Keith Stewart-Calling Elvis

Keith Stewart
"It's only rock 'N' roll (But I like it),Have love, will travel, While my guitar gently weeps"
Milo Vintimiglia | The Grinch

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age : 44 ans. date et lieu de naissance : 27/02/1978 à Boston.
métier : Plongeur aux yeties. Habitation : Je loue une chambre chez Susie Clark//Hood River

•L’école et moi, ça faisait deux...Une histoire d'Amour impossible, un peu comme entre le fric et ma mère. C'est pas que j'aime pas apprendre, mais j'aime choisir quoi et quand. L'usine à formater, c'est pénible pour les cranes indociles.
Alors j'ai fini moitié dans la rue, moitié à apprendre la serrurerie et un peu quand même chez ma mère. Une vie trop grande pour moi... C'est mathématique. Du coup, j'ai lâché le métal( de toute façon j'avais fait le tour de ce qui m'intéressait à ce propos, et j'ai revu mon équilibre
Pas mal dans la rue, un peu chez des copines...et quand même parfois chez ma mère.
J'ai bricolé comme, ça à droite et à gauche, en végétant devant des packs de six avec des abrutis, adeptes du concours de bite dans lequel ma fierté me laissait me gâcher. Chiche de tirer une caisse, de braquer un appart...
J'me suis pas vu vieillir, et j'ai laissé sournoisement le lierre de l'appartement m'étouffer. Un petit boulot de plombier...un autre comme serveur...
Ca payait les CD que je cueillais plus directement au rayon du megastore, par flemme. J'ai pas vu qu'il me poussait un canapé à crédit au cul et un écran plasma devant les yeux.
J'me suis avachi, lentement,parfois avec une fille, souvent avec une bière, dans une sorte de gelée molle, gluante , étouffante. J'allais bientôt ressembler à ma mère qui attendait la lobotomie cathodique pour oublier son boulot chiassique.
Et puis j'ai fini tellement enkysté dans mon nubuck waterproof, atomisé par les images et les sons, que j'en ai oublié le boulot, les factures....
et j'me suis retrouvé à la case poubelle, avec mon sac, dans la ruelle...Alors j'ai repris la cambriole, me faisant héberger pas les connaissances de voyouterie, ou parfois une minette gentille et pas trop exigeante.
J'étais content de me raconter que je baisais le système, les flics...et les marchands de rêves manufacturés en promo. J'me sentais capable de tout prendre, quand et comme je le voulais... Et j'me suis fait prendre un beau soir, par les flics, justement, finalement.
un petit tour par la case de neuf mètres carrés avec œilleton intégré pour le panoramique sur tes toilettes. Ca fait réfléchir à l'écart entre le concept de l'évasion de l'esprit et la réalité de l'enfermement.
J'ai pas aimé, du tout...Et quand on m'a proposé la remise de peine pour bonne conduite à condition d'aller travailler au trou du cul du monde, J'ai dit oui

•J'avais du mal à admettre que le système me faisait une fleur. Un boulot pas trop chiant, assez varié, qui me laissait le temps d'essayer de grattouiller un peu la guitare. Chatouiller aussi une femme...Qui m'a mit la tête à l'envers, totalement. Belle, classieuse, limite aussi glacée qu'une photo de magazine, en surface. Mais , peau à peau, c'était magique. Avec elle j'osais parler vraiment. la musique, ma passion, notre passion, les doutes, les émotions.
J'me sentais bien, vraiment, et j'me voyais peut être finir mes jours à la campagne, renonçant même à mes envies de gloire sur scène...
Parce qu’elle croyait si fort en mon talent de musicien que je finissait par y croire moi aussi.
Et puis elle m'a jeté, avec un ticket pour une boite de production à Los Angeles en guise de lettre de rupture....
J'suis pas vraiment rancunier d'ordinaire, mais elle, j'ai mis une bonne année pour lui pardonner le mal qu'elle m'avait fait.
Tuer l'illusion de croire en l'existence d'une âme sœur, 'fallait quand même avoir une sacré dose de cruauté pour oser, non?
A moins que, comme tous ces gens qui ont le fric pour tout acheter, elle ait décidé de se payer un petit extra de frisson, laissant ce que son appétit boudait  figer au fond du plat?
Ca fait une quinzaine d'année que j'lui en veux plus...Et même, que je lui suis reconnaissant, parce que c'est au final grâce à elle que j'ai rencontré Ruth et Andy...un couple d'amis formidables!

•Ruth,et moi ça a commencé par une friction.
J'avais passé deux jours dans les trains pour arriver sur la côte ouest
Deux jours en plein drame mélancolique, à composer ce qui serait surement le plus beau cri d'amour désespéré musical de tous les temps
Ruth, c'est un bulldog. Elle m'a auditionné patiemment, bien obligée vu que j'avais une recommandation du principal actionnaire de sa boite.
Mais pas question pour autant de vendre de la soupe.
Ruth et moi, on a, entre autre,  en commun l'amour du boulot de qualité et de la musique, alors pas de quartiers"C'est de la merde, chéri, ton truc...et puis le chant...Ben oublie! Mais si tu veux, y'a un peu de travail en logistique. A prendre ou à laisser!"
Et comment que j'allais laisser...Sauf que quand tu croises John, le régisseur du studio et sa carrure d'ours bienveillant qui t'enroule les épaules de son bras de géant en disant" Viens, J'vais te montrer où ça se passe"....Tu suis.
Le son, l’énergie créative, la folie plus ou moins inspirée qui habite les électrons libres qui s'agitent dans le local...Ca fait le reste
Puis ça a été un malentendu, quand elle m'a invité à manger chez elle quelque mois plus tard. Moi, j'me suis dit que peut être ça m'aiderait à oublier l'autre succube, les cuisses plantureuses de Ruth....
Alors j'ai mis une chemise propre et j'ai acheté des roses rouges. Il faut oser être original, surtout quand  t'as encore le cœur qui saigne pour une autre et donc l'esprit inventif, n'est-ce pas?
J'ai pas eu l'air d'un con avec mon petit bouquet quand un type tout sec, avec un visage doux de rêveur a ouvert la porte.
Lui c'était Andy...et eux, surement les gens les plus généreux que je connaisse.
Ruth sous ses airs de molosse agressif, c'est une sensible et elle avait remarqué que souvent on me retrouvait au petit matin sur la banquette du studio. Et justement, ils en avaient un, de studio. Celui de leur jeunesse, qu'ils avaient gardé pour le louer en déménageant dans leur sympathique grande maison...Et justement, il était libre, et dans mon budget( Ruth était bien placée pour le savoir, vu qu'elle signait mes fiches de paie!)
Andy , que j'ai pris pour un époux au foyer, en fait était éduc' spé'! Ils étaient tous deux famille d'accueil pour ados bien perdus. Ces gosses terribles parfois, de passage pour quelques mois, mettaient de la vie dans leur maison. On s'est revus souvent, autour du pétard en afterwork quand il n'y avait pas de gamin dans les parages. Andy, très sensible aux équilibres sur tous les plans, a su me faire aimer ce truc plâtreux et flasque qu'est le tofu, nappé de crème de coco épicée. Andy a lavé des tonnes de linge sale entre deux tournées. Andy m'a fait rire en appelant pépette la rugissante Ruth et elle aussi en minaudant comme une poupée fragile qu’elle n'était absolument pas en public.
Il y avait les temps de pause déjeuner avec Ruth, qui s'enfilait des T bones clandestins pour oublier le boulgour biologique, équitable, et éthique de la maison...Les fins de soirées, aussi quand Ruth forçait sur la bouteille de blanc , durant lesquelles Andy me montrait ses sculptures sur fond de jazz trop velouté pour couvrir les ronflements de Ruth écroulée dans le canapé.
Bref, des amis, une famille, quoi!

•Ruth, c'est aussi mon boss. Grâce à elle, et aussi beaucoup à John, j'ai appris le métier. Avant de faire de la régie son, j'ai commencé par la manutention, la maintenance. Ca m'a amené à me former un brin en électrotech' et en électronique de puissance, tout ça. j'aimais bien la souplesse. On a l'habitude, dans ces métiers, de se plier aux caprices des artistes, de laisser évoluer les gens à leur rythme, même si côté technicien, c'est souvent le rush.
J'ai passé 5 ans dans le studio, touchant à tout, devenant polyvalent. J'ai pas juste fini par trouver une voie professionnelle, à la table de mixage derrière laquelle on apprécie souvent que je sois, mais aussi à développer un sens certain du contact, de l'écoute, de l'anticipation...Parce qu'il convient de les bichonner, nos chers créatifs!
Et puis j'ai pris aussi beaucoup de plaisir à améliorer mes talents de musicien. l'occasion de faire des bœufs, d'essayer des instruments, de prendre des conseils de pro pour améliorer mon jeu...
Là aussi touche à tout, un peu, et, sans me vanter, plutôt bon à la guitare, pour un amateur!
le milieu artistique, c'est valorisant aussi pour draguer les filles, et même si j'ai un appétit raisonnable en la matière, j'me suis pas privé de me faire plaisir. Deux ont pris un peu plus d'importance. Y'a Lola, qui n'aime pas dormir seule, qui partage occasionnellement mon lit depuis....16 ans...Ca file!
Avec elle c'est simple, sans embrasement passionnel, et parfois on se contente de juste dormir, sauf quand je m'écroule après une soirée trop arrosée, où là elle dort moins bien forcément. Il y a eu une pause dans cette liaison très libre et amicale, avec Helen, la voisine véto de Ruth et Andy. Ils nous ont un peu poussés l'un vers l'autre, il faut le dire....
J'me suis dit pourquoi pas essayer le vrai couple. Helen était agréable, à tout points de vue...Et puis, j'ai fini par me sentir englué dans une foutue routine, parfumée à l'ether et aux odeurs de chiens malades qui flottaient toujours à la maison. Alors, retour au studio et fin de la mésaventure conjugale

•Et puis sont venues les années tournées. Une accélération...Jubilatoire.
La ruche industrieuse du studio est calme à côté de l'essaim rageur qu'est une tournée. Ruth l'avait senti. John me trouvait prêt... Alors, pour éviter que le travail ne devienne lui aussi routine, je suis parti.
Les Usa, l’Europe, L’Australie. Pour des semaines ou des mois, a résoudre au fil des aléas de la route les problèmes , souvent dans l'urgence.
Des folies lors des soirées après concert. Performance, endurance....Assurer face aux vigiles goguenards avec les groupies prêtes à tout pour un pass backstage, dans les caravanes servant de loge.
Et pour tenir, tu prends des remontants...et pour ne pas redescendre, parce que sous coke, tu es invincible, infatigable, toujours sur le pont malgré trop peu d'heures de sommeil volées sur la banquette du bus lors des transferts, Tu en prends de plus en plus.
Tu as des yeux de chien fou, tes muscles sèchent, mais tu ne le vois pas. Tu fais semblant de ne pas voir les gueules de déterrés de tes complices de folie, comme eux le font pour toi.
Et puis il y a eu la tournée au Texas. Un poids lourd de la scène. Même si je n'étais pas au son, vu qu'il avait sa propre équipe, juste faire la logistique pour être au cœur de l'événement, ça m'excitait gravement.
Le guitariste qui tombe malade. Un remplacement au pied levé. Le trac balayé par le plaisir de dialoguer avec le public, le groupe...et surtout Mia, une choriste qui a pris une foutue place dans ma vie !

•Mia, c'était la rencontre vénéneuse. Une voix de sirène, veloutée et suave, avec un fond de frictions rauques . Une onde de choc qui m'a percuté le tympan, fissuré le cerveau, ébranlé les entrailles.
15 dates ou j'me suis senti le roi de la rythmique, faisant le paon avec une fougue encore inconnue, jusqu'à parfois même éclipser le lead guitar.
Elle me dopait, me rendait presque bon...Et une fois encore, j'ai cru à un destin glorieux.
Elle était magnétique, j'me sentais inspiré...Et quand j'lui ai proposé qu'on bosse ensemble sur un projet...en plus, elle a dit oui!
Quand je lui ai proposé de rester dormir, elle a pas dit non...Et c'est comme ça que j'ai fini par poser mon sac et ma guitare dans la maison de  son...Oncle!
Ouais, j'aurais du écouter la petite voix lucide qui me disait de me méfier de cette poulette entretenue qui voyait plus en moi l'ami du manager que le talentueux artiste.
J'ai travaillé comme un tâcheron pour ne pas faire de pâles imitation de mes modèles...J'ai cherché l'inspiration dans les contrées fluorescentes que l'on découvre grâce aux acides...J'ai exploré les échos mous sous muscarine.
On a baisé, on s'est engueulés...On s'est quittés pour se reprendre. J'assurais plus rien au boulot, et même les remontrances amicales, ou musclées, de Ruth ne parvenaient pas à me faire décrocher de mon projet fou.
Et puis j'ai enfin sorti une maquette... Un truc torturé, complexe, chiant sauf pour un fan de Satriani chargé d'héroine! C'est dire que les chances de succès étaient nulles, mais je n'en démordais pas.
Ignorant l'ultime avertissement de Ruth:"Elle est bonne sur scène, surement bonne au lit, mais pas bonne pour toi, chéri!", j'ai accepté que John retravaille l'orchestration au studio.
Mia a fait le tube de l'été...Logique... Et m'a planté au bord de la piscine pour partir en tournée avec des musiciens pas bouffés par les prods...Logique!
Et j'ai eu mal...toujours logique... Et j'ai pris une ligne, puis deux, puis trois, puis la voiture pour aller pleurer chez Andy...puis la ligne de trop.
Ce qui m'a sauvé, c'est de m'être mangé le klaxon avec mon front juste devant chez mes amis...

•Quatre jours de coma, trois mois de cure, deux semaines chez Ruth et Andy...
Je refais du gras, et je me sens un peu vide.
Ils ont raison. Il faut que je me bouge, que je fasse une pause, loin de la frénésie du spectacle. Un breack au vert. Justement, dans le bled perdu en Oregon d'où Ruth est originaire, il y a des chalets au calme, pas trop chers...
Andy à raison, il faut que je m'occupe , que je bosse un peu. Un truc simple....Et j'veux croire aussi Ruth qui me dit que le cerveau plus clair, j'devrais finalement peut être bosser un peu la gratte, que ça peut valoir le coup.
A croire que chaque fois qu'il faut que je fasse le point, J’suis condamné à échouer à Cornelius!


qui sont tes parents ? : Milieu modeste, maman solo.
tu as des enfants ? : Pas à ma connaissance...
frères et sœurs : aucun.
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tes meilleurs amis : mon boss et son compagnon, à Los Angeles... Ici, on verra si certains passent outre mon côté parfois rugueux pour voir que je suis en fait sympa.
tu habites avec qui ? : Je loue une chambre chez Susie Clark.
tu as un animal de compagnie ? : non.
clubs : Aucuns à mon arrivée.
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tes amours ? : Un peu de passage, rien de sérieux vraiment, mais on peut prévoir un potentiel retour de flamme ...Un brasier passionnel couverait-il à mon insu en moi?
tes ex-amours ? : les passagères de ma vie qui se sont parfois un peu attardées comptent-t-elles?.
orientation sexuelle : hétéro.
ta première fois ? : Une voisine , amie de ma mère.
la dernière fois ? : Lola, une passante régulière.
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traits de caractère : Fier, ombrageux,  mais sans rancunes //caustique, direct, amusant parfois//curieux, enthousiaste, impulsif//rebelle, un peu. immature, surement... généreux... sans bornes!
croyant ou non croyant : Athée à tendance un peu Anar.
problème de santé : Toxicomane en rémission.
complexe : J'aurais voulu être un artiste, mais je suis un humble et compétant technicien....Qui chante faux, hélas!
Je prends un peu de gras avec le temps...On ne peux pas être et avoir été, certes, mais ça fait un tout petit peu chier!

hey macarena !
tes moyens de transport : Pieds, vélo, transports en commun.
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signe astro : Poisson, je crois... Ascendant je m'en fout, c'est certain!
tes hobbies : Jouer de la guitare, apprendre à sculpter le bois, faire du sport pour éliminer et me remettre en forme, si j'ai le courage.
ton rêve : C'est la crise de la quarantaine qui me fait me demander à quoi ça sert, finalement, sans quelqu'un avec qui fonder une famille, ce jeu souvent biaisé qu'est la vie?
Pathétique, non? Oui, j'assume pas!
tes phobies : ne pas me sentir libre.
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dans ton dressing : Un sac de fringues, faciles à laver( jeans, T shirts, pulls chauds), boots indestructibles.
C'est fonctionnel, baroudable,
dans ta table de chevet : Un paquet de cigarettes, un lecteur MP3.
dans ton sac ou tes poches : ma vie.
Dans mon sac: de la ficelle, mes fringues, une lampe de poche, le chargeur portable/baladeur et des clefs USB avec du son, une parka chaude et étanche, un tarp et un duvet, de l'essence à briquet, deux trois trucs à grignoter, une bouteille d'eau, une trousse de secours, un kit de couture
dans mes poches; un couteau, une pince multifonction, du feu, du tabac, mon MP3, mon portefeuille, mon téléphone
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android ou ios : J'en sais rien...un téléphone, quoi!
mode : pas souvent chargé quand je ne bosse pas.
applications favorites : téléphoner...what else?
3 derniers contacts : Mon ancien boss/Une connaissance zicos/Une vague copine.
réseaux sociaux : pas de temps à perdre en vain.
top 3 artistes spotify : spotify?? Non! MP3, par le bouche à oreilles. insatiable mélomane, curieux de tout son ou presque.
mes basiques très R'n'R 70's ( Stones, Led Zep', Zappa...)
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aime : La musique, le travail bien fait, la nouveauté, la débrouillardise.
n'aime pas : le déjà vu, les contraintes.
films préférés : Je vais peu au cinéma...Le Rocky Horror picture Show, peut être? Ou Tommy?
séries préférées : j'aime pas les séries...j'aime les créations uniques.
plat favori : Je ne suis pas difficile, mais j'ai un gros faible pour les plats en sauce.
dernier achat : Un billet de train, ou des cigarettes? Non, j'y suis: Une paire de lacets.

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