Ghost of the past (Nikki)

ghost of the past
with @Nikki Allen

Le grand jour ? Tu as vraiment décidé que s'était aujourd'hui et pas un autre ? Pourquoi ? En fait, tu sais très bien que Nikki n'est pas chez elle à cette précise. Tu sais que Bianca est habituellement à la maison sans doute pour faire ses devoirs en attendant le retour de sa mère. C'est l'occasion de faire le saut et voir ta fille, même si tu doutes fort que cela sera pas facile. Toutefois, Wayne, tu sais qu'à un moment ou un autre, tu devras franchir cette ligne... T'as seulement peur de sa réaction. Bref, tu ouvres la portière de ta voiture et sort pour traverser la rue. Devant la maison, tu avances calmement en observant un peu autour. C'est mignon, assez cozy, puis surtout cela te fait un peu étrange après 5 ans presque 6, d'être sur la pelouse de Nikki. T'approches des escaliers pour grimper sur le balcon, mais au même moment que tu poses tes jointures sur le bois de la porte, une voix attire ton attention et tu figes en voyant du coin de l'œil, une silhouette sortir d'un côté de la maison. Probablement la cour arrière. Tu fermes les yeux un court moment, bon sang, s'était pas prévu du tout... T'as mal calculé ton coup, Wayne. Tu pinces les lèvres et te retournes sur le balcon pour te retrouver face à elle. Un mirage devant tes prunelles claires, un flot de souvenirs qui remontent en la voyant marcher... Jusqu'à ce qu'elle pose enfin les yeux sur toi. Alors voilà, t'as l'impression qu'un tsunami approche rapidement pour vous renverser tous les deux... Elle te déteste à coup sûr. -Nikki... Prononces-tu calmement en l'observant et avançant d'un pas.

Il y a des petits bonheurs dans la vie qui peuvent changer toute votre journée. Ce que tu préfères Nikki, ce sont les instants de bien-être. Tu aimes prendre soin de ton corps, de ta peau. Tu aimes être belle, te sentir belle. Bien évidemment c’est subjectif, mais si tu te sens bien dans ton corps, dans tes vêtements tu peux affronter le monde plus facilement. Tu aimes savoir ta peau douce. Si jamais tu rencontrais l’homme de ta vie, tu veux être prête ! Mais c’est surtout pour toi que tu le fais, pour avoir de l’assurance. Après plusieurs mois à douter de ta capacité de séduction, tu as finalement compris que tu devais rapidement te réconcilier avec toi-même pour avancer, laisser le passé derrière et pouvoir te libérer. Il n’est pas tard et avec ton métier tu as la chance parfois d’avoir un peu de répit. Tu es ta propre patronne même si tu dépend surtout de tes clients. Tu leur es très dévouée. Mais aujourd’hui après une grosse plaidoirie à Portland, tu avais vite pris le train. Bianca t’avait demandé si elle pouvait dormir chez une amie ce soir, tu as accepté. Tu sais que ça lui feras du bien, tu as le numéro de téléphone des parents si besoin. Ainsi, tu vas pouvoir prendre soin de toi, regarder une bonne comédie romantique emmitouflée dans ton plaid sans vraiment le regarder puisque tu passeras sans doute une partie de ta soirée à finalement travailler sur ton ordi portable ou flirter par sms. Avant tout ça, tu avais décidé de te prélasser dans un bain chaud. Tu aimes tellement les bains, tu pourrais passer ta vie à flâner dans l’eau brûlante et t’enivrer du mélange succulent et sucré de la mousse flottante imbibée de sels de bains, d’huiles essentiels et tout produit te faisant te sentir comme une reine dans son palais. Tu avais déjà lancé ta playlist, tu t’étais versé un verre de vin rouge. Il trônait à côté de la baignoire tel le graal. Tu t’étais démaquillée, t’étais attaché les cheveux, un chignon totalement improvisé et déstructuré. Presque prête à rejoindre le paradis moussant quand tu t’es aperçue que tu n’avais rien pour éclairer les bougies parfumées. Alors que tu ne portais plus qu’une petite culotte en coton, tu as enfilé un peignoir fluide, rose poudré, tout ce que tu aimes. Et aux pieds, des gros chaussons avec des têtes de lapins, roses aussi … Le summum du glamour, parfait pour un défilé dans ta salle de bains. Tu descends, regarde dans la cuisine et ne retrouve pas. Tu en as quand même profité pour te préparer une tasse de café. Oui même s’il y a le vin en haut, tu ne veux pas choisir. Tu souris en lisant tes sms et poses ton téléphone sur la table. Tu décides donc d’aller affronter le froid, tasse dans les mains, l’air glacé émanant de la neige au sol pour aller dans le garage fouiner. Tu peux être très têtue quand tu veux quelque chose et là tu veux tes bougies. Tu as bien fait de faire cette tasse, ça t’aide à affronter le blizzard. Dans le garage tu trouves assez rapidement ce que tu cherches, un vieux briquet pour gazinière, alors que tu n’as pas de gazinière mais ça fera l’affaire. Tu poses cet objet enflammé dans la poche trop fine de ton peignoir. La poche hurle de douleur mais celle-ci ne sera que de courte durée. C’est alors que tu ressors du garage, remonte pour rentrer dans la maison que ton sang se glace. Tu sursautes avant de te figer telle une statue dans un musée. Tu sens des frissons parcourir toute ton échine jusque sous ta gorge dévoilée. Foudroyée par ses yeux clairs que tu n’avais pas vu depuis tellement longtemps, tu ne savais pas si tu les reverrais un jour. En tout cas pas aujourd’hui. A quelques dizaines de centimètres de lui, ta tasse t’échappe des mains et s’explose sur le bois du balcon lorsqu’il prononce ton prénom. Wayne … dis tu presque dans un murmure dans un lieu sacré.

ghost of the past
with   @Nikki Allen

La voilà... Petite sirène dans son peignoir rose bonbon et ses pantoufles de lapin. Nikki dans toute sa splendeur. Tu déglutis lorsqu'elle échappe sa tasse sur le sol, lorsqu'elle souffle ton prénom comme si tu étais un revenant. Un murmure qui te glace le sang... Tu t'approches d'un pas, tu oses sans la brusquer. Tes yeux clairs fixant sa bouche entrouverte et ses prunelles qui expriment sa surprise. Tu sais que cela ne sera pas facile, mais le pire viendra, tu en es persuadé. - Nikki, j'suis content de te voir... Tentes-tu avec un léger sourire en coin pour essayer de la détendre, mais ce n'est certainement pas ça qui fera une différence. Après tout, tu lui as brisé le cœur il y a quelques années alors que vous étiez heureux, bref. -Je...j'crois qu'on a beaucoup à se dire. Enfin, j'étais venu voir Bianca pour être honnête, pas pour te foutre la trouille, j'suis désolé je... Tu lèves les yeux au ciel et soupir, gros cons, tu es un peu nerveux alors aussi bien te pencher pour ramasser sa tasse éclatée au risque qu'elle tombe dessus et se blesse. - Attention... Tu vas te blesser. Murmures-tu si bas qu'on t'entend à peine. En fait, tu fuis, tu prends se prétexte de ramasser cette tasse pour éviter de la regarder et de ressentir toutes ces putains de regrets qui viennent te poignarder violemment. 

Tu ne saurais dire ce qui t’a le plus fait sursauter entre l’apparition de Wayne devant tes yeux ou le son explosif de ta tasse de café éclatant contre le bois. Tu ne bouges pas, tu restes là devant lui. Le regard troublé. Tu restes immobile jusqu’à ce qu’il s’avance vers toi. Tu ne recules pas mais tes bras viennent se croiser sur le haut de ton corps. Ta main vient ramener du tissu du peignoir sur ta peau. Comme un mouvement de protection, comme si tu voulais te cacher. D’ailleurs si à cet instant tu avais pu te transformer en petite souris et fuir tu l’aurais fait immédiatement. Il te sourit et te dit être heureux de te voir. A cet instant tu ne saurais dire ce que tu ressens. Ton corps, ton esprit sont figés. De ton index tu joues nerveusement avec ton peignoir. Tu n’oses même pas bouger. Comme une proie se sentant en danger face à un prédateur féroce. Elle n’est pas là … réponds tu finalement, toujours d’une voix douce et basse toujours. Evidemment, il veut voir Bianca. Ce qui ne te surprend pas, il a toujours été là pour sa fille, avant. Tu restes pourtant sous le choc de le voir ici devant toi. Tu le regardes se pencher pour ramasser les différents morceaux de céramique éparpillés … c’est rien, te contentes tu de dire. Le destin de cette pauvre tasse ne t’intéresse pas vraiment. Finalement lorsqu’il se relève face à toi, plus proche de toi. Tu le regardes encore, tu as toujours ce sentiment de vouloir courir loin. Mais doucement, tellement lentement tu viens poser ton doigt délicatement contre le haut de son corps. Lorsque tu sens le tissu de sa veste tu retires ta main immédiatement. Dans un mouvement presque brusque comme si tu avais frôlé l’électricité. T’es vraiment là ? Dis tu, douce en resserrant de nouveau tes petits bras. Tu n’arrivais pas à y croire, tu n’arrivais pas vraiment à sourire ou à être en colère. Tu devais surtout te faire à cette idée et c’était difficile pour toi.

ghost of the past
with   @Nikki Allen

Nikki croise les bras, c'est une façon de se protéger tout en mentionnant l'absence de votre fille. Tu peux comprendre sa réaction, tu ne t'attendais pas à ce qu'elle te saute dans les bras non plus. Pourtant, durant un instant, t'aurais aimé l'avoir dans tes bras pour lui chuchoter combien tu es désolé. Tu bafouilles quelques mots, tu te sens con dans ce silence pesant, alors tu fuis un instant pour rassembler tes esprits. La tasse explosée est un bon prétexte pour que tu puisses reprendre le dessus sur toi-même. Puis, tout bascule à nouveau lorsque tu te redresses. Là, devant toi, Nikki t'observe au travers de ses longs cils et tu restes silencieux. Les morceaux de porcelaines coupantes entre tes paumes, tu déglutis en voyant ce geste qu'elle s'apprête à faire. Son doigt fin, il se pose sur le haut de ton corps et elle l'enlève brusque comme si tu étais du feu. Puis, sa question te brise le cœur, elle te rappelle ton absence loin d'elle et Bianca. Oui, en effet, tu es un fantôme. - J'suis vraiment là, ajoutes-tu d'une voix basse et calme. Posant la porcelaine brisée sur la rampe, tu t'approches un peu plus d'elle finalement au point qu'elle sente la chaleur de ta présence. - Tu vas bien ? Ton cœur, il bat beaucoup trop vite, tu es un peu nerveux et c'est normal en fait... Tu comprendrais si elle voulait que tu dégages, tu pourrais la laisser tranquille. Cependant, il est un peu trop tard pour ça, aucun de vous deux n'aura la conscience tranquille ce soir, tout simplement parce que vous n'étiez pas prêt à faire face à cette histoire. Tu penches légèrement la tête sur le côté en la mirant. - J'suis désolé... Vraiment désoler. Souffles-tu presque dans un murmure en venant poser tes doigts sur un de ses bras avec délicatesse pour ne pas la brusquer, mais que tu enlèves pour la perdre dans tes cheveux. T'es mal, vraiment ce sentiment est dur à un tel point que tu te détestes, mais tu ne baisses pas les bras, ni la tête Wayne, parce que t'es comme ça, tu te relèves toujours.

Tu le regardes. Depuis que tu l’as vu il y a quelques secondes ou des heures, tu ne sais plus, tu l’observes. C’est comme si le temps s’était figé, toi-même tu étais comme une statue. Tu ne savais faire aucun autre mouvement, à part tes mains qui nerveusement torturaient le tissu rose poudré de ton peignoir. Tu bloquais presque ta respiration. C’est ça, tu avais le souffle coupé de l’avoir devant toi. De façon aussi brutale, inattendue. Tes émotions faisaient la course dans ta petite tête. De la joie qui jouait avec les boutons, la tristesse prête à te faire flancher, qui danse un slow avec la colère. En dernier lieu, la peur. Tu n’avais jamais eu peur de lui. Bien qu’il ait ce côté brut et sanguin, tu ne t’étais jamais sentie autant en sécurité avec quelqu’un. Et pourtant, tu sais qu’il n’est pas un saint, tu sais qu’il joue le bandit dans les forces obscurs. Tu ne sais surement pas tout mais tu n’as jamais douté de son comportement envers toi. Mais ça c’était avant. Si quelqu’un avait voulu te percer le cœur, ii n’aurait pas fait mieux que Wayne. Toutes ces pensées se bousculaient en si peu de temps. Il s’approche en te disant qu’il est là. Tu ne recules pas mais tu n’es pas très avenante. Quand il te demande si tu vas bien, tes pupilles plongent dans les siennes et tu ne sais pas si tu as envie de le gifler ou te jeter dans ses bras. Si tu te demandes comment tu dois agir, tu ne fais ni l’un ni l’autre. C’est trop difficile, seule ta main vient se positionner devant ta bouche. derrière ta paume se dessinent tes fossettes alors que tu ris nerveusement quand il te demande si tu vas bien. Je n’arrive pas à y croire … il est difficile de dire si tu ris réellement ou si tu masques un sanglot impromptu et quand il te présente des excuses, tu trouves une pirouette, ce n’est rien, ce n’est qu’une tasse … tu te doutes qu’il ne parlait pas de cette tasse mais tu n’avais pas vraiment envie d’entendre des mots comme ça. Tu recroises tes bras quand tu suis de tes yeux son geste vers ton bras. Un effleurement qui te fait presque frissonner … j’ai froid … avoue tu un peu tendue et pour que la chair de poule qui te parcoure soit reliée à l’air glacé et ta tenue plus que légère en cette température. J’vais en refaire … dis tu avant de ramasser les morceaux de porcelaine, tu veux un café ? lui demanda tu un peu par politesse. Tu restes très douce, très polie, très neutre. Tu ne montres rien, tu préfères rester indifférente à ce retour.

ghost of the past
with   @Nikki Allen

Ton cœur, il se sert lorsque tu t'excuses et qu'elle pose sa main devant sa bouche pour laisser tomber une phrase dans un sanglot qui ressemble à un rire. Un mélange des deux, t'es pas certain de comprendre sur le moment et tu clignes des yeux perplexes. Puis, tu arques un sourcil parce que reviens sur cette tasse qui n'a rien avoir avec tes excuses. Tu le sais, Wayne, Nikki ne pense pas réellement cette tasse. Tu approches tes doigts pour l'effleurer sans la brusquer, tu la sens frissonner et elle met cela sur la faute qu'elle a froid. Tu pinces les lèvres... Reste silencieux parce qu'elle t'offre un café et joue l'indifférente. Tu fronces les sourcils et tu voudrais bien comprendre cette réaction, qu'elle te laisse une chance de lui parler, de t'expliquer sans pour autant être obligé de te pardonner. - Non merci... Soupires-tu en l'observant attentivement. - Tu peux arrêter de faire ça ? M'écouter une minute bon sang ? Tu fronces un peu les sourcils, ça t'aide pas du tout à te concentrer, déjà que tu es mal à l'aise. Tu sais très bien que tu lui as fait de la peine... Mais pour toi, la savoir elle et Bianca en danger maintenant que tu n'étais plus là te terrifiait et couper les ponts était moins risquer d'avoir de mauvaises surprises durant une nuit à votre porte.  - On me surveillait Nikki, j'avais pas le choix sinon ils auraient rappliqué chez nous pendant que j'étais derrière ses putains de barreaux. Toi et Bianca, vous laissez en danger, c'était hors de question. Puis, il aurait fini par me trouver sans doute si j'étais resté ce soir-là. Elle n'est pas folle Nikki, elle le sait très bien que tu ne dealais pas avec des anges. Que tu étais un diable tout comme eux, mais jusqu'à un certain point, elle ne savait pas tout et heureusement. Tu n'as pas envie de chambouler sa vie ou détruire ce qu'elle a réussit à se construire durant ces cinq dernières années, mais au moins si vous pouviez vous entendre en vous regardant dans le blanc des yeux, ce serait bon.

Tu as tellement pensé à ce moment. Tu en as rêvé, souvent. T’imaginant cette scène où il serait devant toi. Tu ne savais pas si ça arriverait un jour. Si tu le croiserais simplement dans la rue. Si tu le verrais passer avec votre fille. S’il aurait des choses à te dire. Il te semblait qu’il t’avait tout dit la dernière fois que vous vous étiez vus. Il est évident que tu es choquée de le voir, aujourd’hui, en ce moment. Tu te retrouves entre la porte de ta maison et l’homme qui avec qui tu l’as partagée pendant des années. Avant qu’il ne se tire en claquant la porte après des mots qui volaient. Tu ne voulais pas qu’il parte ce soir. T’avais compris qu’il ne reviendrait pas. Tu inspires profondément lorsqu’il refuse le café et te demande de l’écouter. Il est très sérieux, il ne semble pas comprendre que c’est dur de le voir maintenant. Tu es tellement nerveuse, tu frissonnes encore. Un mélange d’émotions et de l’air frais. Car oui, si la chair de poule ne vient pas que de l’air, il est bien présent. Et le froid entre toi et lui aussi. Enfin, tu relèves les yeux pour les plonger dans les siens. Si clairs, t’avais presque oublié la couleur de ses yeux, si près de toi. Tu te souvenais de leurs reflets gris et ternes derrière la vitre du parloir. Il ne t’avait jamais regardée aussi froidement. Il est moins en colère contre toi, il est devant toi, sans barrières. Tu ne t’attendais pas à ce qu’il parle autant. Ce sont des mots qui raisonnent dans ta tête. Tu ne comprends pas vraiment de quoi il parle, ni de qui. Il évoque Bianca et toi. Quelqu’un qui serait venu pour le trouver. De danger. Mais tu sais qu’il parle de ce fameux soir où il est parti. Le soir où tout a changé. Le soir où tu l’as perdu un première fois. Avant de le perdre pour toujours quelques semaines plus tard. Pourquoi tu dis tout ça ? Lui demande-tu un peu agacée. Agacée parce que tu as fait tant d’effort pour oublier, pour passer à autre chose, pour arrêter de te poser des questions sans réponse. Maintenant qu’il semble enfin essayer de t’expliquer, c’est dur. Je ne sais pas de qui tu parles … ajoutes-tu. Pour nous protéger la solution que tu as choisi c'est de me laisser tomber Wayne ? … nous abandonner … dis-tu doucement, sans crier. Tes yeux dans les siens légèrement embrumés par ton cœur qui se sert de dire ces mots à voix haute et tes mains qui serrent les morceaux de porcelaine brisés, à l’image de ton palpitant. C’est tes mains, tes doigts délicats que tu risques de déchirer à jouer nerveusement avec.