(alix) i'm not ready to be just another of your mistakes.

alix fitzgerald
"you can reach me with your mind"
florence pugh | the grinch

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age : vingt-trois ans. date et lieu de naissance : dix septembre, portland.
job ou études : réceptionniste dans un garage et employé polyvalent dans une épicerie bio. adresse : #266 klamath street.

• Schéma classique de la famille américaine : deux parents aimants, trois enfants tous plus ou moins turbulents. Une enfance où tu as dû apprendre à partager avec tes frangins. Tout le monde était logé à la même enseigne. Aucune différence de traitement entre toi, ta grande-sœur et ton petit-frère. Une justesse d’éducation qui faisait de tes parents de très bons parents.
• L’adolescence est arrivée et avec elle la perte d’un ami de longue date. Un de tes premiers amis fait à l’école. Une perte soudaine, inattendue. Toi qui vivais une nouvelle période dans ta vie avec l’arrivée en middle school, tu as été déboussolé, bousculé dans un monde d’adulte, à vivre un deuil sans réellement comprendre les sentiments qui t’habitaient. Particulièrement ingrate, méchante, tête à claque et révoltée, tu en faisais voir des vertes et des pas mûres à tes proches et surtout à ta famille qui ne savait plus quoi faire, dire pour te rassurer. Tous les matins étaient une épreuve, te lever était dur, comme une bataille incessante avec toi-même. Tu allais en cours et tu t’en foutais, tu ne faisais pas un effort. Tu passais pour le vilain petit canard, celui qui passe derrière une sœur brillante, intelligente et sublime et devant un frère débordant d’énergie et de créativité. Une coquille morte, à peine treize ans.
• Au lycée, tu rencontres ceux avec qui tu formeras une bande d’amis proches, cette amitié indestructible, tes meilleurs amis. Ces gens si différents de toi mais qui arrivent à te supporter, à te comprendre, à mettre des mots sur des sentiments que tu peines à qualifier. Ces personnes prêtes à toutes les pires bêtises pour s’amuser, se forger cette expérience, cette jeunesse drôle et pleine de vie, celle que l’on raconte à ses petits-enfants. C’est ce qu’ils t’ont offert. Toi, emmerdeuse par excellence, blasée par ta vie. Une vie auparavant sans saveur mais à laquelle ils y ont rajouté un zeste de sucre. Si tu es là où tu es aujourd’hui, en pleine forme, en bonne santé voire même en vie, c’est en grande partie grâce à eux. Bien qu’ils ne s’en rendent pas compte, ils t’ont sauvé de toi-même.
• Les études prises au sérieux, enfin. Tu te découvres bonne élève, des bonnes notes bien que les efforts soient très minimales. Peut-être dans le but de ressembler à ta grande-sœur, de l’emmerder, d’avoir un semblant de la vie prometteuse qu’elle a laissé filer, à tes yeux, quand il a fallu choisir une université et les études, tu as choisi le droit. Deux ans, tu as tenu pendant deux longues années, bien trop longues à ton goût, à faire quelque chose dont tu te foutais pertinemment, à te faufiler dans les cours de philosophie et de littérature à la place de tes cours juridiques à la con. Qu’est-ce que tu pouvais t’ennuyer. Alors, au bout de deux ans, tu as tout arrêté. Pour des raisons économiques, tu t’es mise à travailler, rembourser ces deux ans profondément inutiles qui ne font que prendre de la place sur ton CV.
• Des boulots, tu en as fait plusieurs, un peu partout. A Portland, à Cornelius. Actuellement, tu fais deux boulots, histoire de rejoindre les deux bouts sans devoir demander honteusement à ta sœur ou à tes parents voire même à ton petit-frère de l’aide financièrement. D’abord engagée dans le garage où travaille ton chéri en tant que réceptionniste presque aimable, quelques mois après, en tant qu’employée polyvalente dans l’épicerie bio d’Alez Kamp à temps partiel. Une vie bien remplie et un portefeuille qui ne l’est pas tellement que ça.


qui sont tes parents ? : deux personnes, qui, ensemble, t’ont donné la vie. enfin, surtout ta mère parce que la femme est destinée à en faire plus que les hommes sans jamais être remerciée. si l’adolescence a été une sacré épreuve pour eux avec toi, que tu as été un véritable petit monstre, insupportable, irrespectueuse, une tornade d’émotions impossible à arrêter, ils ne t’en ont jamais voulu. bien qu’ils n’aient pas compris tes réactions, ce que tu vivais, au final, qu’ils t’aient pardonné est bien suffisant.
tu as des enfants ? :  très réaliste par rapport à l’humanité et son manque d’humanité, justement, le fait d’élever un enfant, un être encore innocent dans un monde aussi sale, méchant, injuste et problématique ne t’emballe pas le moins du monde. tu préfères préserver le plus de personnes de cet univers terrifiant sur plusieurs aspects.
frères et soeurs : autre que tes parents, ce sont bien eux qui ont subi cette arrivée dans l’âge ingrat, ta grande-sœur à qui tu reprochais d’être bien trop absente alors que tu avais besoin d’elle et un petit-frère qui était bien trop présent. odieuse, blessante et méchante, tu n’as cessé de l’être à leur égard. malgré tout, ils ont réussi à passer outre, à mettre ça sur le compte de l'adolescence et de la fameuse crise.
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tes meilleurs amis : une bande de potes à la un, dos, tres. tous très différents dans leurs cultures, leurs valeurs, leurs mœurs mais des gens qui, au final, se ressemblent et s’aiment. parce que vous aimez vous comparer à ces personnages de cette série espagnole des années 2000, vous avez commencé à prendre des cours de danse, comme ça, complètement en amateurs, histoire de déconner, de découvrir et d’expérimenter. vous êtes jeunes et beaux, autant en profiter.
tu habites avec qui ? : pour l’instant, seule. toutefois, il y a peu, ton petit-ami t’a fait la proposition de vivre avec lui. ce à quoi tu n’as toujours pas de réponse. tu es perdue, tu ne sais pas si tu dois accepter ou refuser. tu as peur qu’il se lasse de toi s’il vient à vivre avec toi, qu’il ne supporte pas tes tics, ce besoin constant que tout soit toujours parfaitement propre, dans les moindres détails. tu ne lui as toujours pas dit que tu es hypocondriaque et que le seul moyen pour toi de ne pas tomber dans une crise et ce besoin de faire le ménage… tout le temps.
tu as un animal de compagnie ? : oh que non ! tu ne pourrais tout bonnement pas supporter toutes les potentielles maladies qu’un animal emmène avec lui quand il se promène. pour toi, c’est tout simplement impossible. le simple fait de te trouver près d’un chien, chat, hamster est une source d’angoisse et fait revenir tous tes pires tics que tu essayes du mieux que tu peux de cacher.
clubs : ancienne élève de l’université de portland. tu y es restée en tout et pour tout, deux ans. presque une licence sauf que le droit t’a découragé et démotivé de continuer dans tes études supérieures.
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tes amours ? : une question à laquelle tu détestes répondre. pourtant, tout va bien, tu es heureuse. du moins, tu te sens heureuse. tu aimes croire que tu l’es. avec lui, tout est facile. tout est évident. il y a les fameux bas, fatal à un couple, mais aussi ces moments de haut qui surpassent toutes les sales épreuves. il te rend mielleuse, tu rougis quand tu parles de lui à quelqu’un. et bien que tu n’aimes pas te sentir si attachée à une personne, si connectée à celle-ci, tu ne peux pas le nier. ça pue l’amour et tu n’as qu’à l’accepter.
tes ex-amours ? : il n’y a que très peu que tu t’es ouverte au monde de l’amour mais tu as eu tes lots de déceptions en tout genre. entre celui qui n’a pas hésité à mentir sur sa vie / double vie, l’autre qui t’a fait croire à mondes et merveilles, et les deux derniers qui étaient bien trop égoïstes pour penser à toi et à tes sentiments, tu en as vu des vertes et des pas mûres. tu restes quand même reconnaissante que tous ces cassos hommes soient rentrés dans ta vie. maintenant, tu sais ce que tu ne veux et ce que tu ne veux pas.
orientation sexuelle : bien que tu les trouves sublimes, que tu leur trouves souvent largement plus de qualités à elles qu’aux hommes, malheureusement, les choses veulent que tu préfères ces primates, ces indélicats que sont les hommes. hétérosexuelle, certes mais tu t’es quand même déjà assurée de l’être bel et bien… eh, oui. sait-on jamais mais non.
ta première fois ? : un moment horrible. en partie de ta faute, tu avais dit ne plus être vierge depuis un petit bout de temps, pour ne pas passer pour cette demoiselle sans expérience. au final, tu n’avais pas envie, tu n’étais pas en sécurité, tu t’es forcée. tu n’en gardes pas du tout un bon souvenir. d’autant plus que plus tard, tu as appris que l’homme avec qui tu avais couché avait une petite-amie depuis presque sept ans.
la dernière fois ? : avant-hier, un moment doux, rempli d’amour, de confiance. tout ce qu’il faut pour te faire prendre du plaisir, du vrai plaisir.
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traits de caractère : dans ton groupe d’amis, tu es celle en retrait, silencieuse, méfiante de nature, qui ne fait que très, très peu confiance en autrui. tu analyses, scrutes la personne avec attention. dans le passé, tu as fait l’erreur de ne pas écouter ton instinct qui, il faut le dire, à tout le temps raison. si beaucoup disent de ne pas se fier à sa première impression, toi, c’est exactement ce que tu fais. quand la personne en face de toi ne te procure aucune sympathie, tu sais le faire comprendre clairement et nettement. cynique à souhait, ton ironie est une carapace mûrement armée. grande sceptique, tu vois le verre à moitié vide. tu t’imagines toujours le pire, une façon de protéger ton cœur, de te préparer au pire même si tu n’en as pas besoin. un brin jalouse et possessive, dès que quelqu’un que tu aimes se rapproche de quelqu’un d’autre, tu ne peux t’empêcher d’avoir ce sentiment d’être remplacé, trahi. tu prends sur toi, tu encaisses jusqu’à exploser. en effet, pour ne pas déranger, pour ne pas être ce poids lourd sur les épaules de tes proches, tu tais ce que tu ressens voire tu sous-estimes tes sentiments jusqu’à penser qu’ils n’ont aucune valeur. tu as une bien pauvre estime de toi-même bien que tu fasses croire le contraire. tu sembles sûre de toi, confiante. c’est un leurre. une illusion pour que personne ne te prenne en pitié, ce que tu détestes. faussement sociable, si tu fais un pas vers quelqu’un, c’est généralement intéressé ou par générosité polie. tu ne considères pas devoir faire d’autres rencontres. tu te contentes de ce que tu as. tu ne veux ni plus, ni moins. assez concentrée dans ta vie pour faire le moins de conneries possibles, il est vrai que tu te moques pas mal de celles des autres. tu t’en fiches de savoir les derniers bottins, bien que cela te divertisse, ça ne va jamais plus loin. jamais tu n’iras divulguer tes rumeurs sur quiconque. tu vis ta vie et les autres vivent la leur. tu n’es même pas du genre à juger le style vestimentaire bien que tu penses que le tien est bien supérieur aux autres, évidemment.
croyant ou non croyant : absolument pas. aucune croyance. ce n’est pas peine d’avoir essayé dans les moments les plus sombres de ta vie où l’une des solutions qu’on t’a donné a été de « te tourner vers la religion ». un conseil que tu as pris à la lettre en lisant ce sur quoi les trois religions monothéistes se basent : l'ancien testament. tu l’as lu en entier pour te rendre compte que ce n’était qu’un tissu de conneries sexistes et totalement dépassé. au final, la seule chose en quoi tu crois, c’est Schopenhauer et ses écrits. oui, ce philosophe tant misanthrope qu’il a tout légué à son chien, totalement. sauf que toi, tu n’as même pas de chien.
problème de santé : des anticorps puissants, une santé d’acier, une énergie à toute épreuve. à peine malade dans ton enfance et encore moins maintenant depuis que tu as été diagnostiqué hypocondriaque. à vrai dire, ce trouble serait ton seul problème de santé. toutefois, tu essaies de combattre grâce à une psychologue que tu vois deux fois par mois.
complexe : tout ton être un est un complexe. rien ne te convient chez toi.

hey macarena !
tes moyens de transport : certainement pas la voiture. et non pas pour des raisons écologiques. juste parce que tu conduis comme une brêle. tu prends majoritairement le bus pour te rendre dans tes lieux de travail ne sont, respectivement, qu’à trois kilomètres de chez toi mais impossible pour toi de faire une vingtaine de minutes de marche dès huit heures du matin. impossible ! et il n'est pas rare  de te voir dans le train pour aller à portland. c’est là-bas que tu sors avec ta bande d’amis quand vous avez besoin de voir du « neuf ».
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signe astro : vierge, cette femme aux cheveux longs qui te correspond si bien. d’ailleurs, tu as un tatouage de celui-ci sur ton majeur droit. à savoir pourquoi, tu y portes une grande importance alors que tu n’es pas spécialement tournée vers l’astrologie.
tes hobbies : bien que tu sois lancée dans des études de droit, sans trop savoir pourquoi et comment, tu aimes la littérature et la philosophie. tu aimes lire, acheter de nouveaux livres, sentir leur odeur et découvrir ce nouvel univers inconnu pour ensuite le connaître par cœur. étrange mais tu adores regarder / écouter les interviews des écrivains de tes romans préférés, comprendre comment ils ont été amené à écrire un de tes bouquins préférés.
ton rêve : être épanouie financièrement et culturellement. trop niais et naïf ? à vrai dire, parfois, il y a des jours où tu aimerais juste prendre un vane, de te barrer et de voyager, découvrir le monde comme tu l’entends, à ton allure, sans personne pour te mettre une quelconque pression.
tes phobies : la saleté, les microbes, la poussière, le manque d’hygiène. rien que d’y penser, tu as des frissons.
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dans ton dressing : majoritairement du noir (aussi bien dans tes vêtements que dans tes chaussures). très peu de couleurs et le peu de couleurs sont assez sombres. malgré tout, tu tiens à être tout le temps bien habillée. tu l’es toujours, d’ailleurs. bien apprêtée même si c’est simplement pour aller travailler.
dans ta table de chevet : tes lunettes pour lire, un bouquin, ton téléphone en train de charger, une bouteille d’eau, une boîte de médicaments pour tes migraines malheureusement trop fréquentes et tes écouteurs ou ton casque. tout dépend de ton humeur.
dans ton sac ou tes poches :  un sac-à-main qui paraît pourtant petit pourtant, tu ne comptes pas le nombre de choses que tu peux mettre dedans : ton téléphone, ton carnet, ton porte-feuille avec toutes les cartes possibles et imaginables d’avoir, deux paquets de mouchoirs (sait-on jamais), un gel hydroalcoolique pour les mains, un paquet de serviettes nettoyantes, des chouchous pour les cheveux, un paquet de chewing-gum, un sac en tissu, des stylos, des bons de réduction et ton chéquier, oui, tu en as un. enfin, dans ta poche de manteau, généralement, du labello et ton rouge-à-lèvres du jour.
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android ou ios : android, semblerait-il. la marque de ton téléphone a très peu d’importance. l’essentiel étant que tu puisses écouter tranquillement ta musique sans être embêté.
mode : silencieux. la seule fois où il a été sur sonnerie, c’est la première fois que tu l’as allumé. le mode « ne pas déranger » constamment activé et on ne peut pas dire que tu croules sous les messages ou appels. à part ces gens qui veulent absolument te vendre des foutues fenêtres !
applications favorites : spotify, la question ne se pose même pas. aussi, tu aimes bien baver en regardant l’instagram de certains influenceurs ou cuisiniers étoilés. la musique et la nourriture : tes plus grandes passions.
3 derniers contacts : ton chéri, ta grande-sœur et ta patronne à l’épicerie (pour la prévenir de ton retard à cause du bus, tu n’es jamais en retard sinon *tousse*).
réseaux sociaux : mise à part instagram, tu évites tous les autres comme la peste. l’aspect social te pose peut-être un peu trop problème là-dedans.
top 3 artistes spotify : luke combs, russell dickerson et daughtry. du country, du rock et de la rock-country. tout ce que tu aimes, tout ce dont tu as besoin dans cette vie.
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aime : par peur de paraître très simple : ta famille, tes amis, tes proches et les moments que tu partages avec eux. le couché de soleil et son levé que tu peux admirer dans le bus, ta musique dans les oreilles, cette sensation de monde en pause quand tu appuies sur play.
n'aime pas : grossièrement : les gens, le souci même de l’humanité. bien sûr, certains y font exception, c’est évident mais ils ne sont qu’une petite et fine brochette.
films préférés : ton côté pessimiste ressort, snowpiercer. en plus de la BD qui est excellente.
séries préférées : dur à croire mais c’est ton guilty pleasure par excellence, modern family. il ne te suffit que d’un seul épisode pour te sentir mieux, pour trouver le sourire.
plat favori : le menu de neuf nuggets, frites, coca avec un sundae à mdco. si, c’est un vrai repas, évidemment !
dernier achat : les sœurs du titanic de patricia falvey, tu as déjà lu les premières pages qui t’ont séduites.

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dearly belovedâge : ça ne se demande pas, voyons.
région : idf, la seule et unique.
où as tu connu le forum : via discord
commentaires : ça valait le coup d'attendre. c'est une pépite ici.
connexions : tous les jours. :xcv: