getaway car (johana)

johana williams
"no insurance to pay for the damage"
mandy moore | love actually

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age : quarante-deux ans. date et lieu de naissance : vingt-quatre avril, portland.
job ou études : femme d'affaires. adresse : #075, hood river west.

• Éducation sévère, religieuse, basée sur des principes moyenâgeux. Gamine laissée à l’abandon par tes parents. Pendant longtemps, tu as essayé d’attirer leur attention, constatant avec effroi que rien ne changerait leur je-m’en-foutisme te concernant. Âgée alors de six ans, dans ce tourbillon d’ignorance et de fermeture d’esprit, né aussi ton petit-frère, Joseph. Lui aussi a subi un manque d’amour et de considération. De ce fait, dès qu’il a été en âge de comprendre, vous vous êtes liés, tous les deux, toujours collés, cul et chemise, vous vous êtes créé un havre de paix et d’amour. Du moins, pendant quelques années. Jusqu’à ton arrivée au lycée. Là où tu es devenue une toute autre personne.
• Admirée et adulée de tous. Capitaine des cheerleaders. Reine du bal. En couple avec le quaterback de l’équipe de foot (américain). Le stéréotype parfait de la fille populaire, détestée des outsiders. C’est en première année de lycée que tu as réalisé, pris compte de ta facilité scolaire. Cette aisance dans les cours, dans les devoirs et les examens. Rapidement, tes parents te voyaient comme un investissement intéressant ; la future héritière de leur empire dans le monde des affaires. Une déception certaine quand tu leur as avoué vouloir te diriger vers la musique et aller à l’université des arts de Cornelius. Casser la légende qui souhaite que les Caswell sont destinés à la FAC de Portland.
• Malheureusement, après seulement un semestre dans l’université de tes rêves, tu apprends être enceinte. A dix-neuf ans seulement. Perdue, effrayée, tout sauf prête, tu l’annonces au père qui, lui, est à l’apogée du bonheur. Enceinte de de treize semaines lorsque tu le dis à tes parents, ils refusent que tu avortes même si la loi dans l’Oregon l’autorise. Pour te concentrer sur ta grossesse, ton père te retire de l’école supérieure des arts de Cornelius mais t’inscrit à l’université de Portland pour l’année scolaire d’après. Enfin, il se permet de dessiner ton avenir comme bon lui semble. Cet enfant arrive comme une opportunité servie sur un plateau d’argent.
• Un avenir dans la musique mort à tout jamais. Un mariage organisé dans le moindre détail. Un accouchement douloureux et long. Une réorientation dans le droit et le marketing. Tout ça en moins de huit mois de temps. Une vie qui ne te convenait pas. Que tu détestais. De ce fait, tu t’es concentrée dans la seule chose où tu excellais : les études. C’est à partir de ce moment-là que tu es devenue foncièrement carriériste, que tu as mis de côté toute source d’amour. Une fois les études finies, tu as repris, au fur et à mesure, le flambeau des Caswell et de leurs nombreuses entreprises. Toujours en mettant à chaque fois un peu plus de distance entre toi, ton mari et ta fille.
• Avec les années, tu t’es laissée aller aux plaisirs coupables de l’adultère. C’est ainsi qu’en 2006, aux travers d’une relation interdite avec le concierge d’un des bureaux de tes parents, tu tombes enceinte, une deuxième fois. Impossible pour toi d’avorter, de sauter le pas. Pendant les sept mois qui ont précédé cette découverte, tu as prétexté une crise nerveuse avec un état dépressif. Un besoin de te faire soigner, disais-tu. C’est en France que tu t’es rendue, sans le dire à personne. Dans la belle ville de Nice. C’est là-bas que tu as accouché de ton deuxième enfant, dont tu n’as préféré même pas savoir le sexe, que tu as fait adopter un couple peinant à concevoir le fruit de leur amour. Tu leur as donc donné le tien. L’enfant que tu avais fait avec cet homme que tu aimais véritablement, passionnément. Aujourd’hui encore, c’est une période sombre de ta vie, dont tu ne parles à personne. Personne n’est au courant de ton bâtard caché au sud de la France. Ce qui est mieux ainsi. Alba te suffit amplement. Une enfant est d’ores et déjà assez de travail sans devoir en rajouter.


qui sont tes parents ? : deux parfaits inconnus. à la tête de plusieurs grandes entreprises, bien trop pris par leur métier, ils ont fini par t’oublier, te faire élever par une gouvernante, te laissant à l’abandon. de vulgaires chèques versés tous les mois comme pansement pour les blessures que provoquaient leur je-m’en-foutisme à ton sujet. aux dernières nouvelles, ton père est mort il y a six ans et c’est la dernière fois que tu as vu ta mère, à l’enterrement de ton géniteur. c’était d’ailleurs la première fois (et certainement la dernière fois) qu’elle voyait ta famille. la famille que tu t’es forgée de ton côté.
tu as des enfants ? : officiellement, tu as une fille, alba. que tu as eu jeune, à dix-neuf ans. une grossesse arrivée rapidement, qui a pris de court tout le monde, qui en a surpris plus d’un. toi, décidée, qui ne voulait pas d’enfant. officieusement, tu as donné vie à un autre petit-être. sept ans après ta première grossesse, te voilà de nouveau en cloque, fruit d’une relation éphémère, basée sur une alchimie sexuelle et physique, rien de plus. deuxième enfant illégitime que tu as caché à tout le monde, dont tu as accouché en france, à l'abri d’un quelconque regard américain.
frères et soeurs : inconscients, persuadés de faire les choses correctement avec toi, ils ont donné naissance à un autre enfant après toi, ton petit-frère, Joseph. si tu as suivi les pas de tes parents, lui, a suivi une route totalement différente, celle de l’agriculture. véritable passionné de nature et de ses animaux, il est le stéréotype parfait des cowboys des films romantiques. bien loin de toi et de tes parents. ce qui n’est pas une mauvaise chose. tu ne lui as jamais dit mais tu es rassurée et fière qu’il ne soit pas sur le même chemin que toi.
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tes meilleurs amis : dans le cercle très sélect’ des personnalités publiques et hommes et femmes d’affaires, tu n’as bien que très peu d’amis. tu n’en as aucun. tu es plutôt livrée à toi-même. bien trop plongée dans ton boulot pour en avoir quelque chose à faire d’avoir des proches. bien sûr, aux yeux de tous, tu es cette femme sociable, des contacts avec tout le monde mais ce n’est qu’un leurre. aussitôt les soirées mondaines et les banquets finis, aucun n’est présent pour toi. ce qui n’est pas plus mal, tu t’en sors mieux seule.
tu habites avec qui ? : une sublime et grande maison chic, à la pointe de la modernité en terme de décoration et architecture où réside, majoritairement, seule ta fille. avec vous, ton époux, évidemment. cela bien que vous ne soyez que très rarement chez vous et encore plus dans le même lit.
tu as un animal de compagnie ? : non. ce qui a toujours été définitif chez toi. une enfant calme et très peu turbulente a d’ores et déjà été une épreuve de taille pour toi. ajouter un animal à tout ça ? ça aurait sonné le début de la fin de ta carrière. ce qui était tout simplement inconcevable pour toi.
clubs : portland workers (tes bureaux se trouvent à portland), cornelius high school (ancienne lycéenne), cornelius performing arts school (ancienne étudiante, départ brutal après avoir appris pour sa grossesse).
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tes amours ? : pour la convenance, ne pas faire d’ombre au tableau blanc voire même transparent de tes parents et de leurs sociétés, lorsque tu es tombée enceinte, puisque mal vu d’avorter, tu as dû te marier au père de ta fille. un mariage d’amour, au début. toutefois, vingt-trois années ont coulé sous les ponts. l’amour a fini par se transformer par de la haine et maintenant de l’indifférence. ce qui ne semble pas être le cas pour lui. lui, il tente encore d’éveiller cette flamme qui vous a tant animée plus jeune. tu tentes, tu essayes, tu fais des efforts. en vain.
tes ex-amours ? : mariée très jeune, tu n'as pas croulé sous les expériences avant quelques années. toutefois, s’il y a bien un homme qui t’a marqué, autre que ton mari, c’est bel et bien le père de cet autre enfant, que tu as laissé tomber à nice. le simple concierge devenu ton amant, ton confident, ton péché-mignon. ce jeune homme que tu t’es interdit de revoir dont tu ignores tout de lui depuis seize ans, à contre-cœur. tant pis, tu as tourné la page et très certainement lui aussi.
orientation sexuelle : avec une telle famille, tu n’as jamais pris le temps de te poser la question. tu n’as cessé de l’entendre, qu’on te le répète telle une cruelle poésie homophobe et terriblement discriminante : un homme doit être avec une femme. point. le contraire est contre-nature. un tissu de conneries auquel tu as appris à te séparer avec la maturité grandissante. tu ne t’es jamais mise de barrière. tu as osé embrasser le même sexe. sans que cela ne te provoque des étincelles ou du dégoût. tu ne te fermes à absolument rien.
ta première fois ? : avec celui qui t’a mis cette alliance au doigt. très certainement aussi la fois où il t’a fécondé. une expérience embarrassante sur plusieurs points. un moment de cinq petites minutes que, avec le temps, tu as préféré oublier. l’effet incroyable de la mémoire sélective.
la dernière fois ? : une pulsion sexuelle inattendue, inespérée que tu as ressenti envers ton époux. un moment privilégié, intime, romantique comme il y en a eu si peu entre vous. c’était il y a deux petites semaines. et depuis, tu n’as plus eu envie d’aller voir ailleurs, comme à ton habitude.
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traits de caractère : charmante, raffinée, attrayante, dynamique, originale, rapide, alerte, gracieuse, tolérante, coopérative, sociable, créative, artistique, curieuse, intellectuelle, passionnée, égocentrique, insensible, têtue, indécise, nerveuse, agitée, parfois téméraire, impatiente, énergique, indépendante, brutalement franche, blessante, superficielle, infidèle.
croyant ou non croyant : élevée dans une famille très, très pieuse, tu n’as pas manqué à toutes les coutumes catholiques ; le baptême, les communions, le mariage à l’église et le baptême d’alba, aussi. toutefois, même si ça n’a pas plus à ta mère et que ton père a refusé de t’adresser la parole pendant plusieurs années, tu n’as pas décidé d’aller plus loin dans l’éducation chrétienne de ton enfant. tu as absolument détesté les écoles catholiques et tu ne voulais pas infliger cela à l’unique enfant que tu « élèves ».
problème de santé : trop fertile ? non, ce n’est pas un problème de santé ? eh, bien, dans ce cas-là, tu n’en as aucun. tu touches du bois et de la peau de singe. dans ta famille, il y a tout de même des antécédents de cancer de la peau, du sain et des cas de parkinson et d'alzheimer. si tu pouvais éviter toutes ces saletés, ça ne serait pas du luxe.
complexe : pendant bien longtemps, ton nez a été un immense complexe. un tour chez le chirurgien pour te dissuader de passer à l’acte en voyant ton visage totalement déformé avec un nez plus conforme à cette société patriarcale. aussi rassurée de voir que ta fille n’a pas hérité de toi, là-dessus. à contrario de ta chevelure blonde que tu caches encore sous des teintes brunes/châtains.

hey macarena !
tes moyens de transport : majoritairement, ta voiture, ton bébé. tu t’en occupes mieux que n’importe quoi. ensuite, il t’arrive de prendre l’avion pour les trajets les plus longs. en tout cas, tu évites comme possible le train ou le bus. tu n’es jamais très à l’aise avec trop de gens dans un aussi petit environnement.
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signe astro : le sale caractère des taureaux. en tout cas, tu crois. bien que plus jeune, tu aimais lire les conneries inscrites sur le journal, à la dernière page, avec le temps, tu t’es rendu compte des banalités et des généralités presque toujours fausses écrites.
tes hobbies : auparavant, tu adorais jouer du piano, jouer de ta voix douce, angélique et envoûtante. un talent, enfoui et caché, pour ne plus jamais en reparler. un passif artistique mis au placard pour ne plus y toucher, pas même un millième de seconde.
ton rêve : ce rêve naïf, irréalisable et candide de devenir chanteuse, d’être parolière de tes chansons et de celle d’autres artistes. l'université des arts du spectacle que tu as rejoint à dix-huit ans avant de devoir abandonner sous la pression de tes parents et de ta grossesse. à ce jour, c’est l’un de tes plus gros regrets.
tes phobies : celle des rats et des souris et toutes sortes de rongeurs dégoûtants et sales. tu en as tout bonnement horreur. comment les gens peuvent-ils les avoir en animal de compagnie ?
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dans ton dressing : la mode à la pointe. généralement, les fameux tailleurs à la façon chanel. les incontournables de ta garde-robe. sans oublier, quelques pièces des années 90 que tu gardes bien précieusement, espérant pouvoir les donner à ta fille comme ta mère l’a fait avec toi, dans le passé.
dans ta table de chevet : un bouquin prenant la poussière, dans l’espoir qu’un jour, peut-être, tu te mettes à sa lecture. tes lunettes de vue que tu n’assumes pas, ta crème pour les mains, ton téléphone et ton alliance. tu fais partie de ces gens qui ne peuvent tout simplement pas dormir avec un bijou sur eux.
dans ton sac ou tes poches : l’essentiel qu’une femme puisse avoir ; des mouchoirs, ton téléphone, son chargeur et ses écouteurs, ton carnet avec toutes tes cartes soigneusement triées dans leur ordre d’importance et d’utilisation, ton trousseau de clefs, ta paire de lunettes (vue et soleil), un bipeur (oui, comme les dealers), des médicaments pour combattre tes maux de tête et des tampons… à quand la ménopause ?!
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android ou ios : à la pointe de la dernière technologie en vogue, tu as craqué pour le dernier ios, cet iphone qui t’a coûté, à ton humble avis, un brin trop cher pour le peu de fonctionnalités ajoutées comparé au dernier mais bon… tu n’oublies pas que tu vis dans une société capitaliste et que tu es au centre de cet univers.
mode : silencieux. toujours silencieux. bien qu’il faudrait que tu actives, de temps en temps, la sonnerie, ça t’éviterait un plein de mauvaises surprises.
applications favorites : what’s app, simple d'utilisation, devenu grand favori pour contacter tes clients. yoga lovers, pour te donner bonne conscience et avoir l’impression de faire du sport alors que pas du tout.
3 derniers contacts : hubby, mr. strauss (client), alba.
réseaux sociaux : instagram, rares sont les fois où tu postes des photos/vidéos mais tu aimes parcourir le réseau social pendant de longues minutes, ces minutes qui pourraient te servir à te nourrir.
top 3 artistes spotify : oasis, spice girls et céline dion. comme si tu n’avais jamais quitté les années 90.
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aime : ces quelques minutes dans un bon bain chaud, cet instant où tu sens le sommeil t’emporter, l’odeur des vêtements fraîchement lavés, angel ; le parfum, aller chez le coiffeur.
n'aime pas : ce sentiment d’emprisonnement que devient ton mariage, ta sale habitude à toujours vouloir avoir raison, ton nez, les vestes en jean.
films préférés : totalement inavoué mais jerry maguire avec tom cruise et renée zellweger, le chick flicks par excellence.
séries préférées : aucune série, pas même avec le nombre incalculable qu’il peut y en avoir aujourd’hui ne peut battre melrose place, jamais, personne.
plat favori : ces tenders au kfc. tu ne devrais pas, tu ne le sais que trop bien et pourtant, quand l’envie t’en prend ou que le moral n’est pas à son apogée, tu ne résistes plus et tu craques. ça t’arrive si peu, tu en profites.
dernier achat : le sac chanel 19 argenté, leur dernière nouveauté.

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DEARLY BELOVEDâge : .
région : IDF, la seule et unique.
où as tu connu le forum : via discord, héhé.
commentaires : z'êtes toujours aussi beaux.
connexions : tous les jours.