come get me. (bobby)

Ophélia était restée un moment, devant son armoire, se demandant quelle tenue serait la plus adaptée à sa sortie. Elle avait essayé robes et jupes avant de se rabattre sur un pantalon et un tshirt au décolleté flatteur. Elle ne faisait pas tant attention à son apparence, préférant s’habiller sobrement au lycée mais là, elle avait besoin, de se sentir belle, de se sentir désirée. Oh, bien sûr, elle savait qu’elle plaisait, elle savait que ses traits doux faisaient céder homme comme femme, elle savait user de ses charmes. Ophélia voulait profiter de ça pour s’amuser ce soir, elle voulait oublier sa vie, ses problèmes. Pas d’alcool, elle allait juste danser, rire, jouer et profiter. Elle enfila sa veste en cuir, arrangea un peu ses cheveux longs avant de sortir. Pas de vélo ce soir, elle rentra dans sa voiture et mit le contact, cap sur le lieu où elle pourrait tout oublier.

La première chose qu’elle fait en entrant dans ce bar, c’est d’aller se poser gentiment au comptoir, avec cet air naïf, ingénue, l’air de celle qui ne sait pas où elle est, qui a atterri ici un peu par hasard. Elle ne met pas longtemps avant de se faire gentiment aborder, un grand gaillard, au sourire très doux, aux yeux verts. Elle se mit à rire, accepte le verre qu’elle commande sans alcool et aussi la partie de billard. Ophélia est très tactile, elle touche son torse, ses bras, lui sourit l’air énamouré, déjà sous le charme et s’amuse à jouer les maladroites avec la queue de billard juste pour sentir son corps contre le sien quand il l’aide. Mais c’est pas ça qu’elle cherche, pas ça qu’elle veut. Elle parcourt la salle du regard avant de le voir, lui. Elle plonge ses yeux dans les siens tout en flirtant avec son nouvel ami.

the derailed train
with  @Ophelia Wade

Tu avais fini ton service au yéti, prenant ta moto, tu te diriges vers ton bar favori. Il y a du monde dans ce lieu que tu connais par coeur. Évidemment tu saluts quelques personnes, mais c'est vers ta place que tu avances. Une petite table avec des fauteuils en face du bar. Il fait signe au barman qui envoie un serveur lui apporte son verre de double whisky tout en souriant à Siloë qui bosse à côté. Sa venue au bar n'est pas habituelle, mais en ce moment, c'est surtout pour s'alcooliser plus qu'à l'ordinaire. Tout le monde l'avaient bien remarqué. Bobby est rempli d'inquiétude, de ce fait, il a beaucoup de mal à gérer sa patience. Tu ne pensais pas voir Ophelia dans ce bar, dans un bar en général. Si tu avais bien compris quelques choses, c'est qu'elle voulait garder ce bébé. Danser et être dans un lieu alcoolisé n'était peut-être pas la bonne solution. Buvant gorgé par gorgé dans ton verre, tu ne peux pas enlever ton regard de son corps de rêve. Tu sers ton verre de colère quand tu l'as vois toucher un autre homme. Mais as-tu le droit de jour les jaloux ? Tu ne veux pas faire un scandale et pourtant, tu bouillonnes à l'intérieur. Soudain une autre grizzly s'approche de toi pour te faire la conversation, tu n'arrives pas à la regarder. Pourtant, d'ordinaire, tu joues toujours dans ton jeu de drague. Mais tes yeux ne regardent qu'Ophelia. Puis elle te regarde à son tour. Yeux dans les yeux, elle continue à te provoquer. Touchant le torse de cet inconnu tout en te regardant. Étrangement cela t'énerve, mais te donne des envies interdites par la même occasion. Tu rêverais d'être l'homme quelle touche. Mais tu as tout foiré et c'est entièrement ta faute.

Ophélia sait que ça fonctionne, elle n’est pas dupe et malgré tout ce qu’il lui a dit, elle le connait. Elle sait qu’il est jaloux et impatient, elle sait qu’elle lui plaît, elle sait qu’ils ont cette étincelle tous les deux qu’elle n’a trouvé nulle part ailleurs. Elle continue donc son manège, elle rit, elle fait les yeux doux, elle se rapproche, le touche, s’éloigne, se plaisant dans ce jeu de séduction, elle regarde son ex amant, cette étincelle dans les yeux. C’est pas cet homme quelconque qu’elle veut, non, elle s’en fout. Elle s’amuse, c’est tout. Elle s’en sert pour oublier, pour appâter, pour rendre jaloux.  L’homme qu’elle désire, c’est celui assis à quelques pas d’elle, à la regarder. Ils ne finissent même pas la partie de billard, il lui propose d’aller danser, pensant certainement savoir ce qu’il fait. Ophélia rit encore avant d’accepter. Elle laisse tomber sa veste en cuir, dévoilant le bustier noir mis pour l’occasion. On voit son cou, ses épaules, on devine les courbes sous le tissus, on devine l’envie qui l’habite sous sa peau. Tant pis, si elle ne repart pas avec Bobby, elle est sûre que sa proie ne cracherait pas sur une nuit avec elle. Elle se laisse porter par la musique, se laisse guider, elle sent un torse se coller à son dos, elle sent des mains se poser sur hanches, hanches qu’elle balance sur le rythme de la musique. Elle n’est pas ivre, elle n’a pas bu une goutte d’alcool, elle n’est pas bête. Elle se laisse juste porter par la musique, par la sensation qu’on la désire. Elle se tourne, darde un regard fier sur l’amant oublié au loin avant de plonger son regard sur l’autre. Ses hanches collées aux siennes, elle continue cette danse dangereuse, langoureuse.  Elle oublie les disputes, le bébé, elle redevient la jeune femme un peu tête brûlée qu'elle était, celle qui avait séduit le père de sa meilleure amie.Tu veux bien aller me chercher un verre ? Elle chuchote finalement au jeune homme qui l'accompagne, plus pour l'éloigner qu'autre chose. Elle continue alors à danser seule, les yeux fermées, se laissant enivrer par la musique.

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with  @Ophelia Wade

Il y a un dicton qui dit qu'on comprend ce que l'on as quand on le perds. Tu regardes la jeune femme danser et tu comprends que tu n'as pas envie de la perdre. À cet instant, tu ne penses pas au bébé, tu ne penses pas aux réponsabilités, tu ne penses qu'à une chose, elle. Les bons moments que vous avez passés ensemble. Toutes ses promesses faites sous l'oreiller, les confidences. Puis tu dois bien te l'avouer, tu aimes la regarder nue à côté de toi. Tu aimes sa présence quand tu la vois se dandiner près d'un homme, cela te monte les nerfs. Tu étais contrôlable quand ce n'était qu'un jeu de billard, mais quand ils lèvent pour aller danser, c'est trop pour toi. Tu attends que l'homme s'éloigne d'elle et tu prends sa place. Elle ne te voit pas et tu danses coller sérer à celle que tu désires sauvagement. L'homme qu'elle draguait revient à la charge et ce n'est que d'un regard, qu'il comprend ... Tu es connu des grizzly, tu es un homme respecté, il n'ose pas se mettre à dos la moitié du gang, il part. "Alors, tu joues les aguicheuses." Susurres-tu à son oreille. Elle se raidit et te regarde. Il n'est plus le même, il n'est plus dans la drague, mais il te plait toujours autant. Tu ne veux pas faire de scandale dans ce bar, mais si besoin, tu le feras. Tu es en position de force. Un claquement de doigt et ta bande arrive. Tu es sur ton territoire, contrairement quand vous étiez au lycée. Quand tu t'es retrouvé face à l'adolescent que tu avais pu être et faisant presque les mêmes conneries. Tu regardes Ophelia comme jamais, tu ne l'as désire comme jamais. C'est chimique entre vous et ça le sera toujours.

La musique inonde son corps, guide ses pas. Elle en oublierait presque la notion du temps, Ophélia et pourtant, elle sait qu'elle ne restera pas longtemps seule sur la piste de danse. Une jeune femme tout ce qui avait de plus désirable, dansant à en perdre haleine, certains considèrent ça comme une proie facile. Elle sent alors une présence derrière elle puis un corps, venir se coller, suivre ses mouvements. Elle se sent bien, elle bouge toujours, ne prête même plus attention à Bobby, sûrement assis toujours dans son coin. Pourtant, c'est à lui qu'elle pense, c'est ses mains qu'elle imagine sur, son corps collé au sien. Elle aimerait le retrouver, malgré tout, elle aimerait revivre ces moments passés ensemble, les courtes nuits, les rires. Elle ouvre les yeux en même temps que l'homme lui susurre quelques mots à l'oreille, léger sursaut quand elle reconnait la voix, grand sourire quand alors elle vient se coller un peu, sachant à qui elle a à faire. Elle sait qu'elle joue à un jeu dangereux, que ce n'est plus comme au lycée ou chez lui. Elle sait aussi qu'il a une réputation à tenir dans ce lieu. Oui et je pense que ça fonctionne plutôt bien, tu es venu. Elle se tourne vers lui, se rapproche, bras autour de sa nuque, bassin contre le sien. Ils sont tous les deux exposés aux yeux de tous mais Ophélia n'en a plus rien à foutre. S'il la repousse, il scelle définitivement la fin de leur histoire, quoi qu'elle était et quoi qu'elle pourrait être. Danse encore un peu avec moi... Elle murmure alors à son oreille, avant de se tourner, de se coller et de reprendre ses mouvements lascifs. Ophélia est toujours en pleine possession de ses moyens, à contrôler ce qu'elle fait, à essayer d'avoir ce qu'elle veut. Et elle veut être la femme qu'il désire.

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with  @Ophelia Wade

Elle avait bien raison sur un point c'est que son stratagème avait plutôt bien fonctionné. Tu n'avais pas pu t'empêcher de vouloir t'approcher d'elle. Tu n'avais pas pu t'empêcher de vouloir danser avec elle, tout contre elle. Pourtant, la danse ce n'est pas ton fort, il est rare de te voir sur une piste. Mais il était encore plus compliqué pour toi, d'accepter la vision que tu avais jusqu'à là. Ta bien aimée dansant sensuellement avec un autre que toi. "Il faut croire que je suis influençable que je veux bien le croire." Cela te crispe, mais elle se retourne et pose ses mains autour de ton cou. Elle te demande de continuer à danse avec elle. Vos deux corps se tord lascivement. Ils ne font qu'un. Tu refuses de laisser vos problèmes vous envahir, tu ne veux pas y penser, tu ne veux plus y penser. Même-si cela ne pourra pas durer éternellement. Tu comprends le besoin que ressent Ophelia de donner la vie, mais tu es un égoïste. Tu ne veux pas de ce bébé, ni la perdre et pourtant, il faudra bien que tu fasses un choix. Les yeux dans les yeux, tu attrapes son merveilleux cou d'une poigne de fer. Tu l'embrasses. Il n'y a rien de mignon dans la façon dont tu as de l'embrasser. C'est violant, c'est intense, elle répond à ton baiser de la même façon. "Tu me rends fou, Ophelia". Murmures-tu à son oreille, tu refuses qu'on puisse te trouver quelques peu faible. Surtout pas aux yeux du gang, surtout pas aux yeux de ceux qui ont un profond respect / peur pour toi. Vous continuez à danser à vous embrasser. Tu ne fais pas attention au son de la musique. Tu suis le corps d'Ophelia et tu laisses ta langue en faire de même dans sa magnifique bouche.

La musique, l'ambiance, Ophélia était tout simplement happée, ivre de tout, s'enivrant de rien. Elle venait de prouver un point, quoi qu'il se passe, il était à elle. Il ne pouvait pas la voir avec quelqu'un d'autre. Ophélia danse avec lui, l'homme de ses désirs, de ses nuits, de ses envies. Elle se perd un peu plus dans la musique, entre ses bras, oublie qu'autour d'eux, y'a des gens, qu'au bout du compte, leur relation ne sera plus si secrète que ça. La jeune professeure avait fait de la pure provocation en venant ici, elle le savait. Elle avait passé les portes du bar en ayant bien l'intention de mettre la main sur lui. Le fait est qu'elle avait réussi. Les cartes étaient maintenant dans ses mains, elle, elle s'abandonnait. Plus rien ne comptait. Juste Bobby, juste son corps contre le sien, juste les mots chuchotés à son oreille. Elle était envoutée, totalement sous son charme. Sa main sur son cou, ses lèvres sur les siennes, elle retient à peine le soupire qui s'échappe de ses lèvres. Elle se perd encore plus dans ses mots, dans ses gestes, répondant à son baiser, au poids de son corps contre le sien. Elle sait rapidement qu'elle veut plus, que simplement ça, ce soir, ça ne lui suffira pas. Il lui faut plus, elle a besoin de plus. Chez toi ou chez moi ? Elle se met alors sur la pointe des pieds pour lui chuchoter ces quelques mots. J'ai envie de toi. Comme si le fait que son corps soit contre le sien ne soit pas déjà assez explicite.

Décision prise, soirée chez scellée, ça sera donc chez lui. Sourire en coin qui tapisse les lèvres de la jeune femme, les dernières notes de musique meurent dans son oreille alors que Bobby lui tend la main. Elle la saisit, se laissant entraîner sachant très bien ce qui l'attendait. La passion, l'envie couraient dans ses veines, tout ça, provoqué par lui et cette chimie qui existait entre eux. Le casque à la main, elle se laisse entraîner dehors, s'accroche à lui lorsqu'il vient l'embrasser. Encore, elle en veut encore et plus. Elle veut sentir son corps contre le sien, elle le veut lui, tel qu'elle le connaît, à l'abri des regards, dans leur petite bulle. Ophélia sait que cette paix entre eux ne durera pas, ou sûrement juste le temps d'une étreinte mais elle y pensera plus tard, pour l'instant, toute son attention était tournée vers lui. Elle hoche la tête, enfile rapidement le casque et la veste. La jeune femme s'installe rapidement derrière lui, s'accrochant de toutes ses forces. Forcément, rien à voir avec son petit vélo de campagne. Mais Ophélia commençait à apprécier la vitesse, le sentiment de liberté qu'elle provoquait. Ils arrivent rapidement chez lui, casque et veste de manteau rapidement enlevé, Ophélia commence à s'impatienter, elle veut le sentir, elle veut le toucher. Elle veut enlever toute cette frustration accumulée, se défouler de cette colère qu'elle a contre lui. Les vêtements tombent au sol un à un alors qu'ils rejoignent la chambre. Elle le retrouve, lui, enfin. Ophélia se retrouve alors sur lui, à l'embrasser comme si sa vie en dépendait.

Les draps sont froissés, la couverture a été envoyée bien plus loin. La tête sur l'oreiller, elle le regarde, se demandant ce qui allait bien pouvoir se passer maintenant. C'était bien, c'était bon mais ça ne restera sûrement que ça. Le reste d'adrénaline et de tension s'évacue peu à peu du corps d'Ophélia. Encore nue, elle se lève, remet la couette sur le matelas, avec un léger regard lui. Je pense que je vais y aller... Elle laisse alors tomber, retrouvant comme par miracle sa culotte qui trainait dans le coin.

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Le trajet fut trop long à ton goût, il s'est éternisé, plus il duré et il plus ton envie ne faisait qu'accroire. Vous étiez enfin arrivé chez toi et vos vêtements avaient volé dans les pièces de ta demeure. Il y en avait partout, vous aviez semé entre le hall d'entrée et ta chambre. Ainsi vous étiez presque nue quand vous vous êtes retrouvé dans ton lit. Ce moment fut intense, chaque passé fut aussi passionné, comme-ci s'était la dernière fois que tu pouvais lui faire l'amour. Il était si bon pour toi de la voir sur toi. En califourchon sur toi, faisant des allées et vient. Tu l'as regardes, tu admires sa beauté, tu entends son souffles haletant sur ta nuque quand elle vient te voler quelques baisers. Tu avais marqué une petite pause durant l'ouverture du préservatif, repensant un quart de secondes à ce bébé grandissant en elle. Puis tu avais chassé cette idée et son corps nue devant toi, t'a énormément aidé. Il fut si bon d'être si proche d'Ophelia pendant quelques minutes, tu en avais besoin, tu as besoin d'elle dans ta vie. Il est dur pour un homme comme toi de l'admettre, mais elle te fait beaucoup de bien. Alors, que tu allais l'embrasser à nouveau, tu l'as regardé ce lever, attrapant sa petite culotte d'une main. Elle te dit qu'elle veut partir. "Non ..." Et puis ton orgueil reprend le dessus, tu n'as pas le droit de l'obliger à rester. Bien que tu puisses en mourir d'envie. Bien que tu aimerais pouvoir lui dire ce qu'elle aimerait entendre. "Fait ce qui te semble le mieux." Phrases de ringard, phrases de mec débiles, tu viens de la baiser et tu la vires. Tu es ridicule, égoïstes, tu le sais, elle le sait et pourtant ... elle voudrait autre chose et une part de toi, aimerait la contenter.

Elle l'entend, ce non, ça lui arrache un sourire. Elle a le vain espoir qu'il va la retenir, qu'il va se lever, l'entourer de ses bras, lui chuchoter quelques mots doux à l'oreille. Mais encore une fois, trop naïve, Ophélia. Trop de rêves dans sa tête, trop d'espoir. Elle reste immobile, quelques secondes, hésitante. Elle a qu'une envie, c'est de venir se blottir dans ses bras, c'est de s'endormir et oublier leurs différents. Alors elle laisse tomber la recherche de ses vêtements, retourne dans ce lit qu'elle ne connait que trop bien et vient se rapprocher de lui. Elle a besoin de lui, de sa présence dans sa vie, de son corps, de son rire. Il est ancré en elle, depuis trop longtemps, depuis son adolescence, impossible de s'en débarrasser aussi facilement. D'un geste très doux, elle vient prendre son bras pour le poser sur elle. Elle ne le regarde toujours pas, elle a peur, qu'il la rejette. Mais il lui a dit, fais ce qui te semble le mieux. Ça me semble bien ça. Elle chuchote, la tête dans l'oreiller, le cœur battant un peu trop fort. Elle savait qu'elle prenait un petit risque mais après tout, c'était pas ça la vie ? Petit risque après petit vite Je veux pas partir finalement, pas tout de suite. Elle vient chercher la couverture, la met sur eux deux avant de commencer à fermer les yeux. Elle ne le dira sûrement jamais à voix haute mais elle est amoureuse de lui et ça, c'était bien la pire chose qui aurait pu lui arriver.

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with  @Ophelia Wade

Tu lui avais demandé de rester, tu avais laissé échappé un non et elle avait très bien compris. Rester seul, tu ne supportes pas cela, mais être loin d'elle c'est pire. Tu es bien trop fier pour exprimer tes sentiments et rien que cette demande, t'as brisé ton égo. Mais tu n'avais pas pu t'y empêcher, car la vérité c'est que la demoiselle compte énormément pour toi. Elle revient ce glissant sous la couette et venant se coler à toi. Sa tête posée sur ton bras, tu commences à lui papouiller les cheveux et c'est de cette façon qu'elle finit par fermer les yeux. Tu l'as regardes quitter le terre ferme pour rencontrer le monde de Morphée. Tu sais la chance que tu as. À tout les niveaux! Ophelia est une petite amie parfaite et tu sais qu'elle ferait une mère formidable. Tu finis par te blottir contre elle et à te laisser aller. Tu pars dans des rêveries d'une futur famille, même-si tu sais que tout cela est impossible. Ton rêve ce transforme doucement en cauchemar, devant la dose de travail que te demande un enfant. Les couches, les nuits blanches, les vomit, tu n'as plus l'âge pour cela. C'est en sursaut que tu ouvres les yeux. Il fait encore noir dehors, la neige s'est mise à tomber. Tu enfiles ton caleçon pour te poser devant la fenêtre. Des cernes sur les yeux, tu aimerais dormir, mais tu es torturé par tes démons. Puis Ophelia ouvre les yeux. "Je ne voulais pas te réveiller." Certainement à cause de ton absence auprès d'elle. Les yeux rivés vers l'extérieur, mais les pensées bien plus lointaines. Tu veux que cette histoire puisse durer éternellement, mais ... cela  ferait de toi qu'un égoïste. Tu veux qu'Ophelia soit heureuse et tu ne peux pas lui donner cette chance.

Elle est si bien là, dans ses bras. Il suffit que ses yeux se ferment pour qu'elle s'endorme, bercer par sa respiration et par le battement de son cœur qu'elle sent dans son dos. Ils sont jolis ses rêves, des rires d'enfant, de l'insouciance, rien de la bataille qu'ils se mènent depuis quelques semaines. Dans sa tête, tout était simple. Elle se voyait enceinte, avec lui, puis plus tard, penchée sur le berceau, sans les mauvais côté, juste le bonheur d'être enfin maman, de laisser tous ses mauvais souvenirs derrière elle. Elle ne serait sûrement pas une mère parfaite mais Ophélia savait qu'en tout cas, elle ferait de son mieux. Dans le lit, elle bougea un peu, ne trouvant plus la source de chaleur qu'était le corps de son amant contre le sien. Elle finit par se réveiller, le trouvant à observer la neige qui tombait dehors. Son cœur se serra un peu. Ophélia savait que la fin approchait, que tous les déhanchements et toute la jalousie du monde ne pourraient pas les empêcher de se séparer. Leurs chemins devenaient trop différents maintenant. C'est pas grave. Elle commence doucement, en se redressant. Elle ne sait pas quoi dire, par où commencer alors pour l'instant, elle se contente dans le regarder. Il est beau, elle le voudrait à ses côtés pour toujours si elle le pouvait. A quoi tu penses ? Elle demande, voix toujours aussi douce, le corps enfoui sous les couvertures. Elle ne voulait pas dire encore que c'était la fin, elle n'en avait aucune envie. Mais elle ne pouvait pas l'obliger à s'occuper d'un enfant qu'il ne voulait pas, elle était obligée de le laisser partir, elle le savait, elle n'était pas tombée enceinte pour le retenir, non, ça avait été un accident. Ils avaient toujours été clair là dessus, pas d'attaches, pas d'étiquettes, ça serait trop égoïste de lui imposer ça. C'était la dernière fois, non ? Elle soupire, les désignant tous les deux, désignant le lit. Dans deux mois, un petit ventre se serait dessiner chez elle, elle était mince, ça se verrait assez vite. Pas sûr que ce corps changeant alors encore l'attirer. Finalement, elle se leva, pour venir le prendre dans ses bras.

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with  @Ophelia Wade

La neige est un beau maquillage pour la nature. La regardant tombé tu pourrais en oublier le bitume de la rue. Tu pourrais presque oublier les marques de pneu que tu a laissée, il y à quelques heures de cela. Si seulement, il pouvait y avoir de la neige pour les sentiments. Si seulement, il pouvait y avoir de la neige pour cacher cette tragédie que va devenir ta vie. Tu n'as pas envie de blesser une des femmes de ta vie. Si tu décides de garder cette enfant, c'est tes filles que tu risques de perdre, surtout Judith. Mais si tu décides de renier cet enfant, de faire d'Ophelia une étrangère, c'est elle que tu vas perdre et blesser. Tu as peut-être des airs d'ours mal-léché, tu es peut-être le méchant pour beaucoup, mais ... si s'était la vérité, tout cela serait plus simple. "A beaucoup de choses pour une heure aussi tardive ou matinal." Tu essaies de lui sourire et puis elle prend enfin la décision la plus mature. Celle que tu n'aurais jamais osé prendre. Car, tu l'aimes. Elle vient tout de même se blottir dans tes bras et tu la serres fort. Ton coeur bat fort et tu ne sais pas quoi lui dire. Tu ignores quelle réponse et la plus approprié. "C'est peut-être la décision la plus sage à prendre." Il serait égoïste de garder la jeune femme près de toi. Bien que ton coeur se serre, tu dois la laisser partir. Certainement, par amour, certainement parce que tu sais que c'est la meilleure des choses à faire. Mais c'est dur, c'est compliqué d'imaginer ta vie sans elle, sans sa présence, sans son rire et sans son parfum sur l'oreiller voisin. Ça va être dur, ça va être compliqué de vivre sans elle, mais as-tu vraiment le choix ?

Pour une fois, elle n'était plus sûre de rien, pour une fois, elle était totalement perdue, triste et déçue que ça se finisse comme ça. Mais ils devaient le reconnaître, ils n'avaient pas d'autres choix que d'arrêter tout ça, de garder ce petit secret entre eux et de reprendre cette relation amicale qu'ils avaient avant. Ophélia, d'habitude, ne faisait pas ça. Elle était incapable de faire abstraction de ses sentiments, de tout garder au fond d'elle, c'était contre tout ses principes qu'elle s'était imposé en grandissant. Gamine, elle n'avait que trop bien appris à se taire donc maintenant, elle voulait parler, s'exprimer, ressentir, vivre. Elle hoche doucement la tête. On lit de la peine dans ses lits, de l'amertume. Tout aurait pu se passer tellement mieux, se finir tellement bien. Elle se laisse aller dans ses bras, son étreinte la rassure même si elle sait qu'il n'y a pas d'autres issues. C'est nul d'être sage. Elle soupira alors, se laissant bercer, regardant la neige voler dehors. C'est douloureux, de penser à la fin, de se dire que pour eux, il n'y aura plus de lendemain. Ils se verront sûrement pour Judith, et puis voilà. Alors elle le regarde, avec ce truc en plus dans ses yeux, avec ces mots sur la langue, ces quelques mots si important. Au fond, elle n'a plus rien à perdre, elle peut les prononcer, ça ne changera rien à leur séparation. Tu sais, au cours de ces quelques mois, je suis tombée amoureuse de toi. Elle commence, sans le regarder, non, il faut surtout pas qu'elle le regarde. Et je t'aime. C'était sûrement le dernier moment qu'ils passaient ensemble, aussi calme, aussi serein, l'un avec l'autre, dernière petite bulle, petit instant de bonheur. Ophélia ne voulait donc pas se souvenir de ce moment et avoir de regrets. Pas de regrets, aucun. Jamais.

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with  @Ophelia Wade

Ce n'était pas facile pour toi, ce n'était pas évident de discuter de tes sentiments. Tu sais que c'est certainement la dernière fois qu'elle est aussi proche de toi. Tu sais que cette relation va énormément te manquer. Tu sais qu'elle va terriblement te manquer. Tu as pour habitude d'être un homme égoïste, d'être un homme qui pense à lui avant de penser aux autres. Il t'a fallut pas mal d'effort afin de comprendre que les enfants devaient être ta priorité. Tu avais profité de leurs adolescences pour profiter de cette indépendance. Tu es un égoïste, mais pour Ophelia, pour ce bébé qui grandit en elle, tu devais être mature. Mais être sage voulait dire souffrir et ce n'est pas facile. "Heureusement que tu as bien plus mature que moi." Elle s'approche de toi et elle t'ouvre son coeur. Le tien se serre et tu lui voles un dernier baiser. Cette sensation parfaite de ses lèvres contres les tiennes. Tu es ému, mais tu ne montres rien comme toujours. "Je crois que ... je t'aime aussi." Ce n'est pas facile à dire, encore moins pour un homme tel que toi. Un homme qui a passé toute sa vie à ce cacher. Tu n'avais pas le droit de te livrer auprès de ta famille. Il fallait que tu sois l'homme fort de tes enfants et tu devais être l'épaule pour Sam. "C'est pour cette raison que je n'ai pas le droit de te demander de rester ou de choisir entre ce bébé et moi. Je t'aime et c'est pour cette raison que je dois te laisser partir." C'était la première fois que tu utilisé ces mots, la première fois que tu avouais tes sentiments à Ophelia et d'une certaine façon tu te sens libéré. Peut-être que grâce à la belle brune, tu vas pouvoir ouvrir ton coeur une nouvelle fois.

Elle sent son cœur exploser dans sa poitrine. Ophélia savait qu'à un point, ça devait arriver, que ça ne devait pas durer, malgré cet amour qu'ils se portent. Parce que lui aussi, lui dit qu'il l'aime et le monde de la jeune femme finit un peu plus de s'écrouler. Oui, à a ce moment, elle aimerait pouvoir s'accrocher encore un peu plus, elle aimerait pouvoir encore se battre et ne pas abandonner. Parce qu'elle était sûre qu'ils le méritaient, qu'ils pouvaient être heureux au bout du compte. Elle se blottit alors un peu plus contre lui, profite de ce baiser, sûrement le dernier. Je sais. Elle répond doucement, reportant son regard sur la neige qui tombe dehors, profitant une dernière fois de son corps contre le sien. Il lui faut rassembler tout son courage, pour finalement le quitter, pour se rhabiller, pour ne pas pleurer. Elle se mord la joue, alors qu'elle enfile son pantalon, essayant d'accepter que c'est la fin, que ça n'ira pas plus loin. C'est douloureux, elle aimerait disparaître sous terre, jusqu'à ce que son cœur se répare un peu. Au revoir. C'était un au revoir sur la relation, parce qu'ils se reverraient sûrement, surtout pour Judith. Ophélia le savait, elle allait construire sa petite famille seule, elle et ce bébé à venir. Ses affaires rassemblées, elle vient poser un baiser sur sa joue avant de de partir, en essayant de ne pas se retourner.