THE MORNING AFTER



 
AccueilAccueil  CalendrierCalendrier  Dernières imagesDernières images  FAQFAQ  RechercherRechercher  MembresMembres  GroupesGroupes  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le Deal du moment :
LEGO Icons 10331 – Le martin-pêcheur
Voir le deal
35 €

 

 spare the sympathy (kenny)

Aller en bas 
AuteurMessage
Invité

spare the sympathy (kenny) Empty
MessageSujet: spare the sympathy (kenny)   spare the sympathy (kenny) EmptyLun 17 Jan - 16:19

'spare the sympathy'
@kenny pryce


comme un vieux disque rayé. de ceux que l’on a trop fait tourner. qu’on écoute sans entendre, juste par sécurité de ce qu’on connait. criant une certaine lâcheté. peur de c’que le nouveau peut t’faire miroiter. soupe d’angoisses trop longtemps mijotée. s’résigner sur la douleur connue, faire fuir l’inattendu. oui c’est ça. cette musique à la partition méthodique. peu rassurante mais doucereusement réconfortante. une routine qui devait t’offrir la stabilité chronométrée. trop longtemps choyée. une chimère modérée. ce contrôle si cher, aussi fragile que du verre. empêchant d’autres démons d’affluer sur les rives tempétueuses du fleuve d’une pauvre existence déjà bien cramée. et sur ce champ d’bataille saccagé, le battant, lui, il tambourine comme au premier jour. vicelard, préoccupé à t’réveiller pour le moindre orage. vivant en silence, attendant son heure, pour le prochain carnage.

paupières lourdes. souffle dompté. ça y est. enfin. le paroxysme en instance décide de venir prendre possession de toi. ce sommeil cajoleur qui joue des tours à ta pauvre cervelle. tu l’accueilles comme le messi alors que les trois heures du matin pointent déjà leur nez, malmenant ton corps qui tourne déjà depuis des plombes sans trouver morphée. nuage de coton plus ou moins confortable si t’évites les épines éparpillées. cauchemars brumeux. t’es suivi à la trace putain. mais trop tard le vibreur a dégagé ce début d’extase. tu t’forces un moment à essayer d’rattraper du bout des doigts cette narcose qui s’est déjà barrée. et puis, dans ta gorge, ça grogne. pestant sur le mobile qui secouent agressivement la table de chevet. clignotant frénétiquement pour harceler cette vue qui s’était si bien accoutumée à l’obscurité. « putain… » la rage qui vibre entre tes dents. on dirait bien que l’intrus va avoir le dessus sur tes plans. ton esprit effeuille les différentes possibilités sur l’identité du bourreau. mais, au fond, c’est déjà peine perdue, l’évidence veut que ce soit un adversaire de taille. tu l’sais. tu pourrais rester allonger. espérant calciner une bonne fois pour toute l’insomnie. le gêneur et son insistance. comme si de rien était. la tempête bat son plein au dehors, ça serait l’occasion d’lui rafraichir les idées à la p’tite. cependant, tu sais aussi que dans moins de dix minutes, elle fera un massacre pour que quelqu’un vienne lui ouvrir. le chambranle de la porte d’entrée n’est plus de toute jeunesse qui plus est. mais qu’est-ce qui t’prends de garder cette meuf sous ton toit, brady ? voilà déjà trop de questions qui font que t’as perdu toute face vers un repos profond. un coup d’œil sur les carreaux, la pluie y claque tout son soûl. et tu rabroues en silence, prenant un sweat à la volée, ça caille sévère quand tu sors de ton nid. le pas nonchalant, pas question de s’presser, tu descends l’escalier en repoussant les quelques mèches cuivrées résistantes sur ton front. soupirant sur la énième fois que kenny oubliait ses clés. pas un rat debout, la maisonnée paraissait paisible. un calme oisif que tu aurais bientôt à regretter. arrivé devant le bois biscornu de l’entrée, tes prunelles s’attardent sur les nervures où s’écaille la peinture bleue d’autrefois. le temps a marqué, imbibé par les allers et venues de cette baraque. si tu détestes ce qu’elle te fait ressentir, tu t’es jamais senti plus vivant qu’entre ses murs. impossible à quitter. tes doigts caressent presque le verrou, quand soudain tu te ravises. le sourire espiègle vient mourir sur tes lippes. la douche froide d’hier reprend le goût amer laissé au bord de tes nerfs. tout doucement. sournoisement. sur cette envie folle de réclamer à outrance. finalement, tu t’écartes de cette destination pour une autre. pas très loin. jetant ton dévolu sur la fenêtre à côté de la porte, ouvrant ainsi un battant. juste ce qu’il faut pour t’y accouder et faire courir les pupilles sur un spectacle plutôt plaisant. t’as bien pris soin d’allumer l’ampoule jaunâtre du pallier pour apprécier une silhouette trempée jusqu’aux os. « il pleut non ? » connard. cette voix trop fausse où se peint mille sarcasmes. début d’une langueur infâme que tu tiens à faire briller. elle dans ses habits mouillés, toi au sec t’occupant consciencieusement d’apporter un stick de nicotine au bord des lèvres. le compte à rebours et en route. prêt à encaisser le regard noir de cette compétitrice hors pair. « parait qu’on a pas toujours c’qu’on veut dans la vie Pryce… mais j’ai du feu si tu veux. » que tu lances en aspirant cette longue bouffée salvatrice. cet air anodin scotché sur la face, alors que le tonnerre explose au-dessus de vous. joueur, menteur, trompeur. l’adrénaline du compétiteur. analyste de l’ombre, psychologie dans l’âme. déjouer les cartes de tes adversaires alors que ton masque à toi reste blanc comme neige. cachant une noirceur indélébile qui s’amuse avec ton sourire.




Revenir en haut Aller en bas
Invité

spare the sympathy (kenny) Empty
MessageSujet: Re: spare the sympathy (kenny)   spare the sympathy (kenny) EmptyMar 18 Jan - 5:40

l’espoir fait vivre, qu’ils disent. mais l’attente fait mourir.
l’heure nargue autant que leurs rires gras. gorge lubrifiée par l’ineptie à la beuverie, permise par ton indifférence à leur identité falsifiée. près d’une heure que le tintement des quilles fracassées sur l’allée ne devait être qu’un modeste souvenir. si seulement cette poignée de mineurs venaient à bout de leur partie. d’ici la présence d’un miracle : tu subis, parce que ton patron se masturbe tous les soirs au-dessus d’une poignée d’argent.  perdre l’équivalent d’une bière pour lui, c’est un billet de moins pour s’essuyer le cul. qu’est-ce que tu l’aimes ton boss. lorsque l’un des jeunes revient pour se rosir les joues d'avantage, tu renverses par maladresse factice une bière sur son chandail griffé. les muscles soudainement électrifiés d’une violence irréfléchie, tu provoques un retour à l’ordre en prononçant l’unique situation ayant la force de les faire partir. - j’sais pas pour vous mais, j’crois pas qu’la police serait bien heureuse de venir faire un contrôle et vous demandez vos pièces d’identités. les sacs sont ramassées, les chaussures abandonnées. leur regard quête leur dû, tu leur offres de valeur égale ton sourire narquois. ce n’est qu’vers deux heures et demi passé minuit que tu mets officiellement le verrou. pleinement consciente que tu ne verras jamais l’existence d’un seul dollar de ce temps supplémentaire. l’habitude de te faire fourrer, quoi.
la pluie s'abat, à ne plus savoir quoi faire de tes pensées. elle ferme la mâchoire sur tes os et ne compte pas relâcher. l’apparat des jours ensoleillés ne pouvait rien contre une nuit aux nuages attristés. alors tu jures et tu talonnes ; peine perdue d’attraper un quelconque transport à l’heure des condamnés.  le sentiment accablant te matraque plus en vigueur lorsque tu aperçois l’inexistence de tes clés pour entrée. tu tâtonnes, comme si plus tes mains entraient en contact avec ton corps, plus l’apparition de cette nécessité allait se présenter. t’en as marre. du ciel, des petits cons, des hommes profiteurs, de toi. toi avant toute chose. toi avant lui. toi avant celui qui ne répond pas ! l’âme noyée, coquille de sentiments enflammés. tu te tiens devant la porte, attirée à l’idée de faire attentat au calme. mais tu te résignes d’un frisson. le fantôme d’une fièvre te guettant de pas très loin. tout comme le tatoué qui ouvre les spotlight sur toi; te faisant actrice de tes propres malheurs. tes orbes agacées se glissent dans les siennes, n’y récoltant qu’un amusement que tu lui ferais bien ravaler. - no shit, sherlock. que tu pestes sans trop bouger. - heureusement que t’es là, parce que j’aurais juré qu’il faisait bon et chaud. tu pivotes sans relâcher le croisement de tes bras. seule source fiable à une brèche de chaleur. - j’en ai une aussi pour toi : t’es vraiment con, non ? depuis que t’es sortie kenny, il n’y a que lui pour rendre le bonheur acidique. venin dans l’coeur qui se suit de provocation. tu t’es laissé jouer dès le retour d’appel qui a conclu le marché. c’était évident que ça allait être ainsi que vous alliez danser. mais t’es pas essoufflée. toujours à vouloir prendre le contrôle de la valse, main sur une hanche, doigts écrasés. tu ne le détestes pas. t’es presque reconnaissante qu’il ait trouvé le moyen exact pour te faire exister.
un sourcil s’hausse, l’attention détournée par le tison au bout de la nicotine qui illumine son visage d’une autre lueur. elle mord ses traits, éclaircit le pourtour de ses lèvres et peint son arrogance à grand coup de pinceau. ta mâchoire se crispe, ravalant de justesse un instant de tremblement. - vu l’état de ta gueule, t’as clairement pas c’que tu veux non plus, Brady. tu méprises cette distance engendrée par l’énonciation de vos noms, mais tu t’y fais. mais tu ne te plis pas à l’idée d’être une minute de plus manipulée par la brise nocturne en harmonie avec les intempéries. - ouvre. l’ordre est sec, partiellement épuisé. alors que ton poing s’abat sur la porte qui n’aura jamais la force de contenir la tempête si elle venait par s’animer. - juré si j’tombe malade, c’est ton lit qui écope. t’es pas stupide, tu sais que la balle reviendra constamment dans ton camps une fois lancée. que chaque interaction sera toujours un peu plus incendiaire que l’autre. et que le seul moyen d’étouffer les flammes sans trop provoquer de fumée reste à ce jour, énigmatique.

@jalen brady  spare the sympathy (kenny) 2615336557  
Revenir en haut Aller en bas
Invité

spare the sympathy (kenny) Empty
MessageSujet: Re: spare the sympathy (kenny)   spare the sympathy (kenny) EmptyMar 18 Jan - 15:47

palabres qui dégringolent. la chute du temps à travers le piquant des mots, comme un pauvre pansement qu’on retire à chaque fois un peu plus fort sur vos maux. espérant toucher enfin une bribe plus sensible. combat sans heure, sans se donner de faveur. dès cette première entrevue, comme si chaque parcelle de ton corps voulait s’mettre à nu. te réclamant le fer sur c’regard qui brille des mêmes éclairs. ce besoin d’rester cacher en continuant d’attaquer, attendant ainsi la capitulation de l’autre côté. sans avouer que chaque parole insuffle d’la vie a ce corps bousillé. délicieux à-coups pernicieux, drogue qui nourrit les mutilés ambitieux.

ce serait absurde d’avouer que tu ne jubiles pas de la situation. autant la retourner à ton avantage puisque la nuit avait fait d’autres projets pour toi. La clope au bec qui s’amenuise depuis qu’tu tires dessus, t'écoutes à moitié les sarcasmes qui tombent a la volée. Tu ne relèves pas. tu la laisses finir, elle y a droit. Un peu. sa condition n’est pas à son avantage et pourtant elle relance le combat avec dédain. La rhétorique facile. t’en attendais pas moins d’sa part, n’est ce pas ? tu ne peux pas acquiescer totalement. Question de principes. De s’foutu orgueil. il t’reste que ça, alors autant le hisser haut sur l’étendard de la lâcheté. et pour ainsi dire, son avis tu t’en balances. Tu devrais du moins. t’as lancé cette bouteille hostile à la mer, dans l’espoir de voir les griffes s’aiguiser. Il serait stupide de te formaliser pour une insulte qu’elle a dignement placée. C’était peu dire. L’euphémisme de dernière seconde. Car elle envoyait la p’tite. et ça t’fait grommeler. Ta mâchoire ombrée par la barbe subit les spasmes des crocs qui se serrent. Au fond, tout te le réclame : T’aurais dû la laisser moisir sur ce perron. tu vois rouge quand elle fait allusion à tes cernes accablantes. « touché Watson. 3h du mat’ tu pensais sûrement que j’allais t’accueillir avec des cupcakes et un lait fraise ? » La petite menotte qui combat les frissons cogne contre la porte d’entrée, réclamant l’asile que tu lui refuses toujours. Énième risette sur le coin de ta bouche, pupilles concentrées sur le feu rougeoyant de ton bout de clope qui se consume. « papa et maman Pryce t’ont jamais appris à dire ’s’il te plaît’, ou t’es encore en pleine rébellion pré pubère ? » que tu balances, caustique. Ponctué d’un petit rire sans joie. l’imaginer comme une petite princesse a ses géniteurs te portait la bile autant que ça te rassurer sur la manière de la traiter. toutefois, tu ne le retiens pas ton regard qui cherchent l’effrontée, ses billes adverses acérées. tu veux plus que les mots cette fois, tu veux le courroux qui émane de toute part. « hors de question que tu squattes ma piaule avec ton nez qui coule » c’est plus une menace qu’un avertissement dans cet air glacial que tu lègues malgré le ton moqueur « t’enlèveras tes pompes aussi avant d’rentrer… pas que j’tienne à tes pieds gelés, mais le parquet a vécu plus de choses que toi. » t’ignorais pas que la surface en fer forgé caché plus qu’une simple nana en mal d’amour. Il y avait plus sous les couches hargneuses de cet esprit malin. Derrière les courbes élancées qu’ton œil avisé n’avait pas pu louper. D’une conversation que t’avais surpris au coin d’la cheminée. Un sanglot derrière un mur et des cris dans la nuit. y avait-il pire que tes propres cauchemars sous ce plafond ? tu te refusais à le croire putain. ça voudrait dire que quelqu’un serait capable de comprendre les nuances maussades de tes bravades.
tout ça n’est qu’un ramassis de conneries qui ne devrait même plus t’atteindre. tu n’as pas l’temps de refaire l’éducation d’une arriviste. de t’épancher sur des états d’âmes d’une gamine en mal de sensations fortes. foutaises. et pourtant t’es encore là cette nuit à faire tout pour que les syllabes fougueuses ne franchissent pas tes murailles de pierre. ironique pour un mec qui ne jure que par une sollitude renforcée. choyée. on dirait que tu peux trouver meilleur joueur que toi ? ou pire encore, si la concurrence voyait vraiment celui qui se cache sous le masque. loin du brady, très loin du condamné, il y a ce jalen qui veut calmer cette tension, panser les entailles béantes de l’implosion. ce problème qui répond non, et cette paire d’yeux bleus qui assènent la contradiction d’un ‘oui’ trop fou pour tomber dans l’oubli. fais chier… ce petit feu-follet prêt à s’calciner. Tu l’sentais. Au fond cela faisait largement écho avec le brasier qui dormait fébrilement dans les tréfonds de ton âme. t’avais qu’à lui claquer la fenêtre au nez, et tant pis pour la porte d’entrée. mais tu continues, comme si elle était la seule à payer pour tous les maux de ta putain d’existence. Qu’elle encaisse, après tout elle te provoquait sans cesse. « si j'ouvre cette porte, j'serais dans l'obligation de t'sortir de la douche dans l'espoir de m'offrir un peu d'eau chaude... ça résout que dalle sur le litige, donne-moi une bonne raison d'le faire ? »

@kenny pryce
Revenir en haut Aller en bas
Invité

spare the sympathy (kenny) Empty
MessageSujet: Re: spare the sympathy (kenny)   spare the sympathy (kenny) EmptyVen 21 Jan - 3:46

tu ne distingues pas le déferlement des vagues sous sa peau; comment les ondes réagissent aux séismes de ton impertinence. l’horizon paraît calme, dissimulé derrière les broussailles mal taillées qui encadrent sa mâchoire carrée. ses yeux scrutent d’indifférence, d’une raillerie qui te semble déplacée pour le poids de ton oubli. mais ce n’est pas que ça. c’est une vengeance pour le simple principe de ton existence. le regret plus solide que son égo, d’avoir retourné l’appel pour colmater les failles monétaires. failles au plus profond des entrailles. tu méjuges ses intérêts, son égoïsme occasionnel. et tu ne sais si c’est la flegme ironique de ses propos qui te fait frissonner où un souffle de mère nature qui a aussi, aucune pitié. tes lèvres se bouleversent d’un gloussement méprisé. - j’m’attendais peut-être à un peu d’compassion. mais non, même dans mes rêves t’en as que pour ton cul. dans un sens kenny, t’es pas vraiment mieux. cependant, au dernier souffle, tu sais que la mine placée ne concerne pas la critique, mais la rêverie. qu’en aveux impassible, tu le places parfois en personnage principal de tes histoires endormies. qu’il s’y accroche ou garde la porte fermée à toute fierté te laissera dans l’indifférence. parce qu’il n’y a réellement qu’une seule envie qui régit ta présence sur le palier et c’est celui de pouvoir entrer te réchauffer.
tes doigts engourdis trouvent l’énergie nécessaire pour se crisper. former un nouveau poing prêt à tout briser. t’as puisé dans la confrontation de ses propos pour faire danser les tisons dans tes yeux. comme si l’enfer venait de faire grincer son portail pour t’y faire reine. jalen a pourtant l’efficience d’un roi, capable de ramener les troupes à son pouvoir et te faire couper la tête. il scinde tes pulsions et t’en saigne à profusion. le courant électrique à vif dans une marre d’eau accélère les battements. qu’est-ce que tu peux réellement répliquer ? que personne ne lui a appris à bien traiter les femmes ? il ne te voit pas comme une femme. ça transpire dans ses propos, dans ses roulements des yeux, dans ses râles. t’es pas une femme, t’es qu’une gosse.
une gosse qu’on a piétinée parce qu’elle savait pas être à la hauteur d’un porno;
une gosse qu’on a manipulée pour avoir des faveurs à faire vomir;
une gosse qu’on a étouffée car elle n’avait pas l’argent pour pouvoir se prouver;
une gosse qu’on a empêché d’grandir et qui fonce dans tous les revers pour faire comme les grands;
pour souffrir, comme une femme. pour être forte, comme une femme.
- t’as pas pensé qu’c’est des hommes comme toi qui m’a enlevé tout c’que j’avais d’politesse ? la lame est effilée, le fond des mots est révolté. c’est tellement acide que ça perce la densité de ta carapace. coincée entre poursuivre la saignée ou calfeutrer les fentes naissantes. t’arrives même plus à raisonner les tremblements qui ne prennent plus de temps à se succéder. incapable d’emporter l’excuses à tes lèvres pour amener un instant de tranquillité. tu ne détournes aucun élément de ta présence, tentative peine entamée de rester fière sous ses balles et encore vivante. un pas t’éloignes de la porte pour te rapprocher de lui. tu n’as aucune réponse à lui donner sans lui donner raison. sans t'amuser. incapable de se situer sur un terrain d’entente; alors qu’il te suffirait de diminuer ton temps d’errance psychologique sous la douche. - tu m’parles vraiment d’litige, m’sieur l’ex-prisonnier ? pesté à sa silhouette cadrée. à cette chaleur que tu perçois, pétillement sur le haut de tes pommettes carmins. si seulement il savait. si seulement, tu savais. que vos erreurs vous lient d’une profondeur inouïe. que vous avez signé une perte totale, les deux mains sur le volant. que vous êtes loin d’être inconnus aux cauchemars de l’autre. ouais, si seulement. - OUVRE. la respiration se perd, les poumons se contractent. tu pourrais faire vibrer la maison au complet de ta voix portante, déranger les voisins pour le peu que ça te dérange. épuisée de ces instants de torture moderne alors que tu es aussi le boureau des siennes. tu ne fais que récolter ce que tu sèmes. pour une fois que la vie a raison de le faire.

@jalen brady  spare the sympathy (kenny) 2615336557  
Revenir en haut Aller en bas
Invité

spare the sympathy (kenny) Empty
MessageSujet: Re: spare the sympathy (kenny)   spare the sympathy (kenny) EmptyDim 23 Jan - 14:47

le contrôle. il coule sur tes veines, fleuve sanguinolent, dans le seul but tortueux d’ébrécher sa peine. cette force fragile que t’espère faire claquer dans l’mille. L’espoir de voir l’autre s’effriter alors que tu t’caches sous les erreurs de ta lâcheté. pauvres damnés que vous êtes, à essayer d’assoiffées vos défaites. le contrôle. ce bas mot qui vous ensorcèle. il n’a de souffle sur vos existences que pour vous faire vrombir vers la déchéance. croyant tenir les rennes, pour finalement réussir à creuser un peu plus les fossés d’la haine. idiots de l’ombre. Que la lumière éclaire un jour vos tombes. ridiculisant l’orgueil, et ôtant les masques du deuil. le contrôle, oui. cette infamie rocambolesque qui te garde de tout alors qu’un rien peut te rendre fou. ce petit brin d’femme à qui tu sembles mettre de fausses étiquettes, elle souffle son glas et fissure tout doucement tes murailles. ce poison que tu réfutes au possible, pour ensuite réclamer la suite. dans l’espoir de désengourdir les nuits mornes de tes putains d’insomnies. Les flammes progresses dans les prunelles adverses, contrastant sur les frissons humides que sa chair semble pâtir. Cataclysme du chaud mordant le froid. l’orage est la prochaine proie. tu ne veux que cette colère qui n’est autre que le reflet de c’qui déraille à plein gaz en toi. elle ne tarde pas. reine des coups bas. sa couronne qui vient t’piquer ton arrogance, faisant dangereusement grincer la cadence. Et jusque dans tes yeux, la brûlure qui entame sa danse. s’ouvrant sur sa propre fêlure, pour que tu t’y engouffres à outrance. le loup qui cache les rides de l’infortune, tu le retiens du bout des doigts espérant que la nuit, autre comparse abusive, puisse dérober le feu que la demoiselle vient d’allumer. dégainant les briquets, pour que tu puisses t’incendier à ses côtés. tu la détestes un peu plus à chaque souffle. pour ces mots qu’elle profère autant que ce besoin d’être encore collé ici à attendre ce je-ne-sais-quoi qui fait frémir. te résignant mais espérant crier enfin cette indifférence sur le pauvre gamin à qui on n’tendait jamais la main. passant la majeure partie d’son existence a vouloir atteindre les sommets, et dès l’depart se faire distancer. l’abandon comme seul véritable compagnon. puis le pouls qui s’affole, ce traitre. la pente qui approche sur le précipice de ta chute. a bout de bras tu tiens le bouclier pour la voir flancher avant toi. et ça sors. ça vient sur des sentiers sinueux. aussi pernicieux que le serpent. aussi vicieux que l’aveu au goût râpeux. fissures qui t’attirent comme un papillon à sa lumière. « laisse-moi deviner… t’es vexée parce que j’suis pas le seul à pas répondre à tes caprices de ptite merdeuse ? » salive moqueuse. joute heureuse. Malheureusement cette joie pourrait t’être coûteuse. Ultime effort que tu lègues à ses rêves et ton égoïsme. dernière indifférence avant la décadence. la belle allocution de ses lèvres roses qui tremblotent fait basculer ton bastion. libérant le carquois, les meurtrières et les flèches aiguisées depuis ta prison. « parle pas d’choses que tu ne connais pas... tu pourrais t’remettre à chialer et faire plus de cauchemars.» sec. violent. hargneux. ça n’dure qu’une seconde puisque tu regrettes déjà d’avoir montré cette brèche. tu tapes là où t’es sûr de faire mal. et cet instant que tu maudis pour t’avoir fait revivre en bandes dessinées accélérées, les épisodes de ta propre image du condamné. t’ramenant aux interrogatoires forcées. Aux cellules trop serrées et la torture de ceux avec qui tu as dû composer. les pupilles belliqueuses, tu forces ce contact que tu ne maîtrises plus vraiment. Feu et glace se percutent sous la brise humide et vos corps bouillonnant de non-dits. pourtant même le petit corps frêle secoué par le froid ne rompt pas. proclamant à nouveau son droit sur l’habitat. et aussi sur toi. Faisant fi de ton mutisme qui pourtant s’écaille. « tu m’emmerdes, Pryce » désabusé, tu profères. dans un souffle frôlant l’impatience des mots. des nerfs déjà bien trop à fleur de peau. Fuir. Ta seule dernière arme avant l’explosion. L’coup de tonnerre final qui risque de débusquer vos barrières aussi fragiles que le verre. T’as besoin d’saisir la parade avant d’faire consumer c’que tu n’seras sûrement jamais prêt à dévoiler. voilà que tu t’éloignes de la fenêtre, battant sur une retraite salutaire « tu verras pas d’inconvénient à passer par la porte de derrière alors » ça claque en même temps que le bois des carreaux signant clairement la fin d’ce foutu intermède. cet escarre de plus sur votre nuit. t’es à mille lieux de t’sermonner pour passer pour un gamin puéril. la faisant une énième fois patauger par la boue du jardin pour gagner les minutes d’une vengeance stérile. Le verrou désactivé sur la porte de la cuisine, tu fugues sur l’arrivée pour te blottir dans l’canapé. casque audio vissé sur l’crane, les percu méthodiques sont là, prêtes pour les nuances salvatrices. T’faire oublier ce myocarde en tambour et en fanfare.
indifférence comme meilleur des mépris ?
mais n’as-tu pas déjà trop réagit ?


@kenny pryce   spare the sympathy (kenny) 1799621088
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

spare the sympathy (kenny) Empty
MessageSujet: Re: spare the sympathy (kenny)   spare the sympathy (kenny) Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
spare the sympathy (kenny)
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» (kenny) young life crisis

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
THE MORNING AFTER :: Archives-
Sauter vers: