[ loose lips sink ships all the damn time. ]

jett vaughn
"between the shadow and the soul."
jon bernthal | the grinch

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age : Quarante-deux ans. date et lieu de naissance : Né le 20 mai 1979, à Portland (Oregon).
job ou études : Propriétaire d'un bar musical. adresse : Un appartement sur Klamath Street.

• “well, you might as well go to hell“ : Énième dispute, énième sensation d'un coeur qui se brise dans sa poitrine. Jett est là, tout juste dix-huit ans et beaucoup trop d'énergie et d'amour à donner au monde. C'est qui il est, et il n'imagine pas un jour pouvoir être différent que le type qui fait des blagues salaces et qui gueule le dernier titre de Green Day a pleins poumons. Mais à chaque prise de tête, il sent un peu plus de cette lumière le quitter. Il le sait, Jett, il n'est pas heureux, là. Il n'est pas heureux dans cette famille. Un grand frère bien plus à sa place qu'il ne le sera jamais, des parents qui d'un regard lui rappelle tous les jours à quel point il est une déception pour le nom des Vaughn. Alors, un vendredi soir, c'est la confrontation de trop. Attrapant les sacs au fond de son armoire, il y engouffre tout ce qui lui passe sous la main, tentant de vider sa chambre sans prendre la peine de réfléchir. C'est fini, qu'il se répète. C'est fini, je n'en peux plus. C'est comme ça qu'il quitte les Vaughn, qu'il brise tout lien avec eux pendant si longtemps. Et puis, il y a eu Luz. La petite flamme dans le regard, le sourire en coin et la tendance à s'amuser un peu comme Jett le faisait à son âge. Ouais, il se retrouve en Luz, d'une certaine façon, et il se souvient qu'il peut être un Vaughn sans avoir à être un autre homme. Sa nièce, c'est la seule personne à qui il tient sans aucune limite. Une gosse pour qui il ferait tout, sans jamais avoir à le dire à voix haute. Un regard, et ils savent. Et à chaque fois qu'il la voit sonner à sa porte ou entrer dans le bar, il se rappelle ce que c'est, qu'avoir une famille.  
• “heard you're looking for a drummer?“ : Deux mille un. Un appartement à lui, des rêves plein la tête et son éternelle veste en simili-cuir. Jett le sait, il veut devenir musicien. Il n'y a rien qui le rend plus heureux qu'être derrière sa batterie et y donner toute son énergie, toute son âme. Il n'a rien d'un bad boy, mais il ne vit que pour la musique. Alors, lorsqu'on lui parla d'un groupe qui était en train de se monter en ville, il avait sauté sur l'occasion. Et le voilà à enchainer les répétitions, puis les concerts, puis les enregistrements. Merde, il ne s'st jamais senti aussi vivant. Ses rêves les plus fous sur le bout de doigts, son nom qui commence à se faire connaitre dans le coin, et ces mecs avec qui il passe ses journées et qu'il considère comme ses meilleurs amis, comme des frères. Et puis, tout est retombé si vite, écrasant ses rêves et lui coupant le souffle. Il y a d'abord eu le break, ces quelques années où il avait tout remis en question avant de choisir la musique avant tout le reste. Puis la dispute, la séparation. Et les autres pouvaient dire ce qu'ils voulaient, pour Jett, c'était une rupture bien plus violente que toutes les autres. Douze ans partis en fumée, et il se retrouve sans rien. Mais surtout, Jett, il a perdu l'envie de reprendre un jour les baguettes d'une batterie en mains.
• “don't think i've ever felt like this... ever“ : C'est pendant ce foutu break qu'il la rencontre. Susie. Et pour la première fois de sa vie, Jett, il se laisse doucement glisser dans une relation qui le rend sincèrement heureux. Du réveil, où il observe le soleil frôler les draps blancs qui couvrent les courbes du corps de la belle, à la tombée de la nuit, où ils rient autour d'un jeu de société, un verre à la main, avant de se faire l'amour. Le bonheur, simplement. Un bonheur qui dure trois années, avec ses hauts et ses bas, ses doutes mais surtout tout cet amour. Il l'aime, sa Susie. Et il n'a jamais douté qu'elle l'aime aussi. Mais, lorsque le groupe décide de se reformer, Jett se pose la question, celle qu'il a toujours redouté : une vie de compagnon parfaitement rangé comme l'aurait souhaité ses parents, ou celle de musicien qui vit sa passion à chaque heure et chaque soirée ? Jett n'a même pas eu à choisir. Non, le choix, il s'est fait tout seul, il a laissé partir Susie, sans se douter une seconde que le groupe le laisserait à son tour, seul avec ses regrets et sa solitude.
• “everyone deserves a second chance“ : Comment fait-on quand, à trente-trois ans, on perd tout ce qui nous a un jour rendu vivant ? Jett passe des heures à regarder le mur de son appartement, à se demander quelle sera la prochaine étape, si il y aura une prochaine étape. Il cherche à tâtons la bouée de sauvetage dans ce naufrage, mais il lui faudra une année de plus pour finalement la trouver. Le vieux bar près de chez lui racheté avec l'argent qu'il avait mis de côté, voilà que Jett se lance dans huit mois de travaux pour en faire l'endroit parfait. Huit heures à vingt-deux heures, presque tous les jours. Un putain de chantier auquel se raccrocher, mais un projet qui lui donne malgré tout l'envie de sortir de son lit froid le matin. Puis le grand soir, il ouvre finalement son bar pour la première fois, avec cette sensation de fierté au creux de l'estomac, qui grandit à chaque nouveau client qui passe la porte. Ce n'est pas n'importe quel bar, non. Tous les soirs, il fait venir un musicien ou un groupe du coin. Parfois, c'est même une scène ouverte où n'importe qui peut venir. C'était sa condition, à Jett. Un bar avec du bon alcool et de la musique en live. Une réussite en tout point, assez pour qu'ils décident même d'employer trois jeunes pour lui prêter main forte, à temps complet. Mais, même s'il est le patron, Jett se trouve presque tous les soirs là où il se sent le plus à sa place : derrière le comptoir, à profiter de la musique et faire connaissance avec ceux qui sont venus faire la même chose.
• “what can i get you, beauty?“ : Il se souvient de la première fois où il l'a vu. Les mèches brunes qui retombent sur ses épaules, le sourire d'une jeune femme confiante. Jett vérifie sa carte d'identité, avant de lui servir un verre. Puis il tente maladroitement de flirter avec elle, comme il le fait parfois. Pourtant, quelque chose en lui sent que c'est différent, cette fois. Nova, elle est unique. Chacun de ses éclats de rire arrache un sourire à la mine boudeuse de Jett, comme pendant les premiers instants d'un béguin d'adolescent. Bien sûr, il y a les dix-sept années de différence. Bien sûr, il sait maintenant que c'est la petite soeur d'un de ses employés. Il se le répète, d'ailleurs. C'est un terrain glissant, faut pas merder. Mais est-ce que c'est vraiment quelque chose qu'il peut contrôler, alors qu'il sent son palpitant accélérer à chaque fois qu'il entend le son de sa voix de derrière le comptoir ? S'il tente de ne pas être trop entreprenant, Jett se connait bien. Ce sourire qui illumine ses soirées, il n'a aucune envie de s'en passer. Quoi qu'il se passe, il foncera tête baissé, comme toujours.


qui sont tes parents ? : Ses parents, comme le reste de sa famille, n'a eu aucun mal à le laisser partir. Mr et Mrs Vaughn avaient déjà un fils parfait, nul besoin de s'embêter avec l'autre, celui qui n'en fait qu'à sa tête.
tu as des enfants ? : Il a toujours dit qu'il ferait un bien piètre paternel, mais il n'a surtout jamais trouvé la personne qui pourrait le faire changer d'avis à ce sujet.
frères et soeurs : Pour ce qui le concerne, il pourrait très bien être fils unique, ce serait la même chose. Mais en réalité, il a un frère. Leurs caractères sont trop opposées pour qu'ils puissent un jour avoir une conversation. Il ne l'a pas vu depuis des années, si ce n'est dans des articles de journaux qu'il reçoit par mail et supprime à la minute-même où il les reçoit.
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tes meilleurs amis : Plutôt solitaire, l'époque où il avait ce qu'on appelle des meilleurs amis remontent sûrement à l'époque où ils s'éclataient tous les soirs, sur scène et en dehors, comme de vrais frères. Mais ce ne sont que des souvenirs, à présent.
tu habites avec qui ? : Seul. Depuis probablement trop longtemps pour que ça change un jour.
tu as un animal de compagnie ? : Un chien du nom de Dodger, qu'il a adopté il y a trois ans. Pour l'instant, c'est à cette boule de poils qu'il donne toute son affection débordante.
clubs : Aucun, pour l'instant.
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tes amours ? : Il essaye d'y prêter aussi peu attention que possible. Et pourtant, il se surprend parfois à chercher la jolie brune dans le bar. Elle est tout le contraire de ce qu'il est aujourd'hui. Jeune, pleine de vie, sociable, séduisante. Jeune, probablement un peu trop pour les idées qui lui traversent parfois l'esprit, quand il la voit profiter du spectacle du jour. Jeune, en plus d'être la petite soeur de son employé. Un putain d'merdier, ouais.
tes ex-amours ? : La plupart n'ont pas comptées. Elles étaient de passage, le temps d'une nuit ou deux, d'assouvir des besoins purement charnels. Il n'y en a eu qu'une qui a réellement comptée, mais qui hante parfois lui nuits où il se sent seul. Il se demande ce qui aurait pu être, s'il lui avait laissé une chance. Puis il l'oubli.  
orientation sexuelle : Hétérosexuel, il lui arrive parfois de regarder les hommes et de se demander et si. Mais il n'a jamais franchi cette limite-là.
ta première fois ? : Il y a trop longtemps pour qu'il s'en souvienne en détail. Elle était comme la plupart des premières fois d'adolescent: médiocre, et rapide.
la dernière fois ? : Jett n'est pas du genre à compter. Quelques semaines, quelques mois. Une femme un peu trop intéressée à la fermeture du bar, qu'il avait décidé de raccompagner chez elle, avant de s'éclipser au lever du soleil.
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traits de caractère : Solitaire, silencieux, à l'écoute, mélancolique, sensible, taquin, séducteur, sentimental, colérique, forte tête.
croyant ou non croyant : Non croyant. Parfois, il aimerait avoir la religion pour s'y raccrocher, lorsque tout va mal.
problème de santé : Des articulations qui le font parfois un peu souffrir, et une fâcheuse tendance aux maux de tête qu'il chasse avec un shot ou deux de whisky.
complexe : Jett est parfois un peu gauche. Il déteste ses maladresses qui, à ses yeux, le font souvent passer pour un abruti fini.

hey macarena !
tes moyens de transport : Généralement à pieds, mais il possède une voiture qu'il utilise lorsqu'il en a besoin. Il avait à l'époque une moto, qu'il a vendu il y a quelques années.
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signe astro : Taureau.
tes hobbies : La musique.
ton rêve : Il n'en a plus réellement, depuis qu'il a vu le sien tomber à l'eau. Devenir un vrai musicien.
tes phobies : Les serpents, les profondeurs, l'idée même d'une vie bien rangée.
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dans ton dressing : Des vêtements plutôt simple. Jett est habitué aux t-shirts unis et aux jeans sombres, et à quelques vestes qu'il ne prend jamais réellement la peine de choisir.
dans ta table de chevet : De la poésie, même si généralement, il lit plutôt des articles de presse sur son téléphone.
dans ton sac ou tes poches : Un portefeuille, les clés de son appartement accrochées à celles du bar, son téléphone.
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android ou ios : Un vieil iPhone.
mode : Vibreur, toujours.
applications favorites : The New York Times, WhatsApp, Instagram.
3 derniers contacts : Sa nièce, son employé et la gamine qui vient parfois promener Dodger lorsqu'il bosse tout le week-end.
réseaux sociaux : Il a un compte Instagram, privé, où il poste des photos de la ville ou des vidéos des groupes qui passent au bar. Il laisse son employé s'occuper des réseaux sociaux du bar.
top 3 artistes spotify : The Rolling Stones, Peter Capaldi, John Mayer (très honteusement).
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aime : La nature, la pizza, les animaux, les promenades, la musique, son appartement, l'alcool.
n'aime pas : Se sentir dépassé, sa solitude, les cornichons, les drogues quelles qu'elles soient, sa maladresse, les idées noires, les regrets, sa famille.
films préférés : Inception, Ocean's Eleven, Le Secret de Brokeback Mountain et la série des Jurassic Park.
séries préférées : Sense8, Vikings, Outlander, How I Met Your Mother.
plat favori : Les fettuccine Alfredo.
dernier achat : Un bomber bleu marine.

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WILLOW.âge : Vingt-six ans.
région : Sud de la France.
où as tu connu le forum : Dans l'annuaire Forumactif (oui oui).
commentaires : Je suis dysorthographique. Je me relis pour éviter les fautes, mais il est possible que certaines passent au travers des relectures.
connexions : Tous les jours, à plus ou moins forte dose.