas le repas principal.
J’ai oublié ce détail.
Bon, ils pouvaient toujours commander, ça leur laisserait plus de temps, que de passer une heure à cuisiner pour une vingtaine à manger.
Ses pas s'accélèrent. J’ignore si c’est suite à quelque chose que j’ai dis ou bien s’il souhaitait simplement arriver plus vite chez lui. Sur le point de m’ajuster à sa vitesse, je m’arrête plutôt sur place -l’enseignant maintenant face à moi avec un sourire-. Mes lèvres miment l’expression du blond alors que je fixe droit dans ses yeux bleus.
- Ce n’est pas de la triche, c’est juste bien savoir utiliser ses cartes! dis-je du tac au tac. Être aimable envers un professeur frileux pour le ravoir à nouveau proche de moi.
Mon sourire laisse ensuite place à un côté plus joueur tout en levant mes yeux vers le ciel.
- Mais oui, tu as raison. Je veux bien te voir flancher en premier!
Ce n’est pas une chose que je voulais cacher et je ne voyais pas de raison de le faire non plus. C’était bien et bel mes intentions. Le voir succomber en premier. Titiller sa patience jusqu’à ce qu’il cède. Je dois simplement faire attention à ce que ça ne se retourne pas contre moi, que je ne sois pas celui qui n’est plus en mesure de tenir. En reposant mon regard sur lui, je le vois dos à moi et qui a déjà repris la route. Avais-je dit quelque chose de mal? Je prends une lancée pour rattraper la distance qui nous sépare. C’est de peu que je parviens à freiner avant que je percute le blond. Il avait le don de s’arrêter sans prévenir! Un rire s’échappe spontanément de moi. Comment pouvait-il avoir oublié un des besoins essentiels à la survie d’un être vivant?
- Vraiment?!
J'attrape le boudeur par en arrière en l'entourant de mes bras. Je dépose mon menton sur son épaule pour tenter d’y entrevoir son visage.
- C’est donc ça ta tactique? Tu emmènes une personne chez toi pour la laisser mourir de faim ensuite?
Même si dans les faits, sauter un repas ne me tuera pas. Je relève légèrement la tête pour m’approcher de son oreille.
- Ou bien c’est pour m’obliger à te manger? lui murmurais-je, le sourire aux lèvres.
Les images de mon réveil en panique dans son lit me reviennent en tête. J’avais bien eu un léger aperçu de son corps, mais l’idée de le redécouvrir -et sans les effets d’un lendemain d’alcool- ne me déplait pas. Je le libère, sentant quelques envies qui me feraient perdre notre petit jeu monter en moi. Marchant à nouveau, je sors au passage mon téléphone portable. J’ouvre DoorDash et y entre l’adresse du professeur dont j’avais pris soin de mémoriser la dernière fois. La liste des choix de restaurant s’affiche et je commence déjà à fouiller. Autant rentabiliser le temps dès maintenant.
- C’est quoi tes goûts? Y a-t-il quelque chose que t’as envie de manger en particulier?
clubs : single people, university of portland, portland worker.
Sujet: Re: Second date.. First real date ? // Liam. Ven 11 Mar - 1:40
Second date.. First real date ?
Vous savez lorsqu’on vous interdit quelque chose, vous le voulez encore plus et la tentation devient insupportable à chaque fois, c’est ce qu’il ressentait en ce moment, enfin depuis qu’il se trouvait en compagnie du brun et surtout maintenant qu’il voit se visage joueur lever les yeux au ciel. Il est diablement sexy ainsi, comme s’il découvrait une autre facette de sa personnalité tout d’un coup. Utiliser toutes ses cartes, donc c’était sa tactique, il allait juste se rendre aimable et attendrissant jusqu'à ce qu’il flanche le premier. Le seul problème était qu’il avait une tête de cochon, il était têtu à l,excès quand il avait une chose en tête et ne pas flancher était bien ancrer, de plus, la seul carte qu’il avait dans ses manches était simplement d’être lui, il ne connaissait pas vraiment les goûts de son futur petit ami ? Ami ? Il se poserait la question plus tard.
Il s’était retourner, boudant légèrement jusqu’à ce qu’il réalise qu’il avait vraiment oublier le repas, perdu dans ses pensées, essayant de trouver un plan B rapidement, il bascula légèrement en avant sous le poids de l’autre homme, surpris que ce dernier imite sa propre position de quelques minutes plutôt. Mathias, le sourire au lèvres tourna la tête vers le visage du brun, leur bouche vraiment près l’une de l’autre, il dû regarder derrière l’autre homme afin d'éviter la tentation.
Bah tu sais, après t’'avoir kidnappé faut terminer le travail.
Bon s’était glauque comme humour et en plus dire ça à un policier, parfois il aimerait vraiment se taire, mais il avait eu en mémoire l’accusation du policier lors de son réveil comme quoi il l’aurait kidnappé, ça et dans le bar qu’il l’ait simplement entrainer, donc il se trouvait à être un kidnappeur, sauf pour cette fois puisqu’ils avaient pris rendez-vous.
D’ailleurs prendre rendez-vous avec ton kidnappeur, tu es sûrement pas bien.
Il partit à rire sincèrement, espérant que le brun comprenne le moment de sa bulle ou qu’il ne s’en offusque pas. Les gars avaient l’habitude, ses parents aussi, le problème était les nouvelles personnes, il le fuyait souvent ne comprenant pas du tout ce qu’il racontait. L’enseignant connaissait les restaurants qui livraient dans le coin, il mangeait souvent des trucs rapides détestant cuisiner, bien qu’il en soit capable, il perdait trop rapidement le fil et brûlait le tout, ça en valait pas la peine pour lui.
Prends ce que tu veux, je crois qu’ils ont tous mon adresse.
Il fut gêné de l’avouer, mais finit tout de même par s'accrocher au bras du policier, un vent s’était levé et il le ressentait maintenant. Par chance, ils arrivaient.
À ce moment précis, lorsqu’il tourne la tête alors que la mienne repose toujours sur son épaule… Mes yeux baissent un court instant pour atterrir au niveau de ses lèvres. Une pulsion s’installe, mais je la réprime aussitôt. La distance pourtant quasi inexistante me donne du fil à retordre -combler pourtant le peu d’écart qui s’y trouvait était si facile à faire et pourtant le prof ne semblait pas vouloir y succomber…-. Mon regard remonte vers le sien, mais je m’aperçois que ses iris bleus ne fixent pas les miennes, regardant plutôt ailleurs. Amusé, je continue de le regarder en restant bien accoté sur lui jusqu’à ce qu’il mentionne son beau rôle de kidnappeur et comme de quoi il devait achever ce qu’il avait commencé. Je connais peu de ravisseurs qui laissent leur victime retrouver leur liberté après une simple nuit, surtout lorsque celle-ci fait partie des forces de l’ordre.
- Tu fais un piètre kidnappeur par contre. Peut-être un peu trop gentil même? Mais petit conseil pour la prochaine fois, évite de laisser partir ta victime si tu comptes terminer le travail. Ça sera plus efficace.
Mais le problème du repas n’était toujours pas réglé. Pour y remédier, je l’avais laissé libre de ses mouvements. Survolant les différents choix mis à notre disposition, l’enseignant me propose d’y aller plutôt avec mes envies. J’aurai préféré savoir ce qu’il aimait, ce qu’il commandait alors que la motivation de cuisiner n’était pas au rendez-vous. Quel genre de cuisine il appréciait. Bien que je devine à son dernier commentaire qu’il ne soit pas très difficile. Je m’arrête donc sur un restaurant qui offre probablement ce que je n’arriverai jamais à me lasser.
- Va pour des sushi alors!
Dans le menu, je sélectionne un plateau assorti pour la variété et pour éviter que la facture ne gonfle trop. Cependant je prends la peine de sélectionner quelques choix que je peux manger sans crainte juste au cas où ceux dans le plateau contiennent tous des aliments qui pourront me faire valoir un aller simple à l’hôpital. Je tourne la tête après avoir senti une pression sur mon bras. Le sourire revenant sur mon visage par la même occasion en le voyant à nouveau si près de moi.
- Il était temps! le taquinais-je au passage.
Je rapporte mon attention sur mon téléphone. Tous les articles dans le panier, je passe la commande et j’attends la confirmation du restaurant, mes informations de carte de crédit déjà en mémoire dans l’application. Dès que j’ai la notification que tout est bon, je range l’appareil électronique.
- Commande passée. Livraison d’ici une trentaine de minutes. D’ailleurs, peut-être que j’ai développé le syndrome de Stockholm?
Je rebondis sur son commentaire de tout à l’heure disant que je ne devais pas être bien. Mais dans un sens il a raison, il y avait de quoi qui me poussait à vouloir être en sa présence.
clubs : single people, university of portland, portland worker.
Sujet: Re: Second date.. First real date ? // Liam. Ven 11 Mar - 20:23
Mathias Cooper a écrit:
Second date.. First real date ?
Il n’avait pas prévu de l’avoir sur son dos, accroché de la même façon qu’il s'était accroché avant, la sensation était assez réconfortante en fait, le seul problème fut lorsqu’il tourna la tête afin de lui parler, cette proximité était la pire des tortures.
Je n’ai jamais dit que j'étais le meilleur. Tu es pas mieux, qui reviendrait ?
C’est vrai que comme kidnappeur, il se trouvait à être le plus mauvais qui soit, qui laisserait partir la personne qu’il a kidnappée chez lui, qui le nourrit et le reprend, il était totalement à côté de la plaque. Il sentait son regard sur lui, ses yeux finirent par capter les siens et il se mit à rougir avant de repousser le brun en riant de leur idioties. C’est en lui demandant ce qu’il désirait manger, que Mathias retourna s'accrocher au bras de son compagnon de marche, pas qu’il avait vraiment froid, il avait simplement envie d’être coller à lui, ressentir cette chaleur qui se promenait entre leur corps et dans un sens le rassurait.
Tu pouvais aussi venir.
Il s’était arrangé pour être à nouveau tout près de la joue du brun en parlant, c’est vrai que tant qu’à dire qu’il était temps, il aurait pus lui aussi s’approcher, pourquoi il se faisait avoir ainsi. Il ne pouvait pas dire par contre que cette phrase de soulagement ne lui a pas fait plaisir, au contraire, le blond souriait encore plus, déposant sa tête sur le haut du bras qu’il accrochait tout en marchant. Cette dernière se releva de surprise, des sushis, il en mangeait rarement, car c’était vraiment trop cher pour la quantité qu’il mangeait. Ne jamais oublier qu’un hyperactif mangeait énormément. C’est sans réfléchir, qu’il donna un baiser sur la joue du policier, simple action du à l’excitation en le remerciant du choix. Il continua de marcher énergiquement cette fois vers chez lui, ses bras toujours autour de celui de Liam et il se mit à rire comme un dingue, syndrome de Stockholm, vraiment ?
Donc tu serais tomber amoureux de ton kidnappeur ?
Le sourire joueur aux lèvres, il avait un peu rougit, il ne s’attendait pas du tout à énoncer un fait comme celui-là en pleine rue lors de leur premier-second rendez-vous, mais encore une fois, il parlait plus vite qu’il ne le voudrait vraiment. Mathias ne savait pas s’il ressentait vraiment de l’amour pour cet homme, mais il y avait quelque chose, lorsqu’il ne lui prenait pas la tête, comme en ce moment, marcher de l’école à la maison en riant accrocher à son bras était ce petit quelque chose qui lui plaisait. D’ailleurs, il s’arrêta, regarda de droite à gauche dans la rue, il reconnaissait, mais ce n’était pas chez lui, non, son logement était dépassé en fait. Se trouvant stupide, il se plia en deux en riant.
Cet hyperactif marquait un point. J’aurai bien pu être celui qui se rapproche, mais je ne sais pas. Le fait qu’il soit celui qui vient s’accrocher me paraissait plus naturel -ou c’est simplement le fait qu’il a toujours été celui à le faire?-. Malgré que non. Je l’avais aussi entouré dans mes bras il y a quelques instants. Seulement, il fuyait mon regard dans ces moments -même s’ils ont pu au final se croiser une fraction de secondes-. Dans tous les cas, ce qui m’importe dans l’instant présent, c’est qu’il soit près. La commande passée, mon estomac capte enfin l’information et commence à se montrer impatient d’avoir quelque chose à digérer. Par contre, quelque chose me ramène à la réalité. Avant que mon cerveau ne traite les infos, mon corps réagit déjà à ce qui venait de se produire -mes lèvres s’étirant jusqu’à mes oreilles-. Je tourne la tête vers le blond.
- C’est une victoire pour moi! lui dis-je sans que mon sourire s’amoindrisse.
Bon, ce n’est qu’un simple bisou sur déposer sur la joue, mais ça n'empêche pas moins qu’il s’agisse d’une marque d’affection plus poussée que de simplement accaparer mon bras. Mais ça reste encore loin de la définition de flancher -par contre, ça reste un point de gagner-. L’endroit n’est cependant pas très approprié pour donner une suite logique des choses. Même si ce fut bref, ce baiser plutôt farouche m’avait plus. Et ça confirmait que j’en voulais plus.
- Tomber amoureux de son ravisseur, c’est la forme romancée du syndrome! Dans les faits, c’est plutôt avoir de l’empathie ou adopter le point de vue du kidnappeur.
Dire qu’il y a de l’amour, je n’étais pas à l’aise de prononcer cette forme d’affection forte -du moins pas tout de suite-. Mais sans aucun doute, il y avait quelque chose. Et les dernières actions le prouvent bien. Chercher à le pousser à revenir à mes côtés. À lui dire sans détour que je souhaitais le voir flancher. L’envie que j’ai ressenti un peu plus tôt à vouloir déposer mes lèvres sur les siennes. Clairement, c’était bien des signes que j’avais une attirance pour lui.
- Mais à la longue, qui sait? Ça pourrait peut-être prendre cette forme que tu as mentionné.
Je m’aventure peut-être un peu vite, mais l’idée en question ne me dérange pas alors qu’elle avait franchi mes lèvres. Même si ce prof en riait, pour moi, ça me paraissait possible qu’avec le temps, il y ait quelque chose de plus concret qui émerge. Que je ressente ce sentiment lorsque quelqu’un vous manque lors de son absence. Mais il était trop tôt pour affirmer quoi que ce soit. Abasourdi, je fige sur place.
- Comment as-tu pu passer tout droit de chez toi?! Ça t’arrive souvent de te perdre sur le chemin du retour?
J’ignore si je dois faire comme lui et en rire ou bien d’être désespéré d’avoir non seulement un piètre kidnappeur, mais aussi un guide qui perd son chemin. J’opte finalement pour le premier choix. Je sors mon téléphone. Il nous reste encore du temps avant que le livreur arrive.
clubs : single people, university of portland, portland worker.
Sujet: Re: Second date.. First real date ? // Liam. Sam 12 Mar - 1:44
Second date.. First real date ?
Qu’avait-il fait, il avait perdu, il l’avait embrassé sur la joue, bien qu’on peut pas dire cela flancher, mais il avait tout de même fait un pas vers cette direction, quel idiot, bien qu’à voir le visage du brun celui lui avait plut. Mathias lui tira la langue tout en continuant de s'accrocher à son bras et de marcher tout en discutant de ce syndrome. Amoureux avait peut-être été un peu fort, même lui ne l’était pas, il avait une attirance, une envie, mais de là à mettre un mot aussi fort sur ce qu’il ressentait, il n’allait pas sauter d’étape tout de même.
Non je sais ça. On l’a survolée en cours de psychologie et j’ai cherché pour le fun.
Il avait cette habitude, lorsqu’un sujet l’intriguait, il allait chercher plus d’information dessus, Archie avait été perturber quand justement il était dans sa phase du syndrome de stockholm, il en avait parlé tout au long de ses recherches et ce pendant une semaine, les gars trouvait cela un peu dérangeant de le voir si intéressé. Puis il rougit, s'éclaircissant la gorge, il avait vraiment dit qu’il pourrait avoir de l’amour entre eux plus tard, vrai il pourrait, mais il préférait vivre le moment et non planifiée ou pensé à ce qui pouvait arriver demain, moins de déception ou de surprise ainsi. Il allait dire quelque chose, approfondir leur connaissance de l’autre, lorsqu’il entrevit la cloture jaune de la maison de l’autre côté de la rue, son cerveau cliqua, confu, son logement n’avait pas de voisin à la cloture jaune. Il s’arrêta brusquement, retenant le brun afin de ne pas le faire tomber, puis fixa les alentours, voyant son logement au loin presque à lui faire un signe de la main, il avait passé tout droit ! Il du se retenir aux épaules de son compagnon de marche afin de ne pas tomber tellement il riait de sa bêtise, il n’y avait que lui pour passer tout droit de son adresse. Se relevant toujours en riant, il vit que le policier faisait de même, au moins il ne le jugeait pas, un autre point pour l’homme à ses côtés. Mathias perdu dans ses pensées entoura la nuque du brun de ses bras et s’approcha doucement, sa propre bouche se dirigeant sur celle du brun, il bifurqua à la dernière seconde et lui donna plutôt un câlin.
Pas toi qui voulait m’avoir plus longtemps ?
Il finit par se décoller doucement, prenant tout son temps lorsque leur visage se croisa à nouveau, puis il tira la main du brun se dirigeant cette fois vraiment chez lui.
La prochaine fois, ne soit pas si déconcentrant on arrivera plus vite. Comme si c’était totalement ma faute.
Tout en gardant la main du policier, il marcha vers chez lui, la maison étant tout près, ils arrivèrent rapidement, ce qui n’était pas plus mal, il commençait vraiment à avoir froid. Entrant finalement, il ne prit le temps que d’enlever ses bottes avant d’aller ouvrir la porte de derrière pour laisser sa chienne faire ce qu’elle avait à faire. La chaleur de l’intérieur faisait un contraste sur sa peau, son visage devenant tout rouge. Il retrouva son invité dans l’entrée, la gêne reprenant le dessus, il ne savait plus où se mettre.
Je ne lui en n’aurai pas tenu rigueur s’il pensait que ce syndrome était synonyme d’amour. Plusieurs personnes se méprennent sur le sujet après avoir vu mainte fois ce scénario à travers les films ou télé séries. À force de voir que cette représentation, ça reste gravé dans leur mémoire et ça devient leur définition de ce trouble. Mais ce n’était pas son cas, mentionnant qu’il l’avait étudié et même s’être renseigné de son côté. J'étouffe un rire en voyant ses joues passées au rouge suite à mon commentaire -ne souhaitant pas le mettre plus dans l’embarras alors qu’il tente de faire passer sa gêne en éclaircissant sa voix-. Alors il pouvait être mignon à l’occasion. Je n’arrive plus à dévier mon regard de lui pendant cet instant, gravant cet instant dans ma mémoire.
Ma marche s’arrête brusquement -once again- par ce professeur qui me retient. Mon questionnement silencieux trouve une réponse rapidement. Je lui laisse le temps qu’il faut pour se remettre -ayant encore une marge de manœuvre dans le temps qui nous est imparti par le livreur de sushi- après m’avoir foutu un peu de lui gentiment en rigolant. Il valait mieux en rire. Sans compter que sa maladresse lui ajoutait un certain charme. Il fallait donc faire demi-tour. Je voulais me retourner, mais voilà que le blond passe ses bras autour de mon cou -m’empêchant de poursuivre mon mouvement-. Surpris, mon cœur saute un battement pour ensuite commencer à s’accélérer au fur et à mesure que je le vois se rapprocher de mon visage. Figer sur place, je patiente jusqu’à ce que nos lèvres se touchent… mais ce moment n’arrive pas. Il avait divergé alors que je pouvais presque les sentir sur les miennes. Je… je dépose mon front sur son épaule alors que j'agrippe son manteau au niveau de son dos. Je m’efforce de retenir un grognement sur le coup -en plus de sa phrase qui ne m’aide pas à chasser cette tension…-.
- Et après tu me dis que c’est moi qui triche?
Je ferme les yeux un instant pour calmer mes esprits. Je redresse la tête, sentant que l’enseignant se retire doucement. Mes yeux se plongent un instant dans les siennes. Pourquoi me faisait-il subir ça? Je me remets à le suivre, espérant que cette fois on arrive bien et bel à destination. Un sourire se fraye un chemin jusqu’à mon visage alors qu’il m’accuse de ce déraillement.
- Promis, la prochaine fois je resterai sage comme une image. Et je mettrai aussi le GPS juste au cas où mon guide trouve une autre excuse pour sa distraction.
Heureusement, le chemin inverse fut court. Je le laisse passer en premier, étant celui avec les clés pour ouvrir la porte et entre à sa suite. Il semble pressé puisqu’il laisse seulement ses bottes derrière lui alors que je ferme la porte derrière moi. Je me débarrasse de mon sac avant d'enchaîner avec le reste de l’équipement hivernal. Je lève les yeux alors que j’entends les pas du blond revenir -il était devenu tout rouge-.
- Est-ce que ça va? lui demandais-je en accrochant mon manteau sur l’un des crochets disponibles.
clubs : single people, university of portland, portland worker.
Sujet: Re: Second date.. First real date ? // Liam. Dim 13 Mar - 21:29
Second date.. First real date ?
Depuis quand devaient-ils être juste l’un envers l’autre le but n’était-il pas de faire flancher l’adversaire en premier, dans le fond, s’il réfléchissait bien le premier qui flanche ne perd rien tout de même, au contraire, il gagne le plaisir qui va venir. C’est ce qu’il pensait lorsqu’il prenait tout son temps pour s’approcher du brun, jusqu’à ce que son sens de la compétition frappe et qu’il décide de simplement le prendre dans ses bras, pour à nouveau se décoller en faisant le même chemin. Lorsque Liam le traite de tricheur, il se retourne le sourire aux lèvres avant de continuer son chemin en riant de la connerie de l’autre homme, comment est-ce qu’il voulait ne pas le déconcentrer.
Impossible, suffit que tu sois là pour que je me perds.
Un point pour lui, il avait sentit la main dans la sienne se serrer à cette phrase et le plus drôle, c’est qu’il le pensait. La main du brun toujours dans la sienne, il se dirige cette fois vers chez lui sans se faire déconcentrer. C’est une fois au chaud, qu’il réalisa l’heure qu’il était, sa chienne n’était pas habituer de l’attendre après les cours, il risquait une catastrophe s’il ne la sortait pas, c’est pourquoi il laissa en plan son invité pour aller ouvrir la porte de derrière et laisser sortir l'animal, il revient après à son invité enlevant son manteau à son tour.
J'ai voulut éviter l'accident ce soir.
Ça gâchait un peu l'ambiance: un tas d’urine à ramasser sur le plancher surtout si on marche dedans. Se frottant les deux mains ensemble, en soufflant dedans, il frissonna en se dirigeant vers la cuisine, froid égalait un breuvage chaud, pas de café, pas à cette heure, mais un chocolat ou un thé, faudrait voir ce qu’il avait. Tout en cherchant dans les placards, il se dandinait d’un pied à l’autre, il était vraiment sensible au froid, l’eau mis à bouillir, il sortait tout ce qu’il avait, thé et chocolat, puis deux tasses, la sienne avec le chocolat.
Prends ce que tu veux, tu peux même prendre que de l’eau.
Souvenir du matin de réveil où il aurait pus vider l’eau de l’étang vu la quantité qu’il s’était bu. Un grattement se fit entendre sur la porte extérieur, signe que la chienne voulait rentrer, le blond pris la serviette qu’il laissait tout près, ouvrit la porte et attaque en premier, attrapant la gamine entre ses bras afin de l’essuyer, elle allait mettre de la neige partout. Ce fut un tout autre genre d’attaque qu’il reçut à coup de léchouille dans le visage.
Au moins, je reçois des bisous d’un des deux. Pitié dis-moi que tu seras moins baveux ?
Il fit un clin d'œil au policier, laissant la puce courir partout entre ses jambes, l’enseignant retourna se servir, la bouilloire s’étant fait entendre. Après s’être servit, pris une goirgé, il se mit à fixer le brun, se sentant un peu idiot.
Pardon, je pousse peut-être un peu trop. Ce n'est…
Cette fois ce fut la porte de devant qui le coupa, le livreur venait de leur apporter le repas imprévu de la soirée.
Ma simple présence est suffisante pour qu’il se perde? Cette phrase me prend de cours dès qu’elle a franchi les lèvres du blond -mais me remplit quand même de joie-. C’est peut-être dit d’une manière détournée, mais je le prends plutôt comme un compliment; ma personne le trouble. C’est plutôt bon signe, je pense. Par contre, je ne me doutais pas que ça irait au point qu’il ne retrouve plus son logement. Même si je l’avais mentionné en blague, peut-être que d’utiliser le GPS sera plutôt avantageux les prochaines fois. Ou jusqu’à ce que je mémorise le trajet… je me dis ça comme s’il avait d’autres occasions qui allaient se présenter alors que dans les faits, j’ignore comment la soirée se déroulera.
Il ne reste que mes bottes à retirer -bien que je fasse de l’espace afin que le propriétaire des lieux puisse lui aussi se débarrasser de son manteau-. Avant de le suivre, j’attrape mon sac et me dirige vers la cuisine. Je tente d’éviter d’être dans le chemin de mon hôte. Je fais le tour de l’îlot et y dépose le sac de la boulangerie que j’ai retiré de mon propre sac. Ce n’était pas pour manger dans l’immédiat, mais je ne voulais pas non plus oublier son existence en laissant le tout dans l’entrée. Lorsque le professeur me propose de prendre ce que je souhaite, je m’avance pour voir ce qu’il a mis à notre disposition. Le thé serait la meilleure option. Il me permettra de me calmer -ce dont j’avais besoin suite à quelques échanges lorsque nous étions dehors-. Mais en attendant la bouilloire, je prends de l’eau pour patienter alors qu’il va s’occuper de sa boule de poils.
L’eau m’aide à me rafraîchir, mais une gorgée se coince dans ma gorge -menaçant d’emprunter le chemin inverse- dès que l’enseignant se met à nouveau à jouer avec la situation. Je lève davantage la tasse pour venir cacher une partie de mon visage afin d’éviter qu’il me voit rougir sur le moment. Je ne sais pas si c’est le simple fait d’évoquer qu’il désirait plus d’affection de ma part ou bien le clin d'œil. Ou encore la combinaison des deux. Décidément, il me faut du thé! Je le laisse se servir en premier et je prépare le thé dans ma tasse. Il allait continuer, mais l'arrivée du livreur le coupe. Je me dirige vers l’entrée, mais en passant devant le blond, je m’arrête un court instant.
- Si tu veux des bisous de ma part, tu n’as qu’à venir les réclamer physiquement, lui chuchotais-je à l’oreille tout en lui tapotant l’épaule.
Sans m’attarder davantage, je vais régler le tout avec le livreur et revient rapidement avec les sushi en main. Je déballe le tout et comme je m’en doutais, le plateau assortis comporte des aliments que je devais à tout prix éviter. Je le glisse directement vis-à-vis le tabouret que le professeur occupait la dernière fois que j’étais venu alors que je mets ceux que j’avais sélectionné par précaution à la place d’à côté.
- N’hésite pas à tous les manger ceux qui sont là. Je me contenterai de ceux que j’ai commandés individuellement.
Avant de prendre place, je vais chercher ma tasse que j’avais laissé sur le comptoir.
- Sinon, c’est quoi le programme de ce soir? demandais-je, le sourire aux lèvres.
clubs : single people, university of portland, portland worker.
Sujet: Re: Second date.. First real date ? // Liam. Lun 14 Mar - 1:31
Second date.. First real date ?
Finalement, il n’avait pas du tout été trop dans ses propos vu la phrase qu’il venait de lui murmurer dans l’oreille, la chaleur lui monta au joue., il serra les poings sur le bord du comptoir, ce jeu du chat et la souris allait le rendre fou. S’il n’aurait pas ce foutu sens de la compétition, il lui aurait sauté dessus depuis longtemps, par chance, il avait le livreur, le brun partit réclamer leur repas. Lui, fit tout pour calmer ses envies, pourquoi l’avait-il invité chez lui à nouveau ? Il avait la carotte du bâton sous les yeux et devait tout faire pour ne pas aller la chercher.
Pourquoi ai-je l’impression d’être le seul à en vouloir ?
Question piège, lorsque le brun revient en cuisine avec les plats, il voulait voir s’il était le seul à se sentir ainsi, ou si l’autre homme se retenait lui aussi. Mathias prit la place sur le tabouret devant le plus gros des plateaux, pensant qu’ils allaient partager et non que le brun s’était pris quelque chose séparément, il allait mettre un des cercle de riz dans sa bouche lorsque le tout cliqua, le reposant, il hésita.
Tu es allergique ? A ce qu’il y a dans celui que je m’apprête à manger ?
Alors super choix de repas pour la date, certain il allait se tenir loin de lui maintenant, pas question d’avoir une allergie en pleine soirée, leur premières en plus sans que leur sens soit amoindris. Il hésitait vraiment à manger maintenant, ayant trop la sécurité de ses amis à coeur, il se leva de table, referma le plateau et alla le ranger. Il sortit un restant d’un de ses repas de la semaine et le mis à réchauffer avant de revenu s’appuyer sur le comptoir face au brun.
Pas question que je risque quoi que ce soit, avec toi, je les mangerai plus tard.
Il sourit au policier avant de retourner à son plat maintenant prêt à être avalé, reprenant sa place, il engouffre une bouché, en grimaçant, trop vite, c’était trop chaud ! Le programme, il avait plein de film, des jeux vidéo, surement autre chose quelque part qui traîne, ils allaient bien voir. Mais bon, il ne serait pas lui, s’il ne prenait pas la porte qui venait d’être grande ouverte pour y entrer d’un coup.
Essayer de ne pas te sauter dessus ? Sinon, j’ai des consoles, des films, on peut voir, le moins dangereux des deux.
Il donna un léger coup de coude au brun en riant, le regard qui disait qu’il l’avait cherché dans le fond, puis il se concentra à nouveau sur son bol, laissant parfois tomber quelques morceaux de viandes pour la chienne, le véto ayant dit oui, s’il n’y avait pas d’épice ou de sauce, il récompensait Vella quelques fois.
Un rire nerveux s’échappe. Vraiment? Je ne laisse même pas l’impression d’en vouloir également? L’avoir agripper par derrière pour rapprocher mon visage du sien. L’inviter à s’approcher de ma personne. Rester immobile pour lui donner la chance de goûter à mes lèvres…
- Détrompe-toi! J’en veux aussi. En fait, je n’attends que ça, lui dis-je en jetant mon regard sur lui avec un sourire joueur.
Mais il y avait ce message qui revenait dans ma tête; “D’accord, je t’avertis tu craqueras avant.” Ce simple message texte qui avait en fait parti ce défi et qui nous faisait agir comme de véritable gamins qui veulent à tout prix avoir le dernier mot sur l’autre. En fait, c’était aussi excitant, mais je ne m’attendais pas à ce que le blond rende le tout aussi difficile à résister. Il jouait sur ma patience. Patience qui va finir par atteindre sa limite…
Je finis de mettre le tout vis-à-vis des places respectives et prend place. Pouvoir manger en ce moment pourra nous donner un moment de répit -et surtout de permettre de calmer le jeu qui continuait sans cesse à faire monter la tentation-. Je m’apprête à prendre un premier morceau jusqu’à ce que l’homme à mes côtés se rende compte de la raison pour laquelle je lui laisse le plateau principal. Je tourne la tête vers lui, déposant les baguettes devant moi.
- Pas la peine de t’inquiéter. Et mon allergie aux fruits de mer ne t'empêche pas d’en manger!
Mais malgré cela, je le vois aller porter le tout dans le réfrigérateur. Je baisse les yeux un moment. Ce n’est pas parce que je dois me restreindre qu’il devait en faire autant, surtout qu’il était sur le point de manger, donc clairement il n’a aucune raison de s’en priver. C’est lorsqu’il m’adresse la parole à nouveau que je redresse la tête. Mais cette fois, je n’ajoute rien. Même si je me sens coupable du fait qu’il ne puisse pas se régaler… C’est un peu à contre cœur que je prends finalement le morceau que j’avais pris un peu plus tôt pour le manger. Je prends quelques-uns de mes sushis pour les déposer dans son assiette. Je voulais qu’il puisse quand même avoir le plaisir d’en consommer.
- Ceux-là sont sans risque, le taquinais-je.
Puis vint mon questionnement du programme que ce cher professeur nous avait concocté. Sauf que c’est avec les yeux grands ouverts que je le regarde suite à sa réponse. Même avec son léger coup, je reste surpris -mais tout de même avec un sourire d’étamper sur le visage-. Il continue de jouer avec le feu! J’engouffre un autre sushi rapidement avant de venir saisir le menton du blond pour lui faire pivoter la tête en ma direction.
- Et si je te dis que je veux que tu me sautes dessus, Mathias?
Car vraiment, c’était l’option dans les trois qu’il propose qui m’intéressait le plus. Et ma patience commence à atteindre sa limite.
clubs : single people, university of portland, portland worker.
Sujet: Re: Second date.. First real date ? // Liam. Lun 14 Mar - 16:03
Second date.. First real date ?
Cette chaleur dans mon torse, le sourire sur mon visage, cet idiot savait comme faire plaisir finalement, ont était donc pris tout les deux avec la même attente, mais trop orgueilleux pour être le premier qui fait part la machine. Lorsque je sus pour son allergie, j’avais décidé de faire attention, même s’il me promettait que je pouvais, on ne rigole pas avec les allergies et puis si la soirée continuait ainsi, il y aurait rapprochement, pas question de lui donner une crise anaphylactique par le premier baisé échanger.
Si tu veux qu’on s'embrasse à un moment donné, je ne prends pas de chance. Je tiens trop a toi pour terminer cette soirée à l’urgence, je suis peut-être ‘’too much’’ mais même pour moi là c’est trop.
Tout en lui disant ça, il passa sa main dans les cheveux du bruns, avant d’être interrompu par l’alarme du micro-ondes disant que son repas de la soirée était enfin prêt. Le blond reprit sa place, une bouchée entre les lèvres grognant du à la chaleur, bien sûr qu’il n'avait pas attendu que le tout refroidisse avant de manger. Il sourit à son ami lorsque ce dernier partagea ses propres sushi disant que le tout était sans danger, ses yeux ne pouvait se détacher du policier, fixan le cercle de riz pris entre ses lèvres. Sans réfléchir, pris d’une envie, il le menton du brun entre ses doigts le tournant vers sa personne, sa bouche approcha rapidement goûtant le sushi de l’autre homme, ses lèvres touchant celle de l’autre homme par mégarde. Il se décolla essuyant le bord de ses lèvres puisqu’un grain y avait élu domicile.
Excellent tu as raison.
Il continua de manger son plat, rougissant à son tour, jamais il n’avait été aussi entreprenant, mais avec Liam s’était si simple, peut-être parce qu’ils avaient commencé cette relation par se prendre la tête, il connaissait déjà un des mauvais côté de leur personnalité et pourtant ils revenaient vers l’autre, cela ne pouvait qu’être bien. Ce qu’il n’avait pas prévu, fut de s’étouffer et cracher la nourriture qu’il avait en bouche droit devant lui, quelle idée de dire ce genre de phrase en mangeant aussi. Il le voyait bien que c’est ce que le brun attendait, mais d’être aussi direct. Il avala plusieurs gorgées du verre d’eau que le brun avait devant lui afin de faire passer les bouts pris dans sa gorge, respirant à nouveau, il se mit à fixer Liam. Il se mit à rire, vraiment cette tension entre eux devait à tout prix se terminer, ce jeu était plaisant, mais la il en devenait dangereux et agaçant.
Idiot va.
Il attrapa le collet du brun l'approchant de lui à toute vitesse, le baiser fut rapide, trop, mais il était là, il avait flancher le premier, il savait qu’il le ferait, il voulait simplement tester le policier et sa patience, sauf que là, c’est lui qui en avait plus avec ce jeu de séduction stupide. Mathias se décolla, le baiser n'avait été qu’un smack de leur deux lèvres, rien de bien langoureux leur position ne leur permettait pas vraiment, assis sur deux tabouret, des plans qu’ils glissent et se retrouvent les fesses au plancher.
Ces paroles me touchent et cette main, j'aurais voulu la sentir plus longtemps, mais le micro-onde en avait décidé autrement. Les choses les plus agréables étaient celles qui durent le moins longtemps. Même lorsque le blond rapporte son attention sur son repas, mes sens prolongent l’illusion de la sensation de ses doigts à travers ma chevelure -le cerveau pouvait se montrer cruel parfois-. Mais probablement pas aussi cruel que ce vol de sushi par mon hôte. Même si le contact fut bref, je l’avais perçu -ses lèvres qui ont effleurées les miennes-. Ce n’était possiblement pas son intention, mais l’accident s’était produit. Mon regard finit par se détourner du sien après l’avoir vu se débarrasser du grain de riz rebel sur sa bouche. Je prends une grande respiration tout en me mordant la lèvre inférieure et en fixant mes sushis devant moi. Ce prof faisait exprès. Même sans parole, il savait provoquer et faire monter mon envie en flèche.
La moindre des choses était de lui rendre l’appareil… Par contre, je me mets à rire lorsqu’il n’arrive pas à garder sa bouchée et qu’il prend mon verre pour faire passer ce qu’il n’avait pas été en mesure de sortir. “Oops”, peut-être que le timing n’avait pas été bon. Ou bien je n’avais pas pris assez de temps pour mieux formuler ma pensée. Mais nos intentions étaient plutôt claires. Je ne voyais pas la nécessité de toujours passer par quatre chemins, surtout après qu’il ait explicitement mentionné me sauter dessus.
- Désolé, je ne voulais pas te prendre de cours comme ça.
Et surtout de risquer de le tuer au passage -bien que j’ai ma formation de secouriste si jamais il finit par s'étouffer pour vrai-. Ce qui me rassure, c’est qu’il se met à rire. Ses réactions étaient toujours aussi expressives -c’était donc encore plus amusant de le prendre à son propre jeu en poussant un peu plus loin-. Mais pour la suite, je ne l’avais pas calculé. Tiré d’un coup, je tente de me réceptionner du mieux que je peux sur le îlot sans faire de dégât. Je sens mon plat de sushi être déplacé par mon mouvement précipité, mais je me dis que tout va bien. Avant de me rendre compte de ce qui se passe vraiment, mes lèvres rencontrent celles du blond -mais avant même que j’aie le temps de fermer les yeux et de profiter du moment, voilà qu’il y mettait déjà fin-.
- Quoi, c’est tout?! dis-je, ahuri. Si tu es pour m’embrasser, fais-le adéquatement…
Comment pouvait-il penser que ça serait suffisant? Peut-on même définir son geste tel un baiser? Ayant déjà mon équilibre -même si la position de mon corps n’est point confortable, mais mon pied au sol me permet d’avoir assez de stabilité-, je glisse ma main sur la nuque de l’enseignant alors que j’avance doucement mon visage du sien. Nos lèvres se rejoignent à nouveau, mais cette fois je voulais avoir le plaisir d’y goûter, de les savourer. Ce n’est qu’après quelques secondes que j’y mets fin, mais je reste un moment près de son visage, déposant mon front contre le sien -sourire au visage-, avant de me redresser convenablement sur le tabouret -au grand soulagement de mon dos-. Les sushis n’allaient pas disparaître d’eux même, bien qu’ils étaient soudainement moins savoureux maintenant que j’avais pu déguster autre chose.
clubs : single people, university of portland, portland worker.
Sujet: Re: Second date.. First real date ? // Liam. Mar 15 Mar - 16:03
Second date.. First real date ?
Bon sang, il l’avait sentit passé cette bouchée, elle avait fait mal en restant coincé dans sa gorge, il ne s’était pas du tout attendu à recevoir ce genre de phrase de la part du brun. Certes, il jouait avec le feu, flirtant avec lui de façon très ouverte, mais Liam n’était pas comme lui depuis le début, plus discret et là il lui jetait cette phrase en pleine figure et ce pendant qu’il avale sa nourriture. Il avait recraché ce qu’il pouvait, tousser le reste et pris le verre d’eau du brun pour faire passer ce qui restait. Le mauvais moment passé, il ne lui restait qu’à rire de la situation, ses yeux fixant la silhouette de l’autre homme occupé à manger ses sushis, sushi qui d’ailleur était excellent ou s’était ses lèvres, il y avait goûter un peu, ayant mal calculer sa trajectoire en fait, il était seulement supposé croquer, mais le mal était fait et maintenant il en voulait plus. C’est pourquoi après avoir ris de leur connerie, il prit le menton de l'autre homme, le tournant vers lui et déposa rapidement ses lèvres sur les siennes, un simple smack rapide, un avant goût. Il avait flanché, il n’avait jamais été bon pour patienter de toute façon et clairement ils en avaient envie tous les deux. Se pencher vers l'autre en étant en équilibre sur un tabouret de l'îlot n’est pas la posture la plus confortable qui soit, lorsqu’il se relève après le rapide bisous, son dos l’en remercie. Il sourit à entendre la plainte de sa victime, comme un gamins qui veut toujours plus. Ayant terminé son repas, il ne lui reste qu’à débarrasser, mais il est interrompu, son bol retombant sur le comptoir, il du se retenir d’une main sur la surface, se faisant attraper par la nuque, des lèvres ayant pris les siennes en otage. Cette fois, il put en profiter, prenant plaisir à fermer les yeux, mouvant ses lèvres doucement, un grognement lui échappa lorsque Liam mit fin au baiser, collant son front contre le sien avant de reprendre sa place, le tabouret se mit à tanguer et Mathias stabilisa le tout, se rapprochant malgré lui de l’autre homme, juste avant de se lever à son tour complètement, il déposa ses lèvres sur la temps de ce dernier le laissant terminer le repas.
Bol nettoyé, il vint se placer devant le brun, volant des bouts de sushis rester au fond de son plat, le fixant un sourire au lèvres. Il ne savait pas si leur relation allait mener quelque part, mais il était tout de même heureux du moment présent.
Maintenant que la partie ‘’ te sauter dessus’’ est faite, tu veux faire quoi d’autre ?
Bon la partie te sauter dessus impliquait sûrement plus dans la vie des gens normaux, mais il ne voulait pas sauter d’étape. Ils étaient là pour passer du temps ensemble et se connaître, mais pour finir au lit dès la première heure de leur soirée.
La tension finit par s’estomper au fur et à mesure que les secondes du baiser s’envolent dans le néant. C’est à la fois un soulagement, mais aussi une sensation de bien-être qui prend place dans mon corps, qui détend certains muscles et qui me permet de profiter davantage du moment. Ce qui le rend plus agréable, c’est que le blond soit réceptif -bien que le contraire me forcerait à me poser quelques questions-. Mais toute bonne chose a une fin. À ma grande tristesse et celle de mon hôte à en juger par son grognement. Vraiment, ça venait confirmer le fait qu’il soit aussi spontané et expressif me plaît. Je sais à la seconde prêt ce qui en est de la situation depuis sa vision des choses -même si ça ne va pas toujours dans le sens que je voudrais-. Mais à d’autres moments, c’était gratifiant -tout comme la marque d’affection qu’il enchaîne avant de se lever-. Seulement, j’étais celui qui n’avait toujours pas fini son repas. Est-ce moi qui est lent ou le professeur qui dévore en quelques minutes? Je n’avais pas pris la peine de calculer le temps lorsqu’il avait pris place, mon esprit étant beaucoup trop préoccupé par autre chose sur le coup. Mais certains morceaux de sushi se faisaient voler sous mes yeux.
- C’est un message pour me dire que je prends trop mon temps pour manger ou simplement tu n’es pas encore rassasié?
S’il avait encore faim, je n’allais pas le privé, même si dans les faits, d’autres sushis reposent tranquillement en attente d’être manger, mais ils contiennent des aliments pouvant me faire séjourner à l’hôpital. Et je dois bien l’avouer, je n’ai plus envie qu’il les mange non plus -du moins pas tant que je suis là-. Je rigole à sa phrase. Elle était déjà terminée?
- Elle a été courte cette partie… dis-je alors que je ne pouvais toujours pas chasser le sourire sur mon visage. Tu disais avoir des consoles et des films?
Je me mets à réfléchir en terminant le peu de sushis qui restaient dans mon plat. D’un côté -surtout si ma mémoire ne me faisait pas défaut-, il disait qu’un film serait plus problématique pour lui. Probablement que sa concentration n’arriverait pas à tenir jusqu’au bout. Mais dans un sens, ça pourrait donner quelques ouvertures intéressantes. Et quelques idées pour le tenir occupé s'incruste dans ma tête. Et de l’autre, les jeux. Chose qui pourra au moins le tenir accroché et qu’il ne finisse pas par se désintéresser. Et jouer m’était plus attrayant et nous permettrait aussi de parler en même temps. Sans compter que ça m’occupera les esprits à autre chose que vouloir retourner à ses lèvres.
- C’est quoi tes consoles et les jeux que tu as?
S’il avait l’habitude de jouer avec ses amis, c’est qu’il devait avoir une bonne sélection qui permet de jouer à plusieurs.
clubs : single people, university of portland, portland worker.
Sujet: Re: Second date.. First real date ? // Liam. Mar 15 Mar - 19:12
Second date.. First real date ?
Il avait fuit à nouveau, nettoyer son bol était devenu une affaire importante, le sécher aussi. Il en voulait plus, ses lèvres chaudes et douces, il devait se retenir pour en reprendre et même demander plus. Pas qu’il soit en manque, mais cette sensation était différente des autres qu’il eut avant peut-être justement parce qu’ils ne sont pas là que pour ça. Après avoir clairement passé trop de temps avec son bol, il revint prendre appuie devant le brun, piquant quelques bouts rester au fond du plat et ce jusqu’à ce que le propriétaire du plat ouvre la bouche et lui sort l’excuse parfaite pour ravoir ce qu’il veut.
Tu sais prendre son temps est une bonne chose parfois. Et non je suis loin d’être rassasié.
En disant le dernier bout de phrase, il s’avança vers l’autre homme qui venait de prendre un nouveau morceau entre ses dents. Il enleva cette main placée devant la bouche et captura à nouveau le sushi pris entre les lèvres du policier, il mordit devant avant d’écraser sa bouche contre la sienne, l’embrassant cette fois pour vrai. Chacun ayant un morceau du sushi en bouche, ce qui rendait le baiser un peu compliqué, mais tellement mieux. Mathias se décolla à nouveau, fixant l’homme dans les yeux en souriant, finissant le morceaux qu’il avait en bouche.
Arrête de te plaindre, sinon tu en auras plus.
Il lui tira la langue avant de se rendre au salon tout en répondant qu’il avait surement trop de jeu pour les énoncer à voix haute. Il prit le temps seul pour se calmer, son sourire ne quittant pas son visage tout en sortant les manettes pour la switch, playstation ou la wii, la dernière n’étant pas la sienne, Archie l’ayant laissé. Les jeux étaient bien rangés dans une petite bibliothèque, le brun n’aura qu’à faire son choix. Le blond hurla à son invité qu’il attendait toujours, il savait que s’il retournait en cuisine, le repas ne se finirait jamais et il ne viendrait pas jouer, puisqu’il serait occupé ailleurs, ce qui n’était pas plus mal, mais il ne le fit pas. Au pire, il saurait comment aller réclamer des baisée, un autre défi, le perdant doit quelque chose au gagnant ou simplement tricher. En attendant, il prit place sur le sofa, sa chienne entre ses jambes au sol, il se promenait sur le net sur son téléphone, l’oreille qui écoutait tout bruit provenant du policier.
Sa manière de se rassasier est plutôt originale -bien que non conventionnelle-. Combler deux besoins en une seule action n’est point bête et m’apporte aussi satisfaction à laquelle je me réjouis au contact de ses lèvres. C’était étrange, ayant chacun une moitié de sushi en bouche, mais ça apportait une expérience amusante. Hmmm… pouvait-il vraiment m’accuser de me plaindre alors qu’il est celui qui venait en chercher plus? Je maintiens son regard en ayant un léger sourire en coin. Je lève les mains au niveau de mes épaules telle une personne accusée clamant son innocence. Je ne souhaite point prendre le risque d’être privé de son affection, ni de faire en sorte qu’il n’y ait plus d’échange. Et puis, un petit moment de répit ne nous fera pas de tort.
Je le laisse vaquer aux préparatifs de la prochaine activité de la soirée, alors que j’engouffre les derniers morceaux restants -et surtout avant que le vautour ne vienne les réclamer, malgré que si c’est par l’entremise de baisers…-. Mais avant de le rejoindre, je prends le temps de débarrasser, cherchant un peu où tout se trouvait. La voix du blond se fait entendre. Résultat, le sourire revient sur mon visage. Vraiment aussi pire qu’un enfant. Je lui réponds qu'il aura bientôt le plaisir d’avoir ma présence à ses côtés. Il faudra qu’il patiente juste encore un petit moment; le temps que je remplisse ma tasse d’eau qu’il avait vidé en s'étouffant et de prendre quelques gorgées. Après avoir déposé la tasse dans l’évier, je me dirige vers le salon, m’arrêtant juste derrière l’homme assis sur son sofa. Je prends appuie sur le dossier et m’abaisse pour être au même niveau que lui.
- On n’est déjà plus capable de se passer de moi pour quelques minutes? lui murmurais-je à l’oreille.
J’espérais pour lui qu’il n’avait pas eu cette même impatience pendant ses deux derniers jours, un vrai calvaire à endurer autrement -bien qu’il semble s’en être tiré vivant-. Ma prochaine destination; la bibliothèque où reposait la collection trop grande pour être dite de vive-voix. Je balaye les jeux du regard, repérant ceux que je connaissais, mais très peu étaient ceux que je savais comment y jouer.
- Tu n’as pas déjà des jeux auxquels tu voudrais qu’on joue? lançais-je.
Je ne voulais pas imposer de choix définitifs. Et comme mes connaissances s’arrêtaient plutôt à la sélection de playstation, mon hôte pourra peut-être faire quelques recommandations pour les autres consoles.
clubs : single people, university of portland, portland worker.
Sujet: Re: Second date.. First real date ? // Liam. Sam 19 Mar - 0:03
Second date.. First real date ?
Il avait quitté la cuisine, il ne pouvait pas rester là, leur soirée allait finir autrement que ce qui était prévu et bien qu’il en avait envie, ce n’était pas du tout le but en ce moment. Il y avait des nuits où il rencontrait quelqu’un pour une nuit, le plan était de terminer au lit, entre eux, il était prévu de faire les patates sur un canapé et de jouer à des jeux, apprendre à se connaître, pas à se découvrir sous les couvertures. Alors après ce second baiser, il avait donc quitté la cuisine rapidement, allant placer les machines de jeux, qui était déjà en place en fait, mais il s’était occupé les mains et l’esprit avant de choir sur le canapé et attendre son ami. Comme tout hyperactif la patience était très mince, il avait donc déjà hurler de se dépêcher, avant de prendre son téléphone et de se perdre sur les applications en tout genre.
Il avait entendu les pas venir vers lui, il savait qu’il n’y avait qu’une seule personne autre que lui dans son appartement, il savait que celle-ci venait vers lui, puisque sa chienne s’était déplacer, mais son coeur avait tout de même rater un battement lorsqu’il sentit son souffle sur le bord de son oreille, sa tête était tomber sur l’épaule du brun et ses lèvres s’était écrasé sur sa joue juste à la commissure de ses lèvres à lui.
J’ai attendu un peu plus de 48h patiemment, je crois que la torture à assez durer.
Tout en parlant, il exagéra comme un acteur, la main sur le cœur, se refermant en petite boule pour mimer la souffrance, puis éclata de rire devant sa stupidité. Mathias laissa tout de même le policier faire le tour de ses jeux, sachant en le voyant qu’il n’avait pas du tout l’habitude de jouer. Ça se voyait, il y avait ceux qui en prenaient un direct, car il connaissait et ceux qui lisait tous les titres en regardant l’air perdu ce qui pourrait potentiellement plaire, ou comme Liam qui offrait à l’autre de choisir. Mathais se leva doucement sans bruit du canapé et vint entourer les hanches du brun de ses bras, ses propres hanches tapant sur les fesses de son homme.
Alors rien..
Lui par contre, connaissait, alors il prit un jeu, Mario Kart, le jeu le plus basique pour une personne qui ne connaissait rien et simple à jouer.
Du coin de l'œil, je l’observe. C’est juste au moment où je comptais me redresser qu’il vient apposer ses lèvres à nouveau sur ma peau après avoir pris appuie sur mon épaule. Pour quelqu’un qui ne voulait pas flancher le premier, depuis qu’il l’avait fait, il ne se gênait plus pour venir exprimer plusieurs attentions affectives. Avoir su, j’aurai poussé davantage plus tôt pour le faire céder -même si au final, j’ai bien failli être celui qui craque le premier-. Je roule les yeux vis-à-vis de sa phrase ainsi que de sa scène mélodrame -malgré que le sourire sur mon visage trahisse ma tentative d’homme exaspéré, montrant mon amusement face à la situation-.
- Hmmm… quarante-huit heures de torture? Dire que tu disais pouvoir attendre les deux jours… dis-je pour le taquiner. Tu n’avais qu’à saisir mon offre pour écourter ce tourment quand je te l’avais proposé.
Mais ce n’était pas en restant là qu’on parviendra à trouver un jeu auquel jouer. Je m’étais dirigé vers les boîtiers dans la bibliothèque, mais après avoir vite regardé, j'ai interpellé mon hôte pour faire un choix. J’attendais sa réponse tout en faisant un deuxième tour rapide pour voir si mon regard n’allait pas finalement s’arrêter sur un jeu en particulier. Je n’ai point eu le temps de le terminer que mes yeux s'écarquillent le temps de tourner la tête vers l’arrière, le blond se trouvant coller à moi d’une manière plus que tendancieuse -ses bras autour de mes hanches ainsi du contact qui s’ensuit sous la ceinture-. Avait-il seulement conscience de ses agissements? Sûrement. Seulement, s’il voulait jouer à un jeu vidéo, il était mal parti, parce qu’une toute autre envie monte en moi -sentant la gêne prendre le dessus un court moment-. Il saisit un jeu à travers la collection, mais je n’y porte pas attention sur le coup, préférant tourner sur mes talons pour lui faire face et le fixer droit dans les yeux, passant une main à travers sa chevelure.
- Ne joue pas trop avec le feu… Autrement ce n’est pas aux jeux vidéo que je vais vouloir jouer.
Dire que les tensions s’étaient calmées un peu plus tôt après avoir échangé quelques baisers… Voilà qu’il venait d’en semer d’autres qui me poussent à vouloir m’enfermer avec lui dans sa chambre. Pour calmer les pulsions qui commençaient à se faire sentir, je projette mon regard plutôt sur le jeu qui se trouve entre ses mains. Mario Kart. Je connaissais de nom, mais jamais je n’y avais joué.
- Faudra juste m’indiquer les contrôles, dis-je en me dirigeant vers une extrémité du sofa.
clubs : single people, university of portland, portland worker.
Sujet: Re: Second date.. First real date ? // Liam. Lun 21 Mar - 18:40
Second date.. First real date ?
Je l’avais vu sourire, bien qu,il ai rouler des yeux l’air totalement exaspéré par mon mélodrame, je l’avais vu en être aussi amusé. Bon sang, là maintenant je voudrais seulement l’attirer à moi et l’embrasser, comment un mec peut m’énerver autant et se faire désirable la seconde après. Pour un hyperactif quarante-huit heures pouvait paraître une année, surtout quand on se retenait de téléphoner à la personne en question.
On était la semaine et j'avais besoin de mes heures de sommeil, moi monsieur !
Cet implication dans la phrase, comme s’il allait m’empêcher de dormir, quoique en ce moment, les jeux vidéos me tente plus ou moins, surtout à le voir se pencher ainsi. Quel idée de porter un pantalon si serrer aussi. Je pourrais continuer à me rincer l'œil, le coussin du canapé entre les bras, à le serrer aussi fort que possible, je me mordais même la lèvre du bas. Pourtant j’étais de loin une personne en manque de plaisir charnels, mais en ce moment, il me rend fou. Coupant court a la double torture, parce que je voyais bien son cerveau se faire aller à trouver quel jeu prendre, surtout qu’il venait de me demander de l’aide, j’avais finit par me lever de ma place pour le rejoindre. Le prenant par les hanches dans son dos, le serrant contre moi, ce qui ne fut vraiment ma meilleures idée, comme il le disait, je jouais avec le feu.
Si je te dis qu’il faudrait prendre notre temps *se met a rire* Même moi je n’y crois pas.
Je reculais d’un pas, pris par surprise, lorsqu’il se releva et tourna sur lui-même, je vis la tension dans ses yeux, clairement dans le même état que moi, cela devait être la raison du pourquoi il se concentrait sur le jeu que j’avais en main.
T’inquiète, même les idiots peuvent y jouer.
Je voulus me reculer, mais à jambe frappa la table qui se trouvait derrière et que j’avais oublié, je dû me rattraper à Liam pour éviter de m'étaler dessus, ce qui malheureusement nous rapprocha encore plus. Mes yeux se mirent à fixer ses lèvres, ma bouche s’en approcha malgré moi, je ne voulais pas terminer au lit, pas tout de suite, pas aujourd’hui, pas comme ça, mais là maintenant, je voulais l’embrasser à nouveau.