Il ne pensait pas que le policier jouait en ce moment, du moins pas sous l’effet de l’alcool, bien entendu le côté policier prenait le dessus quelques fois, il pouvait le voir, ça et il avait l’air de se protéger d’une certaine manière. Surtout lorsqu’il l’avait vexé, il s’était retranché si rapidement et il avait mordu d’un coup, il était si facile à lire en ce moment qu'il en était fascinant. Complètement différent de leur première rencontre, un tout nouvel homme devant lui, l’alcool surement, Mathias dû se retenir de rire pour pas envenimer les choses, face à ses pensées. L’enseignant laissa passer quelques minutes, laissant le policier boire son énième verre tout en buvant doucement le sien, d’ailleurs il allait se calmer sur la bière, il commençait à atteindre sa limite et ne voulait pas se ridiculiser plus que ça, pas ce soir. Puis la discussion du tatoo vint sur la table, il avait mis des années à se faire un bras complet, presque complet, il montait au-dessus du coudes, des choses sans vraiment d’importance, un dessins qu’il aime bien, quelque chose qu’il a vu en passant par-là et des éléments, plus important qui avait une connection avec les personnes les plus importantes de sa vie, cachée parmis le fouillis qui se trouvait sur sa peau, ce qui faisait un tatoo assez jolie en fait, les enfants adorait regarder son bras et trouver les éléments, comme un cherche et trouve portable.
Il l’avait entendu, le murmure de l’homme, mais il préféra cette fois prendre l’option de se taire, il l’avait déjà vexé une fois, il n’allait pas en rajouter. D’ailleurs, il voyait bien Liam s’agiter, ouvrir la bouche pour la refermer aussitôt, essayer de parler d’un sujet qui n’est clairement pas celui qu’il voudrait dire, mais encore une fois il laissa couler, s’il voulait vraiment savoir, il n’avait qu’à demander. Le barman avait compris la demande silencieuse de Mathias et avait apporté deux verres d’eau, le blond s’empressa de boire le sien, faisant glisser le second devant le policier.
Buvez-le, ça aidera l’estomac et ne rouspéter pas.
L’enseignant prenait le dessus, comme s’il avait parler à un des gamins de l’école qui allait argumenter devant sa demande, il avait l’habitude, même son visage exprimait la fermeture à la négociation, il était sérieux. L’agitation se faisait encore plus sentir, mais Mathias attendit patiemment que la question fuse, il s’était offert de répondre, il le ferait franchement, du moins le plus qu’il peut.
- Votre idée sur moi… a-t-elle réellement changé? Il était temps que vous demandiez.
C’était donc ça, une curiosité malsaine à savoir ce qu’il pensait vraiment de lui maintenant. Est-ce que cela allait changer quelque chose que son opinion ait changé, il n’était qu’un enseignant fumeur après tout. Mathias se mit à fixer l’homme devant lui, se demandant s’il devait vraiment dire ce qu’il pense de sa personne à ce moment même, il était tout de même sous les effets de l’alcool. Mais il était là avec lui et ne semblait pas vouloir partir, donc il avait gagner quelques points, toute ses relations ne durait pas justement, car la personne ne peut supporter le caractère de Mathias, il avait même proposer à Simon de sortir ensemble, ce dernier lui avait affirmé qu’il lui arracherait la tête après trois jours.
Vous êtes encore là. Vous gagnez des points.
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Sujet: Re: Funny one thing led to another Jeu 17 Fév - 19:00
Ce verre inconnu qui se glisse dans ma direction par le biais du blond. Mes yeux bruns font des aller-retour entre le contenant et l’enseignant jusqu’à ce que celui-ci m’ordonne de le boire sans même oser protester- les traits de son visage sévissent pour appuyer ses paroles-. Même à travers son regard, si je tente de prononcer la moindre parole qui va à l’encontre de ses directives… Comme un élève qui sait qu’il va se faire gronder s’il pousse sa chance davantage. Un soupir me traverse alors que je délaisse mon whisky pour saisir le second verre, le portant à mes lèvres pour y prendre une gorgée. Aucune odeur, aucun goût caractéristique d’alcool, aucune sensation de brûlure. De l’eau. J’en avale une deuxième pour m’aider à engouffrer certaines pensées et les empêcher d’être dites à voix haute. Je dépose le verre -bien qu’il ne soit pas vide- sur la table. Ça calme quelque peu la chaleur de mon corps causé par mes précédentes consommations, bien que la tentation de rapatrier ma dernière commande entre les doigts me guette. Par contre, mon intuition -du moins ce qui en reste- me dicte d’oublier d’engager cette action dans l'immédiat.
Je sens le stress monter à travers tout mon corps dès que le blond répond à mon questionnement que j’avais tenté de contenir. Un rire arrive à se frayer un chemin jusqu’à ma bouche alors que mon coude vient se cogner contre la table et que ma main réceptionne ma tête. C’est quoi, il attendait avec impatience que je daigne poser cette question? Il ne semble pourtant pas du tout gêné de dire ce qu’il pense -et c’est ce qu’il clame depuis tout à l’heure-. Alors pourquoi s’être retenu jusqu’à ce que ces mots franchissent ma bouche? Mon regard se plonge dans le sien alors qu’il me fixe de ses yeux bleus. L’envie de détourner le regard, de ne pas y faire face… Mais je reste scotché à ses lèvres, redoutant le moment où ils vont s’ouvrir pour répondre.
- Quoi, c’est tout? dis-je, ébahi par cette réponse toute simple. On dirait plutôt moi qui répond à une de vos questions!
Ma tête pivote, ma tempe laisse place à mon front contre mes doigts avant que je me redresse. Je n’étais pas prêt nécessairement à recevoir d’autres paroles me donnant l’impression qu’on me poignarde dans le dos, mais ce professeur m’avait bien habitué à des pensées plus franches que ça. Pourquoi avoir mentionné qu’il était temps que je pose cette question si c’était pour à peine y répondre par la suite?
- Vous m’avez bien vexé tout à l’heure, pas besoin de cacher ce que vous pensez de moi maintenant! Ça ne peut pas être pire que ce que vous aviez déjà dit de toute manière!
Le verre toujours entre ma main droite, je bois tout le reste de son contenu. Merde, mauvais verre! Ce n’était pas l’eau que je souhaitais en ce moment. Tant pis. J’éloigne le contenant vide alors que je rapproche celui contenant mon whisky.
Bon sang, la panique du policier se faisait ressentir, il commençait à lui aussi devenir anxieux. Il dû tout faire pour ne pas parler avant que le brun ne le fasse, l’envie d’une cigarette se faisait aussi sentir du au stress entre eux deux. Il choisit tout de même de se concentrer sur son verre plutôt que sur l’agitation de son partenaire de bar. Puis la question sortit, les laissant enfin libres de cette tension nocive. Mathias prit tout de même son temps avant de répondre, choisissant cette fois quels mots prononcer et comment les dires et surtout s’il devait oui ou non répondre, parce que clairement son impression faisait défaut en ce moment, l’alcool jouant sur le comportement de son vis à vis et sur sa propre vision.
Il fut surpris et ne put s’empêcher de rire face au visage du policier qui but le verre qu’il venait de lui tendre, tout son sérieux venait de prendre le bord, même les enfants n’ont jamais réussi à lui faire perdre contenance, mais lui, ce fut impossible de se retenir. D’ailleurs l’enseignant eu une autre preuve que l’alcool avait fait son chemin, l'homme devant lui posa le coude sur la table, enfin déposer était un grand mot vu la façon que le bois rencontra l’os, puis la tête sur la main qui se dandinait, puis la tempe qui se fit frotter dès sa réponse qui d’ailleur ne lui a pas laissé terminer. Voilà, il était à nouveau vexé, cela s’entendait dans son ton de voix, mais qu’est-ce qu’il faisait ce soir pour se mettre ainsi les pieds dans les plats. Mathias dû se mordre la lèvre afin de ne pas éclater de rire, le verre d’eau venait de se faire boire d’une traite, le brun ne s’étant même pas rendu compte du verre entre ses mains tellement il était fâché.
Si vous m’aviez laissé finir aussi. Seriez-vous susceptible ?
Cette manie de couper les gens lorsqu’il parlait aussi, il tira la langue au policier, une autre côté enfantin de sa personne. Il allait continuer de répondre à Liam sur ses pensées, mais préféra faire durer le suspense et se mit à son tour à boire son verre, ses yeux fixant à nouveau ceux du brun devant lui, analysant ses mouvements, clairement, il en devenait impatient.
Vous êtes saouls.
Bravo Sherlock ! Première chose qu’il eut en tête, dire l’évidence même. Il se remit à boire avant de sourire de sa bêtise.
Ce que je voulais dire plutôt. Est que vous ne me fuyez pas comme les autres, vous êtes venu boire avec moi, vous êtes resté, ce qui vous rend intéressant à mes yeux. Mais je ne sais pas ce que je pense de vous puisque je suis alcoolique et vous aussi, nos idées sont donc fausses.
Il déposa à son tour sa tête sur ses mains, les deux pour plus de support, se rapprochant du brun.
Arrêtez de vous fâcher aussi rapidement, j’aimerais vous voir rire.
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Sujet: Re: Funny one thing led to another Jeu 17 Fév - 21:17
Les muscles de ma mâchoire se contractent. Ma poigne se resserre contre le verre -pas au point de le faire céder ni craquer-. Il venait de toucher un point. Une grande respiration traverse mes poumons alors que je me mords les lèvres pour me faire taire -la simple volonté de me retenir n’étant point suffisante-.
- Un peu, soufflais-je pour ne pas dire oui.
Mon regard fuit le sien. Bien sûr que je le suis… bordel. Même si je préfèrerais largement ne pas l’être. Ça serait vraiment plus simple. Cette fois, aucune erreur possible lorsque je prends une demie-gorgée de mon verre. Dès que le liquide roule sur ma langue… ça me calme, reposant mes yeux sur le professeur qui… venait réellement de me tirer la langue?! Mon expression laisse place à celui d’une personne dont on se foutait de sa gueule. Ces élèves déteignent-ils sur lui à présent? Il avait qu’une envie qui me prend; lui attraper la langue et la laver avec du savon comme on fait aux enfants.
Puis son commentaire sur l’état d’ébriété de ma personne. No shit Sherlock! J’ai clairement dépassé la limite pour prendre le volant certe, mais je reste persuadé qu’en me levant demain matin, j’aurai encore tout ce qui s’est passé en mémoire -accompagné probablement avec un mal de tête… et du fait que je ne voudrai pas sortir du lit jusqu’à ce que Loki tire sur mes couvertures-.
- Vous dites cela comme si vous aviez la peste, comme si vous étiez insupportable. Quoi que…
Je l’aurai bien menotté à un arbre tout à l’heure pour qu’il arrête de grouiller sans cesse. Juste à le regarder pouvait devenir épuisant, donc je finis par comprendre le sens de ses paroles. Son hyperactivité probablement. Ça pouvait être handicapant, surtout lorsqu’on côtoie des personnes qui ont plutôt besoin de calme. Mais en effet, je répondais encore présent en sa compagnie. De toute manière, même si je souhaitais quitter, je ne crois pas que mes jambes seraient en mesure de me guider jusqu’à chez moi. Ni même de franchir la porte menant vers l’extérieur. Et il y avait sa facette de dire ce qu’il pense qui me plaît bien. Et qui change aussi de l'hypocrisie que l’on croise chez les gens.
- Même avec de l’alcool dans les veines, je suis convaincu que vos idées ne sont pas aussi fausses que vous le dites.
Je sirote le whisky. Le niveau de la consommation descend moins vite que celles qui l’ont précédées. Je vois le blond prendre ses aises, alors que j'étouffe un simili rire. Il sait être mignon parfois.
- Vraiment? lançais-je en approchant mon verre de mes lèvres pour y prendre quelques millilitres et de masquer mon sourire. L’alcool n’aide pas faut dire. Et vous avez aussi le don de m’énerver facilement. Comment comptez-vous vous y prendre pour me voir rire?
C’était pas peu dire, il avait vraiment le don aujourd’hui de foutre la merde, dès qu’il ouvrait la bouche, l’autre se carrait, susceptible, un peu, c’était faible, il aurait pus lui en foutre une plusieurs fois dans les dernières minutes. Mathias se massa le front à son tour, il cherchait comment arranger les choses, comment calmer le policier afin de bien terminer la soirée.
Je m’excuse. Et je le pense, ce n’est pas du tout mon but de vous blesser.
Car c’est ce qu’il venait de faire, il le voyait surtout à la gorgée de whisky qui venait de descendre dans la gorge de son propriétaire. Il était persuadé que si le policier se levait à l’instant, il tomberait au sol en un rien de temps, du moins il ne se rendrait pas à l’extérieur. Son propre verre terminé depuis un moment, il sirotait de l'eau, plus pour garder quelque chose à faire que pour boire, il le viderait avant de sortir pour sur.
Disons que je sais que je ne suis pas facile à vivre. Mes relations ne durent jamais plus d’une semaine, un moment on s’y fait.
Il continua de boire tranquillement son eau, plaçant son dos confortablement sur le dossier de sa chaise, un bras pendu sur le dossier de l’autre chaise à ses côtés. Certes il avait les idées tout de même assez claires, malgré l’alcool il arrive à savoir ce qu’il dit et il est pas mal certain d’arriver à rentrer chez lui sans problème. N’avait-il pas répondu à sa question, s’il voulait le voir rire, alors ses idées sur sa personne avait changé, mais comment le faire rire maintenant, il n’était pas vraiment le plus grand clown qu’il soit. Les verres vides, le brun se leva de sa chaise, attendant de voir si le sol se mettait à tanguer pour ensuite mettre son manteau et tendre la main au brun.
Me suis-tu cette fois ?
Quand avait-il pris la décision de couper le vouvoiement pour rendre le tout plus personnel, aucune idée, mais il ne détestait pas ça. Mathias sourit au brun, prenant son manteau, le tenant ouvert, il avait une idée en tête espérant que cela plaise, de toute façon à cette heure aussi bien de finir la soirée comme il se doit et il était un peu réticent à le laisser partir dans cet état. Par chance, qu’ils étaient la fin de semaine et que le lendemain il n’y avait pas cours il ne voulait pas voir sa tête le lendemain, enfin, il n’aurait pas l’air si affreux, mais sûrement un léger mal de crâne. La marche au dehors allait surement leur faire du bien à tous les deux, surtout au brun qui semblait déjà avoir de la misère à simplement se lever de sa chaise. Le faire sourire sera tout un défi, mais il avait sa petite idée en tête, il esprérait que cela fonctionne, il suffirait seulement d’une vingtaine de minutes de marche, rien de moins.
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Sujet: Re: Funny one thing led to another Jeu 17 Fév - 22:57
Je ne peux pas rejeter toute la faute sur lui. Ce professeur est énervant oui, mais je ne suis pas assez idiot pour me voiler le visage. J’ai toujours eu ce trait de personnalité de prendre tout personnel, de me vexer pour un rien. J’ai appris au fil des années à encaisser, mais avec tout le whisky dans mon corps, je m’emporte plus facilement. J’hésite à terminer ce verre. Si c’est rendu au point que mon interlocuteur présente des excuses, c’est que je suis rendu trop expressif et il est préférable d’arrêter avant de dépasser un certain cap. Peut-être que le verre d’eau était un avertissement en quelque sorte? Ou je me faisais simplement des idées.
Je ressens une certaine tristesse suite aux prochaines paroles du blond. Sur le coup, je ne sais quoi lui dire ou même s’il s’attend à une réaction de ma part. Pas plus d’une semaine? Même s’il dit qu’il en a l’habitude depuis le temps, ça doit marquer. Même s’il parle de relation, il a toujours ses amis. Simon… Ar-quelque-chose et l’autre que son prénom commence aussi par un A. Leurs noms m’échappent, mais je me vois mal demander à l’enseignant de me rafraichir la mémoire -et encore moins de retourner voir le barman-.
- Ça ne doit pas être si pire! Et puis il y a aussi les trois “idiots” qui sont là depuis plus d’une semaine. Si vous seriez si difficile à vivre, ils auraient pris la fuite depuis longtemps après le lycée.
Je lui adresse un sourire sincère alors que je dépose le verre maintenant vide sur le table. Finalement, je l’ai bu au complet -au prix déboursé, aussi bien ne pas le gaspiller-. Et oui, c’est l’alcool qui m’a fait ressentir cet élan de compassion envers lui. Compassion qui change soudain en interrogation alors que le professeur enfile son manteau et se lève. Avais-je dit quelque chose qui ne fallait pas? Il me tend ensuite la main, me demandant si je voulais le suivre. Je reste silencieux un moment, fixant sa main probablement l’air idiot. Je… si je me lève, non je ne suis pas du tout en mesure de le suivre. Faire un pas et voilà que tout va tourner autour de moi -et ça relèverait du miracle si mon visage ne va pas faire connaissance avec le plancher la seconde suivante-. Par contre, je n’avais aucune envie de rester seul à cette table. J'agrippe la main qu’il me tend. M’accrochant au dossier de ma chaise de celle qui m’est libre pour garder l’équilibre. Il m’aide à me vêtir de mon manteau. Un faible merci traverse mes lèvres alors que je tourne la tête pour m’assurer que je n'oublie rien derrière moi. Aussitôt, je vois les murs bouger -ou est-ce mon corps?-. Par réflexe, je me réceptionne sur ce qui est le plus proche de moi; l’épaule du professeur. Je souffle un "désolé" au passage.
- Où comptez-vous m’emmener cette fois? questionnais-je alors que je doute que je parvienne à me rendre à une quelconque destination -du moins jusqu’à ce que je m’habitue à me mouvoir dans cette situation-. Ça risque de me prendre un peu de temps…
Les trois idiots, ça ne comptait pas tant, ils pouvaient refuser de le voir quand ils le voulaient, ils n’étaient pas attachés à lui d’une quelconque façon. Mathias termina son verre, jouant un peu avec le policier dans ses dires, le voyant frustré et redevenant normal en quelques minutes à peine, ce qui était encore plus amusant à voir. Et puis il pensa à ce jour où il était sorti avec Simon et il lui avait demandé s’ils ne pouvaient pas sortir ensemble, sa réponse avait été si claire, qu’il ne le redemanda jamais.
Simon a tout de même refusé de sortir avec moi, il a dit qu’il m'arrachait la tête au bout de trois jours.
Il ne l’avait pas mal pris à ce moment-là, étant habitué aux piques qu’ils se lançaient constamment, il savait que Simon l’aimait à sa façon, sinon ils ne seraient pas amis depuis tout ce temps. Puis l’enseignant ressent ce besoin primitif refaire surface dans ses pieds, faisant son chemin jusqu’au bout de ses jambes, il avait envie, besoin de bouger, alors il s’étira juste avant de se lever. Son manteau enfilé, il prit celui du policier avant de lui tendre la main. Main qu’il prit avec difficulté, prenant appuis sur la chaise, il ne semblait pas du tout stable, trop d’alcool fort apparemment. Il l’aida à enfiler son manteau, le tournant vers sa personne, laissant son fessier prendre place sur le dessus de la table, l’enseignant pris le temps de bien fermer le manteau du policier, de lui mettre l’écharpe avant de lui redonner un appuie de son corps afin de sortir du bar.
On va y aller doucement.
Il passa son bras autour de la taille du brun afin de le stabiliser et commença à s’avancer vers la porte, passant devant le bar, il salua le barman qui lui se foutait bien de leur gueule. Mathias n’a jamais été bon pour prendre soin des personnes saoule, mais cette fois il ferait un effort, cela ne devrait pas être bien compliqué de le faire marcher jusqu’à chez lui et de le déposer pour le restant de la nuit sur son canapé, enfin il espérait. Passant la porte, le froid de l’hiver leur fouetta le visage, la température avait un peu plus chuter qu’au début de la soirée, un silence régnait au dehors, regardant sa montre il comprit le pourquoi, trois heures du matin, il n’avait même pas vu la soirée passé, au revoir l’espoir de prendre un taxi alors.
On va par là.
Il pointa la rue à leur droite, raffermit sa poigne sur le brun et avança doucement, il espérait vraiment ne pas se prendre une plaque de glace voyant l’état du trottoir. Mathias avait beau marcher droit, mais avec le policier accroché à lui, son équilibre en prenait un coup, il ne tenait pas du tout la route, marchant un peu plus de côté qu’il ne le devrait et ce côté était la route. Le blond s’arrêta près d’un lampadaire, déposa la main du brun dessus le temps de faire le tour de sa personne pour reprendre sa taille mais de l’autre côté, ainsi au moins s’il venait à tomber il le ferait dans la neige et non dans la rue.
Est-ce que ça va aller ?
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Sujet: Re: Funny one thing led to another Ven 18 Fév - 18:57
Ce professeur devait être saoul pour avoir fait une telle demande à son ami et pour que celui-ci lui réponde de la sorte. Ou ils étaient trop honnêtes l’un envers l’autre. Ou un mixte des deux. Bien que je ne peux m’empêcher de me questionner comment ce blond se comporte lorsqu’il souhaite attirer l’attention sur lui. Même si je ne crois pas être mieux que ce Simon. J’avais bien eu la pensée de le menotter à un arbre pour qu’il arrête d’être un singe, mais cet homme avait besoin de bouger, de faire sortir le surplus d’énergie en lui. Rien de bien méchant au final. Il fallait seulement pouvoir le suivre. Mais il me sort de mes pensées en m’aidant à me lever, passant mes bras à travers les manches de mon manteau et m’enroulant le foulard autour du cou. Comme il le faisait à ses élèves? Je l’observe un moment, me convainquant intérieurement qu’il n’avait pas à faire ça. J’avais beau avoir un peu de difficulté à marcher, mais ça ne m'empêchait pas de me vêtir. M’enfin, si je n’arrivais pas à fermer la fermeture éclair, ça ne serait pas un si gros problème. J’ai chaud et laisser l’air frais de l’hiver traverser cette couche me fera un grand bien -régularisant ma température corporelle-. Je sens une force autour de moi et en baissant mon regard, je vois le bras du blond.
- Je ne suis pas si pire que ça… soufflais-je alors que je fais un autre pas en allant au même rythme que l’enseignant. Ok, peut-être un peu…
Il fallait que je m’abstienne de tourner trop la tête et que le doute me guettait à chaque pas, à savoir si mes jambes allaient être en mesure de supporter mon poids. Au final, le blond m’apportait un équilibre supplémentaire pour pallier au mien qui flanche à tout bout de champ. Traverser le seuil de la porte, je remonte mon foulard jusqu'au-dessus de mon nez. Moi qui m’attendait à une brise fraîche, la température n’était pas bien clémente. Je ne fais que suivre le professeur. Même s’il désigne la direction, en bout de ligne, c’est lui qui décide. Je profite seulement du moment pour respirer l’air frais comme si ça ferait disparaître l’alcool dans mon sang. J’ai conscience que seul le temps le fera se dissiper, mais ça faisait un bien fou. Une pause sur la route. Mon guide me fait m’appuyer sur un lampadaire, le temps de faire le tour de ma personne avant de recommencer la marche.
- Ça va… J’étais mieux lorsque j’étais assis, répondis-je. Ça tournait moins. Mais je commence à m’y habituer.
De là à ce que je puisse être en mesure de me déplacer sans son aide, j’aimerais croire que oui.
- Sauf que vous ne m’aviez pas répondu tout à l’heure. Vous me conduisez où exactement?
Dans les rues, d’un calme quasi absolu, il n’y a personne dont on a croisé la route. Ce qui n’est pas si mal en fait. Je ne suis pas dans le meilleur état qui soit, même si avec le temps qui s’écoule, je retrouve un peu plus mon équilibre -autant physiquement que mentalement-. Cependant, cette situation est quand même gênante… Avoir ce professeur collé sur ma personne en train de m’entraîner je ne sais trop où.
Il n’avait vraiment pas l’habitude de s’occuper d’un mec saoul et en plus celui-là ne tenait pas sur ses pieds, généralement Simon prenait le relai ou Archie, mais jamais lui, personne n'oserait lui confier un individu incapable de se tenir seul, déjà que lui-même sans alcool ne tenait pas très bien sur ses pieds. Mais bon, il n’allait pas laisser son nouvel ami dans cet état au milieu d’un bar en plein hiver, des plans pour avoir un mec malade sur la conscience. Plus le duo marchaient attacher ensemble, plus ils s’en allait vers la rue ce qui était à nouveau un plan dangereux, Mathias dû s'arrêter au prochain poteau pour donner un soutien quelconque au policier, le temps qu’il change de côté, son bras retrouvant le contour de sa taille, prenant le bas adverse pour le placer autour de ses épaules. Plus il fixait le visage du brun et plus il le trouvait blême, l’alcool ne lui rendait pas du tout justice, ont dirait qu’il allait être malade à chaque minutes qui passait. Même si lui affirmait bien aller, il n’en croyait rien, c’est pourquoi, il s’arrêta de nouveau, passa devant le policier, se pencha et tira sur le bras qu’il tenait entre sa main pour le faire pencher sur lui. Les bras du brun autour de son cou, il passa ses propres bras sous les jambes du non-si-malade-que-ça et le souleva sur son dos, il dû se reprendre par deux fois pour retrouver son équilibre, mais une fois fait, il reprit sa marche tranquillement. La question fusa dans ses oreilles, ainsi que le souffle du policier, ce qui le fit frissonner un peu.
Au chaud. Pas besoin d’avoir peur, je n’ai pas l’intention de profiter d’un semi-mort.
Il marcha encore une quinzaine de minutes, donnant quelques poussées vers le haut pour relever le brun plus haut sur ses hanches, la marche fut lente, du au poids qu’il avait à transporter, mais il arriva finalement en un morceau. Ils arrivèrent devant les escaliers qui menait à sa porte, il déposa son paquet devant la première marche, puis monta rapidement ouvrir le loquet, Vella passa entre ses jambes ne jappant et sautant tout heureuse de le voir et curieuse de voir qui l’accompagnait. D'ailleurs il du redescendre aider le brun à escalader les marches avant qu’il ne se retrouve sur les fesses. L’enseignant repris le bras du policier et le passa sur ses épaules, montant une marche à la fois, le laissant prendre appui sur le rampe à leur côté.
Aller Vella, ici ma belle.
La chienne passa tout près d'eux, lorsqu’ils passèrent la porte, s’arrêtant dans l’entré, il déposa l’homme sur un petit banc avant de lui retirer ses bottes.
Il y a un canapé dans la pièce juste là. Je reviens rapidement, Vella a besoin d’air aussi.
Prenant sa chienne en laisse il sortit à nouveau ,pas question d’avoir un accident en plus d’un inviter saoul cette nuit. Le blond en profita pour s’allumer une cigarette, il en avait besoin, tout d’un coup il ressentait une stress énorme, la simple pensée d’avoir un autre homme chez lui, le travaillait. Besoin de la chienne soulager, il passa de nouveau sa porte d'entrée, cherchant son invité dans son logement.
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Sujet: Re: Funny one thing led to another Mar 22 Fév - 19:00
À nouveau, je me sens tiré, mais cette fois avec bien plus de force. Mon corps bascule sans que je parvienne à trouver un équilibre. Ma chute s’arrête avant que je n’atteigne le sol -mes pieds quittent le terrain quelque peu enneigé-. Je me concentre un moment pour me rendre compte qu'au final, je me retrouve sur le dos du professeur. Mes bras autour de son cou, s'appuyant sur ses épaules. Mes jambes de chaque côté de son corps, soutenu. Suis-je si pénible que ça? Ça me rend plutôt mal à l’aise de me retrouver sur son dos. Une envie de protester me prend, mais je la refoule avant que celle-ci n’aille plus loin que ma pensée. Aucun désir qu’il me jette au sol et me mentionne de me débrouiller par moi-même. Rebrousser ensuite le chemin jusqu’à parvenir à me rendre chez moi -le soleil sera probablement levé d’ici là-... Je serre mon emprise autour de ses épaules, espérant faire balancer mon poids vers l’avant plutôt que vers l'arrière. J’ignore si ça fait une réelle différence, mais l’intention était simplement de lui faciliter la tâche. Comment je me suis retrouvé dans cette situation déjà? J’étouffe un rire face à sa réponse. À quoi pensait-il vraiment? Malgré mon état d’esprit, j’arrive à me faire ma petite idée.
- Même si je n’étais pas dans cet état, vous n’oseriez jamais de toute manière, dis-je, le sourire aux lèvres alors que je laisse mon front tomber sur l’une de ses épaules.
Mon métier crée un peu cette espèce de barrière avec les gens en général -surtout lorsqu’on me rencontre pour la première fois alors que je suis en fonction-. Cette image ne quitte pas leur esprit et y reste imprégnée… Bref, peu importe. Nous continuons, m’enfin plutôt cet enseignant poursuit la marche jusqu’à me déposer devant des marches. Signe que nous sommes arrivés à destination. Je profite encore de l’air frais de l’hiver avant qu’il ne revienne vers moi pour emprunter les escaliers jusqu’au palier désiré. Je ne peux m’empêcher de sourire en voyant la chienne passée si près de moi alors qu’on traverse le seuil de la porte. Son pelage épais… je n’ai qu’une envie; m’accroupir et la combler de caresses. Cependant, le fait d’effectuer la première action ne me disait rien qui vaille, j’évite donc de le faire. À la place, je laisse le blond me guider jusqu’à ce que mes fesses atterrissent sur un banc. Je garde mon regard sur la boule de poils, mais la voix du professeur attire mon attention. Je tourne la tête pour voir quelle pièce il avait désignée, mais mon mouvement n’a pas été assez rapide.
Il disparaît ensuite avec son animal de compagnie. Bon tant pis… Je retire mon foulard ainsi que mon manteau, n’en voyant plus l’utilité de les garder et surtout que je commençais à avoir chaud. J’observe jusqu’à y percevoir un crochet où déposer ces pièces de vêtement. En m'appuyant sur le mur, je m’enfonce dans l’appartement, jetant un œil rapide autour, mais sans vraiment m’y attarder. Il avait bien dit que c’était par-là, non? Mon regard fixe l’une des portes. Vraiment, prochaine fois, pas plus que trois verres -bien qu’avec le temps qui s’était écoulé jusqu’à présent, mon corps s’en sortait un peu mieux-. Du moins l’illusion était là. J’ouvre la porte pour pénétrer dans la pièce. Une interrogation me prend, ne voyant pas le canapé en question. J’hausse les épaules. Peut-être que l'enseignant avait voulu mentionner un lit plutôt. Chose qui m’arrange puisque bien entendu, un lit était bien plus confortable. Sans me faire prier, je me laisse tomber sur le matelas.
Il marchait tant bien que mal, le policier essayait de compenser le poids en se remplaçant par lui-même, mais il perdit son équilibre plus qu’autre chose. C'est surtout la phrase prononcée dans son oreille qui le laissa en choc, comment ne pas vouloir de cet homme, certes le côté arrogant de policier, laissait un froid, mais si on creusait un peu plus, il y avait plus, il fallait simplement s’en donner la peine.
Je n’irais pas à dire ça. Mais tu n’es pas en état, alors.
Le reste du trajet fut en silence jusqu’à la maison où il abandonna son inviter le temps de soulager sa chienne et en profiter pour calmer ses propres nerfs, bon sang, il avait beau avoir eu des aventures d’un soir, se faire parler ainsi dans l’oreille vous déstabilisent tout de même. Quinze minutes c’est le temps qu’il passe dehors et cela fut bien assez. Bon sang le froid était tel qu’il vous perçait la peau d’une traite, ne vous laissant aucunement le temps de vous habituer. Il ne prit que quelques minutes au dehors, jetant la cigarette presque terminer dans le petit cendrier qu’il avait construit à son entrée, il ne jetait jamais rien dans la rue. Sa chienne, se mit aussitôt entrer à s’ébouriffer le poil, toute heureuse elle aussi de revenir au chaud, elle se mit à renifler les bottes inconnues qui avait pris de la place parmi les paires de souliers de son maître et elle grogna son mécontentement, bien sûr il fallait qu’elle décide de s’en débarrasser et de les mettre entre ses dents. Assez rapide, il enleva la petite de là, l’a poussant plus loin dans le couloir, il devait trouver son invité qui apparemment n’avait pas trouver le canapé vu comment il se trouvait vide.
Liam ??
Il chercha doucement appelant son invité, il espérait ne pas le trouver à moitié mort dans la salle de bain ou.. Pire.. vraiment pire, comment avait-il atterri là, sur son lit, directement sur les couvertures. Le blond essaya de réveiller son invité, mais il ne reçut que des grognements de sa part, signe que l’alcool venait de le vaincre entièrement. Il se pinça l’arrête du nez avant de se décider à être un hôte aimable et de laisser un peu de confort à l’autre. Un passage à la salle de bain, une douche rapidement, il enfila un caleçon, avant de retourner au mort qui occupait maintenant tout le lit, il y avait une étoile sur son matelas à présent. Doucement, il le poussa pour finalement enlever ce qui était en trop sur ce corps et le laisser à son tour en caleçon, ses vêtements avait cette odeur nauséabonde d’alcool et pas question d’avoir sans entre ses couvertures. Poussant à nouveau l’épave qu’était le policier vers le mur, il se glissa à son tour sous les couvertures, sa chienne grognant un coup, car sa place était prise par le brun, il ne se faisait pas aimé par elle du moins. Mathias eu toute les misères du monde à s’endormir, n’étant plus habitué à avoir une présence autre que son chien à ses côté, mais il finit tout de même à sombrer dans le néant.
Vella monta tout de même dans le lit, se plaçant à leur pied, elle aussi finissant par s'endormir, son lit était maintenant bien remplit, même pas assez d'espace pour tourner sans s'accrocher à l'autre.
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Sujet: Re: Funny one thing led to another Mar 22 Fév - 20:26
Je passe une main sur mon visage, me délivrant peu à peu de mon sommeil. La force d’ouvrir les yeux me semble si loin. Un bâillement traverse ma mâchoire, mais vient amplifier cette pression sur mes tempes. Ma main repasse sur mon visage dans un espoir de soulagement, en vain. J’étire mes jambes, mais avant qu’elles n’atteignent leur pleine expansion, elles accrochent au passage un objet. Loki? Depuis quand il se couche à mes pieds? Il a plutôt l’habitude de s’étendre de tout son corps à mes côtés ou encore de venir se blottir contre mes côtes. Peu importe, je rétracte le bas de mon corps pour ne pas le déranger. Grande respiration, je finis par ouvrir les yeux. Une première fois à mi-chemin avant que mes paupières ne se ferment, mais la deuxième tentative fut la bonne -bien que tout soit flou-. Une, deux, trois secondes… je n’arrive toujours pas à distinguer les choses autour de moi. Mon mal de crâne qui n’aide pas non plus. Je referme les yeux face à la douleur qui s’intensifie. Je porte une main sur ma tempe, mais pendant ce mouvement, je percute quelque chose. Bordel, si Loki est à mes pieds, qu’est-ce que je viens d’accrocher? J’ouvre à nouveau les yeux, prenant cette fois le temps de laisser ma vision s’éclaircir et devenir nette. Je me trouve face à un mur… Mur qui n’est pas censé être là sachant que mon lit se trouve loin de cette paroie. Avec difficulté, j’arrive à faire pivoter mon corps… qu’est-ce qui prenait autant de place…?
Dès que mon regard se pose sur l'encombrement à mes côtés, mon cerveau commence à analyser l’information. J’ai un réflexe de recul, mais mes omoplates viennent percuter le mur. Mon rythme cardiaque s’accélère ainsi que ma respiration. Je regarde autour et ça ne vient qu’amplifier mon incompréhension du moment. Qu’est-ce que je fous là? Dans ce lit avec… Mes yeux bruns ne lâchent plus l’homme endormi si près de ma personne. Ils dévient un moment jusqu’à venir confirmer mes doutes. Il y avait bien une boule de poils au pied du lit, mais il ne s’agissait nullement de Loki.
- What the… soufflais-je entre les lèvres alors que je tente tant bien que mal de me redresser sans réveiller le blond.
Les couvertures tombent jusqu’à mes hanches et je sens l’air directement sur ma peau. Une main apposer sur mon torse, ma chemise que je portais hier n’était plus sur mes épaules. Pris de panique, je glisse ma main jusqu’à ce que je confirme ce qui en était plus bas. J’ignore si c’est un soulagement ou simplement un nouvel élan de stress qui me saisit. J’avais bien encore mon sous-vêtement, mais c’était bien le seul morceau qui m’habillait présentement. Je ferme les yeux un instant. Je fouille dans ma mémoire malgré la douleur qui me tiraille. Que diable sait-il passé hier soir?! J’ai quelques bribes qui me reviennent en tête. J’étais sorti dans ce bar. Les verres de whisky qui s’enchaînent et puis lui… Ce professeur de maternel avec qui j’avais passé du temps… Mes souvenirs continuent jusqu’à s’arrêter au moment où je suis rentré dans ce logement. Malgré que je me rappelle d’avoir sombrer rapidement, mais… Rien de plus. Rien qui vient expliquer le fait que je me retrouve quasi nu dans le lit d’une autre personne et surtout en sa compagnie.
- Qu’est-ce qui s’est passé…?!
Cette question qui revient en boucle dans ma tête et dont je n’arrive pas à trouver le bouton arrêt. Ma main vient frotter la peau de mon visage, je me sens devenir rouge. En plus de parler dans mon sommeil, oh my, j’espère pour une fois que je n’ai rien dit. Malgré que franchement, ça serait bien le moindre de mes soucis présentement.
Vella bougeait, cherchant une façon de se placer, elle tourna plusieurs fois sur place, jusqu’à déposer son museau sur ses chevilles, au moment où il allait se rendormir, elle bougea à nouveau, venant de recevoir un coup de l’autre homme. Elle se replaça en grognant, chose qu’il comprenait à présent le pourquoi et qu’il avait bien envie de faire aussi. Une nouvelle fois, il ferma les yeux sombra tranquillement, se sentant partir pour à nouveau se faire éveillé, mais cette fois par le brun qui prononçait des paroles sans queue ni tête, il fallait qu’en plus d’avoir voler son lit, il parle dans son sommeil. Ce fut à son tour de grogner son mécontentement, il plaça un coup dans les hanches du brun, celui-ci se tourna dos à sa personne et enfin, il put sombrer.
Le soleil essayait de briser la barrière des rideaux de la chambre quand à nouveau il se sentit être éveiller, pas par son chien qui avait besoin de se soulager ou de manger, mais par la présence à ses côté qui se trouvait apparemment en état de panique monumentale, à croire le bruit qu’il venait de faire en percutant le mur. Par chance, il avait encore la décence de ne pas sacrer dès le réveil. Le blond se forçant à garder les yeux fermés, ne voulant pas donné une chance au mal de tête de se pointer, il essaya de prendre quelques minutes de plus de sommeil, il sentit tout de même Vella se lever en japant un coup après le policier, il ne se faisait vraiment pas aimer. Mathias bougeant un peu, se couchant sur le ventre, tandis que la couverture baissa sur sa peau, laissant entrevoir la limite de son boxer, il entendit à peine la phrase du brun.
(grognement du blond)
Mathias voulait dormir, le peu qu’il avait put avoir n’était vraiment pas assez pour sa personne, il devait gagner au moins une heure de plus et à entendre le brun à ses côtés lui aussi en avait besoin. Il sortit donc un bras de sous son oreiller et attrapa le policier pour le tirer vers lui tout en se tournant sur le côté, il captura le brun entre ses bras et le tenait là solidement.
Dort, il est encore tôt et tu n’es surement pas bien, Promis, il ne s’est rien passé.
Le blond n’avait qu’une idée derrière la tête, dormir et s’il fallait tenir le brun ainsi pour le faire, il le ferait. Même pas trente seconde qu’il avait coller l’autre homme à sa personne qu’il sombrait à nouveau sans vraiment attendre de savoir ce que l’autre homme dirait. Il ne sentit même pas sa chienne revenir et se placer à nouveau à leur pied. Sa respiration, ralentissait de plus en plus signe qu’il s’endormait vraiment, il devait être à l’aise en présence de l’autre homme finalement.
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Sujet: Re: Funny one thing led to another Mar 22 Fév - 21:38
J’ai beau chercher une paix intérieure, farfouillant tous les recoins possible et même ceux qui n’existent pas. Mais cette paix est absente, ne répond point présente à mes multiples appels… Je tente à nouveau de me remémorer la suite des événements. Malgré les consommations, je connais mes limites -bien que je les ai peut-être dépassées légèrement hier-. Par contre, j’encaisse bien l’alcool et jamais je n’ai eu de perte de mémoire liée à la consommation, donc impossible qu’il y ait un si vaste trou noir de ce qui s’est déroulé. Je sursaute à la suite au l’aboiement du chien au pied du lit. Bordel, tu m’aides pas là! Et encore moins à la migraine qui revient en force me marteler le crâne. J'agrippe ma tête entre mes deux mains. Avec ce mal, impossible pour moi de replonger dans les souvenirs. Je libère péniblement ma tête, redressant à peine mon cou suite aux mouvements de l’homme qui se tourne sur lui-même. L’ais-je réveiller? Je reste immobile un moment. Je suis loin d’être prêt à lui faire face présentement.
Au bout de quelques secondes, je me surprends d’être encore sur place, à le contempler. Sa peau dénudée, laissant révélé les formes de sa musculature. Non, vraiment rien ne m’aide présentement. J’ai les pensées qui frivolent de droite à gauche, allant parfois dans des directions que j’aurai préféré éviter d’y songer. Après, comment ne pas y penser en vue de la situation bien embarrassante qui se trouve sous mes yeux? Je finis par détourner le regard. Est-ce que mon corps a fini de supprimer tout l’alcool que j’avais englouti la veille? Perdre les pédales ainsi, il devait encore rester quelques grammes… J’ai plus l’habitude de contrôler la situation plutôt que de la subir. Au moins, il ne semblait pas s’être réveillé. Je continue mes réflexions, mais cette fois cherchant plutôt un moyen de m'extirper. Seulement, il y avait ce chien ainsi que l’enseignant qui me garde prisonnier du lit. Je me voyais mal parvenir à enjamber l’un ou l’autre sans réveiller le propriétaire des lieux.
- Où est mon téléphone…? murmurais-je à moi-même, le cherchant du regard.
Cependant, quelque chose m’attrape. Je tourne la tête, je vois le blond qui m’entraîne jusqu’à lui, me laissant aucun choix autre que de me retrouver allongé à ses côtés. Finalement, il avait entendu ce que j’avais dit… Mon cœur s’emballe à nouveau face aux paroles du professeur -et le fait d’être collé à lui-. Avait-il seulement conscience de ce qu’il venait de dire ou même de faire?! Rien dans ses propos ne me rassurent. Par contre, il semble avoir les pièces du puzzle qui me manquent.
- Qu’est-ce qui s’est passé alors hier pour qu’on se retrouve comme ça? le questionnais-je même si mon ton de voix restait faible.
Mais aucune réponse ne semble venir de sa part… Ses yeux clos, je sens sa respiration si calme sur ma peau. Même lorsque je tente d’augmenter la distance entre nous, je ressens l’emprise se refermer sur ma personne. Pris au piège, je ne sais juste plus où donner de la tête. Le mal de crâne qui revient encore… Peut-être qu’il avait raison. Dormir encore un peu m’aidera. Je ne ressens simplement plus la force. Sérieusement cet homme…
Dernière édition par Liam Bluebell le Mar 22 Fév - 23:06, édité 2 fois
Un corps s’étire doucement, ne faisant aucun bruit en baillant, ouvrant les yeux ceux-ci ne se trouve aucunement sec, aucun mal de tête, un bras qui bouge l’autre pris sous la tête d’un autre, tien il n’avait pas le souvenir d’avoir pris Liam contre lui en dormant. Le blond pris quelques minutes pour observer le policier endormi, il avait l'air si paisible ainsi, ses yeux descendirent sur son corps, des muscles totalement inconnus sous ses chandails se faisaient voir, il aurait pu continuer plus bas, mais il ne voulait pas tenter le diable. Perdu dans sa contemplation, il reçut un baiser baveux qui le ramena sur terre, sa chienne, il devait la sortir au plus vite. Doucement, il glissa son bras de sous la tête, le secouant afin d’y ramener le sang. Mathias trouva son jogging accroché derrière la porte, il passa par la salle de bain avant de sortir la chienne dans la cour, pas question d’une promenade ce matin, qu’elle se débrouille.
Le blond retourna à sa chambre, sans faire de bruit, remonta la couverture sur le corps endormi après avoir déposé un verre d’eau et des cachets sur la petite table près du lit. Puis il retourna à la cuisine, il avait ce besoin vital de café et il devait aussi prendre sa médication, bien qu’il était un peu tard dans la journée, mais il ne voulait pas effrayer encore plus le pauvre homme qui avait partagé son lit dans la nuit. Tout en lisant le journal trouvé sur le pas de sa porte, son téléphone se mit à vibrer, quelle chance qu’il le traîne toujours avec lui. C’est un Mathias, les cheveux semi-attachés, torse nu, debout devant le comptoir, dos au reste de la pièce, le journal ouvert devant lui qui parlait avec son ami, l’oreillette bien en place.
Il parle en dormant… Il bouge.. Et je pense avoir eu le droit à une crise de panique au premier réveil… Espèce d’idiot…. Il était complètement saoul mort… Il dort encore Simon… Désolé mais oubliez moi aujourd’hui.. Ouais ouais..
Tout en parlant avec Simon, il avait pris appui sur le comptoir, y déposant les coudes dessus, lisant le journal, du moins parcourant les gros titres, il buvait doucement son café maintenant que son idiot d’ami s’était amusé à le questionner et avait raccrocher voyant qu’il n’obtiendrait rien de sa part, ce n’est pas comme s’il avait quelque chose à raconter de toute façon. Il entendit du bruit, pensant que ce serait le brun, il commença à se diriger vers la chambre, mais il sursauta en entendant un grattage sur la porte coulissant, sa chienne, il avait oublié Vella. La petite sauterelle rentra à l’intérieur ébouriffant son poil plein de neige sur les pieds de son propriétaire qui se retira d’hurler à cause de la froideur. Il l'attrapa rapidement, courut presque à la salle de bain avant d’emmitoufler le bébé dans une serviette chaude, pas question de mettre plus d’eau encore dans le couloirs.
La chienne enfin sèche, il sortit à sa suite de la salle de bain, il passait la serviette sur son torse voulant à son tour être sèche, lorsqu'il oublia les flaque d'eau et se retrouva les fesses sur le plancher, le blond resta quelques minutes coucher au sol, complètement sur le choc.
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Sujet: Re: Funny one thing led to another Mar 22 Fév - 23:07
Mes paupières s’ouvrent, mais se referment avec la lumière qui m’éblouit. J’ignore à quelle intensité que la pièce est éclairée, mais ça l’est trop pour mes yeux trop fatigués… Je porte mon bras au niveau de mon front pour que l’impact soit moins grand. Je maintiens la position le temps que mes pupilles s’adaptent à la lumière ambiante. Je m’étire et cette fois, il n’y a rien autour de moi pour me gêner dans mes mouvements. Rien sauf ce foutu mal de tête qui ne veut pas s’en aller malgré l'excédent de sommeil acquis… Je prends le temps d’observer les alentours. La scène ne m’était plus une surprise, mais j’avais encore ce sentiment de gêne en moi. Ni le chien ni le professeur n'étaient présents. Malgré les rideaux, le soleil arrive à s'incruster dans la pièce.
- Il est rendu quelle heure…? me dis-je à moi-même.
Je me débarrasse de la couverture avant de me dresser sur le bord du lit. La tête entre les mains, je me frotte le visage pour chasser encore le sommeil qui me guette. Aucune idée du nombre d’heures que mon corps a pu profiter au final, mais je ne pouvais pas m’attarder davantage. Heureusement, je me sens déjà plus calme que lorsque je me suis réveillé pour la première fois. Dormir un peu plus m’a au moins permis de retrouver mes esprits. Même si les souvenirs refont surface, je les chasse aussitôt. En relevant la tête, j’aperçois un verre d’eau ainsi que des pilules. Une envie de boire me saisit et j’avale tout le contenu du verre. Ça faisait un bien fou, mais le besoin de s’hydrater était encore présent. Cependant je ne touche pas aux comprimés, les laissant sur la table de nuit. Je me lève, rien ne tourne. Parfait, c’était bon signe! Je me mets à regarder partout, à la recherche de mes vêtements de la veille. Il ne devait pas être si loin -surtout je n’ouvrirai pas la porte de la chambre sans avoir de quoi sur le dos-. Je finis par les trouver au bout d’un moment; étendu grossièrement au sol. J’enfile en premier lieu mes chaussettes, suivi de mon pantalon. Je sens l’appareil électronique dans la poche arrière et je m’empresse d’y mettre la main dessus. Je vois l’heure qui s’affiche sur mon écran et je soupire. Bon, ça pourrait être pire que ça… Je finis de me vêtir avant de saisir le verre vide que j’avais laissé sur la table de chevet. J’ouvre finalement la porte. La lumière se fait plus dense. Au point de me faire figer sur place. Je ne pus retenir un léger grognement avant de continuer mon chemin.
Je n’aperçois toujours pas mon hôte. Je suppose donc qu’il est sorti avec son animal de compagnie un moment. Je repère la cuisine, une odeur de café arrive à mes narines. Non, l'eau me sera bien plus bénéfique. Je fais quelques pas jusqu’à me rendre au robinet pour y faire couler l’eau. J’attends quelques secondes, histoire que l’eau soit froide avant d’y remplir le verre. Sans même couper l’eau, je cale le verre avant de le remplir à nouveau. À ce moment, je referme les champlures. De ma main libre je m’appuie contre le comptoir, sirotant cette fois l’eau pour éviter d’y noyer mon corps. Je ne voudrais pas voir mon reflet dans un miroir, du moins pas tout de suite. Avec un peu de chance, j'avais encore quelques minutes devant moi avant que l'enseignant ne rentre. J'entends un fracas, tournant tout de suite la tête pour voir ce qui en était la cause. Je vois le chien sortir d'une pièce. Les sourcils froncis, je dépose le verre dos sur le comptoir avant de m'aventurer vers la pièce d'où provenait le bruit. Jusqu'à voir le professeur au sol.
Il se trouvait dans la salle de bains, en train de sécher le poil de la petite peste qui se trémousse de plus en plus entre ses mains, ne voulant clairement pas se faire frotter le poil avec la serviette. Il entendit du bruit provenant d’ailleurs dans l’appartement, une porte, l’eau qui coule de la cuisine, signe que son invité était maintenant réveillé. Laissant le chien partir, il voulut se rendre dans la cuisine afin d’essuyer toute trace d’eau avant qu’un accident n’arrive, il n’avait pas compté sur la flaque se trouvant au bout du couloir menant à la dite pièce. Mathias avait tout fait pour se rattraper au mur ou autre autour de lui, sans succès, dans un fracas insensé il se retrouva étaler de tout son long sur le sol. Fatigué et tout de même surpris il resta dans cette position, la tête maintenant bien couchée sur le sol, les yeux fermés, reprenant son calme, ça, jusqu’à entendre cette voix rauque qui fit passer un frisson tout le long de sa colonne lui demander si tout allait bien.
Parfait ! Je vérifiais que mon plancher était bien dur.
Il se releva doucement, geignant de douleur, son dos en avait mangé le coup. La main sur ce dernier, il l’étira tranquillement, espérant ne rien avoir de cassé. Il n’avait pas prévu que le brun se lèverait aussitôt, il n’avait pas eu le temps d’enfiler son chandail et donc il se retrouva étaler au sol, torse nu, super comme première impression du matin.
Pardon pour la casse, j’ai fait du café, ne te gêne pas pour t’en servir une tasse.
D’ailleurs il reprit la sienne, prenant place sur un des tabourets de l'îlot central. C’est aussi à ce moment que sa chienne choisit de se mettre à japper à nouveau après son inviter et de grogner même. Jamais elle n’avait eu un tel comportement avec ses invités, il en était presque apeuré, mais en tout bon maître, il rectifia le tout.
Vella !
Il n’avait pas crié, aucunement levé le ton, il avait juste pris cette voix grave que l'entraîneur lui avait appris à prendre lorsque sa chienne faisait quelque chose qu’il ne fallait pas. D’ailleur elle compris vite le message puisqu’elle retourna dans la chambre et se coucha sur le matelas de son côté à lui.
Pardon pour elle. Ce n’est pas qu’elle ne t’aime pas, elle sent une présence sur son territoire qui prend sa place. Il faut seulement la remettre à sa place. Elle va s'habituer.
Il avait dit les derniers mots sans vraiment réfléchir comme à son habitude, même lui se n’était pas rendu compte de ses paroles avant de les avoir dit, voilà pourquoi il se concentra sur son café maintenant devenu froid. Il était surement trop tôt pour être si directe et peut-être que le policier ne voulait que rentrer chez lui et tout oublier de cette nuit, bien qu'ils n'aient rien fait, ils avaient passé cette nuit à parler et ils avaient dormi ensemble, il n'avait jamais aussi bien dormi depuis un moment en tenant le brun entre ses bras. Il se faisait surement des idées, du moins son café lui, était encore très intéressant.
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Sujet: Re: Funny one thing led to another Mer 23 Fév - 2:49
Un sourire se forme sur mon visage. Je me permet de me moquer, voyant clairement qu’il n’était pas blessé. Peut-être un peu déboussolé, mais rien de grave. Il arrive à se remettre sur pied, signe qu’il allait bien survivre à sa chute. Je retourne dans la cuisine, reprenant le verre d’eau que j’avais laissé derrière moi. Je fais un signe négatif de la tête suite à sa proposition pour le café -préférant largement l’eau qui rafraîchit mon corps-. J’avais donné assez de travail à mon corps ces dernières heures, je ne souhaite pas l’achever avec de la caféine. Je sursaute sur place, combien de fois ce chien va japper sur ma personne? Même si le bruit de ses cordes vocales est d’une courte durée, le ton est assez élevé pour empirer mon mal de tête… sans compter la sensibilité de mes tympans suite à la dernière soirée.
- J’imagine que c’est comme ça… lançais-je tout en remplissant une fois de plus le verre entre mes mains.
Je me rappelle d’avoir été bien heureux en posant mon regard brun pour la première fois sur cette boule de poils. Mais à présent… Tous les chiens ont leur propre personnalité après tout -bien que Loki soit bien plus accueillant qu’elle-. Même si je suis plus libre de mes mouvements et plus en contrôle, je n’oserai pas une approche auprès de la boule de poils qui s’enfuit dans la chambre. Elle ne m'appréciait pas et elle le faisait sentir. Même si son maître tente de me convaincre du contraire. Ça relève presque du miracle qu’elle ne m’ait pas mordue pendant mon sommeil.
- Tel chien, tel maître en effet. Toujours agiter et à grogner sur ma personne.
Je continue à boire l’eau tout en restant debout sur place, à côté du robinet. Je ne pense pas me resservir une fois de plus, mais sait-on jamais.
- Si tu lui as réellement donné le badge, je le reprends. Décidément, il n’a aucun effet. Ça ne la rend pas plus sympathique.
Pas que je pense que ce bout de plastique a un réel pouvoir. Simplement il sera mieux au recyclage pour être transformé -ou du moins une partie- en un autre objet qui aura une vraie utilité. Je m’arrange pour toujours avoir le regard ailleurs que sur le blond, analysant la pièce, les couleurs des murs, m’enfin tout ce qui peut garder un minimum mon attention pour m’éviter de m’attarder sur lui. Mais malgré mes efforts, il y a toujours ce questionnement qui me revient en tête malgré mes multiples tentatives pour le chasser. Je sens une gêne, mais je m’efforce de ne laisser rien paraître. Simplement poser la question pour me tranquilliser l’esprit et enfin passé à autre chose.
- Je n’ai que des parcelles de souvenir de cette nuit. Qu’est-ce qui s’est passé exactement pour que je me retrouve en sous-vêtement dans ton lit?
Il s’était relevé sans rien de grave, par chance, ce fut plus le choc de la surprise qui l'avait atteint que le sol en lui-même. À la pique du brun, il se mit à sourire tout en se relevant, alors ils étaient revenu à titiller la patience de l’autre, bien que cette phrase n’est rien de mal, il l’a pris comme un défi entre eux deux. Par contre, il ne s’attendait pas à se faire tutoyer finalement, à son souvenir le policier l’avait vouvoyé toute la nuit, même en dormant. Il ne leva pas le ton lorsque sa chienne fit entendre son mécontentement à nouveau face à l’homme se trouvant dans sa maison, il ne comprenait vraiment pas son comportement, enfin, oui, il pouvait imaginer, mais ce n’était pas la première fois qu’un autre homme s’y trouvait et jamais elle n’avait japper autant après. Lorsqu’il la sumonna d’arrêter, elle grogna à nouveau avant de partir dans la chambre se coucher, comme un enfant mis en pénitence dans le coin. Il fit tout pour convaincre son invité du comportement territorial de son animal de compagnie, jusqu’à dire qu’elle finirait par s’y habituer comme s’il y aurait d’autre nuit, d’autre moment entre eux deux. Étant concentré sur le goût de son café tout en le buvant, Mathias s’étouffa, sa gorgée venait de prendre le chemin inverse, il toussa un bon coup avant d’oser lever la tête et fixer son vis à vis.
Je n’ai pas grogné. Du moins moi, je ne parles pas en dormant.
Il voulait jouer, lui aussi pouvait lui en donner, monsieur je parles durant mon sommeil et bouge sans arrêt, nombre de fois qu’il dû le repousser au fond. Il termina sa tasse avant de se lever et de la mettre dans le lavabo, se trouvant tout près du brun, il dû tout faire pour ne pas le prendre dans ses bras, il était ce genre de personne le matin, colleux, mails il ne savait pas si lui, aimerait alors il préféra se retenir, chose très difficile. Du moins, jusqu’à ce qu’il parle du badge de plastique, qu’est-ce qu’il avait contre ce badge.
Je sais pas ce qu’il t'a fait ce badge, mais c’est le mien alors non. Et Vella va changer, elle.. Personne n’a encore dormi dans mon lit depuis qu’elle est ici.
Ce qui était vrai, il ne ramenait jamais personne dans son appartement, il ne voulait pas donner son adresse à de parfait inconnus, après il ne peut plus s’en débarrasser ou pire, il n’était pas du tout confiant. Alors pourquoi Liam s’y trouvait était un mystère, comme lui avait affirmé un peu plutôt. Puis la gêne revint, Mathais se doutait bien du pourquoi, mais comme la veille il préféra attendre que la question vienne de lui. Il prit donc appui sur l'îlot, face au brun, les bras croiser sur sa poitrine, jusqu’à ce qu’elle fuse. Qu’est-ce qui s'est passé ? Devait-il lui affirmer à nouveau que rien ne s’était passé ou il en profitait pour jouer un peu, voyant la rougeur sur les joue du policier, le choix était assez facile. Le blond avança d’un pas, puis d’un autre, prenant la limite du pantalon du brun d’un doigt et se colla doucement à l’autre corps, ses lèvres près de l’oreille de l’autre homme, il souffla légèrement avant de rire un peu, il décolla sa tête, se retrouvant vraiment tout près de l’autre visage.
Rien, je t’ai seulement enlevé une couche, puisque tu t’es effondré dans mon lit.
Un baiser rapide sur sa joue, Mathias quitta la pièce pour se diriger dans sa chambre et y trouver une haut sans manche à enfiler, bien qu’il venait de flirter, il valait mieux ne pas trop tenter le jeu. Il revint tout de même rapidement dans la cuisine non sans avoir passer une main dans la fourrure de sa chienne qui le boudait à présent, dans le fond, elle lui ressemblait vraiment. Le blond tout sourire repris sa place sur le tabouret, fixant son invité.
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Sujet: Re: Funny one thing led to another Mer 23 Fév - 5:09
Je ferme les yeux tout en prenant une grande respiration et en me mordant l’intérieur de la joue. Somniloquie… Dire qu’il n’y a qu’un très faible pourcentage de personne qui en souffre, il fallait que j’en fasse partie. Seulement, il n’y avait rien que je pouvais faire contre ça -malgré qu’il avait l’option de ne plus du tout dormir, mais pour la santé, ce n’était pas recommandé-. Ou encore il existe des comprimés qui permettent de réduire les fréquences, mais vivant seul, ce trouble ne m’avait jamais réellement handicapé… Du moins jusqu’à maintenant. Et la cerise sur le gâteau, il fallait que ça tombe sur ce professeur.
- Comptes toi chanceux si je ne t’ai pas envoyé promener durant que je dormais.
S’il mentionne ce fait, c’est que j’ai bien et bel parlé cette nuit. Ce qui est dommage, c’est que je n’ai absolument aucune conscience de ce qui traverse mes lèvres dans ces moments. On m’a déjà mentionné l’existence d’application qui enregistre les bruits durant la phase du sommeil, mais je n’ai jamais été curieux sur ce point. Surtout, je n’ai pas nécessairement envie de savoir ce que mon subconscient me fait dire à mon insu. Le fait que mes paroles incontrôlées se perdent dans le néant de la nuit me convient parfaitement. Je reste en place, le temps qu’il dépose sa tasse au fond de l’évier alors que je me concentre plutôt à boire mon eau -bien qu’un sourire se dessine sur mes lèvres-. Pourquoi il tient tant à ce jouet pour enfant? Encore si ça lui apportait quelque chose ou si ça pouvait lui être utile, je parviendrais à comprendre, mais là…
- Possessif? lançais-je autant à propos de lui que de sa chienne.
Sinon, il ne s’offusquerait pas pour si peu. Mais j’aborde un sujet auquel je ne suis point à l’aise -du moins qui ne me permet pas d’avoir un parfait contrôle sur la situation-. Et encore moins lorsque mon hôte reste planter comme un idiot devant moi. Même si je projette mon regard ailleurs, il reste malgré tout dans mon champ de vision. Je reste impassible un moment -le temps qu’il s’avance jusqu’à ma personne, peut-être un peu de trop près-. Du contrôle, c’est ce qui me faut pour retenir le frisson suite au léger rire du blond à mon oreille, bien que je sens mon cœur manqué un battement -cette action qui ramène le souvenir lorsqu’il m’avait tiré vers lui dans le lit-. C’est juste au moment où le professeur prend une -courte- distance qui finit par répondre à ma question. Si on peut vraiment appeler ça une réponse… Il ne me laisse pas le temps de réagir qu’il vient m’embrasser la joue. Mon regard fut instantanément attiré sur lui, même s’il s’enfuit en direction de sa chambre.
Ma main libre tire quelques-unes de mes mèches de cheveux sur ma nuque. Je profite de son absence pour rapidement remplir à peine mon verre pour ensuite engloutir l’eau d’un coup et de laisser le verre au fond du robinet. Je reprends mes esprits malgré les actions inhabituelles qu’avait entrepris le professeur il y a quelques instants à peine. Bien qu’en y repensant, c’était probablement pour me faire réagir. Par contre, s’il souhaitait vraiment s’aventurer dans ce jeu… il pourra bien finir par être celui qui sera embarrassé au final s’il poursuit le tout. Je ne lui donnerai quand même pas la satisfaction…
- Donc le fait de m’être effondré dans ton lit t’as donné le droit d’enlever mes vêtements? le questionnais-je en le voyant revenir dans la pièce alors que j’étais resté en place. Avec ou sans, j’aurai dormi de toute manière. Pourquoi t’avoir donné cette peine? Et c’était quoi à l’instant? ajoutais-je en référence à ces précédentes actions avant d’aller se vêtir le haut du corps.
Je le fixe droit dans les yeux, guettant une quelconque réaction de sa part en croisant les bras à mon tour.
Il ne savait plus s’il devait rire face à la réplique du brun ou le prendre sérieusement, l’envoyer promener en dormant, le détestait-il autant pour que son subconscient lui en veuille. Il eut un moment de tristesse pour la seconde d’après revenir à lui, s’il le détestait vraiment, il serait pas debout dans sa cuisine à boire des verres d’eau le lendemain d’une brosse ou à rester dormir dans ses bras après un réveil en panique.
Tu ne me détestes pas assez pour faire ça même en dormant.
Il se mit à sourire en coin, avant de terminer sa tasse de café d’une traite et de se lever pour la laver dans le lavabo, tout près de l’autre homme qui met en avant sa possessivité sur le petit élément de plastique. En fait, non il n’avait jamais vraiment été possessif, il ne savait pas du tout pourquoi il s’attachait à ce bout de plastique en fait. Puis vint le moment de flirt, jusqu’à ce qu’il prenne la fuite, choquer de sa propre audace, il ne sait pas du tout ce qu’il lui a prit de faire ça, il avait envie après cette nuit d’embrasser le policier, mais il y avait cette barrière invisible qu’il mettait entre eux dès qu’il ouvrait la bouche qui l’empêchait de faire quoique ce soit, ce geste avait été une simple impulsion du moment. Prenant plus de temps que prévu dans sa chambre, il enfila un haut sans manche, frotta sa boule de poil boudeuse sur le lit et passa prendre ce foutu bout de plastique. Arrivé dans la cuisine, il le déposa sur le comptoir devant le brun avant de reprendre place sur son banc, les coudes sur le comptoir, les mains croisées, gardant le silence. Puis son invité lui redemanda plus d’information, Liam debout devant lui, lui assis les mains sur le comptoir, il se sentait en interrogation policière tout d’un coup, c’était donc le feeling des mauvais garçon, il les plaignaient.
Non, mais l’odeur d’alcool entre mes draps est une bonne raison. J’aurais peut-être dû te porter au canapé, finalement.
Là il grogna, dès le matin il subissait un interrogatoire, il comprenait le malaise, se réveillait sans souvenir dans un lit qui n'était pas le sien sans vêtements, mais il avait déjà confirmé n’avoir rien fait. Puis la seconde partie de l’interrogatoire, son geste, ce que s’était.
Un bisous, tu sais quand quelqu’un dépose ses lèvres sur ta joue.
Bon ce n’était surement pas très mâlin, mais il commençait à trouver le tout très agaçant et il n’était pas assez présent mentalement pour tout ‘’ça’’ Il se leva de son tabouret et fit ce qu’il ne faisait jamais, ce qui n’était pas du tout recommander pour un hyperactif, il se servit une seconde tasse de café, avec un sucre et du lait. Il allait surement le regretter plus tard dans la journée, mais il n'allait pas passer au travers de la matinée comme ça, surtout que sa médication commençait seulement à faire effet.
Liam Bluebell
conversations : 371
photomaton : Andrew Garfield (c) chyba
embarquement : 13/01/2022
présence : +/- 4 jours / semaine
clubs : Police and Security
Sujet: Re: Funny one thing led to another Mer 23 Fév - 19:44
Le voilà qui revient déposer le badge sur le comptoir. Lui qui dictait que je ne mettrais point la main dessus. Il n’avait pas plaisanté quand il disait vraiment l’avoir gardé en sa possession. Cependant, j’ignore ce bout de plastique. Les futurs informations m’intéressent bien plus que de reprendre l’objet que l’on refilait aux enfants - je souhaite vraiment avoir les pièces manquantes à l’histoire-. J’hausse les épaules suite à sa réflexion de me porter plutôt sur le canapé au lieu d’avoir pris les décisions de la veille. Cependant, le bouton magique qui permet de remonter le temps n’existe pas. Mais il aurait pu. S’il a été en mesure de me porter jusqu’ici, la distance entre son lit et son canapé n’était rien. Donc pourquoi il ne l’avait pas fait? Ça m’aurait éviter bien des choses et mon cerveau n’aurait pas émis plusieurs hypothèses les unes à la suite de l’autre. Mais à la place… Je ne peux m’empêcher de rouler les yeux à la dernière partie de sa réponse. Comment a-t-il pu le prendre sérieusement au premier degré? Je n’avais pas besoin de lui poser la question pour savoir ce qu’était le contact physique qu’il a fait. Même un enfant de cinq ans pouvait répondre.
- Ce n’est pas l’acte que je questionne, mais plutôt les intentions qu’il y avait derrière, venais-je préciser pour éviter qu’il me réponde une autre connerie.
Je le suis du regard jusqu’à ce qu’il s’arrête devant sa machine à café. Je le vois transvider le liquide brun dans sa tasse. Je le dévisage au passage. N’étant pas un expert, mais je doute que l’hyperactivité et la caféine fassent si bon ménage. Je ne lui avais rien dit au premier, mais rajouter une dose maintenant… Je lui agrippe le bras pour le stopper dans son élan.
- Ça ne serait pas mieux d’éviter d’en prendre un deuxième?
Après, je prend pour acquis qu’il était rendu à ce nombre, l’ayant vu bu un autre avant. Mais j’ignore depuis combien de temps il est levé -je n’ai pas eu conscience qu’il avait quitté son lit- et ce qu’il a fait depuis son réveil. Je maintiens l’emprise sur son bras jusqu’à ce qu’il me réponde. S’il m’assure que tout allait, je le lâcherai -même s’il ment-. C’est un adulte et il est responsable de ses propres actes, mais je ne ferai quand même pas exprès de fermer les yeux sur des absurdités qui peuvent être facilement éviter sans rien dire.
- Je peux le boire pour ne pas gaspiller.
Argument faible? Totalement. Mais si ça pouvait lui donner une autre raison de ne pas le boire, pourquoi pas. Et je n’avais clairement rien de mieux qui m'était venu à l’esprit pour l’en empêcher. En fait si; prendre directement la tasse et vider son contenu dans l’évier. Par contre, je me retrouve chez lui et la dernière fois que j’avais été téméraire envers lui -avec sa cigarette-, rien n’a été.
- Sinon je peux préparer quelque chose à manger si ce que tu recherches c’est simplement à t’occuper.
Je pouvais au moins faire ça en guise de remerciement de ne pas m'avoir abandonné au bar la veille. Au moins, les comptes seront remis à zéro.
Clairement pas sa meilleure idée comme réponse, le brun semblait pas très bien le prendre, mais il n’avait rien de plus à dire ce matin, il en avait eu envie, il l’avait fait, rien de plus. Il ne voulait pas le faire dormir sur un canapé dur inconfortable, il l’avait laissé dans le lit, qu’est-ce qu’il y avait à chercher plus loin. Il avait répondu en grognant sur l’explication de son questionnement, comme s’il ne le savait pas, il s’était lever pour se resservir, pas tant qu’il voulait un autre café, mais il était accro au goût et il semblait avoir besoin d’un remontant en ce matin difficile. Au moment de retourner à sa place, il fut arrêté par une main, le policier osait encore se mêler de sa vie, certe il avait raison, une autre tasse serait de trop, mais comme il venait de le dire, il était adulte. Déposant sa tasse, il fait glisser la main du brun de sur son bras d’une de ses mains, avant de reprendre la tasse et de la vider dans le lavabo, il irait bien se recoucher tiens, oublier ce truc inconfortable entre eux deux. Appuyant sur la rebord du lavabo, Mathias se mit à rire, chercher à s’occuper non, mais manger pourrait être bien. Tout en regardant dans le frigo, il sortit tout ce qui pouvait faire un petit déjeuner copieux, œuf, bacon, avocat et autre, le pain se trouvant déjà sur le comptoir.
Il n’avait toujours pas répondu à aucune des questions du policier, il savait que cela l’agaçait, mais il était rendu à un stage de patience neutre et toute ses questions avait eu raison de sa mauvaise humeur, du moins son agitation. Puis sur un coup de tête, il se planta devant le brun, les bras croisés devant lui, son regard bleu dans celui brun.
Je ne cherche pas à m'occuper, je veux fuir..
Il fait un geste de la main qui englobe les deux personnes..
Cet interrogatoire, comme si j’étais un criminel. Je n’ai violé personne hier, mon but n’était qu’être aimable avec un ami, du moins peut-être ami. Et le baiser, j’en avais envie, sans rien, alors pardon, si mon comportement est déplacé, je ne recommencerais plus. Si tu veux cuisiner tout es la, je vais.. Soupir.. Je reviens.
Il se rendit sans attendre dans l’entrée, mit ses bottes, son manteau et prit son paquet, il sortit au dehors accompagné de sa chienne toute heureuse et il prit place dans les escaliers. Mathias s’était promis de ne pas fumer aussi longtemps que Liam serait chez lui, mais là, il était arrivé au bout du rouleau, il en avait besoin. Sans laisse, il resta dans les escaliers, Vella ayant l’habitude, s’amusait seulement à les monter, descendres, déposer ses pattes avant sur lui et recommencer, au moins, elle s’amusait. L,enseignant ne termina même pas sa cigarette, se souvenant que son invité détestait l’odeur, une, deux aspiration et il éteignit, il ne rentra pas pour autant dans la maison, l’air froid aidant à le calmer pour le moment, alors il préféra attendre encore un peu. Il aurait pus appeler un des gars pour parler, mais il avait laissé son téléphone à l’intérieur, étant partit trop vite.
Liam Bluebell
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Sujet: Re: Funny one thing led to another Mer 23 Fév - 21:57
Je ravale le commentaire qui me brûle les lèvres alors que le café traverse la tuyauterie du lavabo et qui finira fatalement dans les égouts de la ville. Mon but n’était pas qu’il s’en débarrasse ainsi, je m’étais même proposé, mais si une phrase traverse ma bouche, je sens que cette tension allait juste exploser -malgré que je ne sais même pas à quelle limite nous sommes rendus-... Chaque pas, chaque échange. C’est comme une bombe à retardement. Puis sans avertissement, le voilà en train de retirer des aliments de son réfrigérateur. C’était sa façon à lui d’être d’accord avec l’idée que je prépare quelque chose je suppose. Mon regard se promène de produit en produit, tout en commençant une liste de ce qui est possible à réaliser avec ce qui me met à ma disposition. Je retrousse les manches en m’apprêtant à me laver les mains jusqu’à ce qu’il se plante devant moi -me fixant droit dans les yeux-. Et le voilà qu’il prend la parole. Je n’ose pas l’interrompre, le laissant vidé de ses pensées.
Vraiment, je ne sais plus sur quel pied danser. Je n’ai même pas su quoi dire avant qu’il tourne les talons et disparaisse à l’extérieur en compagnie de Vella. Je me tourne vers le comptoir, mettant mes mains complètement à plat, fixant le plan de travail maintenant bien garnis. De grandes respirations emplissent mes poumons, mais il y a toujours cet énervement en moi qui ne se déloge pas. Qu’est-ce que je fais maintenant? Prendre mon manteau et partir? Il l’avait bien dit de lui-même qu’il voulait fuir, donc je le dérange. Finalement, il aurait peut-être dû me laisser dans le piteux état qu’était ma personne au bar. Je me serai bien démerdé d’une manière ou d’une autre. Mais si je prends cette option, je suis quasi sûr de le croiser, ce qui rendra encore moins agréable la situation. Je finis par mettre mes coudes sur la surface avant de plonger mon visage dans mes paumes, les faisant ensuite glisser le long de ma chevelure jusqu’à ma nuque.
Je me tourne vers l’évier, fais couler l’eau pour me laver les mains. Au moins avant que je ne quitte, il aura de quoi se mettre sous la dent. Je m'attèle à la tâche. Juste ce stupide prof est parti avant même me donner ses préférences. Tant pis, j’improviserai. Je fouille un peu dans les armoires pour trouver les outils manquants. Je m’attèle à faire chauffer la poêle pour le bacon. Cassez déjà les œufs dans un bol avant de les fouetter. Coupe en deux un avocat pour retirer le noyau au milieu et couper en tranche la partie comestible. Pendant que le bacon cuit, je râpe le fromage avant de l’incorporer dans la préparation de l'omelette. J’ai décidé d’opter pour de quoi de rapide. Je termine le déjeuner par la cuisson de l'omelette et les tranches de pain qui sont plongées dans le toaster. Il ne restait qu’à les ajouter dans l’assiette une fois prêt. Assiette que je dépose ensuite avec les ustensiles appropriés à la place où l’enseignant était assis un peu plus tôt. Il ne reste plus qu’à ce qu’il rentre… Accoté sur le comptoir, je sors mon téléphone portable afin de faire passer le temps en ouvrant Twitter.
- Ton assiette est déjà servie, dis-je en entendant la porte de l’appartement s’ouvrir.
De toute manière, il n’en avait qu’une seule avec de la nourriture dont j’espérais qui n’avait pas trop refroidit. L’appétit s’étant volatilisé pour ma part suite aux dernières paroles qui avaient traversé ses lèvres.
Dernière édition par Liam Bluebell le Mer 23 Fév - 22:58, édité 1 fois
Il faisait froid, il n’était pas du tout habillé pour rester assis sur les marchés à regarder dans le vide, sa chienne avait l’air de son avis puisqu’elle tirait sur ses manteau à l’aide de ses dents et ce vers la porte d’entrée. Il se leva finalement et passa à nouveau la porte, il se sentit un peu idiot, mais il ne gérait pas les tension, du moins très mal, surtout quand on avait l’air de dire qu’il avait fait quelque chose de mal tandis que ce n’est pas le cas. Ton assiette est déjà servie
Au moins il était resté, il aurait pu quitter vu ce qui se déroulait. Mathias avança vers la cuisine, passa la limite du couloir et ne vit qu’une assiette sur le comptoir devant la place qu’il occupait. Il fronça les sourcils en regardant le brun, avait-il vraiment l’intention de quitter ainsi. Le blond prit le plat, se dirigeant vers l’armoire où se trouvait le restant de la vaisselle et sépara le tout en deux, au moins ils mangeaient ensemble. Il déposa les deux plats sur l'îlot, avant de prendre le bras du policier d’une façon douce.
Mange avec moi.
Ce n’était pas un ordre, une demande, fait d’une façon gênant certes, mais il ne voulait pas qu’ils se quittent sur une dispute stupide, du moins pas pour leur premier matin. Mathias passa sa mains dans ses cheveux, remplaçant une mèche derrière son oreille, signe qu’il était vraiment gêné.
Écoute, je pensais bien faire en te laissant là et te mettant confortable. Non je n’ai pas profiter de toi, je suis pas ce genre de type. Et le baiser, je sais pas, parfois je fais des choses simplement sur le moment, parce que ça me vient.
Il aurait pus en rajouter, bien qu’il ne savait pas trop quoi dire de plus, alors il arrêta, la main toujours sur le bras du brun, il le fixa, l’air désolé, parce que à cet instant c’est ce qu’il ressentait. Il s’en voulait d’avoir pris toutes ses décisions sans en avoir demandé la permission avant, il faisait trop souvent cela et il arrivait souvent à la même conclusion, sauf que cette fois, il voulait arranger le tout. Tirant doucement sur le bras, il se dirigea vers les tabourets, les œufs devaient être froids maintenant, mais il les mangeait, il avait soudainement très faim.
Aller viens.
Vella, ayant terminé de bouder, se plaça entre les deux tabourets, sans jappement, sans grognement, simplement là, sûrement à attendre qu’un morceau tombe au sol pour se nourrir à son tour. Ce qui fait penser au blond qu’il faudrait peut-être elle aussi l’a nourrir, il prend donc quelques secondes de plus afin de remplir la gamelle de la chienne, avant de prendre sa place.