Libéré de l’uniforme de travail -du moins jusqu’à ce que le lundi arrive-. Quand est-ce la dernière fois avais-je pu avoir un horaire se terminant le vendredi et de reprendre le boulot que le lundi? Avoir les deux jours de fin de semaine en congé, chose complètement banale pour une bonne partie de la population, voire même une obligation pour une vie stable et la conciliation travail-famille. Une chance qui n’est pas donné à tous -surtout selon le métier exercé-. Mais aussi, mes patrons ont bien conscience que je n’ai aucune obligation dans ma vie et ils en profitent -me bookant les trous que d’autres employés préfèrent éviter-. Après ça casse la routine. Une semaine qui change toujours l’une à l’autre. Sauf cette semaine qui a été plus que demandant, épuisante. Travailler six jours l’un à la suite de l’autre avec un double en plein milieu -bien que l’overtime est payant et renfloue le compte en banque-. Plus de vacances d'accumuler aussi, il y avait plusieurs avantages à y trouver. Surtout l’énergie de le faire était toujours présent, donc aussi bien en bénéficier. Énergie… Le peu qui m’en restait, le voilà que je l’utilisais pour parvenir jusqu’à cet endroit où l’alcool coule déjà à flot. Où un grand nombre déjà de personnes entassées dans des recoins, parfois faisant attention à ceux qui passaient proche -parfois non-, mais personne ne s’en souciait. J’avais pris le soin de sortir Loki pour lui faire dégourdir les pattes et faire un peu d’exercices pour ensuite me changer. Enfiler un simple jean noir, ceinture à la taille et une chemise blanche. Attraper mon manteau et marcher jusqu’à destination.
Juste une attente minime à l’extérieur. Dès que je mets le pied à l’intérieur, déjà une chaleur m’envahit -constatant avec le froid de l’hiver-. Tous ces gens qui se pilent sur les pieds font monter la température ambiante. Je libère mes épaules de ma couche de tissus d’hiver tout en me frayant un chemin jusqu’au bar. Je décèle quelques bancs encore libres -chose étonnante, mais dont je ne vais point m’en plaindre-. Beaucoup devait être présent avec leur groupe d’amis, donc les tables étaient beaucoup plus prisées que ces sièges individuels. Manteau accroché au dossier du banc, je pose mes fesses tout en faisant un signe au barman.
- Un whisky sur glace, commandais-je en élevant la voix afin qu’il puisse m’entendre.
En à peine quelques instants, un verre avec un liquide ambré foncé apparaît devant ma personne. Je sors un billet de mon portefeuille que je fais glisser sur la table vers le serveur. Payer le tout au fur et à mesure évitait les factures salées en fin de soirée. J’empoigne le verre, le portant à mes lèvres pour y goûter ce goût si distinct de cet alcool écossais qui ne plaisait pas à tout le monde, mais que j’affectionne tout particulièrement.
Vendredi, il venait de terminer cette journée, la semaine avait été compliqué, il y avait une petite épidémie de rhume dans sa classe et les enfants avait de la fièvre pour quelques uns, alors pour la dernière journée de la semaine, il n’avait rien de prévu de trop lourd, activités dessins, un film, tout pour les gardés occupé. Même lui, trouvait cela difficile et il avait une santé de fer. Finalement, terminer, il devait retrouver les gars dans un bas où ils avaient l’habitude d’aller, mais avant Vella, il devait promener son chien, sinon elle allait lui faire tout une catastrophe dans son appartement et il ne parlait pas de l’urine un peu partout, mais des pattes de chaises manger par ennuie, ce n’était qu’un bébé encore.
Promenade faite, un tour sous la douche, changement de linge plus confortable et plus classique pour un bar, son image dans le miroir ressemblait encore plus à un batteur dans un groupe. Cela ne lui prit qu’une vingtaine de minutes de marche pour se rendre au bar, il n’allait pas prendre sa voiture pour une soirée de beuverie. Rentrant à l’intérieur, l'odeur de l’alcool et la chaleur le frappa aussitôt, saluant le barman de loin, il se rendit à leur table, leur table, elle n’est pas à eux, mais ils l’a prenaient à chaque fois, alors c’est tout comme.
Les autres arrivèrent rapidement, chacun leur tour selon l’heure de fin de leur journée et le trajet qu’il devait accomplir pour arriver. Mathias se leva étant son tour de payer la tournée, il se rendit au bar afin de passer sa commande.
Kyle ! Deux noires, deux rousses et la tournée de shooter stp. Ton tour de payer Mathias ?
Le barman les connaissait, alors il ne le fit pas payer, il prépare la commande, il savait que les gars allaient venir à la fin de la soirée payer le compte au complet d’un coup, ils étaient des habitués. La commande en main, il prit le plateau et se dirigea sans en renverser une gouttes à la table où il reprit place, les verres se rencontrèrent et ils burent tout en parlant de tout et de rien. Les shooter firent le même chemin pas longtemps après, uen de leur habitudes commencer la soirée par une tournée de fort, boire leur verre et recommencer un moment dans la nuit. Il n'avait même pas reconnu la voix du whisky tout prêt de lui, pourtant il aurait dû, puisqu'il parla avec les gars du mec qui lui avait laissé un badge de plastique que son chien portait sur son manteau maintenant.
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Sujet: Re: Funny one thing led to another Lun 7 Fév - 22:18
Malgré tout le brouhaha des lieux, j’arrive à me focaliser sans trop m’éparpiller dans mon esprit. Oublier les mauvais moments -les mettre de côté dans un coin-, commencer à laisser entrer l’alcool qui se propage ensuite dans les vaisseaux sanguins -tout en restant raisonnable-. Il n’avait aucune raison pour moi de m’engloutir de ce liquide qui fait perdre parfois la raison à certains. Garder le contrôle de soi -et être en mesure de se rappeler de tout-. Aucune raison jusqu’à ce qu’une voix familière parvienne à mes oreilles. M’enfin familière, plutôt que je l’avais déjà entendu auparavant. Et pour que je puisse bien la distinguer, c’est que le propriétaire devait être proche. Je tourne la tête, abandonnant un moment mon verre. J’entrevois une personne pivotant sur lui-même comme pour faire demi tour. J’avais beau farfouiller dans ma mémoire, cet individu ne semblait correspondre à aucune personne qui me venait en tête. Peut-être avais-je halluciné? Que ce n’était finalement rien, juste un tour de mon imagination -bien que mon tout premier whisky n’était pas encore vide-. Intrigué, je suis tout de même l’individu du regard -devant parfois me faire basculer de gauche à droite puisque les gens bloquent ma vision-. Et le chemin de celui que j’épie finit par aboutir à une table déjà bien accompagnée et je vois enfin son visage.
J’échappe un rire alors que ma main rattrape mon visage, le coude bien ancré sur le comptoir du bar. Lui?! Parmi toute la population de la ville -et surtout parmi tous les lieux que celle-ci regorge- il devait être présent à cet endroit précis. J’attrape le verre de ma main libre avant d’anéantir son continue d’une seule gorgée. Voyons ça sous un autre angle… Du coin de l'œil, je retourne observer où le soit disant professeur de maternel séjournait. Il avait d'autres personnes autour de lui. Ils discutent, cognent les verres entre eux. Il avait donc d’autres êtres humains qui parvenaient à endurer cet homme? Sacré mystère. Je fais signe au barman tout en glissant le verre vide vers lui. Je lui demande de me servir un double whisky cette fois. Bien entendu, je sors l’argent par la même occasion.
- Au fait, l’homme blond là bas qui ressemble à un rockeur et qui a commandé tout à l’heure, c’est un habitué de la place? questionnais-je l’employé qui apportait ma commande -tout en prenant bien soin de désigner la personne assise à la table-. Mathias son nom, non?
Autant tourner la soirée en collecte d’informations. Et tant qu’à le savoir dans la place, je mets toutes les chances de mon côté pour en savoir plus sur lui qu’il pourra en savoir sur moi. Je viens déguster ma boisson tout en continuant d’examiner les gestes du fumeur en écoutant ce que le barman voudra bien me dire à son sujet. Je ne prends pas non plus la peine de me cacher, de prétendre analyser quelqu’un d’autre. Je n’étais qu’un individu parmi tant d’autres immobile au bar, rien pour attirer l’attention. Observer les gens était souvent divertissant. Surtout dans un pub où les interactions s’enchaînent sans jamais réellement se rompre.
Leurs verres se vidaient rapidement, Mathias racontait la journée de visite du policier, l’altercation qu’il eut avec sa personne et la fin qui semblait plus conviviale si c’est le mot qui convient. Simon passe son bras autour de ses épaules en riant, collant leur front de côté ensemble, lui disant que peu importe ils seraient là pour lui. La soirée devenait mielleuse ce qui voulait dire qu’ils ne buvaient clairement pas assez, Mathias fit signe de loin au barman de venir avec une seconde tournée tandis que le sujet de conversation changea pour quelque chose de plus, ils ne sentaient pas le regard qui pointait sur eux qui les observaient. Mathias ne faisait que profiter de la soirée.
D’un autre côté, le barman lui était là à répondre à des questions sur le blond.
Oui, ils viennent assez régulièrement. Le blond est Mathias, celui qui a son bras sur ses épaules est Simon, puis Alex et Archie. Si j’ai bien compris, ils sont amis depuis le lycée. Excusez-moi.
L’homme vit Mathis lui faire signe et prépara une seconde tournée de bière, deux noirs, deux rousses qu’il fit déposer à leur tables. Puis continua de servir d’autres clients sans se soucier de quoique ce soit.
Les garçons continua leur soirée, parlant de souvenirs passés ou de leurs plans futur enchaînant les verres sans dépasser leur limite. Limites qu’ils connaissaient depuis un moment. Ayant soudainement trop chaud, Mathias sortit au dehors, manteau sur les épaules, il s'éloigna du bar, bien que certains ne l’aient pas fait et il s'allume une cigarette. L’air froid lui fouetta le visage et il savoura le contraste, le sourire aux lèvres ou ce fut l’alcool qui commençait à faire effet. Les yeux lever en l'air, il fit ce que tous faisait la nuit en pleine ville, essayer de trouver les étoiles, choses totalement impossible puisque la ville faisait trop de lumières.
- Dommage...
Il posa son fessier sur un muret pas trop loin et continua a regarder le ciel, partant dans son monde.
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Sujet: Re: Funny one thing led to another Mar 8 Fév - 2:28
J’écoute les informations que l’employé m'offre sur un plateau d’argent. Ce fut bref -un peu trop bref-. Il n’avait donc rien de plus à me donner? D’autres détails pour permettre de remplir mon pistolet de munition? Non? Seulement quatre mecs qui ont réussi à garder contact après le lycée. Such a waste… Mais je me console en me disant que c’était déjà plus que ce professeur avait comme connaissance. J’avais leur nom en plus d’un visage pour les associer. Le barman s’excuse, devant répondre à la demande de ce Mathias qui en réclamait plus. Je remercie le garçon d’avoir pris la peine de me renseigner un peu plus. Je redresse mon dos qui vient s’étendre sur le dossier, prenant une énième gorgée de ma consommation -je ne fais même plus attention à garder un œil sur le niveau restant-. Ma concentration reste figée sur cet homme à la chevelure blonde. Certains pourront croire que je traque une proie tel un prédateur, mais c’est loin de la réalité. Je reste en retrait, dégustant le goût du bois de l’alcool écossais qui roule sur ma langue avant de longer ma gorge. Leur soirée continue, toujours aussi enjouée et énergique. Non, il l’est bien plus que lors de ma visite dans sa classe. Tactil avec ses amis. Une entente hors-pair. Son attitude n’a rien avoir avec un motard malgré le tatouage qui longe son bras. L’alcool qui continue d’arriver. La facture quant à elle continue encore d’augmenter. Comment un simple professeur à l’école primaire peut avoir autant d’argent à claquer? Arrivera-t-il seulement à être en mesure de payer l’addition lorsqu’il sera temps de partir?
L’enseignant finit par se lever, manteau à la main pour ensuite se diriger vers la sortie. Intrigué, j’avale les quelques gouttes restantes dans mon verre avant d’en faire de même. Il ne comptait quand même pas se défiler avant d’avoir réglé la facture? J’enfile la couche qui me protège du froid. Dès que je franchis le seuil de la porte gardée par un autre employé qui veillait à ce que tout se passe, je suis asséné par la fumée secondaire produite par tous les fumeurs qui ne prennent même pas la peine de s’éloigner. J'étouffe. Je fais de grands mouvements de main devant mon visage pour chasser cette fumée et espérer avoir une bouffée d’air frais. J’arrive enfin à m’éloigner, remplissant d’air non contaminé mes poumons. Je tourne la tête, et voilà le blond, apposé au muret, la tête levée vers le ciel comme s’il cherchait quelque chose. Et bien sûr, cigarette à la main. Je m’approche de lui afin de tenter de ne pas rester pris dans une boîte -comme quelqu’un m’avait déjà fait la remarque-.
- Simon, Alex ou Archie n’ont jamais réussi à vous convaincre d’arrêter de fumer?
Dernière édition par Liam Bluebell le Mer 9 Fév - 16:17, édité 1 fois
Les étoiles, il les avaient toujours aimé, il ne savait pas vraiment pourquoi, peut-être seulement, car il sont inatteignable et lumineuse ou juste car c’est un truc abstrait, il pourrait s’y perdre coucher dans le gazon, mais pas ce soir, les gars attendaient après lui et ils allaient venir le récupérer s’il tardait. Mathias n’était pas le seul à fumer à l’extérieur, mais il était le seul à avoir la décence de ne pas rester coller à la porte et de s’en éloigner le plus possible, il était fumeur et détestait passé dans le nuage qui avait élu domicile directement à la sortie, alors juste imaginer quelqu’un qui n’en avait pas l'habitude, horrible.
Puis cette voix, il pensait rêver ou c’était peut-être l’alcool, quoique non il n’était pas assez saoul encore, ils n’avaient que de la bière dans le corps, peut-être une couple de verre de bière, mais il n’avait pas bu assez vite pour se retrouver au sol comme ce mec qui venait de sortir du bar et courut dans un coin noir pour y vider son estomac. Le blond se tourna vers la voix, que de tête, laissant son corps appuyer sur le muret, sait-on jamais à quel moment son système allait décider de le lâcher.
Ils me laissent vivre. On vous a relâché pour vous retrouver dans ce bar en pleine nuit ?
Mathais s’approcha du blond, trouvant que son équilibre était assez stable pour marcher, ce qui était une bonne chose.
Où vous êtes si obsédé par le ‘’motard’’ qui enseigne à la maternelle que vous devez enquêter sur lui.
Il fait les guillemets avec ses doigts tout en disant le mot motard. Puis tourna le dos au policier pour retourner à l’intérieur. Un pas, deux pas et il se retourne vers l’homme.
Vous savez que c’est une infiltration de vie privée. Laissez mes amis tranquilles.
Il sentit la rage monter, lui qui avait gardé le badge de plastique, pensant qu’il y avait peut-être quelque chose de possible ou autre. Mais la qu’il le voyait en personne, il voulait seulement lui sauter à la gorge, il était l’homme le plus énervant qu’il ait croisé.
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Sujet: Re: Funny one thing led to another Mer 9 Fév - 18:24
Ma présence le dérange. Je veux bien prendre une partie du blâme. Ma méthode n’était peut-être pas appropriée, mais il réagissait au quart de tour aussi. Je le laisse s’approcher, ne bougeant pas d’un pouce, sans faire de pas vers l’arrière pour maintenir une distance raisonnable entre nous. Ce "motard" qui enseigne à la maternelle -comme il se désignait lui-même- ne serait pas aussi con pour recourir à la violence pour si peu. Même si sous l’influence de l’alcool, certaines personnes voyaient leur comportement changer du tout au tout. Mais au vu de son métier, j’ose espérer qu’il est en mesure de se contrôler. Je sens un sourire prendre forme sur mes lèvres -probablement un sincère pour une fois en face de lui-. En repassant ses paroles dans mon esprit, le sourire s’élargit. Amusé, mes yeux bruns fixent les siennes. Qu’est-ce qu’il s’imaginait? Que depuis notre rencontre à son lieu de travail, je ne parvenais plus à le chasser de mon esprit? Qu’à chaque soir avant de me coucher, j’avais une pensée pour lui? Ce blond se donnait beaucoup trop d’importance! Il est plaisant à regarder, je ne le nierai pas -mais il en fallait bien plus pour occuper mon esprit-.
- Je suis hors de mes heures de service, lui répondis-je. Et croyez-moi, si j'enquêtais sur vous,je serai resté discret dans mon coin sans faire valoir ma présence.
Il fallait bien mettre fin à ses fantaisies. Et jamais je ne prendrai le risque d’enquêter sur un individu sans avoir entre les mains un mandat. Il tourne les talons. Finalement notre discussion aura été plus que courte. Je le suis du regard jusqu’à ce qu’il se résigne et que son attention se rapporte sur ma personne -bien que de manière agressive-. Ses yeux bleus transmettent l’état de ses émotions du moment. Ne pas mettre d'huile sur le feu.
- Ce n’est pas une infiltration à la vie privée… dis-je tout en me rendant compte que ce n’était pas la bonne manière d'amener la chose. J’ai eu leurs noms par hasard, rien de plus et je ne compte pas non plus les déranger. Je soulevais seulement la question, car à leur place, je m’inquièterai de l’état de santé d’un ami.
Ma main gauche vient couvrir ma nuque, tirant quelques une de mes mèches de cheveux du bout de mes doigts.
- Désolé de tenter de sortir d’une boîte, lançais-je.
Est-ce qu'il lui remettait sa phrase en pleine gueule, vraiment, en ce moment tandis qu'il y a cette tension entre eux, il lui remet. Bon d'accord, au moment qu'il le lui a dit ce n'était peut-être pas la bonne choses à dire, mais ce soir encore moins.
Vous ne sortez pas de la boîte, vous vous jeter carément à l'extérieur et maladroitement en plus. Vous pensiez faire quoi là ?
Il avait été dur, il s’en rendait compte maintenant. Cet homme venait seulement taper la discussion et il crinquait au quart de tour. Il avait ce problème avec les gens, il n’aimait pas se faire dire quoi faire ou qu’on touche à ses amis et le fait de poser des questions à un barman sur sa personne ne lui avait pas plus. Qu’est-ce qu’il croyait, qu’il ne l’avait pas aperçu, il l’avait fait dès sa première commande. Voyant la gêne du brun, Mathias se calma aussitôt, se massant le front et respirant fortement, l’alcool commençait à faire effet on dirait bien.
Faudra travailler la discrétion, je vous ai vu dès la première commande et vous n’avez pas eu les informations par hasard, puisque dès mon départ vous avez demandé au barman qui nous étions.
Souriant finalement, il se mit à hésiter, ses yeux passant de la porte du bar au muret pour refaire ce mouvement deux fois, enfin il décida de retourner au muret, il pouvait bien passé quelques minutes dehors.
On se connaît depuis le lycée et ils me l’ont dit plusieurs fois au début d’arrêter, mais je ne fume que rarement, alors il me laisse faire.
Il voulait en allumer une autre, mais se retient, il n’allait pas jeter de l’huile sur le feu en faisant quelque chose qui déplait la personne avec laquelle il se trouve, déjà qu’il se tirait les cheveux dès qu’il se voyait. De sa botte, il s’amusa à faire de petites lignes dans le peu de neige qui se trouvait au sol.
Donc les policiers ont aussi des jours de congé ?
Il ne savait pas de quoi parler et comme à son habitude, il sortit la première chose qui lui vint en tête. Son téléphone se mit à vibrer, il savait que les gars commençaient à se demander s’il n’était pas mort ou quoique se soit, alors il tapa rapidement un ‘’vivant’’.
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Sujet: Re: Funny one thing led to another Mer 9 Fév - 21:21
Le ciel. Le ciel sans éclat, terne. L’effet de la ville. L’effet de la pollution lumineuse. Grande respiration, paupières fermées. Mes yeux s’ouvrent, reposant mon regard sur lui. Qu'est-ce que je pensais faire, vraiment? En fait, bonne question! Pourquoi j’avais pris le peine de sortir et d’engager la conversation… avec un enfant jamais content peu importe de ce qu’on tente avec lui? Il vous dit de ne pas penser de telle façon, vous tentez de changer, puis vous reproche de ne pas faire de la bonne manière. J’aurai bien mieux fait de rester à l’intérieur. Il n’y a pas un bouton Rewind? Avoir entre les mains un verre d’alcool pour se calmer l’esprit… Je reste silencieux et immobile, au final ce professeur en avait encore à dire et ce qu’il mentionne me surprend. Sans même le laisser paraître, il porte une attention plus grande de ce que je pensais à certains détails. Cependant il n’avait pas raison sur toute la ligne.
- Je n’ai posé qu’une seule question au barman et c’était sur votre personne uniquement, rectifiais-je pour éclaircir le récit. Si après il a décidé de révéler le nom de vos amis, je n'y peux rien!
Je n’allais pas assumer des accusations qui n’étaient pas véridiques. Et surtout pas si en plus il avait l’intention de se défiler par la suite. Je m’attendais à ce qu’il continue sa route et rejoint ses amis qui devaient certainement continuer d’allonger la facture en son absence. J’avais beau tenter de garder mon calme vis-à-vis ses paroles, mais il y avait quelque chose qui continuait de venir me piquer. Mais le voilà qui reprend place dos au muret. Il me confirme ce que l’employé du bar m’avait fourni comme information, mais que malheureusement même ses plus proches amis avaient baissé les bras face à cette mauvaise habitude de vie. Je rigole à sa question absurde.
- C’est quoi, vous pensez que les policiers travaillent vingt-quatre heures sur vingt-quatre et sept jours sur sept sans jamais s’arrêter? Il n’aurait plus personne pour faire ce métier!
Des êtres humains comme tout le monde, voilà ce qu’on est! On a aussi besoin de prendre du repos et des vacances. Serait-il en mesure de garder vingt-six montres à longueur d’année sans une seule pause? Je l’imite, posant mon dos sur le muret.
- Mais je prends bien note de ce que vous dîtes. La prochaine fois je me cacherai dans un coin au lieu de m’installer au bar. Je ne pensais pas que vous portiez une si grande attention à ce qui se passe autour de vous. Surtout à un inconnu comme moi.
Je lui adresse un sourire amusé. Contrairement à moi, il était accompagné, donc il avait bien mieux à faire que d'observer les gens autour de lui et d'écouter aux portes.
Il résistait vraiment à l'allumer, il n’aimait pas les moments comme celui-là où il se trouvait sans rien faire, les fesses collées à un muret à discuter avec un inconnu, il avait besoin de plus, de s’occuper les mains et l’esprit pour garder le focus sur la situation. Tout de même il retint cette phrase prononcée par le policier, il avait seulement posé une question sur lui seulement.
Je vous intrigue donc vraiment ?
Qui irait poser une question sur une autre personne à un barman s’il n’était pas le moindrement intriguer, surtout qu’il ne s’était vu qu’une seule fois. Sa botte continuait de faire des vas et viens dans la neige, c’ets vrai que sa question pouvait paraître stupide, qui ne prenait pas de congé dans la vie ils étaient utile pour rester sain d’esprit.
J’avoue celle-là n’était pas réfléchie, je pensais peut-être que vous étiez sur appel quand vous n’étiez pas au bureau.
Pas comme ci les brigands allaient arrêter d’être méchants parce que les policiers prennent des jours de congé. Il se mit à sourire face aux commentaires du policier, Mathias ne savait pas s’il se foutait de lui ou prenait sa recommandation au sérieux, mais il préférait le prendre à la légère, ça et ses inhibition commençait à être amoindri.
J’observe toujours autour de moi, c’est automatique. Je suis hyperactif alors un mouvement capte mon attention sans vraiment que je ne le veuille. Ma bouche parle plus vite que je ne le voudrais et je n’enregistre pas ce que je devrais retenir.
Bon sang, mais il ferait un piètre espion, il se divulguait gratuitement au policier à ses côtés, lui qui cherchait à en savoir plus, il est servi. Mathias se décolla gêné du muret et commença à faire les cents pas devant, pour revenir déposer un pied à la vertical dessus en poussant, comme si le mur allait bouger, lui au moins ça lui faisait faire quelque chose. Le blond jeta un œil au brun, l’air espiègle.
Et vous n’êtes pas un inconnu, enfin mon chien a un badge qui le prouve.
Encore une information de divulguer, ce policier était bon.
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Sujet: Re: Funny one thing led to another Mer 9 Fév - 23:02
Je hausse les épaules à sa question sans lui donner de réponse dans l’immédiat. J’avais été imprudent dans mes propos, trop focaliser sur l’importance de rétablir les faits précédents et d’éviter qu’il se fasse des films dans sa tête. Qu’il s’imagine que je souhaite m’incruster dans sa vie privée et connaître toutes les personnes proches de lui. C’est pour cette raison que sortir seul m’est plus bénéfique. L’alcool -bien qu’il avait d’autres côtés négatifs- arrive à faire baisser certaines barrières. Parfois, mes paroles traversent ma bouche avant que j’y songe assez et les filtres. Chose que je souhaite éviter, car certaines réflexions que je préfère garder pour moi peuvent s’échapper. Je prends cependant un moment pour formuler ma réponse avant qu’elle se rende aux oreilles de l’enseignant.
- On m’a dit un jour que c’était bien de ne pas juger au premier regard. J’ai juste saisi une opportunité de me renseigner sur cette personne, rien de plus.
Je ne l’avais pas laissé paraître sur le coup, mais cette remarque qu’il m’avait faite lors de ma visite, elle s’était immiscée dans mon esprit. Je l’avais pris personnellement, bien que c’était probablement son intention au départ. Mon sourire s’élargit un instant. Sa réflexion était juste. J’extirpe mon téléphone portable de la poche arrière de mon pantalon et le lui montre tout en le faisant pivoter de quelques degrés de gauche à droite.
- Je suis toujours joignable si jamais quelque chose de majeur se produit et qu’ils ont besoin d’effectif, lui dis-je avant de ranger l’appareil électronique. Même si c’est en plein milieu de la nuit.
Situation plutôt rare que je pouvais facilement compter sur les doigts d’une seule main. Contrairement aux téléséries que l’on pouvait voir à la télévision, le téléphone ne sonne pas à chaque heure de la journée. Les prochains échanges me laissent perplexe quelques secondes. Ce Mathias se dévoile comme si j’étais en train de lire un livre à son sujet sans même que je ne le questionne directement. Ces propos collaient à ses mouvements; incapable de tenir en place. La piste du mensonge est donc écartée, j’ose me dire qu’il ne me racontait pas n’importe quoi. À sa dernière déclaration, un éclat de rire me traverse. Il me faisait une blague là, non?
- Ne me dites pas que vous avez gardé cet objet inutile et que vous l’avez donné à votre chien? arrivais-je à dire entre deux rires. Il doit être rendu plus sympathique que vous maintenant!
Il était enseignant, il avait l’habitude d’expliquer les choses à des gamins qui sortaient de la phase du bébé et ils comprenaient, mais là il était soufflé. Comment ce mec peut croire que de ne pas juger au premier regard peut vouloir dire poser des questions sur sa personne, il faisait tout de travers.
A quel moment, ne pas juger veut dire poser des questions sur quelqu’un. Quand je rencontre quelqu’un pour la première fois, j’apprends à le connaître avant de me faire une idée. Je ne vais pas voir le premier venu qui la connait un tant soit peu pour poser des questions.
Mathais bien qu’un peut énerver, n’avait pas lever la voix, malgré l’alcool qui passait dans son sang, il savait garder le contrôle, mais, il ne comprenait rien, faut croire que chaque personne à une façon différente de penser. L’enseignant sourit en voyant le téléphone du policier, qui lui confirmait être joignable jour et nuit en cas de besoin et il ne put s'empêcher de prendre la perche. Ce qu’il faisait avec les gars, pas avec un inconnu normalement.
Je retiendrais, c’est bon à savoir. Jour et nuit alors.
Sa figure exprimait le côté profiteur de la situation, bien entendu, il ne faisait que niaiser le policier comme il le ferait avec Archie ou Simon, ce qui le surprenait. Il poussa un peu plus sur le muret avec son pied, manquant de perdre l’équilibre, ses mains pris dans ses poches, il se rattrapa tant bien que mal. Plus sympathique, son chien est un bébé encore, bien entendu qu’il était plus sympa, surtout avec sa toute petite face, personne ne lui résistait.
Vella c’est une chienne, d’un an. Husky avec un mélange quelconque.
Son pied glissant et il manqua de se taper la figure sur le muret, il sortit à la dernière secondes une de ses mains de son manteau et arrêta le désastre avant qu’il n’arrive. Gêner, il se releva et se remis les fesses au mur.
Aucune idée, il était dans ma poche de chandail et j’étais devant ma chienne en le trouvant et je le lui ai mis. Je sais c'est complètement gamin et idiot.
Il riait en y pensant, c'était vraiment enfantin comme geste, il aurait pus simplement le jeter, mais non. Puis, tournant la tête vers le policier, il lui sourit d’une demi-sourire.
Ne dit-on pas tel maître, tel chien ? Donc qui dit que je ne suis pas sympa ?
Fallait simplement apprendre à le connaître, il s’est toujours dit et cela à été prouvé avec les trois clowns à l’intérieur. Si quelqu’un se donne la peine de le comprendre, il en vaut la peine.
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Sujet: Re: Funny one thing led to another Jeu 10 Fév - 3:53
- Parce que si en vous voyant je serai venu vous adresser la parole, vous auriez pris la peine de vous attarder sans m’envoyer promener? Sans compter que si vous m’aviez remarqué tout à l’heure, mais que vous avez décidé de m'ignorer, c’est bien la preuve que vous ne vouliez pas que je vous parle ou vous dérange!
Ironique en y pensant et en prenant en compte ce qui se passe présentement… Mais j’étais prêt à mettre ma main au feu que si au moment que mon regard s’est posé sur lui et que je l’avais interpellé, il m’aurait simplement envoyé balader avant de retourner auprès de ses amis. Juste tout à l’heure, j’avais bien ressenti que s’il laissait libre cours à ses émotions, j'aurais au moins reçu une droite sur le visage. Donc facile de dire “apprendre à connaître la personne d’abord”, mais quand celle-ci n’est pas ouverte à cette option, il fallait bien trouver un autre moyen.
Je dévisage le blond suite à l’information qui voulait emmagasiner alors que je répondais à sa théorie. Qu’avait-il en tête? Je le vois basculer. Par réflexe, je fais un pas vers lui, mais il semble s’être repris.
- Un an, ce n’est qu’un bébé encore… chuchotais-je.
Ça me fait penser à Loki, lorsqu’il n’était qu’un jeune chiot et qui ne tenait jamais en place et qu- Mes pensées s'interrompent alors que je m’apprêtais à voir le professeur se cogner la tête contre le muret -bien que l’alcool ne semble pas lui avoir enlever tous ses réflexes encore, et par chance-. Je m’étais rapproché de lui, prêt à le rattraper s’il tombait au sol. Bordel, il pourrait au moins éviter de me faire paniquer pour rien.
- Vous êtes bien loin du compte pour que je vous définisse comme étant sympa, lui dis-je en lui retournant le sourire. Par contre, il nous reste des badges au poste de police, je peux toujours vous en fournir un deuxième! Ça sera un pas de plus vers ce statut sympathique.
Il sera parfaitement assorti avec Vella lors de ses promenades. Une pierre, deux coups. En plus qu’il semble porter une importance à ce bout de plastique qui était destiné seulement à faire plaisir aux enfants.
- Et faites attention… Je n’ai pas envie de vous portez sur mon dos afin de vous emmener à l’hôpital, parce que vous êtes incapable de rester tranquille, dis-je en faisant référence à ses maladresses de tout à l’heure. Ça serait bête de vous blesser juste pour avoir perdu l’équilibre.
Mathias réagit aussitôt, tout son corps appuyait le ‘’franchement’’ qui passait dans ses yeux, comme s’il allait envoyer promener quelqu’un qui venait le saluer, il n’était pas ainsi, même qu’il l’aurait sûrement invité à s'asseoir avec eux.
Vous ne le saurez jamais.
C’est vrai quoi, il est trop tard maintenant pour savoir comment il aurait réagi, s’il serait juste venu le voir. En plus, les gars sont presque aussi sociables que lui, ils lui auraient fait une place et l'auraient intégré dans leur discussion, tout simplement. Sa chienne était un bébé, un gros bébé, mais il était tombé amoureux dès le premier regard et elle aussi apparemment puisqu’elle ne le lâche plus lorsqu’il est à la maison. La dame qui le lui a vendu avait peur, car les husky sont des chiens qui ont un grand besoin de bouger, ce qui est parfait pour Mathias en fait puisqu’il est aussi comme ça.
Le blond savait que le policier blaguait, mais il toucha une corde sensible chez Mathias, une vieille corde qu’il essayait de faire taire. Sa différence avait toujours créé du trouble vis à vis les autres, aucune relation durable que ce soit en amitié ou amour, même sa famille éloigner avait parfois de la difficulté à le supporter, c’est Alex et les autres qui ont réussi à le faire sortir de sa coquille en fait. Puis à la mention du badge, il se mit à rire, comment ce badge peut le rendre plus sympathique ?
Il ne serait pas aussi spécial que le premier. Alors non merci.
L’enseignant regarda le brun de la tête au pied et se mit à rire franchement, il aimerait bien voir ça, lui sur son dos à marcher jusqu'à l’hôpital. Et puis se blesser par perte d’équilibre, ça ne serait pas la première fois, il s’est développé de bon réflexe depuis le temps.
Vous savez qu’un taxi serait moins fatiguant, mais si vous préférez marcher.
Puis il se remit à bouger, les mains appuyer sur le muret dans son dos, il sauta pour y déposer ses fesses, cela lui prit plusieurs coup, mais il finit par y arriver, manquant de passer par-dessus tout de même.
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Sujet: Re: Funny one thing led to another Jeu 10 Fév - 20:04
Ça ne sert à rien de s’attarder davantage… Je hausse simplement les épaules, s’il ne voulait pas me dire comment il aurait réagi, je ne pouvais pas non plus deviner. Je n’ai aucun pouvoir psychique, encore moins celui de lire dans les pensées des gens. J’ai envie de cette sensation de brûlure qui coule le long de l'œsophage… J’étais sorti trop vite. J'aurais dû commander quelque chose avant, n’importe quoi. Juste avoir de quoi pour me détendre un peu davantage. Je me sens encore tendu, en fait j’ai surtout l’impression de jongler. Un moment ça va, après les tensions reprennent, puis s’amoindrissent… comme si nous faisions un tour de montagne russe.
- Dommage! Ça aura épuisé nos stocks en même temps. Si vous changez d’idée, vous me ferez signe!
En fait, ce n’était pas une si mauvaise idée. Si ces jouets en plastique traînent trop longtemps au commissariat, je pourrai toujours les lui refiler. À son tour il pourra donner à ses collègues pour ensuite les distribuer aux autres gamins. Un taxi, c’est plus rapide, mais si ce professeur ne se retrouve pas en danger de mort, rien ne presse. Le but ultime est qu’il finisse par recevoir les soins.
- Il y a des frais avec un taxi, mes jambes ne me coûtent rien.
Cet hyperactif, même avec de l’alcool dans le sang, il continue de gigoter. Je suis ses mouvements avec mon regard alors qu’il tente de se percher au-dessus du muret. Des plans encore pour se retrouver aux urgences, il n’avait pas compris tout à l’heure? J’attend un moment, m’assurer qu’il semble stable. À l’inverse de lui, je m'accroupis, adossant mon dos contre la paroi. J’ignore si c’est l’effet de l’alcool ou si c’est simplement ma semaine de travail qui les a fatigués. J’opte plutôt pour la deuxième. Autrement, j’aurai bien fait de remarquer que marcher en général était un problème.
- Il y a bien une chose que j’apprécie chez vous, dis-je pour rompre le silence qui me gênait. Même si vous dites que votre bouche parle plus vite que vous ne le voudriez, ça permet de savoir tout de suite ce que vous pensez. On a l’heure juste comme ça.
Il n’en voulait pas à un autre, sa classe en avait assez et puis les autres classes avaient eux aussi leur visite, il ne savait plus à qui les donner. Suffit de les garder pour l'année prochaine. Mathias se remit a bouger, essayant de monter sur le dessus du muret, tout en sautant, il se mit à rire, oui, les jambes étaient gratuites, mais l’hôpital se trouvait loin et il était lourd, mais il préféra ne pas argumenter plus encore. Il ne se sentait pas de partir une énième bataille de ‘’qui a raison’’, l’alcool le rendant un peu plus mou, il commençait à ressentir de la fatigue et l’envie de boire encore, ce qui était un dilemme puisqu’il ne voulait pas fausser compagnie au policier. Réussissant finalement à déposer ses fesses sur le dessus du muret, il vit le regard du brun le surveiller, un réflexe ou s’inquiétait-il vraiment pour lui ?
Ne vous inquiétez pas, je ne vais pas me blesser.
C’est vrai, il avait l’habitude de bouger sans arrêt, d’ailleurs ses jambes se balançaient dans le vide. Le silence se fit entre eux, qui ne dérangeait pas vraiment Mathias, sa tête partait dans le vide pensant à tout et n’importe quoi dans les moments comme celui-là. Son regard repartie vers les étoiles et il se mit à vérifier laquelle brillait plus que l’autre ou à chercher celle qui bougeait vraiment. C’est la voix du brun qui le ramena sur terre, il ne comprit pas tout à fait les premiers mots, mais comprit le sens et il en fut touché.
Dépend des fois, ça m’a souvent donné du trouble. Parfois, ce n’est pas bon dire tout ce qui te passe par la tête. Surtout pas devant un enseignant grincheux. Je vous dis pas le nombre de retenues que j’ai faites.
Malheureusement, dès la première journée il avait été la cible de ce professeur, il ne l’aimait pas. Pourquoi personne ne l’a jamais su, mais chaque fois qu’il parlait à Mathias, ce dernier répondait et il ne répondait pas toujours la bonne chose. Puis sans avertissement, le blond sauta en bas du muret, épousseta son linge et sourit au brun avant de lui prendre la main pour le tirer à l’intérieur. Au moment d’ouvrir, il croisa les gars qui quittaient, Alex lui fit un clin d'œil, Simon une accolade et Archie lui baisa la joue, signe qu’il avait trop bu.
A demain Mathy, on à payé !
Mathias rentra après les avoir saluer et pris place à leur table, cette fois accompagné du brun, un whisky et une bière apparurent sur la table.
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Sujet: Re: Funny one thing led to another Jeu 10 Fév - 22:46
- Le dire ne va pas empêcher les choses d’arriver.
Sinon il suffirait de simplement dire que tout allait bien se passer et jamais aucun problème ne nous tomberait sur la tête. La pensée magique comme on dit. Je place donc mes espoirs en ses réflexes et qu’en effet, il se transformera en chat s’il venait à basculer de l’autre côté, retombant sur ses pattes. Sain et sauf. J’avais voulu briser le silence, sauf qu’au final, j’avais balancé le premier truc qui m’avait passé par la tête. À croire que de me tenir à côté de cet hyperactif, il finissait par déteindre sur moi. Ça et un mélange d’alcool. Je passe une main sur ma nuque. Peut-être que j’aurai mieux fait de me taire, de laisser perdurer le vide qui s’était immiscé. J’ignore à quoi m’attendre comme réaction de sa part. C’était un peu lancé une pièce de monnaie et au fond espérer que ça tombe sur le côté que l’on souhaite. Mais avec un peu de chance, peut-être qu’il n’avait rien écouté, son attention trop pris vers quelque chose qui s’était passé.
Il répond -signe qu’au final mes paroles avaient atteint ses oreilles-. Je rigole à son anecdote. Il est clair que ce n’est pas tout le monde qui souhaite avoir la pensée des gens arriver en plein visage sans qu’il l'ait demandé. Et encore moins qui l’apprécie! Et il y a toujours le rang social vis-à-vis de la personne à laquelle on s’adresse. Mais ça, je lui avais déjà fait la remarque à notre première rencontre. Si -à son âge- il est encore comme ça, c’est que ça fait bien partie de sa personnalité.
- Tant que ça ne vous a jamais mis dans une réelle mauvaise posture.
Je sursaute lorsqu’il atterrit à mes côtés. Une main sur ma poitrine, je lève mon regard vers lui alors qu’il me sourit. Incertain, je hausse un sourcil à son égard.
- Qu’est ce q-
Sans qu’il me laisse le temps de le questionner, il m'agrippe et m’entraîne vers l’intérieur du pub. Traversant les fumeurs, je maintiens ma respiration pour éviter d'annihiler la fumée secondaire. Mais la course de mon ravisseur s’arrête à l’entrée -ses amis qui quittaient tout en lui indiquant que la facture était déjà réglée-. Convaincu que le professeur allait les suivre, je glisse ma main libre pour récupérer mon téléphone, mais avant que j’ai le temps de compléter mon action, je me sens tirer de nouveau -manquant par la même occasion de trébucher-. Contrairement à tout à l’heure, me voilà assis à une table alors que le blond prenait place aussi. Je le fixe, le questionnant silencieusement de mon regard alors que des consommations arrivent. Je n’arrive pas à empêcher un rire nerveux à traverser ma personne avant d’agripper le verre de whisky et d’y prendre une gorgée.
- Prochaine fois, prévenez les gens quand vous comptez les kidnapper comme ça.
La mauvaise posture dépend de quel degré de mauvaise posture on parlait, jamais rien qui demandait à ce qu’on l’enferme, ça non. Son téléphoner avait vibrer encore, il avait regardé et avait vu que ses amis lui demandait encore des nouvelles, il ne put que leur dire ce qui se passait en ce moment et ils lui répondirent qu’ils allaient le laisser seul en bonne compagnie, ce que Mathias n’était pas certain encore que ce soit le cas, mais bon. Il avait sauté du muret après ça, il commençait à avoir froid et envie de boire à nouveau, il ne pensait pas effrayer le pauvre policier, ce qui ne l’empêcha pas de se moquer. Il lui avait pris la main, au lieu de demander de rentrer, il l’avait simplement tirer à sa suite, puis avait croisé ses amis qui clairement avait trop bu pour certain.
C’est une fois assis à la table, qu’il reprit son souffle et bu plusieurs gorgées de bière qui venait miraculeusement arriver sur la table devant leurs yeux. Kidnapper, ce fut un grand mot, il avait invité un ami, enfin une personne à boire, finir la soirée en sa compagnie.
Je ne vous ai pas kidnappé, vous auriez pu me lâcher la main quand vous le vouliez. Vous m’avez suivi.
Il sourit tout en buvant encore, ses yeux fixant ceux du brun, finalement peut-être que la soirée s’annonçait pas si mal. Mathias calla sa pinte, avant de faire signe au barman d’en ramener une autre, il n’avait pas l’intention d’être saoul ce soir, mais au moins d’en ressentir les effets et puis sa note de crédit était vide à présent.
Alors que voulez-vous savoir d’autre, puisque je suis un livre ouvert et sous l'effet de l’alcool, aussi bien en profiter.
Rare était les fois où il offrait de s’ouvrir ainsi, mais au fond de lui, il voulait vraiment apprendre à connaître la personne qui arrivait à le faire sortir de ses gonds aussi rapidement qu’à le calmer, il devait l’avouer il était intriguer, par le policier depuis qu’il lui avait donner ce stupide badge de plastique. Déposant son coude sur la table et son menton sur son poing, il fixa le brun en face de lui attendant que l’interrogatoire commence.
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Sujet: Re: Funny one thing led to another Ven 11 Fév - 0:20
Je laisse mes lèvres collées au verre et avale une gorgée d'alcool au goût boisé au lieu de lui répliquer. Lequel des deux avaient entraîné l’autre de force? Qui maintenait une emprise sur l'autre. Je l’avais simplement suivi sous l’effet de surprise, rien de plus. Et ce n’était pas comme s’il avait pris la peine de demander mon avis. Yup, je maintiens ma position d’un enlèvement. Je croise son regard, je dévie les yeux aussitôt. À quoi rimait tout ça, vraiment? Je vide mon verre, mais à la dernière gorgée, je sens l’eau de vie remontée dans ma gorge et par un quelconque miracle, j’arrive à le faire redescendre avant qu’il ne franchisse le seuil de mes lèvres à nouveau. Je pose un coude sur la table avant de laisser ma tête tomber et être retenu par ma main alors que l’autre dépose le verre vide sur le meuble en bois. Ce professeur sortait des propos de nul part ou c’est moi qui avait manqué un bout? Je finis par tourner la tête vers lui, un sourire ahuri collé au visage.
- Si tous les criminels étaient comme vous, mon travail serait tellement plus facile! lançais-je, encore sous le choc de sa question et de son offre.
Vouloir se livrer ainsi, sans aucune retenue. Je ne décèle aucune malveillance de sa part ou du moins il le cache très bien. Comme s’il est réellement prêt à me révéler tous les détails de sa vie dès que j’en ferai la demande. Sauf qu’il me prend de court. Aucune question ne me vient à l’esprit. Ou du moins qui soit naturelle. C’est comme lorsque tu demandes à une personne de dire une phrase aléatoire après avoir su qu’elle était en mesure de parler dans une autre langue qui t’es inconnue. Sauf qu’il continue de me fixer. Un rire nerveux me saisit une fois de plus alors que je prends le temps d’enlever mon manteau avant de le laisser tomber au dossier de la chaise. Je ne pense pas que j’allais partir si tôt, alors autant se mettre plus à l’aise. Je cherche toujours une question, mais vraiment, rien ne vient. J’ouvre la bouche, mais aucune parole ne traverse qui soit pertinente.
- En vrai, je ne sais pas! finis-je par avouer, quelque peu incrédule. Vous n’avez pas une anecdote ou juste un fun fact?
Je vais sûrement avoir besoin d’un autre verre. Je fais signe au barman tout en gardant mon habitude de payer dès que la boisson arrive. J’en profite également pour régler ce qui était arrivé avant sur la table, sans distinction de ce qui revenait à qui -donc de remettre le total à zéro pour les deux-.
Il l’avait suivi, pas complètement de son plein gré, mais le policier ne s’était pas non plus détaché de lui, il aurait pu lâcher sa main n’importe quand, mais il n’en avait rien fait, alors non aucun kidnapping. Mais encore une fois, ils avaient une vie différente de la situation ici. Tandis que tous les deux buvaient, Mathias sentit un courage inconnu le prendre au tripes, il s’offrit à nouveau, livre ouvert. Sa tête déposer sur sa main, il sourit à la phrase du brun, certes, il en faisait peut-être trop, mais il voulait vraiment qu’ils se connaissent un peu et il y avait ce sentiment que le blond ressentait, qui le poussait à faire frustrer l’autre à chaque fois qu’il se rencontrait qui était si étrange. Et puis l’alcool faisait son travail, puisqu’il s’offrait ainsi.
Ce n’est que l’alcool, ça n’arrive pas sinon.
La question le pris au dépourvu, le brun reposa son dos comme le dossier de la chaise en se mordant l’ongle du pouce pensif. Une anecdote, il en avait plein, un fun fact surement, mais que pouvait-il dire de plus que son hyperactivité, qu’est-ce qui pouvait dépasser sa sur sa personne.
Pour vrai, mon hyperactivité dit tout sur moi. Je suis du genre un peu improbable, vous pensez que je ne ferais pas la seule chose improbable et cela arrive. Je parle tout le temps, je pose des questions sans aucun rapport, j' observe autour de moi en me demandant des trucs idiots.
Il regarda autour de lui afin de trouver un exemple. Il vit un couple, un mec qui semblait plus âgé que la dame et qui semblait vraiment dépareiller. Enfin, un des deux ne devrait sûrement pas se trouver là en les regardant mieux.
Comme eux là. Vous croyez qu’il l’a payé ou que c’est sa secrétaire. Et après, ils vont louer une chambre ou en finir dans la voiture ou la salle de bain ?
Oui, son cerveau ne le lâchait pas trente secondes, ça aurait pu l’épuiser, mais avoir un cerveau aussi fonctionnel que le sien vous tenait éveillé. Le prof se remit à boire son verre, fixant la réaction du policier devant lui, espérant qu’il ne venait pas de tout faire foirer la soirée. Parfois, il devrait se mêler de ses affaires au lieu de partager le fond de ses pensées. Le serveur leur ramena une autre tournée et il vit le brun payer la facture, il allait le faire, mais sa rapidité fut couper de court.
Vous n'étiez pas obliger de payer.
C'ets vrai quoi, il avait assez sur lui maintenant que les gars ont tout couvert.
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Sujet: Re: Funny one thing led to another Mar 15 Fév - 22:56
Voilà que la machine se met en marche! Je l’écoute d’une oreille attentive -du moins le plus que j’y parviens avec l’alcool qui commence à circuler à nouveau dans mes veines-. J’acquiesce. Improbable me semble être le mot approprié. Dans aucun scénario je pensais me retrouver à cette place et ce professeur juste de l’autre côté de la table. Et pourtant. Mais il dévie ensuite sur deux personnes qui n’avaient rien demandé pour appuyer ses propos. Hypothéquant une fausse relation moyennant une certaine somme ou le genre classique que l’on retrouve dans les films. Étonné -et surtout perdu-, je détourne mon regard de cet homme et cette femme pour m’attarder de nouveau sur ce hyperactif aux pensées un peu douteuses.
- C’est leur vie privée. À moins que vous les connaissiez personnellement, je ne vois pas pourquoi vous vous posez ce genre de questions!
Puis une pensée me traverse l’esprit. Et si…
- Vous n’aviez pas eu ce genre de réflexion à mon égard j’espère?!
Euh, ça venait vraiment de traverser mes lèvres ça? Je baisse mon regard alors que ma main vient se poser sur mon front. Pitié, faites qu’il soit juste trop concentré dans ses pensées complètement débile pour qu’il ait entendu mon commentaire qui aurait dû rester dans ma tête. Et surtout, je ne souhaite en aucun cas avoir une réponse. Je… Oh bordel. Je fais un signe de main pour lui faire valoir d’oublier ce que je viens de dire si jamais il portait attention. Les verres arrivent juste au bon moment. Billets dressés sur la table que le serveur prend pour ensuite disparaître, je m’empresse d’avaler une première gorgée. C’est complètement stupide… comme si ça allait m’aider à oublier, alors que dans les faits, ça allait seulement contribuer à ce que mes pensées franchissent mes lèvres plus facilement. Surtout un alcool fort, je dois plutôt me calmer.
- Vous m’offrez une opportunité de vous connaître, je ne fais que retourner la faveur autrement. Et professeur au niveau primaire, ça ne doit…
Je m’arrête en plein milieu de ma phrase. Non, il valait vraiment mieux que je ne l’achève pas.
- Le tatouage sur votre bras, dis-je en enchaînant pour éviter qu’on s’attarde sur une phrase incomplète, il y a une signification derrière ça?
Cet aspect pouvait révéler beaucoup de choses sur une personne. En terme général, il avait toujours une histoire derrière cette œuvre d’art qui est ancrée dans la peau. Relié à un membre de la famille ou des amis proches. Une phase dans sa vie marquante. Un tournant qui a sauvé la mise et changé la manière de voir les choses. Ou parfois c’était une simple décision artistique que les gens prenaient. Pour le côté esthétique, ce qui est un peu moins intéressant, mais qui pouvait tout de même révéler quelque chose sur la personne.
Mathias leva les épaules tout en buvant, il savait que ça ne le regardait pas, mais comment pouvait-il empêcher son cerveau de se poser ce genre de question, c’était hors de son contrôle. Puis tout en buvant, il fixa le policier d’une façon si sérieuse que ça ne lui ressemblait pas, pour une fois, il se demandait vraiment s’il devait l’ouvrir ou se taire à jamais. Rien de bon ne sortirait de cette information, la première impression ne fut pas la meilleure, son esprit se mit à passé toute informations relative à leur première rencontre dan sa tête, il voyait chaque image une après l’autre, chaque pensées qu’il eut à se moment, se mordant la lèvre, il hésitait encore.
Un idiot ne s’est pas mêler de ses affaires, il m’a juger sur mon apparence et mes actions sans savoir vraiment qui je suis. Puis en le voyant à nouveau devant moi, je me suis dit que la vie n’a sûrement pas dû être facile pour être devenu un policier comme ça. Je me suis dit que l’après-midi allait être un enfer, jusqu’à ce que je lui vois le dos et là je me suis dit qu’il y avait tout de même quelque chose d’intéressant à voir en fait. Et le badge était assez touchant.
Il ne put s’en empêcher, il était un mec franc après tout, il avait toujours dit, si tu ne veux pas savoir, ne pose pas la question. Les gars en avaient l’habitude maintenant et le blond pouvait presque lire leurs questions dans leurs yeux avant même qu’elle ait osé franchir leurs lèvres, mais il attendait toujours qu’ils eurent poser la question avant d’y répondre. Il allait dire autre chose, mais se retint tandis que le barman leur apportait une autre tournée, prenant à nouveau l’argent de son acolyte de la soirée, retournant la faveur, il avait plutôt l’impression qu’il faisait payer sa date de consommation.
Je vous ai surtout traîner ici en quelque sorte, ça ne se fait pas de faire payer sa date.
Il allait lui demander d’arrêter, mais fut coupé dans son élan à nouveau et cette fois par une curiosité malsaine. Il détestait ne pas savoir le fond de pensée des gens qui conversaient avec lui. Ne pas finir une phrase était de la torture.
Et professeur au niveau primaire, ça ne doit… pas vraiment payer, prendre tout mon temps, ne pas être facile puisqu’on me juge constamment, pas intéressant pour les relations ? Vous alliez dire quoi, faut terminer cette phrase monsieur l’agent.
Ce changement de sujet, il vit la gêne du brun devant lui, il en fut touché et il trouvait cela adorable, jamais personne ne s’était senti gêné de lui poser une question sur son travail, il savait qu’il n’avait pas le physique pour ce job et il en était fier en fait. Il examina son bras, laissant sa bière sur la table, il passa ses doigts sur son bras tout en réfléchissant. Certains éléments n’étaient que des dessins qu’il aimait, d’autre avait une signification, dans le fond ce n’était qu’un ramassis de plusieurs affaires.
La plupart des éléments ne sont que des ramassis de choses que j’aime, le balle est pour Archie, il est prof de baseball. Les zéro et un, est un langage informatique apparemment, c’est pour Simon et ça, c’est pour Alex. Mouais c’est ça, je l’ai rempli au fils des ans, j’en rajoute souvent.
Il se mit finalement à boire son verre, à son tour d’être gêné.
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Sujet: Re: Funny one thing led to another Mer 16 Fév - 19:58
Espoirs… Quels espoirs? Ils se sont volatilisés, broyés à chaque phrase ajoutées par le blond en face de moi qui avait bien entendu mon questionnement spontané. J’échappe un soupir avant de contracter les muscles de ma mâchoire. Rien de flatteur. Sait-il seulement que l’option se taire à jamais peut parfois être bénéfique? …Pourquoi lui ai-je dit que j'appréciais cet aspect de sa personne? Où est le bouton Rewind? Pouvoir revenir en arrière, effacer ou bien modifier le cours des événements. Et cette mention du badge. Sérieusement comment pouvait-il trouver ça touchant? Je remonte mon regard pour le fixer droit dans ses yeux bleus.
- C’était juste un acte… marmonnais-je sans réelle conviction d’aller plus loin dans mes paroles.
Il va toujours revenir comme sujet de conversation ce bout de plastique? Et qu’est-ce qu’il trouve à ce badge? Pourquoi il ne l’a pas jeté comme la majorité des parents une fois que leur enfant ait perdu tout intérêt pour ce jouet sans avantage? Peu importe. Vraiment. Donc il avoue bien m’avoir traîner au final. Je sens un sourire revenir sur le coin de mes lèvres. C’était plutôt pour ce genre de chose que j’aime bien qu’il dit tout haut ce qu’il pense avant même d’y appliquer le moindre filtre -bien que parfois, ça ressemble plutôt à des coups de couteau transperçant la chair de mon dos-.
- Vous savez, parfois vaut mieux sceller ses lèvres et ne rien dire. Simplement accepter ce qui se passe. Personne ne m’a mis un fusil sur la tempe pour que je paie, alors profitez donc de la situation. Ça vous fera un peu d’économie, m’enfin, jusqu’à ce que je change d’avis.
Qu’est-ce que j’avais déjà dit? Me calmer sur l’alcool? Au diable! Le contenu du verre qui repose devant moi s’engouffre dans mon être, me donnant cette sensation de brûlure alors que le liquide traverse différentes parois de mon métabolisme. Cette perception que je cherchais tout à l’heure, à la fois ça me soulage de la ressentir à nouveau, mais d’une autre part… Je sens l’énervement monter en moi à nouveau. Il ne lâche rien. Porte attention sur des détails insignifiants plutôt que ceux qui ont de l’importance. Laisser couler, il peut y parvenir des fois? De plus, je n’avais aucune intention de terminer cette phrase. Même s’il stipulait sur plusieurs fins possibles. Chose qui m’amusent, étrangement. Sourire sournois sur les lèvres, je hausse les épaules. J’ai ce vilain plaisir de le voir s’énerver -ou est-ce seulement l’alcool qui me donne ce sentiment?-.
- Cette phrase n’avait pas de fin dédiée, mentais-je. Mais vos idées sont plutôt bonnes, peut-être “cette fin” qui vous démange tant l’esprit se trouve parmi celles que vous avez énoncé?
Un pic visant seulement à le faire partir au quart de tour. Ensuite -heureusement- le sujet du tatouage, il y répond.
- Donc les amis du lycée, c’est une sphère très importante pour vous, conclus-je alors qu’il se plonge dans la boisson.
Il avait mis l'emphase sur ces parties, désignant donc que ce sont elles qui lui tiennent le plus à cœur. Une fois de plus, je fais signe au barman pour un autre verre. J’étais rendu à combien?
- Vous arrivez à ne pas être brûler après des mois à vous occupez et enseignez à vingt-six petits monstres? demandais-je en attendant que ma consommation arrive.
Un acte, donc le vrai Liam Bluebell se cachait encore, il n’était donc pas ce qu’il laissait voir, tout le contraire de lui qui était le plus gros livre ouvert possible.
Et en ce moment, est-ce un acte ?
Ils avaient mal commencé leur relation, si ont pouvait appeler ça ainsi et en ce moment, il espérait voir quelqu’un de vrai et non l’uniforme ou le job derrière l’homme, parce que comme lui, il devait être quelqu’un d’autre en dehors du travail. Au vu de la réaction du brun face à sa franchise, il l’avait vexé, le blond avait l’habitude de cette réaction, ça lui arrivait tellement souvent, qu’il ne s’en préoccupait plus.
Vous ai-je vexé ? Je dirais bien que je m’excuse, mais je ne le ferais pas. Vous vouliez savoir, mes premières impressions je l’ai donné. Maintenant, l’idée à peut-être changé, comme je vous l’ai dit avant, je ne me fis jamais à la première impression.
Il vit son partenaire de bar engloutir le verre d’alcool plus rapidement que les autres avant, signe qu’il était vraiment énerver, le barman leur apporta une autre tournée et ce dernier paya encore, Mathias choisit de ne rien dire, mais comptait mentalement les verres que le policier s’engouffrait avant que le tout aille trop loin. Il lui mentit sur la phrase, cela paraissait sur tout son visage et ses épaules, il n’aimait pas vraiment le mensonge, mais Simon lui avait appris à passer outre, car parfois les gens ne veulent pas tout dévoiler de leur pensés et il devait laisser un espace secret quelque part, alors il buvait à son tour son verre.
Vous savez, depuis trois ans que je suis à cette école, plus les quatres ans d’études, j’ai tout entendu, alors plus rien ne me surprend.
Il regarda à nouveau son tatoo lorsque le policier affirme que les amis du lycée étaient une sphère importante pour lui, le problème est qu’il en avait trop inclus.
Seulement c’est trois idiot. Ils sont ma famille en fait.
Puis le policier fit signe au barman de lui apporter une autre consommation pour sa part, il refusa son verre étant encore rempli et il ne voulait pas perdre totalement la carte.
J’ai de l’énergie à revendre, c’est eux qui finissent épuiser par mois.
Il se mit à rire, il avait déjà fait le test avec des jeunes qu’il gardait, ils ont dormi comme des bébés à la fin de la soirée. Le serveur arriva, déposa le verre devant le brun, pris l’argent et retourna faire sa tournée. Mathias regarda vers le bar fixant Kyle, silencieusement l’enseignant lui fit signe d’un regard et ce dernier fit un six avec ses doigts, il mima a son tour de boire et le message était passé. Ils avaient l’habitude de se parler ainsi, Mathias le faisait souvent lorsqu’il passait la soirée avec les gars, ce signe demandait de l’eau, enfin diminuer l’alcool discrètement. Cela ne servait à rien de se battre avec quelqu'un qui buvait ainsi, lui demander d'arrêter et vous veniez de partir une guerre, suffit seulement de le faire sans qu'il ne le voit. Deux verres d'eau apparut donc sur la table en un rien de temps.
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Sujet: Re: Funny one thing led to another Jeu 17 Fév - 0:08
Et quelle importance au final? Acte ou non, les gestes restent et il avait bien fait sa petite idée sur moi. Il avait beau dire que je l’avais jugé, il en faisait de même. C’est humain. Et il me la ramenait tout droit au visage. Je l’ai demandé sans réellement le vouloir. C’était plus une réflexion à voix haute suite à ses observations un peu déplacées sur des inconnus. Mais j’avais une part de responsabilité là-dessus. Ça avait été à moi d’être plus prudent et seulement de me taire. Comme ça, je n’aurai pas eu ses premières impressions sur ma personne… Bien qu’en vue de cette journée, il n’y avait aucune chance que ça soit positif.
- Peu importe si vous m’avez vexé ou non.
Comme il l’a si bien dit, il n’offrira pas d’excuses. Et mon langage non-verbal doit bien parler pour moi s’il pose la question. Je prends une grande respiration. Son idée avait peut-être changé? Pour le peu qu’on a interagit, je vois mal comment il pouvait laisser planer le doute comme ça. Il n’y a qu’un seul moyen de le savoir; lui demander. Mais une hésitation me saisit. Voulais-je réellement le savoir? Si je pose le questionne à ce sujet, j’aurai bien une réponse franche -il n’aura pas de cachoterie dans ses propos et c’est bien ça que j’aime-. Mais d’un autre côté, si c’est simplement pour creuser ma tombe davantage… Non. Vaut mieux que je m’abstienne.
Sept ans au final à se prendre des remarques. Je ne suis qu’un de plus dans le lot, mais cette réalité est là pour rester. Ses raisons sont cependant louables pour son tatouage -surtout si les trois idiots, comme il les décrit, sont assez proches de lui pour être désignés comme sa famille-. Prêt à entreprendre des démarches irréversibles pour concrétiser ses sentiments. Les gestes valent plus que des paroles. Comme dans l’un et dans l’autre, ce professeur s’y plonge tête baissée…
- …c’en est presque mignon, soufflais-je entre mes lèvres sans m’en rendre compte.
La réponse à ma dernière question est difficile à croire. Un seul et unique adulte qui arrive à vider l’énergie d’une classe entière de jeunes gamins? Malgré qu’en y repensant, il n’arrivait pas à rester immobile et ne rien faire lorsqu’on était à l’extérieur. Bon, je veux bien lui donner le bénéfice du doute. Je me laisse emporter par son rire, rigolant à mon tour. Ma commande arrive, je sors l’argent et le serveur disparaît aussitôt avec le verre vide. Je rapproche celui à nouveau plein, mais je ne le porte pas tout de suite à mes lèvres. Saisi par une bouffée de chaleur, je décide de rester tranquille un moment. Les effets de l’alcool commencent à s’accumuler. Je passe une main dans mes cheveux, malgré que ma coupe soit courte, donc il n’y avait aucune utilité à mon geste. Je perçois un bruit familier; celui dont on dépose quelque chose sur la table. L’air interrogateur, je fixe les deux verres qui viennent d’être mis sur notre table. À part mon whisky qui repose devant moi, je n’avais pas fait de demande pour autre chose… si? Je fais tournoyer mon verre sur lui-même, l’alcool imitant faiblement un tourbillon et qui se rapproche dangereusement du rebord, mais sans jamais le traverser. J’ose un rapide coup d'œil sur l’enseignant au primaire. Au final, ça continuait à me torturer l’esprit… et en fin de compte, je voulais le savoir.