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| the derailed train (bobby) | |
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| Sujet: the derailed train (bobby) Lun 10 Jan - 23:03 | |
| Pour une fois tu as fini ta journée plus tôt que prévue. Un gros rendez-vous ayant été annulé, tu as décider de rentrer plus tôt à Cornelius. Après être passée au cabinet récupérer quelques affaires tu t’es empressée de venir à la gare de Portland. Tu ne voulais pas rentrer le train de 16:00. Tu apprécies fortement de pouvoir rentrer avec la lumière du jour encore présente. En plus, le train de cette heure là est plus rapide, en effet il est direct et ne s’arrête pas dans les petits patelins aux alentours. Arrivée dans le train, tu t’installes. Tu es heureuse d’avoir trouvé une place près de la vitre même si elle se trouve dans un emplacement avec 4 personnes. Mais au départ, il est vide. Il te serait gré si le karma pouvait t’éviter de te retrouver avec des parents accablés par les cris de leurs gamins, par les affamés qui diffuserons des odeurs de nourritures infames alors que les fenêtres ne peuvent pas s’ouvrir. A peine installée, tu retires ton manteau et te met à l’aise. Le train n’était pas encore parti que tu avais déjà sorti ton Mac pro et ton portable trônant écran face à la petite planche vibrant régulièrement. Tu ne peux t’empêcher de beaucoup travailler. Tu adores ça et puis ça te permet de ne penser à rien d’autres. Le train était pratiquement complet quand finalement un homme s’installe en face de toi. Sur le moment, tu n’y prêtes pas attention, concentrée par l’écran de ton ordinateur ou les vibrations de ton téléphone. Une main proche de ta bouche, réfléchissant. Fixant les documents en face de toi. Tu te sens légèrement bousculée par une autre personne s’installant sur le siège libre face à toi. En te redressant légèrement ton regard se pose sur l’homme en face de toi. Tu n’es pas ravie. Tu ne dis rien. Tu n’es pas à l’aise mais te contente d’un, Bonjour, répondant principalement à celui proposé par ton voisin. Tu décides même de mettre tes écouteurs et des tubes de popstars. Une bonne manière de faire comprendre que tu souhaites rester dans ta bulle. Le train démarre et le trajet aurait pu se passer merveilleusement bien s’il ne s’était pas arrêté au milieu de nulle part. |
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| Sujet: Re: the derailed train (bobby) Jeu 13 Jan - 13:30 | |
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Acheter une nouvelle moto ! Pourquoi as-tu ce besoin irréversible de t'acheter une nouvelle bolide dès que tu vis une étape traumatisante dans ta vie? C'est confiant que tu avais pris le train le matin même, espérant pouvoir repartir l'après-midi à bord de ce nouveau bolide. Évidemment, t'a surprise ne fut que tristesse devant l'état du bolide. Comment un homme peut laisser une moto d'une telle rareté à l'abandon ? C'est de la maltraitance envers les deux roues. Tu étais déçu, mais tu ne pouvais pas repartir avec. Elle n'est plus en état de rouler depuis de longues années. Tu as quand même réussi à négocier le prix et tu reviendras la chercher avec un camion pour pouvoir la retaper durant tes heures de temps libre. Cela te fera du bien de te vider la tête. Ton rendez-vous était assez loin de Portland et évidemment, tu avais une correspondance à prendre afin de pouvoir rentrer à Cornelius et retrouver Ondine ta moto favorite. Seize heures, tu cours pour ne pas rater ce bus sur raille. Tu peux détester les transports en commun. Etre enfermer dans un wagon, tu n'apprécies pas cela, mais en plus devoir supporter les gens dedans, c'est comme de la torture. Tu n'es pas anti-social, Bobby, tu peux aimer les gens, mais quand tu as envie et en général pas quand tu es à bord d'un objet roulant. C'est certainement la cause numéro un de ton amour pour les motos. Même accompagné, tu n'entends personne d'autre parler. Tu arrives enfin à monter dans le train et te voilà, à la recherche d'une place libre. Évidemment, tout le monde veut obtenir ce train, il est bien plus rapide que les suivant et par ce fait, il est bondé de monde. Tu frôles la crise de claustrophobie, enfin il y a une place. De plus, devant la fenêtre que de demander de mieux. Tu te fais comprendre et ton futur voisin de place, te salut et les autres te répondent en coeur. Tu t'installes enfin à côté de la fenêtre. Tu te mets a soufflé quand le train démarre, car évidemment, tu n'es pas dans le bon sens. Tu voudrais demander à la personne en face de toi, mais elle porte des écouteurs. Mais ... il s'agit de Nikki. Mais ce n'est qu'au moment où le train se met à ralentir pour finalement s'arrêter que la colère se met à monter en toi. Une panne ? Mais une panne de quoi ?? Quand Nikki finit par enlever ses écouteurs, tu répètes ce que la nana vous a dit il y a deux minutes. "Train en panne, petit problème de moteur apparemment." Tout en levant les yeux au ciel.
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| Sujet: Re: the derailed train (bobby) Sam 15 Jan - 2:38 | |
| Si le karma voulait te jouer un sale tour il ne pouvait pas faire mieux que ça. Une panne de train lorsque l’on souhaite rentrer chez soi c’est difficile à avaler. La technologie, les moteurs qui semble être une science exactement pour certains imminents semblent jouer des tours. Tu soupires déjà à l’idée de rester coincée des heures dans cette partie du train. Entourée de personnes un peu trop proches de toi. La personne à côté qui monopolise l’accoudoir depuis le début t’agace réellement. Tu ne dis rien, tu prends sur toi après tout tu as du travail. Tu n’as pas de temps à perdre avec des futilités. Tu te concentres sur tes dossiers, essaies de profiter tant bien que mal de la connexion. Bien évidemment elle crépite et disjoncte toutes les cinq minutes. Ça t’agace également. Tu le sais pourtant. Tu prends ce train tous les jours pratiquement et tu t’obstines encore à tenter de trouver les ondes. Bien que les tubes de Beyoncé et de Céline Dion comblassent parfaitement les bruits parasites qui t’entouraient, tu n’as pas pu rater la petite secousse, cet effet vibrant et légèrement déstabilisant du train qui s’arrête au milieu de nulle part. Une chair de poule envahit tes bras lorsque ton regard une fois déconcerné par ton écran se pose sur l’homme assit en face de toi. Beaucoup trop prêt de toi. Et non, il ne s’agit pas des frissons qui te parcourent lorsque l’amour sublime ta peau douce. C’est plutôt le malaise qui t’habite en voyant le visage grisonnant que tu connais bien face à toi. Non seulement tu te sens coincée dans ce train mais par cette proximité avec une personne que tu n’as pas réellement envie de croiser. La panne du train à la limite tu peux gérer mais cette plaisanterie du destin ou du hasard n’est pas à son goût. Tu l’entends répéter l’annonce faite au micro juste avant. On a tous très bien entendu, dis-tu assez sèchement. Tu t’enfonces alors légèrement plus dans ton fauteuil, repliant une jambe vers toi, entre toi et ton écran toujours ouvert devant toi. Tu tapotes sur ton téléphone nerveusement afin de voir l’heure avant de soupirer une nouvelle fois. Evitant au maximum le regard de Monsieur Stillinsky face à toi. @Bobby Stillinsky |
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| Sujet: Re: the derailed train (bobby) Lun 17 Jan - 14:44 | |
| Tu te voulais charmant, tu voulais être sympa ? Mais tu finis par demander si cela vaut vraiment le coup ? Tu es vraiment de mauvais poils. Tu as le coeur en miette et tu te poses des millions de questions. Tu te demandes si ton ange gardian ne se moque pas de toi. Cinquante-quatre ans et peut-être un autre enfant en route. La moto que tu voulais acheter est bonne à rien, cette panne de train et puis enfin ... Nikki. Si tu avais répété ce que la nana venait de dire, s'était simplement par politesse. Il faut savoir que cela t'avait demandé beaucoup d'efforts. Tu n'es pas du genre loquasse, tu n'aimes pas parler pour ne rien dire. Alors, quand elle te réponds et qu'elle utilise ce ton, tu comprends qu'elle n'a aucune envie de te parler. Tu ne fais que de souffler, tu ne comprends toujours pas ce qui lui arrive, mais tu comprends qu'elle n'a pas envie de te parler. "Merci Bobby et sinon comment tu vas depuis tout le temps? Depuis le temps que je t'évite ?" Dis-tu en imaginant la conversation que vous auriez pu avoir. Si la demoiselle ne serait pas retournée dans son téléphone. Les voisins finissent par te regarder bizarrement et tu lances un regard noirs. "Peut-être qu'une photo pourrait vous faire plaisir." Tu es un peu énervé, mais tu préfères rester calme. Tu ignores le nombre de temps où vous allez rester enfermer dans ce train. Tu essaies d'enlever de ton esprit le fait que tu sois coincé dans un endroit clos, car cela a toujours été une de tes phobies. Tu finis par sortir ton téléphone faisant comme tes voisins et tu réponds à quelques messages tinder. Tu vas avoir besoin de compagnie quand tu auras enfin repris la route. Avant de fermer ton téléphone, tu regardes le profils de Ophelia, te demandant si tu dois quand même lui répondre. C'est en ce moment que tu sens un regard vers-toi et tu préfères ranger ton téléphone dans ta poche de veste. "Pff" Souffles-tu haut et fort, cela risque d'être long et tu n'en peux déjà plus. La patience ce n'est pas tellement ton truc favori, même pas du tout. Tu es encore loin de Cornélius impossibles de rentrer à pied, mais tu commences à te sentir à l'étroit et tu n'as personne avec qui parler. "Il y a un soucis ?" Finis-tu par demander à la femme assise devant toi, ton ex-belle soeur.
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| Sujet: Re: the derailed train (bobby) Mar 18 Jan - 0:43 | |
| Nicole Allen, tu devrais tourner sept fois ta langue dans ta bouche avant de parler. Tu ne sais faire autrement parfois. Tu n’as pas su te retenir de faire une remarque aux mots répétés de Bobby. Il trouvait cela certainement altruiste de jouer le perroquet. Peut-être cela a-t-il aidé quelques personnes qui ne comprendraient pas que le train est en probablement en panne. Si ça se trouve cela ne durera que quelques minutes, tu essaies de t’en convaincre sans grand succès. Tu t’étais enfoncée dans ton fauteuil, tu restais dans cette position. Comme si cette sensation de recul te permettait de réellement t’éloigner de Stillinsky. C’est une illusion seulement. Il est là, en face de toi. Seul ton écran d’ordinateur encore droit te sépare réellement de lui. Comme une barrière, tu essaies de te protéger des Stillinsky. Il aurait pu comprendre que tu ne voulais pas l’entendre mais non, il se délecte de te faire des reproches. Devant les deux autres passagers légèrement hébétés par la situation ferroviaire et déstabilisé en plus par l’animosité qui commence ç se dégager de ce quatuor. Tu ne répondis même pas aux sarcasmes de l’homme grisonnant. Il est vrai que tu l’évites, depuis longtemps maintenant. C’est plus fort que toi. Malgré lui il te renvoie à des périodes difficiles et tu ne peux passer outre. Si tu l’évites, tu n’as pas vraiment le sentiment qu’il se batte pour venir te voir ou prendre de tes nouvelles. Il faut dire que laisser tomber les gens qui vous aiment c’est une tradition familiale chez les hommes Stillinsky. Oui, tu lui en veux. Tu soupires à sa pique auprès des deux pauvres personnes autour de vous. Excusez-le, il n’a pas pris sa tisane aujourd’hui … Tu n’aimais pas qu’il s’en prenne à des pauvres gens qui n’ont rien demandé parce qu’il est mal luné. Tu te souviens pas ? Le train est à l'arrêt ... avec ton petit air mesquin. Comme s’il était sénile et oubliait ce qu’il disait. Tu décides alors de regarder de nouveau ton écran d'ordinateur, tu tapes sur la touche espace pour qu'il sorte du mode veille. @Bobby Stillinsky |
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| Sujet: Re: the derailed train (bobby) Mar 18 Jan - 14:47 | |
| Il est dingue de repenser au passé et d'imaginer toutes les personnes que tu as perdus dans ta vie. Quand tu penses qu'auparavant vous passiez énormément de temps ensemble. Passant quelques dimanches autour d'un barbecue en famille. Cette époque te paraît si loin, mais elle est si proche à la fois. La remarque de la brune te fait doucement sourire et tu finies par rétorquer. "C'est qu'elle se croit drôle miss popularité." C'est ainsi que tu as toujours appelé Nikki. Elle est tout ce que tu n'as jamais aimé chez une femme. Le genre de femmes trop belles, trop parfaite, trop aimer de tous, le genre de femme qui amène les hommes à se battre. Mais elle était de la famille et de là ... tu ne voyais pas vraiment ainsi. Elle était la femme de ton père, la mère de ta nièce et d'une certaine façon, tu avais de l'affection pour elle. Mais en la perdant de vue, tu avais compris qu'elle était aussi devenue ton amie. Tu continues à veiller sur elle, veiller sur ta nièce comme tu avais pu le promettre à ton frère. "Mais décidemment c'est qu'elle à manger du clown. Tu devrais peut-être en faire ton métier, tu fais rire ... personne." Elle commence à t'agacer avec son air supérieur. Cacher derrière son écran à jour les miss-je-sais-tout à la Hermione Granger. Tu commences à te sentir mal, il y a trop de gens pour le petit espace qu'offre ce wagon. Tu ne peux même pas étendre tes jambes puisque miss perfection est assise en face de toi. Tu souffles, posant ton coude contre la fenêtre. Ta main portant le poids de ta tête, tu fixes dans l'horizon, espérant que le train puisse vite démarrer. Si seulement tu avais pris ta moto, tu n'aurais pas été dans cette mauvaise posture. Pourquoi ton ange gardian te joue des tours de cette façon. Soudain la porte du wagon s'ouvre et un homme y fait son apparition. Annonçant que le train aura exactement une heure de retard. Tu avais simplement détourné le regard pour pouvoir observer l'homme en uniforme. De ses paroles, tu n'avais que lever les yeux au ciel. Ne désirant qu'une chose utilisait sa tête comme moteur pour refaire démarrer ton moyen de locomotion. Si encore tu pouvais fermer les yeux, mais cela est impossible.
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| Sujet: Re: the derailed train (bobby) Mar 18 Jan - 23:01 | |
| « Miss Popularité ». Tu te contentas de lever les yeux au ciel avant de les rediriger vers ton écran. Beaucoup plus intéressant pour toi que ce vieux loup de mer. Tu te souviens d’un temps où cet homme pouvait prendre ta défense, te prendre dans ses bras pour te rassurer, tel un deuxième grand frère. Mais comme Wayne, les Stillinsky mâles ont tendance à vite s’éclipser. Quand il mentionnait ce surnom pour parler de toi avant, tu ressentais de l’affection. Aujourd’hui tu as la sensation d’être simplement jugée. Visiblement tu n’es pas drôle et par chance tu n’es pas là pour amuser la galerie. Tu es dans ce train pour rentrer chez toi tout en travaillant tranquillement. Tu n’es pas là pour supporter les mots non chalands d’un quinquagénaire qui ne supporte pas qu’on ne succombe pas à son charme et à ses phrases toutes faites. Tu es très dure, mais c’est ce que tu ressens en sentant cette énergie négative qu’il faisait venir jusqu’à toi. Si les semaines, les mois, les années ont finalement pu t’apporter de l’apaisement, tu ne sauras jamais oublier l’humiliation, le sentiment d’abandon incroyable qu’ils t’ont laissé. Tu sais que tu es sans doute bête à avoir répondu et lancé ces petites provocations. Tu aurais du continuer sur ta lancée, le voir, tant pis mais l’ignorer et relever ses paroles inutiles. Il est vrai aussi que tu avais essayé de rassurer les personnes autour de vous. Ils ne méritent pas d’être en face d’un vieux grincheux. Tu avais envie de pouvoir t’échapper. Mais quand il enchérit sur le fait que tu ne faisais rire personne. Encore une fois il te parle comme à une idiote. Tu ne supportes pas ça. Je te pensais pas assez vieux pour devenir sénile et aigri, ajoutes tu mais sans le regarder. Toujours à pianoter sur ton McBook avant que l’homme en uniforme intervienne. Tu essayas rapidement de voir si une autre place était libre, enfin. Tu soupiras et pris à ton tour ton téléphone, toujours enfoncée dans ton siège. Le plus loin de lui possible. @Bobby Stillinsky |
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| Sujet: Re: the derailed train (bobby) Mer 19 Jan - 12:18 | |
| Il est difficile pour toi de contrôler tes émotions et davantage quand il s'agit de ta colère. Rencontrer Nikki en ce moment n'était clairement pas une bonne idée. Tu essaies de te contrôler et avec beaucoup de difficultés, mais ses airs suffisant. Tu aimerais pouvoir changer de place, mais le wagon est pris. Tu sais que les autres le sont aussi, tu te mords la lèvre devant sa réflexion. "Tout à fait sénile et aigri ... mais au moins j'ai de la compagnie. Je ne suis pas seule et malheureuse." Tu commences a en avoir marre que l'on te parle de ton âge. Comme-ci l'odeur du sapin n'était pas loin, alors que tu es en parfaite santé. Tu gardes un sourire charmeur qui est simplement ta marque de fabrique et tu rejoints la conversation de tes voisins de wagon. Tu n'as pas envie de devoir parler avec Nikki et tu as besoin de ne pas penser au fait que vous soyez enfermer. Puis soudain tu réalises que c'est le moment ou jamais de briser l'abcès. "Une question un peu idiote, mais puis-je savoir ce que j'ai fait pour que tu m'ignores ainsi ? Je peux concevoir que l'on puisse aimer la solitude, mais je pensais qu'on était une famille." Tu as du temps à perdre et tu ne peux pas rester sans comprendre. Tu n'avais pas enlevé Nikki de ta vie, tu veilles toujours sur elle, même-si elle ne s'en rends pas compte. Parfois avec l'aide des grizzlys, mais tu veilles toujours à sa sécurité. Après les ennuis que ton frère s'est attiré, tu refuses que cela puisse toucher Nikki, mais encore moins Bianca. Si tu es le parrain de deux femmes extraordinaires, elle est pour le moment, ta seule nièce et elle compte énormément pour toi. Il t'arrive de songer au passé avec un peu de nostalgie et puis tu te souviens que Nikki, ne te veux plus dans ta vie. Perdre l'affection de Nikki avait été compliqué surtout après l'arrestation de ton frère. Tu pensais pouvoir compter sur elle, mais au contraire. Au début, tu pensais qu'elle voulait un peu de liberté et cela pouvait se comprendre. Mais les jours étaient devenus des semaines, des semaines des mois et elle ne t'a jamais reparlé. Mais soyons honnête, tu n'as pas fait le premier pas non plus. C'est peut-être pour cela, qu'aujourd'hui, tu oses le faire. Rien ne vous rendra tout ce temps perdu, mais au moins, tu auras des explications.
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| Sujet: Re: the derailed train (bobby) Dim 23 Jan - 0:08 | |
| En réalité, tu n’as jamais trouvé que Bobby était vieux. Le vieil adage qui la meilleure défense est l’attaque. Tu piques sur ce qui peux sans doute titiller le mâle qu’il est. C’est ce genre d’homme, un ours mal léché, un grizzly. Un homme qui aime les femmes, tu le sais. Il a fait partie de ta vie pendant des années. Il est le parrain de ta fille, le frère de Wayne. Naturellement, en vivant à Cornelius les rencontres familiales entre Stillinsky n’étaient pas rares. Tu te sentais en sécurité avec eux, aimée, protégée. Frustrée parfois de ne finalement pas porter le même nom de famille qu’eux et de ta fille. Tu aimes ton nom. Allen c’est beau, c’est classe et tu en es très fière. Seulement tu rêvais de cet engagement si fort. De ce bout de papier, insignifiant pour certains mais qui change votre vie. Tu avais appris à vivre avec cette fatalité bien qu’elle vienne de temps en temps piquer ton égo et ta sensibilité. L’envie de lui appartenir de manière officielle, qu’il t’appartienne. Qu’il soit ton mari. Vision futile possible d’une relation mais tu rêvais de cet anneau brillant, faisant de ton annulaire gauche la partie la plus précieuse de ton corps. A son tour il te pique. Il cherche à te faire du mal, se venger sans doute après que tu aies dérangé son égo de mâle dominant. Tes sourcils se froncent légèrement les sourcils mais ne tiens pas à répondre à cette provocation. Il est vrai que tu n’as pas eu de vraie relation depuis ta rupture avec Wayne. Tu as papillonné, cherché la perle rare. Quelques hommes ont attiré tes faveurs. Les aventures d’un soir, tu as essayé une ou deux fois mais si le soulagement charnel pouvait soulager, ce n’est pas pour toi. Tes divagations sentimentales t’ont mené vers des décisions sans doute idiotes. Tu n’avais pas répondu à Bobby qu’il surenchérit. Tu te sens presque agressée de cette question. Tu ne piques pas, tu te contentes de répondre : je ne fais plus partie de cette famille depuis longtemps … Depuis la rupture il est vrai que tu as été froide mais tu n’as pas vraiment senti Robert venir à toi, insister pour que tu restes dans le cercle si fermé. Je n’en ai jamais vraiment fais partie … ajoute tu, toujours enfoncée dans ton fauteuil. Vous offrez un vrai spectacle de télénovelas aux passagers voisins. @Bobby Stillinsky |
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| Sujet: Re: the derailed train (bobby) Lun 31 Jan - 15:43 | |
| Elle t'avait blessé, tu es un homme fier, mais tu prends de l'âge. Si ce n'était que les cheveux blancs cela pourrait aller. Mais tu n'es pas aveugle, pas encore, une perte d'audition, une perte de cheveux, des poils blancs dans la barbe et une perte de tonus musculaire. Toutes ces petites choses qui ne cesse de te rappeler que tu n'es plus le jeune homme vaillant que tu as pu être à une époque. Entendre ses mots de Nikki te touchent. Tu aimerais dire le contraire, mais cela ne serait que spéculation. Tu avais attaqué à nouveau comme deux enfants. Il n'est pas innocent de ta part d'agir ainsi, beaucoup n'hésite pas à te rappeler ton manque de maturité. Mais la jeune avocate n'a jamais manqué de maturité. Légèrement coincé, mais toujours droite dans ses baskets, enfin ses talons hauts. "Parce que tu l'as voulus." Une attaque de plus, mais tu ne peux pas continuer à l'entendre parler de la famille ainsi. La famille, deux mots si chers à ton coeur, malgré tes erreurs, la famille c'est toute ta vie. "Je ne sais pas comment tu peux dire ça ! Après ce que nous avons vécus, ce que nous avions partagé." Tu marques une pause et avant même qu'elle puisse reprendre la parole. "Ce qui est arrivé à Wayne ... c'est ce qu'il a toujours cherché ! Je pensais que tu aurais ... bref ... laisses tomber. Tu ne dois pas m'écouter ... ou encore m'éviter comme les dernières années." Perdre ton frère n'avait pas été des plus faciles, mais tu avais dû faire avec, tu n'avais pas de millions d'excuses, mais perdre ta nièce, ta filleule, cela t'avais quelques peu touché. Tu n'avais pas tenus très longtemps sans pouvoir la voir. Lui donnant quelques cours de conduite, alors que sa mère était trop occupé au travail ou avec un de ses nombreux amants. Encore une fois, Nikki n'a certainement pas fait exprès mais d'une façon la plus inattendu, elle t'avait réellement blessé. Tu n'as aucune gêne à supporter les regards des voyageurs, c'est le plus gênées qui s'en vont, mais tu aurais aimé avoir une autre sorte de conversation avec la jeune femme.
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| Sujet: Re: the derailed train (bobby) Ven 4 Fév - 0:30 | |
| C’était ce qu’il y avait de mieux à faire … dis-tu. Oui tu réponds à Bobby qui te blesse une nouvelle fois. Il dit vrai, cependant. Peut être que tu aurais pu rester proche du cercle Stillinsky si tu l’avais décidé. Mais à quoi bon ? A quoi bon rester près d’eux quand celui qui fait réellement le lien n’est plus avec toi. Ça n’a pas été si simple. Mais tu as fait ce qui était le mieux pour toi. A ce moment là, en tout cas tu n’as su faire autrement. Tu n’arrivais pas à venir tranquillement au Yéti, à boire des cafés à Stella. La conversation aurait forcément tourné autour de Wayne. Et rien que dire son prénom était une réelle torture. Tu as fais une sorte de déni pendant longtemps. Tu te disais que tu reviendrais peut être vers Bobby mais tu n’as pas réussi. Et puis le temps est passé et le fossé avec la famille s’est creusé encore plus. A cet instant, tu étais nerveuse. Tu tapotais sur la touche espace de ton ordinateur à la pomme. Tu tapotais plusieurs fois dessus comme pour évacuer ton énergie. Cette énergie négative qui remonte dans ta nuque. Tu évites le regard intense de ton ex beau frère face à toi. Tu n’as pas envie que ses paroles te touchent. Et ça ne manque pas, quand c’est lui-même qui cite son prénom. Qui parle de cette histoire. Tu soupires et passes une main dans ton cou. Tu ne dis rien pendant quelques secondes, assimilant ce qu’il disait. Les pauvres passagers à côté heureusement pour eux, repartaient avec leurs propres écouteurs. Cherché quoi ? dis-tu finalement curieuse. Tu relèves enfin tes yeux clairs qui croisent ceux de l’ours mal léché en face de toi. Tu ne comprends pas bien où il veut en venir. Beaucoup d’informations sont restées en suspend depuis ta dernière confrontation avec l’autre Stillinsky derrière une vitre. @Bobby Stillinsky |
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| Sujet: Re: the derailed train (bobby) Lun 14 Fév - 11:34 | |
| Tu avais fait tout ton possible pour aider ton frère. Tu aurais voulu lui éviter la prison. Mais il a hérité de la fierté de votre père. Il avait refusé ton aide, il avait refusé que tu endosses le rôle. Pourtant, tu étais prêt à aller en prison. Tu avais tout préparé pour cela soit le plus réaliste et puis cela n'avait pas fonctionné. Wayne n'avait pas aidé, il avait laissé traîner des preuves comme-ci, il ne voulait pas que tu prennes sa place. Tu avais pourtant argumenté qu'il avait une famille qui avait besoin de lui, mais cela ne servi à rien. Nikki avait repris ses occupations et ton regard était intense, tu aurais voulu en savoir plus, mais elle resta silencieuse. Tu avais recommencé à regarder par la fenêtre. Le train n'est toujours pas en route et puis soudain elle reprend la conversation. "Tu sais bien ... mon frère n'a pas toujours fait les bons choix." Tu n'avais rien d'autre à rajouter et tu n'avais pas envie d'argumenter. En réalité, tu n'avais qu'une seule envie c'est que le train démarre pour que tu puisses arriver à Cornelius. Mais il n'était pas le seul a avoir fait de mauvais choix, Nikki en fait partie également. Elle avait décidé que vous étiez de trop, que tu n'étais plus utile à sa vie. Tu pourrais essayer de comprendre, tu pourrais te dire qu'elle a fait certainement ce qui lui semblait le mieux, mais tu n'y arrives pas. Tu es un homme têtu, un homme buté, un homme un peu trop grognon pour être conciliant. Une secousses fait bouger le train et c'est dans un bruit de soulagement que tu prononces ces mots. "Enfin!" Tu n'avais pas fait attention à la force sonore de cette petite phrase. Le moyen de locomotion avait finalement recommencé à avancer, pour ton plus grand plaisir.
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