photomaton : matthew daddario + malfoymeds&owlonline.
contrôle d'identité : cha/worst
embarquement : 20/01/2022
présence : tous les jours, mais pas tout le temps.
clubs : fitness club, single people, university of portland, portland worker.
Sujet: memories. (alix) Jeu 27 Jan - 22:00
it's a little bit funny, this feeling inside.
( alix & simon )
Je n'avais jamais vraiment mis les pieds dans une épicerie bio. La plupart du temps, quand je dois faire des courses ou acheter quelque chose, je rentre dans le premier magasin que je vois, que ce soit à portland ou à cornelius. Sans prise de tête, je veux juste profiter de choses que j'aime bien, peu importe la marque ou le prix. Sauf que cette fois, j'ai craqué. C'était au repas du mercredi chez les parents, mes sœurs avaient décidés de s'occuper de l'apéro et elles ont achetés les meilleurs chips que j'ai jamais mangé. J'ai limite oublié le reste pour ne manger que ça, elles m'en ont légèrement voulu d'ailleurs. C'est donc sans hésiter que je leur ai demandé où elles avaient été et c'est comme ça que je me retrouve devant aujourd'hui, en face de cette fameuse épicerie bio.
La journée avait bien commencé. Je n'avais que des réparations l'après midi, ce qui fait que j'ai eu le temps de prendre un petit déjeuné avec les garçons. On essaie de le faire dès qu'on en a l'occasion, tous ensemble, histoire de se sentir bien pour tout le reste de la journée. On est fort pris par la fatigue pour l'instant, que ce soit à cause du boulot ou à cause des températures. Le manque de soleil n'aide sûrement pas. On décide de se laisser tranquille ce soir et pour demain, je propose de nous rendre dans un nouveau bar que l'on m'a conseillé. Les réparations de l'après midi étaient facile et à un moment, j'ai même pu utiliser le peu de piratage que je connaissais pour m'occuper d'un cheval de troie. Non mais je fais le malin avec des grands mots devant les autres, parce qu'un antivirus mal installé, c'est moins cool à raconter. Non, c'était une bonne journée et, devant la télévision avec mes chips ce soir, ça finira en beauté.
C'est un bel endroit, je prends plaisir à parcourir les rayons et à regarder les produits proposés. Je trouve assez vite ce dont j'ai besoin, mais je fais quand même un tour au cas où. Je salue une des vendeuses en souriant, la remerciant pour m'avoir proposé son aide et continue mon chemin. Alix? demandais-je assez bêtement. J'étais presque sûr que c'était elle, mais on se sent idiot dans ces cas là. Je ne pouvais pas aller vers elle directement et la saluer comme si nous étions les meilleurs amis du monde. Cette jolie tête blonde, je l'ai connu il y a un moment en plus, sans jamais la revoir depuis ; un douloureux rappel d'ailleurs, une vie amoureuse assez morte actuellement. Je m'approche, souris. J'ai des flashs de notre dernière nuit qui me reviennent, flahs que j'essaie d'effacer assez vite pour éviter une situation très gênante. Tu vas bien ? Des banalités, quelle horreur. Et en même temps ... Elle est gentille, elle l'a été dès le moment où nous nous sommes rencontrés ; je ne suis pas facile, quand j'ai passé une mauvaise journée. Ca fait longtemps. finis-je par dire, souriant légèrement.
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Alix Fitzgerald
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contrôle d'identité : dearly beloved, elle.
embarquement : 07/01/2022
présence : heures fr., présente tous les jours.
clubs : recreation and entertainment committee, university of portland.
Une de ces journées où tu t'es levée du pied gauche. Bien que tu ne sois pas la personne la plus souriante sur cette Sainte Planète, aujourd'hui, tu es tout simplement d'humeur exécrable. Le fait de n'avoir que très, très peu dormi, que le temps ce matin soit passé terriblement vite, que le monde entier s'est arrangé pour te faire arriver en retard au travail, que les clients que tu as eu la malchance de croiser toute cette matinée n'ont pas hésité à se liguer contre toi, afin de te faire perdre pied complètement. Une journée où tu aurais nettement préférée rester coucher, ne pas bouger de la journée, flâner, profiter de la journée pour retrouver ne serait-ce qu'un peu d'énergie positive.
Seulement, te voici à gérer la boutique, toute seule suite le départ d'une de tes collègue après avoir apporté son aide à un client. Ne pouvant, dorénavant, plus léguer quelque peu toute la pression qui prône en reine sur tes épaules depuis 8h30 ce matin. En étant seule, tu n'as d'autre choix que de faire des allers-retours entre les rayons du magasin et la caisse, s'assurer que tout se passe en ordre, éviter que la patronne arrive demain et se retrouve face à de mauvaises surprises. Bien que tu te montres relativement je-m'en-foutisme concernant cet employant, il n'en est rien. Tu prends sincèrement et honnêtement ce job au sérieux. L'air de rien, tu tiens à cette épicerie bio. D'où la raison que tu ais développer cette capacité à prendre sur toi lorsqu'un client se montre un brin trop irrespectueux. Faire profil bas et répondre poliment malgré tout, tout un art que tu n'étais pas prédestinée à posséder.
De retour à la caisse, tu attends que ce fameux client ait trouvé son bonheur pour pouvoir l'encaisser et souffler, l'espace d'un instant. Comme très souvent, tu évites immédiatement le contact humain, tu ne prends même pas le temps de regarder la personne en face de toi, prêt à dépenser sept dollars pour des chips bio. Seule l'odeur que dégage son parfum te fait dire qu'il s'agit d'un homme. Homme au très bon goût, tu dois l'admettre. Une odeur qui ne t'est pas totalement inconnue, bizarrement. Elle te rappelle vaguement un moment, des souvenirs. Lorsque de sa bouche sort ton prénom, tu lèves ton regard en sa direction. « Simon ? » Comme simple réponse. C'est bien la dernière personne que tu pensais croiser.
Ces souvenirs qui n'étaient que très flous prennent soudainement en netteté. Comment faut-il réagir dans ce genre de situations ? Merde… Pourquoi Aliz ne t'a préparé à ça lors de ta formation ? Troublée, quelque peu gênée de la scène qui se déroule avec toi, en actrice principale, malgré toi. « Mhm … Oui, ça va … Je crois ? » Un plan d'un soir, de quoi te vider la tête, voilà ce que t'avait conseillé la bande, jamais en te parlant de la probabilité que tu puisses revoir cet homme d'un soir. « C'est vrai. Je m'excuse d'être partie sans rien te dire. » A vrai dire, tu n'as aucune idée si c'est ce qu'il faut dire après s'être faufilée dans la nuit, sans prévenir l'hôte qui, lui, a été plus que gentil, doux et attentionné vis-à-vis de toi. « Je voulais pas te réveiller et risquer que tu proposes une suite. Mes amis m'ont dit que c'était pas une bonne idée avec un plan d'un soir. » Te montrer sincère, c'est encore la seule corde qu'il reste à ton arc. Tu te sens terriblement coupable d'avoir agi de la sorte. Toutefois, tu as réussi à passer outre cette culpabilité en pensant ne jamais plus le revoir. Maintenant devant lui, ce que tu ne fais jamais, tu te fais toute petite, minuscule. « Enfin, bien sûr, tu es un être-humain avec des sentiments et tout le tralala, pas juste un coup d'un soir. » Bêtement, stupidement, tu répètes le speech que t'as préparé une de tes meilleures amies, au cas où, dans le pire des cas. « J'm'enfonce, non ? »
Simon Hale
conversations : 37
photomaton : matthew daddario + malfoymeds&owlonline.
contrôle d'identité : cha/worst
embarquement : 20/01/2022
présence : tous les jours, mais pas tout le temps.
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Sujet: Re: memories. (alix) Lun 31 Jan - 0:47
it's a little bit funny, this feeling inside.
( alix & simon )
Du Simon tout craché. J'aurais pu aller vers la caisse, payer mes affaires, m'en aller et en profiter devant la télévision après avoir pris une bonne douche. Mais non, il fallait que ma mémoire me joue des tours, que ma langue parle sans avoir mon autorisation. La jeune femme a l'air déroutée, je peux la comprendre, mais au moins, elle se souvient de moi. Elle commence à se lancer dans un question réponse assez bizarre avant d’enchaîner sur notre nuit. Ne t'excuse ... J'essaie de parler, de limite l'interrompre, mais c'est un flot de parole qui sort de sa bouche. Pas la peine d'essayer de nouveau, je comprends le sentiment qui l'envahit. Un nombre de petites blagues débiles me traversent l'esprit, mais je les garde pour moi. Un petit peu. dis-je en rigolant. Un peu de franchise, ça ne fait jamais de mal. Et ça détend. Et je t'avoue que pour une fois que ce n'est pas moi qui le fait, j'en profite. Voilà pourquoi je la comprends, voilà pourquoi je l'ai laissé terminé. Le flot de paroles sort de ma bouche d'habitude, et il est encore pire que ce qu'Alix a bien pu raconté. Je rigole à nouveau, c'est fou ce qu'un simple nom a pu engendrer.
La manière dont elle me reconnaît comme un être vivant est assez touchante, je comprends que ce qu'elle a fait avec moi, elle ne le fait pas avec tous les garçons qui ont passé une mauvaise journée. De vagues souvenirs remontent à la surface quand je me remémore cette soirée ; le nombre de verres que j'avais bu, le goût de sa bouche, de sa peau, la nuit en elle même ... J'ai besoin de ressentir ça à nouveau, pour éviter de penser à elle à chaque fois. Tu n'as pas d'excuses à me faire, c'était même une bonne idée. C'est vrai qu'à la base, ça se passe dans le sens inverse. Je ne ramène pas toujours les filles chez moi et puis, je m'en vais assez vite et sans un mots dès mon réveil, histoire d'éviter des situations gênantes. Ça évite les discussions bizarres ou les gènes comme celle-ci. dis-je en traduisant mes pensées. Sauf qu'en fait, tout ça, ça me poursuit. Comme si la vie adorait me mettre des battons dans les roues. Mais franchement, aucun soucis. Tu m'as bien écouté, on a passé un bon moment, on peut passer à autre chose maintenant. finis-je par dire, très sincèrement.
La convention de base voudrait que je lui propose de prendre un café après son service, ou quelque chose dans le genre. Sauf que ce n'est pas une fille que j'essaie de draguer et ce n'est même pas une amie. Pas vraiment. J'ai l'impression que je vais empirer notre situation si je me mets à proposer quoi que ce soit. Je me mords la langue, incapable de comprendre la bonne attitude à avoir. C'est ça, vivre dans une petite ville. En tous cas, je ne m'attendais pas à te croiser ici. C'est un chouette magasin. Ridicule. Mais c'est vrai, c'est une surprise. Je n'imaginais pas qu'il existait encore des jeunes femmes comme elle, devant prendre plusieurs boulots pour être sûr de pouvoir survivre dans ce pays. Enfin, je suppose que la blonde accumule les boulots, elle pourrait très bien avoir changé depuis le temps que je ne l'ai plus vue. Je décide de ne pas poser la question. Je vais prendre ceci. lui dis-je, tendant les deux paquets. J'observe les alentours, de nouveau, évitant son regard. Tu es toute seule ? C'est une évidence, mais je suis mal à l'aise quand personne ne parle. Tu veux un coup de main ? Cette fois, je voudrais pouvoir disparaître d'un seul coup. Tu pourrais peut-être me conseiller quelques trucs à acheter. C'est mon tour de m'enfoncer, de bafouiller. Hors de question de le reconnaître à voix haute, même si ce serait drôle. Elle n'est pas la première fille avec qui j'ai couché que je recroise, mais les échanges avec les autres étaient bref, ou alors, j'inventais un prétexte. Ici, c'est compliqué parce que bon, c'est difficile de s'enfuir sans avoir l'air de s'enfuir. Tant pis, on verra où mes conneries vont me mener.
Jamais tu n'as déjà vécu une telle situation. Très peu douée dans les relations humaines, malheureusement pour toi, elles se finissent rarement bien. La fin est souvent douloureuse, te fait souffrir en damné. Pourtant, avec Simon, tout a été toute suite plus simple. Une simplicité qui fait du bien à l'esprit. Qui t'a fait du bien dans un moment de ta vie où tu en avais besoin. A la fin de votre nuit, tu es partie comme on t'avait conseillé de le faire. De ce fait, pour la première fois de ta vie, tu avais quelque chose d'inconscient, sans réfléchir, sans sentir cette culpabilité. Pendant cette courte nuit, tu as cessé de ressentir toute cette pression sur tes épaules, sur ton cœur. Un bien-être qui s'était emparé de toi, à la sortie de son appartement. Un sentiment pour lequel tu tuerais pour le ressentir à nouveau. « Oh, je vois, Casanova. » Un fin sourire et un léger rire s'échappe de tes lèvres. De toute évidence, il semble d'avantage plus à l'aise avec le concept de coup d'un soir que toi. Bien qu'il paraît aussi désemparé d'être face à toi, il te donne cette impression de confiance. Ce qui t'aide grandement à te sentir quelque peu mieux malgré ce qui se passe.
Passer à autre chose, une idée qui n'est pas que mauvaise. Après tout, vous vous êtes rencontrés il y a quand même cinq longs mois, de l'eau est passée sous les ponts. Pourtant, il y a toujours ce stupide sourire accroché à ton visage comme il le serait sur celui d'une adolescente face à ses premiers émois amoureux. Tu te sens sourire de la sorte, presque rougir, à vrai dire. Aussitôt tu te stoppes à le faire, aussitôt tu recommences. Exactement comme il y a des semaines en arrière. Reprends-toi, Alix ! Nerveusement, tu joues avec tes cheveux, tu tires légèrement dessus. Une façon de calmer tout ce que tu ressentais à l'instant T. Tout ce que tu n'as pas le droit de ressentir. C'est assez étrange, tu n'as pas le droit d'en rajouter. « Oui, normalement ça évite ce genre de choses. Seulement, la chance n'est pas plus mon domaine que le tien, de ce que tu m'as confié la … dernière fois. » Bien que les verres aient coulés à flot ce soir-là, tu réussis à te souvenir de tout ce que le jeune homme a pu te confier. Une partie de ton cerveau à tout stocké de ces quelques heures en la présence de Simon. Étrange, non ?
Travail oblige, tu te dois d'agir professionnellement. De ce fait, même si tu aurais bien continué la conversation, tu dois passer ses articles en caisse. Allez, plus que trente petites minutes à tenir avant de faire la fermeture, c'est jouable, Alix. « C'est adorable mais je n'ai pas le droit de demander de l'aide à un client. Même si je dois porter ces deux gros cartons de tes chips dans la réserve. » Tu pointes du doigt les deux dernières livraisons, d'immenses boîtes en carton faisant trois fois ta personne en largeur et ta taille exacte en hauteur, que le magasin à reçu avant de continuer. « La patronne est obligée d'en commander beaucoup. Tout le monde en raffole, n'est-ce pas ? » Constates-tu en lâchant un rire. A vrai dire, tu adores ces chips aussi. L'effet bio qui les rendent aussi bonnes ? Le fait est que dès que tu en as l'occasion, tu n'hésites pas à acheter deux ou trois paquets. « Mais je peux te faire un tour du propriétaire. Ça tuera les trente minutes qui me reste. » A peine as-tu fini ta phrase, tu mets ces deux articles dans un sac (en papier, évidemment), tu passes un coup sur ton tablier vert avec le logo du magasin dessus avant de quitter la caisse et de prendre la main du jeune homme et de l'emmener d'un pas rapide et impatient vers le rang des fruits exotiques. « La poire cactus, délicieux bien que disgracieuse, à manger avec du citron, c'est mieux. » Ni une, ni deux, tu d'épluches le fruit, vas un petit peu plus long dans le rayon pour prendre un citron d'exposition, d'ores et déjà coupé au centre, avant d'asperger la poire cactus du jus de l'agrume. Enfin, tu lui tends, un grand sourire béant sur ta bouille. « Tiens. T'inquiètes, c'est moi qui paye. Ma patronne est chouette. »
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