La tête embrumée, le regard porté sur un ciel étoilé, tu fixes l'univers sans même y porter la moindre attention. T'as les synapses en ébullitions, comme bien souvent. Mais c'est bien pire ces derniers jours, ces dernières semaines. Tu penses trop, Morgan, et prends tes distances avec la terre entière, faisant taire tes démons à coup d'alcool et de corps que tu enchaînes les uns après les autres. Tu t'infliges une solitude qui te transperces de part en part, tant tu en as perdu l'habitude. Refusant les appels de tes amis comme ceux de ta famille. Ignorant le moindre texto, le moindre signe de vie de la part de ceux que tu aimes. Parce que tu ne sais plus où te placer, où te mettre. Ni même comment regarder tes proches dans les yeux après tout ça. La culpabilité dévorante d'avoir cru le bourreau, d'avoir renié la victime, d'avoir repoussé une amie quand elle avait le plus besoin de toi, au profit d'un menteur manipulateur. Même les murs affinés de ton chez toi ne suffisent pas à combler cette solitude. T'entends à peine le bruit qui émane des autres appartements, de ces voisins peu discrets dont tu as appris à faire abstraction avec le temps. T'entends plus, tu ne vois plus. Comme bloqué dans une bulle en attendant ton jugement, ou - à défaut - une manière de te sortir ce qui te sembles être un enfer. De démêler ce tsunami de sentiments et de ressentiments que tu t'es pris en pleine face.
Et pour l'heure, t'arrives à détourner ta propre attention par ces textos que tu échanges avec Alba. Elle t'intrigues, la gamine, avec son projet de ce soir. C'est pas son genre de se ramener à l'improviste, pas son genre de t'appeler toi après ce qu'elle a qualifié d'un date épouvantable. Mais toi, Keller, t'as pas su dire non à la demoiselle. T'as jamais été très doué pour ça, mais quand il s'agit d'elle c'est encore pire. Tu te plierais presque aux exigences de la princesse, rangeant les quelques fringues qui traînent et jonchent le sol et ta vaisselle de ce matin qui était restée là, dans un coin. T'es pas bordélique, mais tu ne peux pas nier avoir eu la flemme de ranger quoique ce soit ces derniers jours. La tête dans les nuages, bloquée dans une tempête qui te sembles interminable. Tu as pourtant choisis de garder la face au travail comme avec ceux que tu croises. Tu uses de ta rupture d'il y'a deux mois quand les gens insistent sur ta mauvaise mine. Personne n'emmerde quelqu'un en peine de coeur. Les coups portés à l'entrée te sortent de ta torpeur, alors que tu jettes tes derniers habits dans ton placard pour aller ouvrir. Les lippes étirées en apercevant la silhouette de la demoiselle, tandis ce que tu te cales dans l'encadrement de la porte. "C'était si horrible que ça pour que tu te ramènes jusqu'ici ?" Tu ne peux t'empêcher de tourner la situation en dérision, alors que tu te décales pour ouvrir un peu plus grand la porte d'entrée, et laisser la blonde pénétrer dans ta demeure. "Tu veux boire un truc ?"
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Sujet: Re: Young and beautiful // Alba & Morgan Mer 26 Jan - 15:23
// Young and beautiful« You want someone to sweep you off your feet, but you’re more interested in getting swept off your feet than the someone who’s doing the sweeping. You seem like you got it totally together, but you’re actually really emotionally damaged. » — quincy, Friends With BenefitsRien de tel après un date catastrophique qu'une douce soirée dans les bras de Morgan, qu'elle voyait concrètement comme son preu chevalier, toujours prêt à voler à son secours. Quoi qu'elle puisse en dire, Alba devait bien reconnaître que le jeune homme avait su se frayer une place de choix dans son coeur, déjà bien endommagé sans précaution aucune, par les parents Williams. Ce n'était certainement pas le genre de chose qu'elle se plaisait à avouer, mais face à une telle bonté d'âme, comment rester de marbre ? Impossible.
Cette petite histoire secrète a commencé il y a un peu plus d'un an maintenant, lorsque, par surprise, elle s'était retrouvée enivrée par le doux parfum et l'immense sensation de chaleur que lui procurai inévitablement Morgan. Lui, avait prit la peine de la percer à jour tout en douceur, avec une prévenance admirable, tandis qu'elle, s'était exceptionnellement laissé apprivoiser. Et voilà qu'un énième soir de solitude, elle s'était inexplicablement rendu jusqu'à sa porte après un bref détour dans ce petit restaurant de plats à emporter histoire de ne pas arriver les mains vides en plus de s'imposer chez le doux Morgan.
À peine le temps de trois léger coup sur la porte de cet appartement qu'il louait à Klamath Street, qu'il se présentait à la blonde dans son encadrement de porte, incroyablement sexy comme à son habitude. « À croire que les pépites dans ton genre ne cours pas les rues. » lançai-t-elle dans un éclat de rire sincère et à la fois mignon, frôlant le jeune homme alors qu'elle prénétrai dans sa garçonnière, pour la première fois. « Avec plaisir, tu me proposes quoi ? Au fait, j'ai ramené de quoi manger Indien. Tu aimes ? » dit-elle, posant les plats préparés sur la table du salon avant de se retourner face au jeune homme, de s'avancer lascivement vers lui pour venir déposer un baiser, brûlant de désir, sur chacune de ses joues qu'elle saisissait entre ses doigts ornées de bagues plus brillantes les unes que les autres.hrp :@Morgan Keller.
Les dernière traces de désordre cachées au fin fond de ton placard, tu parviens rapidement jusque ta porte d'entrée pour ouvrir à la demoiselle. Tes lippes s'étirent par automatisme, observant les courbes de la jeune femme dont tu ne saurais probablement jamais te lasser. Un sourire, un regard, une relation que tu caches aux yeux du monde. Parce que tu sais pertinemment que si ça parvenait aux oreilles d'Alix, elle te tuerait pour avoir approché celle considère comme l'une de ses pires ennemies depuis aussi longtemps que tu la connaisses. Oui mais toi, Morgan, tu n'es jamais parvenu à voir Alba comme le dépeint ton amie. Toi tu sais la voir la douceur, la fragilité - aussi - qui émane d'elle, la tendresse dont elle sait faire preuve. Et tu ne saurais dire comment vous vous êtes retrouvés dans les bras l'un de l'autre la première fois. ni pour quelle raison tu as eu cette volonté d'y retourner, encore et encore. De te blottir contre elle autant de fois que possible. De t'imposer chez elle, chaque fois que tu faisais un break avec ta dulcinée. Parvenant, au fil des semaines écoulées, à percer sa carapace autant qu'elle n'a percée la tienne. Et tu sais bien que tu pourrais donner toutes les explications du monde, assurer qu'avec elle, tu te sens simplement bien, aucune de tes justifications ne feront sens aux yeux de ton amie. Alors tu te tais, profitant simplement de ce secret qui - finalement - n'ajoute qu'un peu plus de piquant et d'excitation à ce petit quelque chose qu'il se passe entre vous.
Elle te frôle, la gamine, rentre dans l'appartement sans plus de cérémonie, avec un rire qui finit de te faire fondre autant qu'il alimente le tiens. Laissant la porte se claquer derrière toi, tu te tournes vers la blonde, une main portée sur le coeur. "Je suis touché." Un petit rictus au bord des lèvres, tu te glisses jusque la cuisine pour ouvrir ton frigo en observant ce qu'il te reste dans les portes. "T'as le choix entre une bière, du vin, ou ce truc infâme qui est censé être bon pour la santé." Une recette de smoothie censé être idéal pour te donner un coup de pep's le matin, en plus de t'entretenir, et que tu n'as pas su finir tant ça te dégoûtais. "Indien c'est parfait princesse." Ton ventre crie famine, de toute manière. Tu le tortures, ces derniers temps, toi qui n'es pourtant pas du genre à sauter les repas. Incapable d'avaler une bouchée depuis quelques jours, tu forces ton estomac pour éviter de sombrer. Le regard espiègle, tu observes Williams se rapprocher de toi, appréciant les baisers déposés sur le coin de tes joues, tandis ce que tes mains se glissent sur ses hanches instinctivement et l'entourent. "Et tu va me dire qui est l'abrutis qui t'as fais passer un mauvais moment ?" Pour qu'elle atterrisse jusqu'ici, à cette heure, à l'improviste, c'est qu'il devait vraiment être le pire des dates. "Ceci étant dit... Je suis pas mécontent que ce soit un abrutis." Tu murmures, glisses à ton tour tes lèvres au coins de celles de la demoiselle avant de te détacher d'elle presque trop brutalement. Le sourire placardé sur ton faciès, tu t'empares finalement des boissons d'une main, tandis ce que l'autre se glisse dans la sienne pour l'attirer avec toi dans le salon. "Et donc tu passes un mauvais moment et c'est à moi que tu penses ? Je suis flatté princesse." Que tu lances en prenant place sur ton canapé, observant avec appétit le dîner qui vous attends.
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Sujet: Re: Young and beautiful // Alba & Morgan Mer 26 Jan - 16:52
// Young and beautiful« You want someone to sweep you off your feet, but you’re more interested in getting swept off your feet than the someone who’s doing the sweeping. You seem like you got it totally together, but you’re actually really emotionally damaged. » — quincy, Friends With BenefitsUne fois à l'intérieur de l'appartement, visuellement bien rangé pour un garçon solitaire, Alba balayai la pièce d'un regard bref mais assez scrutateur pour desceller les subtils détails. Le bellâtre n'a pas mauvais goût question décoration, sobre mais plutôt recherché, s'étonnait la jolie blonde jonglant entre différents détails du mobilier. Elle avait beau être spontanée, et franche, un vrai petit feu follet elle n'en restait pas moins une bourgeoise avec une éducation rigoureuse bien qu'également fortunée, lui donnant un sens du style très affûté. C'est sûrement cette tendance élitiste et quelque peu conformiste qui lui conférai bien souvent cet air hautain, qui en réalité n'était qu'un masque derrière lequel elle aimait se nicher, s'y sentant en sécurité. Mais lui, Morgan, il voyait la vraie Alba, elle n'avait pas à se cacher, parce qu'elle en était sûre, il ne pourrait jamais la décevoir ou même l'abandonner. Malgré le fait que tout les sépare, elle ne pouvait se retenir d'éprouver de l'adoration pour Morgan, à croire que leurs différences faisaient leur force.
C'est en se faufilant discrètement derrière le jeune homme face au réfrigérateur, qu'elle enroulai ses bras spontanément autour de son torse pour à son tour jeter un oeil aux boissons rapidement en passant minutieusement sa tête à proximité du flanc droit du beau Keller. « Oh, du vin, parfait ! Franchement, jettes moi ce smoothie là, tu vas t'empoisonner ! » qu'elle le taquinait, une mine de dégoût plus qu'exagérée imprimée sur son minois, produisant une légère pression sous ses côtes affectueusement avant de relâcher son étreinte pour se diriger vers le salon. Le choix fût rapide, le vin étant le pêcher mignon d'Alba, elle n'eue pas à hésiter longtemps.
Dans les bras de Morgan, elle parvenait à tout oublier, la lâcheté dont les personnes qui peuplaient ce monde étaient remplis, ses dates miséreux ou encore ses rivalités de pacotilles qu'elle entretenait avec certain(e)s habitants de Cornelius. Le temps d'un instant, c'était une jeune femme de vingt-trois ans, tout ce qu'il y a de plus banal, et pour une fois, la banalité lui seyait à merveille. « Un vieux mec.. dans tous les sens du terme en plus.. » soufflai-t-elle avec une insolence déconcertante, les yeux levés au ciel en un roulement furtif. « Disons que.. T'es plutôt ce qu'il m'est arrivé de mieux depuis un an et demi. » avouait-elle d'un air penaud, de courte durée, avant de se reprendre et d'apposer un léger claquement de la main contre le torse de Keller. « Enfin, pour l'instant. » ajoutait-elle avec insistance encore sous le joug de son sentiment d'insécurité, qui n'était pas prêt de se faire la malle pour de bon, même en compagnie du, si adorable, Morgan. hrp :@Morgan Keller.
Tu ne compte plus les nuits passées dans ses bras, les soirées à ses côtés. Tu ne compte plus le nombre de fois où tu as bifurqué jusque chez elle, simplement pour y trouver du réconfort. Le nombre de fois où tu t'es réfugiés dans votre cocon après une dispute que tu pensais fatale. Parce qu'elle ne te juge pas, que tu ne la juge pas. Que tu as la sensation de pouvoir lui confier la moindre de tes pensées, sans conséquence aucune. Que tu as l'impression de mettre ta vie toute entière sur pause quand elle est dans les parages, sans la moindre craintes du monde qui t'entoures. Comme si tout n'était que brouillard, autour de vous. Bloqués dans une bulle qui n'appartient qu'à vous, que tu adules, que tu chéries plus que tu n'acceptes de l'avouer. Un secret que tu protèges avec une certaine tendresse, dont tu profites de chaque instant.
Le regard porté au réfrigérateur, tu te délectes de l'étreinte offerte par la demoiselle, posant une main sur la sienne et attrapant la bouteille convoitée de l'autre avant qu'elle ne s'éloigne de toi. Le rire au bord des lèvres en observant ce smoothie qui semble dater de Mathusalem et que tu n'oses même plus goûter. "Je sais pas qui a eu l'idée de cette recette débile, mais je le retiens." Que tu lances en refermant le frigo, embrassant la joue de la demoiselle avant de te diriger vers le salon. Tu sers tes verres, les posent sur la table basse en grimaçant, l'oreille attentive. "Je comprends même pas pourquoi t'as perdu ton temps..." Une pointe de jalousie - peut être - qui teinte ta voix à l'idée que votre bulle puisse un jour éclatée au profit d'une idylle dans laquelle pourrait se lancer la demoiselle à tout moment. Mais comment pourrais tu simplement lui en vouloir quand tu as fais de même il y'a quelques mois. Te berçant dans les bras d'une petite brune que tu as laissée partir dans un dernier baiser à l'aéroport il y'a deux mois maintenant. Oui mais elle n'en a pas moins rythmé ta vie, Alba, même durant ces six mois où tu coeur était censé être des plus occupés. Retenant les appels lorsque tout semblait aller parfaitement bien avec ta dulcinée. Le myocarde percutant le sien, la tête rivée sur la blonde. Dans le fond, la dernière fois que quelqu'un t'as fais autant vibrer, ça date de Betsy. Et puis soudainement elle fait sauter tes synapses, ramollir ce qui te sers de palpitant, alors que tu souris doucement en posant tes opales sur la demoiselle. Malgré qu'elle se rattrape, c'est dit, c'est avoué. T'as pas envie de relever, de faire une blague comme à ton habitude. Tu sais bien que ces simples mots prononcés font sortir la belle de sa zone de confort. Alors tu te tais un instant, te redresses pour te caler dans le dos de la demoiselle dans ce divan, les jambes de part et d'autre. Tes bras entourant la Alba avec douceur, tu cales ta tête dans le creux de son coup, déposant un baiser d'une légèreté déconcertante sur son épaule. "Toi aussi, Alba..." Tu ne peux pas nier cette bouffée d'air frais, ces moments de douceurs que tu n'aurais jamais cru vivre avec elle. Et tu ne peux pas nier, non plus, qu'aujourd'hui tu en as besoin plus que jamais. Et toujours calé derrière la demoiselle, tu te penches tant bien que mal pour attraper l'un des plats disposé sur la table pour piquer une bouchée dont tu avais la cruelle nécessité, sans retenir un gémissement de plénitude en goûtant à ce qu'à ramené la demoiselle entre tes murs. "Je sais pas où t'as pris ça, mais c'est une tuerie princesse."
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Sujet: Re: Young and beautiful // Alba & Morgan Mer 26 Jan - 19:32
// Young and beautiful« You want someone to sweep you off your feet, but you’re more interested in getting swept off your feet than the someone who’s doing the sweeping. You seem like you got it totally together, but you’re actually really emotionally damaged. » — quincy, Friends With BenefitsAu départ, si Alba devait être franche avec elle-même autant qu'elle l'était avec les personnes de son entourage proche, ou non, elle devait bien avouer que tout cela partait d'un jeu malsain, que son rapprochement avec Morgan était irréfutablement une énième bataille au milieu de la guerre froide que se prêtaient Alix et Alba. Si vous lui aviez dépeint le tableau qui se dévoilait aujourd'hui sous ses grands yeux pistaches, elle vous aurez sans aucun doute, rit au nez avec une arrogance dont elle seule à le secret. Cependant, à cet instant là, une douceur immense émanait de la belle blonde, un peu malgré elle. L'effet que lui procurait Morgan, elle en était insatiable, elle en redemandait encore et encore. C'était meilleur que tout ce qu'elle avait pu goûter jusqu'à présent, un mélange de sensualité, de douceur et un brin d'humour. Recette, dont seul le chef Keller, avait la combine.
Là, au creux de ses bras, elle pouvait ressentir la chaleur torride qui émanait de son corps, dont elle connaissait à présent, les moindres parcelles. Son rythme cardiaque s'emballait incontrolablement jusqu'à battre en symbiose avec celui du beau brun. Était-ce une pointe de jalousie perceptible dans la voix du doux Keller ? La blonde esquissait discrètement un sourire satisfait, car oui, elle aimait ça. Elle aimait la sensation d'unicité qu'il avait le don de lui faire éprouver, simplement en étant lui-même. Elle fit pivoter légèrement son visage, elle entrevoyait son amant du coin de l'oeil, sans quitter son doux sourire accroché à son minois. « Tu.. Tu sais pourquoi. Je n'aime pas être seule.. » C'était difficile à avouer car considérablement ridicule, mais avec lui, elle se devait d'être franche et honnête. Il lui était impossible de lui mentir et la raison de cette transparence restait un mystère à ses yeux. Pourquoi n'était-ce pas aussi simple avec le reste du monde qu'avec lui ? « Je l'ai pris au coin de ta rue, dans ce petit resto si mignon là. Tu vois ? » Les explications d'Alba se faisaient souvent vagues et bancales, mais il en avait l'habitude et n'avait jamais de mal à la décrypter. À son tour, elle piochait une petite bouchée de ce met non raffiné mais pas moins délicieux.
Il faut dire que lorsqu'il avait trouvé sa brune, qu'Alba ne portait secrètement pas dans son coeur sans jamais le lui dévoiler - pour le bonheur de Morgan, elle était prête à tout -, elle s'était sentie tristement abandonnée, une fois de plus, mais comment le lui reprocher ? Il semblait tellement heureux, qu'Alba s'est contentée de ce qu'il voulait bien lui donner durant ces quelques mois de relations houleuses. De ce fait, en silence, la jeune blonde s'est effacée de la vie de Morgan, lorsque le besoin s'en faisait ressentir, essayant toute sorte de substitut - des hommes - moins intéressants les uns que les autres pour pallier à son absence. Mais ça, elle ne lui a jamais vraiment dit, elle aurait bien trop peur de voir la déception dans ses yeux. hrp :@Morgan Keller.
Une étreinte dans laquelle tu te perds, bien incapable de t'en délester. L'un de tes bras encore calé contre la demoiselle, frôlant son visage du tiens quand tu te penches pour prendre de quoi entamer ce dîner. La douceur et la sincérité de ses mots te touchent en plein coeur. Peut être un peu plus que ce que tu imaginais, souriant malgré toi. Tu sais bien que ça lui coûte de se livrer, comme ça. Que même avec toi, ce n'est pas choses aisée que d'abaisser les barrières qu'elle semble avoir érigé autour d'elle. Bouchée avalée, tu hoches la tête, tournes ton regard pour accrocher celui de la demoiselle. Plonger dans ses opales et s'y perdre volontiers, l'espace d'un instant. "Je sais...Moi non plus." Que tu murmures avec une douceur infinie, les lippes étirées dans un sourire des plus léger, affectueux, alors que tu ajoutes sous le même ton. "Mais je me sens moins seul, quand t'es là." Même les corps que tu as enchaînés ces derniers temps n'ont pas suffit à calmer ta solitude, tes craintes, ta douleur. Elle, dans un claquement de doigt, floute les bords de tes cauchemars. Comme si, finalement, vous n'étiez plus qu'elle et toi dans cette apocalypse. Le monde s'écroule, mais toi, tu ne vois qu'elle quand elle est là.
Tu détournes finalement ton regards, reportes ton attention sur la nourriture que tu ingurgites comme si tu n'avais pas mangé depuis trois jours.Mais au fond, ce n'est pas si loin de la vérité. Et puis, malgré ses maigres explications, ton esprit semble dessiner le petit restaurant dont elle te parle. "Celui avec la devanture rouge ? Ah ouai je vois. Ca fait un moment que je me dis que je devrais goûter leurs plats. T'as bien fais en tout cas, princesse." Parce que tu te régales. Même si, étant donné le manque cruel de nourriture que tu t'infliges, tu aurais pu manger n'importe quoi. T'as les prunelles fixée sur ton repas, hésitant. Tu n'oses pas le relever alors que tu finis par avouer doucement. "Et t'as bien fais de venir, tout court." Parce que tu es au plus mal, Morgan. Ca se ressent dans ta voix, dans cette gorge qui se noue. Dans ce regard qui semble se vider. Tu tritures la nourriture, lèvres pincées sans osé exprimer les raisons de ton mal-être. "Tu restes, cette nuit... ?" Tes iris fondent finalement de nouveau vers les siennes, dans l'attente. Tout pour ne pas être seul, tout pour ne pas dormir seul cette nuit. Tout pour dormir, tout court. Parce que tu sais qu'entre ses bras, le sommeil n'en sera que plus simple, libérateur, salvateur. "...Reste." Que tu chuchotes pour appuyer ta demande, comme une supplication.[/color]
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Sujet: Re: Young and beautiful // Alba & Morgan Mer 26 Jan - 22:28
// Young and beautiful« You want someone to sweep you off your feet, but you’re more interested in getting swept off your feet than the someone who’s doing the sweeping. You seem like you got it totally together, but you’re actually really emotionally damaged. » — quincy, Friends With BenefitsAprès avoir saisi, à son tour, le plat qui trônait sur la table basse, c'est non sans difficulté qu'elle s'extirpait de l'enveloppante étreinte que lui offrait affectueusement Morgan. Tout en délicatesse, pour ne pas laisser sa maladresse légendaire la rattraper, elle tournicotai sur elle-même jusqu'à se retrouver face au jeune homme, disposant ses jambes de part et d'autre des siennes. La détresse émotionnelle de Morgan la frappai de plein fouet, comment n'avait-elle pas pu le desceller plus tôt ? Il mangeait sans réelle conviction, malgré qu'il ait le coup de fourchette d'un affamé. D'ailleurs, ce n'était pas pour rassurer la douce Alba sur la santé psychique momentané de jeune homme. « Je suis ravie que tu aimes, c'est le principal. Au fait, tu manges hein, quand tu es seul ? » questionnait-elle, les sourcils légèrement inclinés ce qui lui conférait un air strict mêlé à une inquiétude évidente.
C'était plus fort qu'elle, elle ne pouvait s'empêcher de se soucier de lui. Dans un sens, elle lui devait bien car sans le savoir, il l'avait sorti d'un vaste néant affectif alors que ses parents l'avaient durement abandonnée à son triste sort. Lui, il avait été là, la plupart du temps. - excepté quand il retournait dans les bras de la fille qu'Alba jalousait tant, malgré elle - Du bout de son doigt, elle venait surélever tout en douceur le visage éteint du charmant Keller. « Bien sûr que je vais rester. Tu croyais vraiment que j'allais pouvoir te laisser comme ça ? » lâchai-t-elle dans un soupir tourmenté, cherchant le regard du beau brun d'un coup d'oeil qui se voulait rassurant. Comment le pourrait-elle ? Cette fois-ci c'était différent, elle n'allait pas rester pour elle, non, elle le ferait foncièrement pour lui. Il avait besoin de sommeil, si ses bras étaient la solution, c'est sans réfléchir qu'elle serait à ses côtés le temps d'une nuit, voire peut-être plus s'il en exprimait la demande. Même si pour ça, elle allait devoir le bousculer un peu autant qu'il aurait fait pour elle, sans avoir peur. « Une condition. Dis-moi ce que tu as, s'il-te-plaît.. » conjurai-t-elle avant de déposer un voluptueux baiser au coin des lèvres de Morgan, déposant une caresse emplie de tendresse au creux de sa joue. hrp :@Morgan Keller.
L'esprit torturé, tourmenté, tu te forces à enchaîner les coups de fourchettes avec peu de conviction tandis ce que ton estomac, lui, en réclames toujours plus. Insatiable, tu ne te rends pourtant que très peu compte de ce que tu es en train d'ingurgiter, alors que la blonde se tourne vers toi. "Hum, ouai... Bien sûr." Doux mensonge. Tu détestes ça, tu détestes l'idée même de mentir, de lui mentir. Mais tu n'as aucune envie d'inquiéter la blonde. Tu tombes, oui, mais tu ne veux pas l'emmener dans ta chute. Ou qu'elle perde son temps à venir te sauver de la noyade. Hésitant, tu finis par lui demander de rester, peinant à poser ton regard dans le sien, suppliant presque la demoiselle de ne pas te laisser, de ne pas t'abandonner. Cette fois c'est toi qui manque d'affection, de douceur, de compagnie. Toi qui as cruellement besoin d'elle, de son parfum, de ses étreintes. "J'ai tant l'air d'une loque que ça ?" Tu tentes un sourire qui s'écrase dans la minute. La question se veut rhétorique, même toi tu saurais discerner quelqu'un qui part à la dérive dans le reflet que te renvoies ton miroir tous les matins.
Alors tu soupires, te penches tant bien que mal en essayant de ne pas déranger la demoiselle pour reposer ton plat sur la table basse. Le ventre soudainement noué, bien conscient que tu ne pourras pas te défaire si facilement de la jeune femme. Tu sais bien qu'elle parviendra à te faire parler. Tu te sais faible, surtout, quand il s'agit d'Alba. Incapable de ne pas ouvrir ce livre, ce coffre dont elle a la clé. Tu profites de son baiser, bien que fugace, calant ton front contre le sien l'espace d'un instant. Les paupières qui se ferment, dans la réflexion la plus totale. Tu ne sais même pas par où commencer, Morgan, et dans le fond t'as peur d'ouvrir la bouche. De rendre tes cauchemars bien réels, de faire face à tes actes, à son jugement peut être. "M-Mon frère à fait ... Un truc horrible à une amie. Impardonnable." T'as la mâchoire qui se serre, la gorge qui se noue alors que tu tortures l'intérieure de ta joue que tu mordilles comme chaque fois que tu es nerveux. "Et moi j-..." Et tu sens déjà ton regard s'embrumer en te remémorant cette brunette qui te supplies de l'écouter. "J'ai refusé de la croire. Je l'ai défendu lui." Incapable d'imaginer que ton héros, cet aîné que tu plaçais sur un piédestal, ce grand frère dont la perfection te brûlais les rétines puisse être le monstre qu'elle te dépeignais. Dans le déni le plus total. Aveuglé par l'amour que tu portais à ton sang, ta fratrie, cette autre partie de toi même. Tu relèves tes prunelles, retenant les perles salées menaçant de s'écraser contre ton épiderme. "Si tu savais comme je m'en veux..." Tu ne sais pas lui pardonner ses actes, mais tu acceptes encore moins d'avoir abandonné celle qui est venu chercher du réconfort au creux de tes bras. Celle qui t'as supplié de lui tendre la main. Celle que tu as repoussé au profit de son bourreau sans savoir. Et c'est la première fois que ça passe la barrière de tes lippes. La première fois que tu parviens à en parler à quelqu'un. T'es fragiles, Keller, mais ta fragilité ne t'effraies pas, avec elle.
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Sujet: Re: Young and beautiful // Alba & Morgan Jeu 27 Jan - 11:40
// Young and beautiful« You want someone to sweep you off your feet, but you’re more interested in getting swept off your feet than the someone who’s doing the sweeping. You seem like you got it totally together, but you’re actually really emotionally damaged. » — quincy, Friends With BenefitsC'est avec intensité qu'Alba maintenait le regard fuyant de Morgan faisant face à un mensonge qu'elle ne connaissait que trop bien. Pensait-il réellement réussir à berner la midinette, elle-même habituée à flouer ses interlocuteurs ? Dans un long soupir qui ne faisait qu'appuyer son désarroi, la belle secouait sa tête légèrement de gauche à droite accordant un regard plus que subjectif au jeune homme, sans pour autant le juger. Elle comprenait qu'il tente de la préserver par une affabulation qu'il aurait été facile de croire, puis de passer à autre chose, mais Alba, ce n'était pas son genre de laisser tomber les gens qu'elle aimait. On le lui avait beaucoup trop fait subir pour qu'elle ose emprunter le même chemin. « T'es un menteur Keller.. » murmurait-elle en s'approchant furtivement de l'oreille de Morgan, lâchant un léger rire ironique bien qu'affectueux. Après tout, elle s'inquiétait seulement pour lui et il allait devoir s'y faire.
La blonde était loin de se douter de l'annonce épouvantable qui allait s'échapper tant bien que mal de la bouche de celui qu'elle se surprenait à vouloir couver, plus que de raison. Il n'avait pas eue le besoin d'aller au bout de ses explications qu'Alba, perspicace, avait déjà tout saisi. Là était toute la raison de son mal-être depuis tout ce temps, sans que la jeune femme n'ai su en dépister le moindre détail auparavant. Il faut dire que la demoiselle avait, dans un sens, toujours envié voire adulé cette famille modèle - du moins sur le papier - qui finalement, avait ses déboires autant que la sienne. Par réflexe, elle ne pu s'empêcher de poser promptement son plat avant d'empoigner avec une force tendre les mains de Morgan puis d'y exercer une pression qui se voulait enveloppante, qui voulait simplement lui dire « Je ne te lâcherai pas ». Ce secret devait le ronger depuis quelques temps, sans qu'il puisse se confier à quelqu'un et cette idée renversait le coeur de la jolie Alba. « Mon dieu.. » laissai-t-elle spontanément échapper de sa bouche légèrement entrouverte. Elle tentait de cacher l'horreur qui envahissait son être suite à l'aveu du jeune frère Keller, il n'avait pas besoin de déceler cette émotion qui l'enfoncerai sûrement d'autant plus dans son malheur. « Je.. Écoutes, tu n'es pas ton frère, tu n'aurais rien changé. Et malgré tout ce que tu peux penser, c'est normal, dans un premier temps, de vouloir croire sa famille. C'est l'appel du sang tu sais.. Que quelqu'un oses te dire qu'il aurait fait mieux. » s'emportai la fougueuse Alba, sans pour autant relâcher les mains de Morgan qu'elle emmitouflait dans les siennes. Elle ne le cataloguerai certainement pas au même rang que le grand frère Keller, il n'aurait jamais pu s'imaginer que son propre fraternel, son modèle de toujours, dévierai de la sorte. hrp :@Morgan Keller.
Les mots t'assèchent la gorge, t'empêchent de respirer. Ils passent pour la première fois la barrière de tes lippes, toi qui à longtemps refouler ces pensées et repoussé le moment où tu devrais les prononcer. Parce que ça rend le tout bien réel, bien vivant. Et que dans le fond tu espères un jour ouvrir les yeux et te rendre compte que tout n'était qu'un mauvais rêve. Que tu l'as halluciné, imaginé. Que tu ne t'es pas autant fourvoyé, que tu n'es pas aussi blessé, meurtris. Tu espères si fort que tout ça ne soit que fantaisie. Mais en admettant tes fautes, tu prends bien conscience que tu ne te réveilleras jamais. Qu'en rouvrant les paupières demain matin, la réalité sera la même. Inchangée, douloureuse, terrifiante. Tu peines à savoir comment prendre cette nouvelle. Comment accepter que la vision que tu as de ton propre frère ne puisse être à ce point modifiée. Le besoin, pourtant, d'extérioriser ce qui pèse depuis bien trop longtemps sur ton petit cœur.
Elle écoute, la gamine, glissant ses mains dans les tiennes, tandis ce que tu les serres entre tes doigts un peu plus fort comme pour te donner un semblant de courage. Tu remontes ton visage vers le sien, tristement, torturant l'intérieur de ta joue avec insistance. Tu t'attendais bien à ce qu'elle te rassures, à ce qu'elle te dise que rien n'est de ta faute, mais tu ne parviens pas à la croire. La culpabilité grandissante à mesure que les heures s'écoulent, que les jours ne passent. "Je vaux pas mieux que lui..." C'est murmurer, douloureusement, la gorge serrée. "Elle m'a demandé de l'aide, et moi j'ai pas bougé. Je me détestes, Alba." Incapable de te regarder en face, d'assumer tes actes qui te hantent encore quoique tu fasses. "Évidemment que j'aurais pu faire mieux. Que j'aurais dû faire mieux. J'aurais dû la croire." Et tu aimerais tellement revenir en arrière, réparer tes erreurs. Prendre la brune dans tes bras, lui promettre que tout ira bien. Lui assurer que tu la crois, lui tendre la main quand elle te suppliais de le faire. Tu dessers ton emprise sans pour autant lâcher ses mains, jouant de tes doigts avec les siens que tu entrelacent. Juste pour t'occuper l'esprit, occuper ton regard qui s'y abaisse puisque tu peines à soutenir le sien. "J'arrive plus à me regarder en face, ça me tue, j'te jure." Ca te tords, te détruis, te consumes de l'intérieur et - pourtant - tu ne te sens pas légitime de cette douleur. Et elle je... J'ose même pas aller la voir." T'as peur de la croiser, peur qu'elle ne te haïsse. A tel point que tu évites tous ceux qui tu aimes le plus pour ne pas percevoir son regard accusateur. "Et lui... Je l'ai tellement idolâtré. Toujours voulu être comme lui, lui ressembler... " A presque t'oublier toi même, quand vous étiez plus petits. Imitant chacun de ses pas, ses mimiques, dans l'espoir d'en devenir une copie. D'être aussi parfait que la manière dont tu le percevais. "Il m'a regardé droit dans les yeux cet enfoiré. Il m'a juré qu'il n'aurait jamais pu la toucher." Et t'y as cru, sans l'ombre d'un doute. Sans même te poser la question, sans tenter de te glisser dans ses opales pour y percevoir ses mensonges. "Je suis tellement stupide."
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Sujet: Re: Young and beautiful // Alba & Morgan Jeu 27 Jan - 17:55
// Young and beautiful« You want someone to sweep you off your feet, but you’re more interested in getting swept off your feet than the someone who’s doing the sweeping. You seem like you got it totally together, but you’re actually really emotionally damaged. » — quincy, Friends With BenefitsComment pouvait-on lui demander d'encaisser une telle horreur engendrée par son propre frère, pour enfin se rendre compte que celui avec qui il avait grandit, n'était pas celui qu'il pensait. Alba n'osai qu'à peine imaginer la douleur qui pouvait posséder le corps tout entier du jeune homme depuis cet instant fatidique où le déni à laisser place à une vérité bien trop pesante. Elle aurait aimé panser ses blessures, le câliner de manière à lui faire tout oublier mais malheureusement rien n'était plus délicat qu'une situation si épineuse. Les yeux plongés dans ceux de beau Keller, elle l'écoutait d'une oreille attentive. S'il le souhaitait, elle serait d'un soutien sans faille, grâce à son caractère déjà bien forgé par la vie, elle en serait capable. Bien évidemment, le chemin serait long, elle en était tout à fait consciente mais envers et contre tout, Alba restait une optimiste. « J'entends, vraiment.. mais.. s'il te plaît, ne sois pas si dur envers toi-même. Tu peux encore changer les choses Morgan. » Elle était du genre à ne pas se laisser abattre, la fougueuse blonde, elle n'allait pas laisser Keller junior sombrer dans ce trou béant, qui t'attrape d'une main de fer pour ne jamais te lâcher.
Le regard qu'elle posait sur Morgan n'avait, en revanche, pas changé pour autant. Elle le voyait toujours comme cette personne dotée d'une bonté d'âme incomparable, une personne douce et aimante bien qu'il ai fait des erreurs dernièrement, il n'était - pour elle - pas à blâmer. « Si ça peut t'aider, regardes-toi à travers mes yeux, et tu verras à quel point tu es merveilleux.. » Ce n'était pas dans les habitudes d'Alba d'être si complaisante, elle-même avait du mal à se reconnaître à cet instant précis, mais pour lui, elle ne rechignait pas à laisser tomber son masque ampli d'amertume. Elle pouvait se le permettre parce que c'était Morgan, et qu'il avait pris soin d'elle quand il le pouvait. Même s'il est vrai qu'Alba, mille fois fut verte de jalousie lorsqu'il s'en allait, pour revenir, au moindre fracas amoureux avec sa petite brune, mais jamais elle ne l'a admis à haute voix, alors comment le lui reprocher aujourd'hui ? Puis, Morgan, c'était le genre de garçon à qui tu voulais tout pardonner, à croire qu'il avait un certain don inné pour ça. « Tu sais.. il n'est jamais trop tard pour rattraper ses erreurs, sois courageux, comme tu sais l'être et vas la voir. » Elle aurait presque eue l'air autoritaire sur le moment, souvent prise dans ses paroles qu'elle vivait au fur et à mesure qu'elle les énonçait. Son ton c'était quelque peu endurci, certes, mais ses mains, elles, étaient toujours empaumée affectueusement dans celle du jeune homme. hrp :@Morgan Keller.
Tu n'aurais rien changé. Dans le fond tu le sais. Quoique tu ai pu faire, tu n'aurais pas changé les faits. Ton frère aurait été tout autant un monstre dénué de morale et de sentiments. Il aurait tout de même agresser Louve sans la moindre hésitation, se foutant éperdument des conséquences. Et toi, Morgan, tu n'aurais de toute manière pas été présent pour l'arrêter dans ses conneries. Tu n'étais pas là, tu n'aurais pas pu agir, tu n'aurais pas aider. Mais ça te tue de l'intérieur, pourtant. Mais aujourd'hui, tu peux te rattraper. Combattre tes craintes, tes peurs, ta honte, ta culpabilité et tenter de modifier le cours de l'histoire. Il suffirait que tu fasses un petit pas en avant, dans le vide, que tu te laisse tomber, que tu accepte la possibilité de te prendre un mur en pleine figure, aussi. Les paroles d'Alma réchauffent ton coeur, vont lever tes prunelles vers elle dans un sourire ampli de tendresse. Tu poses doucement une main sur la joue de la demoiselle, tes lippes contre les siennes avec une tendresse infinie avant de murmurer. "Je suis pas certain que tu sois très objective, princesse..."
Et tes mains reprennent place dans les siennes, serrant les doigts de Williams un peu plus fort à mesure qu'elle ne parle. Dans le fond, tu le sais qu'elle a raison, qu'il te faut simplement relever la tête, prendre ton courage à deux mains, présenter tes excuses à Louve et proposer ton aide. Peut être bien que tu te prendras un mur, une gifle. "Elle doit tellement me haïr..." Mais tu ne pourrais pas lui en vouloir, toi aussi tu te détestes. Pourtant tu hoches la tête à ses dires, bien conscient de la véracité des mots de la blonde. "Merci.." T'en avais tellement besoin, Keller. De vider ton sac, d'entendre que rien n'était de ta faute, qu'il n'était pas trop tard pour rattraper tes erreurs. Besoin, aussi, de pouvoir simplement exprimer ta douleur, et de voir dans les yeux que quelqu'un que tu aimes que rien n'a changé. "Qu'est-ce que je ferais, sans toi ?" Les lippes s'étirent une nouvelle fois, un petit rictus envahissant la pièce alors que tu fonds dans les bras de la demoiselle, la tête calée contre sur buste et les paupières closes. Sans dire que tu te sentes bien pour autant, tu te sens mieux. Plus léger. Encore fallait-il, maintenant, oser frapper à la porte de ton amie en espérant qu'elle ne te l'ouvres.
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Sujet: Re: Young and beautiful // Alba & Morgan Ven 28 Jan - 18:03
// Young and beautiful« You want someone to sweep you off your feet, but you’re more interested in getting swept off your feet than the someone who’s doing the sweeping. You seem like you got it totally together, but you’re actually really emotionally damaged. » — quincy, Friends With BenefitsElle le savait, Alba, qu'il était fort et courageux, qu'il allait prendre les devants, tôt ou tard, pour affronter le climat tendue entre son amie, et lui. Elle avait confiance en lui, et jamais elle ne se permettrai d'en douter car si c'était le cas, ce serait bel et bien une partie, encore protégée de son monde à elle, qui viendrait sûrement à s'écrouler. Comme il savait si bien lui suggérer, elle n'était certainement pas la personne la plus objective lorsque ses prunelles pistaches venaient introspecter l'âme de Morgan mais, elle savait ce qu'elle voyait. Si cette blonde, avec un handicap émotionnel certain, ravagée par ses parents, percevait le meilleur en lui, alors elle partait du principe que le monde entier le pouvait aussi. « Peut-être. Mais, moi, je suis sûre que j'ai raison, comme toujours. » lâchai-t-elle dans un rire candide, retroussant légèrement le bout de son nez. Ses lèvres douces et rosées contre celles du jeune Keller, elle sentai son coeur s'emballer timidement, comme une jeune adolescente émoustillée.
Comment pouvait-on haïr Morgan ? Bien évidemment, il n'avait pas eu la réaction que la demoiselle en question espérait, et pour cause, il voulait simplement avoir foi en son fraternel, son mentor depuis le berceau. Alba était persuadée que les retrouvailles entre les deux amis, quoi qu'embarrassantes au premier abord finiraient sous de meilleurs hospices. Il lui devait bien, à cette Louve, d'essayer de lui prendre à nouveau la main, pour la supporter, l'épauler et lui montrer enfin son soutien. « Vas la voir mon loup. Si tu as besoin.. Je suis là. » Elle accueillait affectueusement Morgan contre sa poitrine, qu'elle venait envelopper d'un bras pour resserrer l'étreinte qui les unissait à présent alors qu'elle laissait ses doigts ornées de bagues dorées parcourir sa chevelure. « Et moi donc.. » soufflai-t-elle tendrement, laissant sa tête reposer contre celle du jeune homme, qu'elle ne voulait plus lâcher. hrp :@Morgan Keller.
Le boulet à ta cheville, la boule au ventre qui semblent t'avoir quittés. Soulagé, apaisé, plus léger d'avoir enfin dévoilé ce que tu avais sur le coeur. Bien loin d'être débarrasser de tes problèmes, tu es certain qu'entre ces révélations qui te quittent enfin, et les bras d'Alba, tu parviendras à trouver le sommeil, cette nuit. Et Dieu sait à quel point tu as besoin de dormir, de récupérer, alors que ces derniers jours ont été chaotiques, interminables, insupportables. Mêmes tes lippes semblent s'étirer bien plus facilement, avec elle, après ça. Tu ris à sa remarques, lèves les yeux au ciel. "Toujours, t'es sûre ?" Avant de poser tendrement tes lèvres contre les siennes. Même ça, ça devient naturel. A s'en demander où vous en êtes, parfois. Une question que tu t'es déjà posée par le passé et à cause de laquelle tu as perdu quelqu'un. Une question que tu n'as pas la moindre envie de remettre sur le tapis, même pas pour ton propre cerveau.
Tu hoches la tête, signe d'une promesse silencieuse. Tu iras la voir, tu frapperas à la porte d'une Louve probablement à la fois terrifiée, choquée et en colère. Et tu tenteras de te faire pardonner, de te confondre en excuse, de tendre la main que tu n'as su tendre il y'a quelques jours. De l'aider à se relever, à se battre contre celui que tu considérais, jadis, comme l'autre moitié de ton être. Doucement, tu te cales dans les bras de la demoiselle, la tête posée contre son buste en fermant les yeux. Rien ne t'apaises plus que l'étreinte de Williams, ces temps ci, tes muscles se détendant les uns après les autres à son contact. "Toi... ? Tu aurais un pot de colle doublé d'un mec avec une vie bien trop compliquée et merdique en moins, si j'étais pas là." Rictus au bord des lèvres, tu relèves la tête, le menton posé contre la demoiselle, tes opales dans les siennes. "Finalement, tu t'en sortirais pas si mal." Et encore une fois, tu désamorces, tu tentes tant bien que mal de détendre l'atmosphère. La culpabilité d'avoir quelque peu gâché ce moment, cette soirée, rien que tous les deux. "Alors que moi... Ma vie serait bien plus à chié qu'elle ne l'est maintenant, si je t'avais pas à mes côtés..." Tu relèves la tête, remets une des mèches de cheveux de la demoiselle derrière son oreille, profitant de ce geste pour caresser sa joue avec douceur. "J'te mérite pas." C'est un murmure, presque un souffle inaudible, comme si tu peinais à assumer tes propres mots. "Dans ma vie, je veux dire. Dans mon entourage. Enfin t'as compris."
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Sujet: Re: Young and beautiful // Alba & Morgan Sam 29 Jan - 11:50
// Young and beautiful« You want someone to sweep you off your feet, but you’re more interested in getting swept off your feet than the someone who’s doing the sweeping. You seem like you got it totally together, but you’re actually really emotionally damaged. » — quincy, Friends With BenefitsLe fait qu'Alba ai toujours raison était une certitude, chez elle, chez les autres, en revanche, rien n'était moins sûre. D'aussi longtemps qu'elle se souvienne, la belle fut dotée d'un don de persuasion couplé d'un charisme renversant, alors évidemment, peu de personne osait lui barrer la route. Il serait faux de dire que pour Alba, le lycée soit un souvenir terrible, bien au contraire, c'était son fief au sein duquel elle s'était auto-proclamée Reine, sans que quiconque y trouve quelque chose à redire. « Vous n'êtes pas d'accord monsieur Keller ? » lâchai-t-elle dans un éclat de rire, essayant tant bien que mal d'instauré une fausse mine boudeuse sur son doux minois.
L'apaisement léger bien que perceptible de Morgan réchauffait le coeur d'Alba, pour qui, l'idée qu'il puisse souffrir était insupportable. Elle ne savait pas pourquoi de telles émotions émanaient d'elle lorsqu'il s'agissait du jeune homme, c'est surtout, qu'elle ne le voulait pas. De brèves interrogations jaillissaient parfois sans raison apparente dans son esprit, qu'elle chassait à toute vitesse, pour ne rien gâcher de leur doux moments, encore insouciants. « Je m'ennuierai à mourir sans toi, ne dis pas n'importe quoi ! » C'était le genre de phrase qu'on disait pour faire plaisir mais, Alba, le pensait foncièrement. Jamais vous ne l'entendrez dire quelque chose qu'elle ne pense pas, elle en a horreur, c'est pourtant ce qui la rend parfois si détestable aux yeux de certains. « Ne t'en fais pas.. Je.. J'avais compris. En revanche, je ne suis pas d'accord avec toi. S'il y a bien quelqu'un de trop bien pour l'autre dans cette pièce, c'est bien toi. » En agrément de ses mots, la blonde venait parsemer délicatement, mais non moins sensuellement, les lèvres légèrement ouvertes du beau Keller de doux baisers. Ils en étaient là tous les deux, à s'embrasser de manière - presque trop - naturelle. Les baisers furtivement accordés lors d'une brève entrevue charnelle avaient laissés inexplicablement places à des échanges plus tendres et affectueux. Alba n'y songeait que très peu, elle le savait, à tout moment, un coup de panique et elle auto-saboterai ce petit cocon d'un revers de main. hrp :@Morgan Keller.
Le nez retroussé, tu secoues la tête à la question de la demoiselle. Un moment de tendresse qui coupe le reste, tes révélations, ta douleur. Une manière d'oublier - même une seconde - à quel point tu as mal, tandis ce que son rire se mélange au tiens et que tes lèvres se posent sur les siennes. T'es soulagé d'enfin avouer ce qui te ronges depuis si longtemps. Le pourquoi de cet enfermement, de cet isolement. De tes heures de travail cumulées. De tes frasques récentes, de ces corps que tu enchaînes sans aucun sentiment. Tu t'es oublié, et t'as besoin de te reprendre en main, tu le sais. Mais tu sais aussi que tu n'y serais pas parvenu, tout seul. Qu'il fallait bien l'avoir elle, à tes côtés, pour sortir la tête de l'eau, là où tu te serais volontiers laissé couler. Mais elle, elle ne t'aurais jamais laissé te noyer, de toute manière.
Doucement tu te cales entre ses bras, l'endroit où tu te sens encore le mieux au monde depuis plus d'un an maintenant. Mieux que dans ceux de ta brune qui partageait ta vie, étrangement. Parfois tu te demandes si ces disputes incessantes, tu ne les causaient pas toi même pour retrouver Williams. Question que tu effaces bien vite de ton esprit, de tes synapses, de peur d'en créer de nouvelles. Tout un tas d'information que tu tries, ignores volontairement pour ne pas faire de tort à ce lien qui vous unis. A cette relation, quelle qu'elle soit, que vous menez depuis des mois. A cette douceur, cette tendresse que tu voudrais éternelle. "Toi, t'ennuyer ?" T'arques un sourcil, les lippes étirées, serrant un peu plus la demoiselle contre toi, dans tes bras. Tu la sais sincère, tu la connais assez pour savoir que rien n'est jamais dis au hasard avec Alba. Pour autant, tu as dû mal à croire que tu lui sois véritablement indispensable. Encore une fois, tu secoues la tête tout doucement, portant les mains sur les joues de la demoiselle en caressant l'épiderme. "Ca, c'est parce que tu te vois pas avec mes yeux, princesse." Il pourrait en faire une tirade, se perdre dans des compliments tous plus mielleux les uns que les autres, mais pour le moins sincères, pendant des heures s'il s'écoutait. Lui dire à quel point il la trouve merveilleuse. En faire trop, sûrement. Mais dans le fond, il craindrait de la faire fuir, la belle. Avancer, profiter, sans se poser la moindre question. C'est la voie qu'il a choisit d'emprunter, profitant de cette étreintes, de ces baisers échangés, de ces mots doux qui sont devenus naturels avec le temps, s'immisçant dans leur relation sans qu'ils ne le voient arriver. Tu quittes les lèvres de la demoiselle, cales ton front contre le sien un instant, étirant les lèvres. "Je suis presque désolé pour lui... Mais je suis content que ton rencard se soit mal passé." Un léger rire foule tes lippes, alors que tu relèves le regard vers la jeune femme. "...Non en faite je ne suis même pas désolé." Parce qu'au fond, une part de toi le jalouse, celui qui a -malgré tout- attiré l'attention de la blonde. Un sentiment que tu nieras, que tu tourneras en dérision s'il le faut.
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Sujet: Re: Young and beautiful // Alba & Morgan Sam 29 Jan - 19:00
// Young and beautiful« You want someone to sweep you off your feet, but you’re more interested in getting swept off your feet than the someone who’s doing the sweeping. You seem like you got it totally together, but you’re actually really emotionally damaged. » — quincy, Friends With BenefitsCes moments là étaient précieux, dans le quotidien maussade de la jeune blonde. Certes, Alba ne s'abandonnait que trop souvent dans les bras d'hommes tous plus différents et fades les uns que les autres mais l'idée de s'accoutumer à la présence d'un seul homme - Morgan -, la terrifiai. Alors, elle se cantonner dans un déni ridicule, se terrant dans un silence absolu et évitant par tous les moyens de soulever ne serait-ce que l'ombre d'une interrogation à ce sujet. Rien de tel qu'un défilé de corps inconnus soir après soir, pour ignorer l'accroissement inévitable de chacune de ses pulsations cardiaques lorsqu'elle se trouvait en présence du doux Morgan.
Voilà maintenant quatre ans, depuis le départ brutal d'Even - qu'elle fréquentait secrètement, lui aussi - , qu'elle n'avait ressenti ses petits frissons qui vous saisissent le ventre, alors que vous n'effleurez qu'à peine les lippes de l'autre. D'une légère secousse de tête, semblable au mouvement initié par Morgan quelques secondes plus tôt, elle tentait péniblement d'éclaircir ses idées. « Apparemment, on a le même problème alors. Il faudrait qu'on se prête mutuellement nos yeux. » riait-elle naturellement avant d'aller nicher délicatement sa tête blonde au creux de son cou afin d'y déposer quelques baisers agrémentés d'un bref coup de langue jusqu'à remonter vers son mandibule lentement, sans cesser de parsemer chaque centimètre, sur son passage, de légers baisers. Elle portait lascivement ses lèvres charnues près de l'oreille de Morgan, où il pourrait infailliblement sentir la chaleur de son souffle effleurer son profil. « Aucun ne t'arrives à la cheville, saches-le » susurrait-elle mielleusement avant de se redresser face au jeune homme pour venir accrocher profondément ses iris pistaches aux disques noisettes du beau Keller. hrp :@Morgan Keller.
Les gestes deviennent naturels, comme un automatisme, une habitude. Tu te glisses dans ses bras avec une facilité déconcertante. La première des pensées dès qu'avec Lana, tout partait en vrille. Tu ne comptes plus le nombre de ruptures, le nombre de nuits à appeler Alba, le nombre de fois où tu as tenté de te consoler dans ses bras. Où, parfois, tu te demandais même pourquoi tu cherchais à sauver ton couple, à te battre, quand tu avais entre les bras quelqu'un d'aussi présent pour toi. Peu fier de ne venir, ces derniers mois, que quand Lana et toi vous disputiez jusqu'à n'en plus pouvoir. Peu fier, aussi, de toujours céder aux pardons de la brune. Accroché à cette idée que peut être, c'était elle. L'idée placardée dans l'esprit qu'il n'y aurait pas de "nous" à poser entre toi et la blonde. Une question, pourtant, que tu n'as jamais tenté de poser, ni même de souffler à Williams. Une erreur de trop qui t'as coûté cher quatre ans auparavant, que tu n'as pas l'intention d'émettre une seconde fois.
Pourtant, malgré tous tes efforts pour le nier, tu ne peux pas cacher à quel point tu te sens bien, dans ses bras. A quel point les choses te paraissent futiles quand elle est auprès de toi. Bloqué dans une bulle qui n'appartiennent qu'à vous, un monde que tu ne veux partager pour rien au monde. Bien heureux, finalement, d'entretenir le secret de cette relation privilégiée. Ton rire fait de nouveau écho au sien, caressant les joues de la demoiselle, tes opales dans les siennes. "Ouai... On devrait peut être faire ça, un de ces quatre." L'image biaisée de votre self-estime, le reflet massacrés par un manque évident de confiance en soi, autant l'un que l'autre. Et pourtant, toi, tu peines à comprendre ce qu'elle peut penser d'elle même, quand toi tu ne sais voir que le positif, en elle. Tu te perds dans vos baisers, soupires sous ses lippes qui parsèment ton épiderme, les paupières closent pour profiter un peu plus de l'électricité qu'elle provoque dans toute ton échine. Tu frisonnes sous ses baisers, retrouves bien vite ses lèvres que tu dévores avant qu'elle ne s'approche de ton oreille, tandis ce que tes mains se frayent un chemin sous le tissus de la blonde dont tu caresses l'épiderme, dévorant à ton tour le cou de la demoiselle. "Alors pourquoi tu perds ton temps, avec eux... ?" Que tu murmures avec douceur. C'est presque suppliants, comme une demande de ne plus s'approcher de ces autres qui ne sont pas toi. Et entre deux baisers parsemer entre sa nuque et son épaule, tu souffles. "Ils ne te méritent pas..."
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Sujet: Re: Young and beautiful // Alba & Morgan Dim 30 Jan - 1:26
// Young and beautiful« You want someone to sweep you off your feet, but you’re more interested in getting swept off your feet than the someone who’s doing the sweeping. You seem like you got it totally together, but you’re actually really emotionally damaged. » — quincy, Friends With BenefitsLorsqu'elle sentait les mains de Morgan effleurer les douces parcelles de son épiderme, c'était un frisson de désir qui s'emparait de tout son être. Il savait comment s'y prendre avec Alba, il commençait à la connaître dans les moindres petits détails, autant qu'elle connaissait les endroits de son corps qui lui disaient encore. Auprès du jeune homme, elle se permettait enfin d'ôter ce maudit masque glacial et hautain qu'elle s'efforçait d'afficher en société, comme un mécanisme d'autodéfense, trop bien rôdé. Les deux amants jouaient malgré tout à un jeu des plus dangereux, le secret, l'aventure, le déni, ils avaient beau refouler la multitudes de questions qui venait inévitablement bousculer leurs esprits, qu'en serait-il, lorsque celles-ci seraient trop puissantes pour être évincées ? Elle le savait, comme, lui, le savait également, ce petit manège ne pourrait tourner éternellement sans embuches.
Le doux parfum de Keller embaumait les narines d'Alba, saturées, par l'odeur si réconfortante que lui évoquait celui-ci. Les yeux clos, elle se laissait aller lentement dans les bras de Morgan dont, chaque caresse, éveillait merveilleusement ses sens. Elle ne comptait plus les soirées, où grâce à lui, elle se sentait terriblement vivante, sous ses baisers tendres et dévorants à la fois. L'interrogation du jeune homme, raisonnait brutalement dans le for intérieur d'Alba. Devait-elle être sincère jusqu'au bout ? Après tout, pourquoi lui mentir à lui, un des seuls hommes, à ses yeux, qui en vaille la peine. A lui tout seul, il était parvenu à redorer le blason de la gente masculine brusquement ternie par son paternel, alors, elle se devait d'être honnête, elle le savait, elle n'y échapperai pas. « Je.. » Il avait raison, elle en était consciente, cependant les mots peinaient à sortir de sa bouche ébahie. Une grande inspiration, et une touche de courage qu'elle venait chercher en plongeant son doux regard amande dans celui de Morgan, lui permettrai certainement de cracher ses non-dits. « Tu n'étais plus là.. » avouai-t-elle à demi-mot, les joues rosées par le malaise qui possédai dorénavant son corps. Pourtant, la tornade blonde, ne lâchai pas les pupilles noires du jeune Keller, elle restait Alba Williams, et Alba Williams gardait la tête haute, en toute circonstance. hrp :@Morgan Keller.
Tu les connais par coeur, ses courbes. Tu connais chaque centimètre de son épiderme plus que tu ne connais ton propre corps. Attentif au moindre frisson, au moindre désir de la demoiselle que tu as a appris à dissocier avec le temps, à analyser. Tu caresses sa peau avec douceur, tes lèvres dévorant sa nuque, son épaules tandis ce qu'elle te parle de ces autres qui ne sont pas toi. Qui ne sont pas à la hauteur. Ces autres qui ont osés posés leurs regards, leurs mains, leurs lippes sur cette douceur. Sur Alba, ton Alba. Ces autres que tu jalouses, même sais pertinemment qu'elle n'y accordes aucune importance. Ils sont là, dans l'ombre, auprès d'elle quand toi tu ne l'es pas, et une part de toi en est meurtrie. Alors dans un murmure, une supplication, tu lui demandes pourquoi elle perd son temps avec des hommes qui ne la méritent pas. Ceux qui ne méritent pas même de poser leurs opales sur la blonde.
Elle perce tes prunelles, tandis ce que tu plonges volontiers - t'y noierais si elle le demandait - dans ses émeraudes. Tu n'étais plus là. Ca te transperces la poitrine, la culpabilité de n'avoir frappé à sa porte pendant six mois que lorsque Lana claquait la tienne de colère. D'être retourné dans ses bras en un claquement de doigts quand elle t'accueillais dans les siens sans la moindre question. Auprès d'elle tu vivais, tu vis encore. "Je suis désolé..." Tu soupires, souffles doucement sans la lâcher du regard tandis ce qu'une de tes mains se cale dans la nuque de la jeune femme que tu frôles du bout des doigts. T'es désolé de l'avoir laissée en arrière, de ne pas avoir su simplement te bercer de ses bras. De l'avoir laissé chercher ailleurs ce qu'elle avait déjà, avec toi. "Mais je suis là, maintenant..." Avec la ferme intention de ne pas revenir en arrière, même si Lana refaisait surface. Et dans le fond, tu le sais, elle n'aurait qu'un mot à dire pour que tu balayes la terre entière. Un mot à dire pour que tu sois sien. Mais toi, Keller, tu as bien trop peur d'émettre l'idée, bien trop peur de perdre Williams, de refaire une erreur, de lui faire prendre peur. Alors tu n'ajoutes rien de plus, appuyant tes dires d'un regard, tentant de sonder le sien.[/color]
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Sujet: Re: Young and beautiful // Alba & Morgan Dim 30 Jan - 17:03
// Young and beautiful« You want someone to sweep you off your feet, but you’re more interested in getting swept off your feet than the someone who’s doing the sweeping. You seem like you got it totally together, but you’re actually really emotionally damaged. » — quincy, Friends With BenefitsC'était dans ses bras, l'endroit où dorénavant, elle se sentait en sécurité comme si, dans ce berceau tendre rien ni personne ne pouvait l'atteindre. Elle en avait bavé ces dernières années Alba, sans rien dire à quiconque jusqu'à ce qu'elle tombe, un peu par hasard, sur Morgan. Sans lui, à qui se serait-elle confiée sur ces jours sombres qu'elle voulait aujourd'hui, laisser derrière elle plus que jamais. Tout a commencé avec le départ de Betsy pour Oxford suivit de la disparition soudaine d'Elven, qu'elle cachait aux yeux de la haute sphère de Cornelius, de honte qu'il ne colle pas à l'image de la Reine froide qu'elle s'était concoctée des années durants. L'accident tragique et les longues années de coma de Livia s'étaient ensuite ajoutés dramatiquement à sa peine de coeur, qui devint dérisoire à l'annonce du drame. Le coup de grâce, quant à lui, fut infligé par les parents Williams, eux-même, laissant leur progéniture seule dans sa prison dorée. Peut-être plaçait-elle trop d'espoir en Morgan, un peu malgré elle, alors elle ne laissait rien de tout ça transparaître, de peur qu'il ne prenne la fuite. Elle n'assumerai que très peu, le revoir dans les bras d'une autre après ce qu'ils vivaient, mais ça aussi, c'était un sujet qu'elle n'évoquerai sûrement pas de si tôt. Après tout, ce n'était rien qu'une gamine abandonnée qui percevait Morgan comme son preu chevalier, venu la sauver de sa triste solitude.
Alba n'attendait aucune excuse de la part de Keller, ce n'est pas comme si, elle l'avait repoussé à chaque fois qu'il était revenu. Non, au contraire, c'était comme si, elle l'attendait sans vraiment s'avouer poireauter pour un homme. Alors, elle se perdait parfois dans les bras d'un de ces casanovas de mauvais goût, mais au moins, elle s'évitait de se bercer d'illusions comme une petite fille devant un conte de fée. « Ne t'excuses pas. J'aurai pu, peut-être dû, refuser et je ne l'ai jamais fait. Mais.. J'en suis plutôt heureuse au final. » Elle n'allait pas se plaindre, Alba. Bien trop fière et pudique pour exprimer la moindre faille sur ce sujet. Une seule chose envahissait sa conscience à cet instant, profiter du moment précieux que leur offrait la vie. « Oui, tu es là.. » - Pour l'instant -, pensait-elle si fort qu'il aurait presque pu l'entendre. Ce n'était pas des reproches, bien au contraire, c'était la peur qui parlait. La peur inavouable qu'Alba nourrissait, qu'un jour, il ne serait plus là. C'est sans décrocher ses grandes billes pistaches des siennes qu'elle accolait son front contre celui de Morgan, frôlant son nez du bout de son petit museau, laissant leur regards communiquer entre eux, dans un silence, plus qu'explicite. Elle en était persuadée, il pouvait lire dans ses yeux, autant qu'elle décryptait chaque émotion dans les siens.hrp :@Morgan Keller.
Tes prunelles qui tentent de sonder les siennes. Tu te confonds en excuses dans un murmure, même si elle assure que ce n'est pas nécessaire. Secoue doucement la tête en caressant la nuque de la demoiselle. "Et moi j'aurais pas dû accourir dès qu'elle m'appelait." Assurant chaque fois que c'était la dernière, que tu ne te laisserais plus avoir, pour mieux revenir à ses côtés au moindre texto, à la moindre excuse. Parce que t'es bien faible, Morgan. Surtout quand il s'agit d'amour. "J'aurais dû me rendre compte bien avant que ça n'aurait jamais pu marcher." Même si Lana n'avait pas quitté le pays. Même en persistant, en t'accrochant, en faisant tous les efforts du monde... Forcé de constater que tu n'aurais pas fais ta vie avec elle. Parce qu'au contraire de la blonde, elle te faisait pas vibrer. Accrocher à cette idée de couple parfait que tu cherches à construire. A ce bonheur que tu cherches à atteindre. Au mariage de tes parents que tu cherches à copier comme la preuve ultime du grand amour.
"Je méritais pas que t'ouvres la porte." Elle aurait dû te laisser sur le pas. Te faire comprendre qu'elle n'était pas le second choix. Elle ne l'a jamais été. Mais tu es là, tu le lui assure, les yeux dans les yeux alors qu'elle cale son front contre le tiens sans que tu ne puisses en détacher tes prunelles. Un moment ampli de douceur, lisant dans ses iris, les lippes s'étirant tendrement. "Je suis là... Et je ne bougerais pas. J'espère que tu le sais... ?" Accroché plus que tu ne voudrais bien te l'admettre. Profitant encore un peu plus ces deux derniers mois de la présence de Williams qui occupe tes pensées. "Je tiens à toi, Alba..." A nous. Tu les réprimes, ces deux petits mots qui pourraient tout faire basculer. Cette idée d'un "nous" qui pourrait faire fuir Alba dans la seconde. Et puis ton sourire s'élargit, alors que tu relèves ta tête en caressant la joue de la jeune femme. "Tu sais ce qu'on devrait faire ?" Tu affiches déjà cet air mi amusé mi sérieux, signe que la phrase qui suivra est aussi sincère que barrée. "On devrait envoyer tout le monde aller se faire foutre... Et partir. Juste toi et moi. Même juste un week end, loin d'ici." Oublier le reste du monde. Oublier Leo, oublier les géniteurs de la demoiselle, tout envoyer valser et se glisser dans un cocon qui n'appartiendrait qu'à eux. Où tout paraîtrait normal.
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Sujet: Re: Young and beautiful // Alba & Morgan Dim 30 Jan - 18:50
// Young and beautiful« You want someone to sweep you off your feet, but you’re more interested in getting swept off your feet than the someone who’s doing the sweeping. You seem like you got it totally together, but you’re actually really emotionally damaged. » — quincy, Friends With BenefitsAu fond de ses iris noisettes, Alba ne descellait que sincérité et douceur. Aucune touche de noirceur ne venait ternir l'image, déjà idyllique, que la blonde collait à Morgan avec une confiance absolue. Il avait cette fâcheuse tendance à toujours être impitoyable avec lui-même, la blonde quant à elle, s'efforçai toujours de mettre en lumière ses côtés les plus délicieux. « Il faut faire des erreurs, pour s'en apercevoir que c'en était une.. » Indirectement, elle appuyait le fait que cette Lana était une erreur alors qu'en soit, c'était la jalousie qui possédait Alba qui engendrait les mots qui sortaient inéluctablement de sa bouche qu'elle s'empressai de refermer aussitôt. « Non pas, qu'elle était une erreur, je voulais pas dire ça mais.. enfin, tu vois quoi.. » Ce pseudo-rattrapage plutôt catastrophique extorquait un sourire séraphique à la demoiselle qui tentait d'étouffer un rire nerveux alors que son discours s'était transformé en une énonciation maladroite.
« Ça c'est sur, tu ne le méritais pas. Mais comment te résister ? » riait-elle plus légèrement, déposant des baisers remontant de sa mâchoire saillante jusqu'au creux de ses joues. Plusieurs fois, elle fut tentée de ne pas décrocher ce fichu téléphone, d'ignorer les appels, les sms et ses visites impromptues avant un prochain départ, malheureusement, elle en était incampable. C'est peut-être ça qui la rendait dingue Alba, de ne pas être capable de dire non à quelqu'un, pour la toute première fois.
Les doux mots sortis tout droit de la bouche du beau Keller touchaient la blondinette en plein coeur, ses pupilles scotchées inéluctablement à celles de Morgan, qu'elle dévorait du regard, ses dents s'emparant de sa lippe pour la mordiller en douceur, s'abandonnant dans un mélange de désir et de sentiments inconnus. « Oui.. Je tiens à toi, moi aussi. » Sa main s'avançait affectueusement vers la pommette du jeune Keller qu'elle effleurait de ses doigts. « Sérieusement ? On part quand ? » Le regard d'Alba s'illuminait au fur et à mesure que ses lèvres rosées s'étiraient pour dessiner un immense sourire, trop peu présent ces derniers temps, sur son joli visage. Cette idée était l'une des meilleures qu'elle n'avait ouïe depuis longtemps. La tempête blonde frétillait à l'idée d'un périple improvisé avec son amant secret. C'est sans réfléchir qu'elle prenait furtivement son téléphone, pour l'éteindre précipitamment, sans rechigner une seconde. « Déjà, comme ça, c'est sûr que ce sera seulement nous, juste, toi et moi. » Ces mots sonnaient naturellement dans la bouche d'Alba, ce nous dont elle avait si peur, s'était échappé sans même qu'elle y prête attention. Elle était prête à sauter dans une voiture avec quelques culottes et partir pour quelques jours d'aventures avec Morgan. Une virée qui s'avérait pour tous deux, essentielle.hrp :@Morgan Keller.
Une erreur. Tu grimaces doucement en la voyant tenté de se rattraper tant bien que mal. Le sourire bel et bien toujours affiché malgré tout sur le bord de tes lippes, tu la laisses ramer non sans retenir un léger rire, secouant doucement la tête. "No stress princesse... Je comprends ce que tu veux dire." Et dans tous les cas, tu ne pourrais même pas lui en vouloir de penser que Lana était une erreur de parcours. Pas elle, mais ce qu'elle représentait. Ce "Nous" que vous formiez et qui n'avait aucun sens. Les disputes incessantes, la jalousie omniprésente, les caractères bien trop différents et les ambitions toutes aussi éloignées. Rien ne vous promettait à un avenir radieux, et tu as mis du temps avant de le reconnaître. Tu aurais pu, pourtant, t'aveugler d'avantage. Accepter sa proposition, partir avec elle, dans l'avion, quand elle t'as supplié de la suivre. Mais tu es resté. Là où pour Betsy tu aurais accepté sans même te poser la moindre question, tu n'as pas su prendre la main que ta petite amie te tendais, et abandonner tout ceux que tu aimes pour te construire une nouvelle vie. Tu n'étais pas prêt, surtout, à la quitter elle. A renoncer à ce que tu ne sais pas encore qualifier.
Tu tiens à elle, plus que de raison, plus que tu n'acceptes - même - de l'admettre. Bercé d'illusion, brouillant tes synapses et ton myocarde dans l'espoir de ne pas prendre peur et de ne pas l'effrayer au passage. Et tu souris en observant la mine réjouie de la blondinette, un léger rire qui fait écho dans ton appartement alors que ton dos se cale contre le dossier de ton divan, glissant tes mains dans celles d'Alba. "Seulement nous..." que tu répète comme un mantra, murmuré, soufflé de façon délicate. "Si ça ne tenait qu'à moi, on serait déjà sur la route." Mais tu te pinces les lèvres en guise de ponctuation. Tu as un travail qui t'attends, demain. Tu serais bien incapable de partir en dernière minute, aujourd'hui, même si l'envie n'est pas en reste. "Et si on partait... Dans deux semaines ? Tout le week end, rien que tous les deux. Je m'arrangerais avec le boulot, ils me doivent bien ça." Tu pourrais presque demander n'importe quoi à ton boss, étant donné les heures que tu accumules ces dernières semaines. Doucement tu te redresses, juste le temps de happer une nouvelle fois les lèvres de la blonde avec tendresse. "Où est-ce que tu voudrais aller ma puce ?" Le surnom sort naturellement d'entre tes lippes, sans même que tu t'en aperçoives, tandis ce que tu imagines déjà le week end idyllique que tu passeras à ses côtés. Et qu'importe ce qu'elle décidera, tant que tu es avec elle...