jamais la fin d'été n'avait paru si belle

baby azéma
"le temps qui reste"
timothée chalamet | the grinch

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(tw: addiction, dépression)
age : vingt-six ans. le temps qui passe et les meubles qui ne prennent jamais la poussière. le pessimisme en guise de motto, la nostalgie en guise de mélodie. date et lieu de naissance : vingt-sept octobre. t'es né loin d'ici, dans l'hôpital le plus proche du petit village d'èze. côte d'azur, france. enfant, tu ramassais les coquillages enfouis sous le sable et les galets brûlants, sur la côte méditerranéenne. t'en faisais des colliers à ta mère, fidèlement attachés autour d'un bout de ficelle. job ou études : dernière année de conservatoire. pianiste. t'as la chance de pouvoir étudier un art qui t'as toujours passionné, et pour lequel t'es vraiment doué: le piano. mais papa fout la pression, et ça tourne au cauchemar. insomnies, angoisses, obsession. les cernes qui se creusent, le piano qui sonne à tes oreilles comme une torture. les touches, blanches, noires, te hantent, se confondent. adresse : hood river. une grande maison qui fait presque tâche dans ce quartier, avec une allure de villa italienne, comme importée d'ailleurs. parfois, papa dépense son argent d'une manière qui te plaît. quand vous avez emménagé ici, dans cette baraque construite sur mesure, tu t'es senti chez toi. il ne manquait plus que la mer, le bruit des vagues, le cri des mouettes. la côte d'azur semblait vous avoir suivi.

• le soleil, la mer et le bateau. une huile de monoïl sur la peau, la serviette humide de tes propres gouttes d'eau salée étalée au sol, à l'arrière du bateau. derrière toi, la côte d'azur, devant toi, la mer méditerranée à perte de vue. dans l'enceinte posée près du gouvernail, on entend la bande originale du film "le grand bleu". t'as tout ce qu'il te faut: des amis qui trinquent, lula qui se baigne comme un poisson que l'on aurait remis à l'eau après avoir été pêché, un apéro qui se démarre et le soleil, le soleil éblouissant, le soleil qui te brûle la peau et les rétines dans un supplice jouissif. c'était l'été dernier. le plus beau de ta vie.
• sadness theme. la pièce est plongée dans une lumière rouge qui t'éclate le crâne. où peut-être que c'est l'alcool et les trois derniers rails qu'on t'a proposé et que tu t'es enfilé en moins d'une heure. vous êtes dans une salle privée, tu le sais car le son du club est loin, étouffé par des larges murs et de la moquette au sol. une fille que tu connais pas se penche vers toi, souffle la fumée de sa cigarette marlboro (tu détestes les marlboro) sur ton visage et tu lui chopes le menton d'une poigne brusque. "refais plus jamais ça" tes mots sonnent comme un crachat, tu la fixes longtemps, jusqu'à voir dans ses yeux un tremblement, puis tu poses tes lèvres sur les siennes, l'embrasse par surprise et la repousse. tu t'échappes de cet enfer en trois pas vacillants, t'attrapes vic en partant, tu lui marmonnes que vous rentrez, il te marmonne que t'es chiant, que y a after chez minnie. quatre heures plus tard, tu t'endors chez minnie: dans un lit king size, deux inconnues dans les bras et en accueillant chaleureusement l'amnésie que t'offre le lendemain, et la redescente qui ira avec.
• february. maman, tu fais comme si elle était morte. pourtant elle est là, tu l'sais, à quelques heures en avion de toi. elle a quitté le navire quand t'avais tout juste cinq ans, et dans le fond, tu sais pourquoi. tu sais que ton père est une merde, tu sais qu'elle était pas heureuse, tu sais que c'était pas contre toi. elle t'envoie une carte pour ton anniversaire, chaque année, que tu ranges au fond d'un tiroir sans même l'ouvrir. des mots jetés en l'air, des excuses bidons. son abandon, tu l'as vécu comme une trahison, et toute ta rancune et ta peine se mélangent dans une colère qui lui est vouée. papa, c'est la guerre froide. avec le temps, t'as appris à écouter ses monologues, à aller dans son sens, à hocher la tête pour qu'il te laisse tranquille. un accord tacite signé entre vous deux: tu continues d'être bon au piano, il te remplit les poches et ferme les yeux sur tout tes excès, tes caprices.
• suspiria theme. t'as la tremblote. t'as pas bu de la journée, tu voulais rester sobre pour ton récital. mais t'es arrivé à un point où t'as encore moins les idées claires si tu te retiens de boire. alors tu choppes une flasque dans ta chambre avant de partir, t'en enquilles une partie sur le trajet, à l'arrière de la voiture. tu te sens plus détendu, mais t'as chaud dans le costume que tu dois porter ce soir, et tu sens l'angoisse monter. tu répètes ce morceau depuis des semaines, tu t'dis. y a pas de raison que tu foires, tu t'dis. t'as la bougeotte quand t'arrives au conservatoire, dès que tu t'assoies ton genoux sautille et tes nerfs sont à deux doigts de craquer. t'as envie de partir, t'as envie de te cacher. qu'est-ce que tu fais si tu rates une note? qu'est-ce que tu fais si t'oublies la fin du morceau? qu'est-ce que tu fais si tu voies papa suivre des yeux ton doigté, là-bas, dissimulé dans la pénombre du public?
• "por siempre". cette mélodie définit ta tristesse, ta solitude. tout ce que tu caches au reste du monde se lit dans ta manière de jouer ce morceau au piano. les touches dansent, sursautent, produisent un chant mélusine, qui caresse les tympans avec la lame d'un couteau. tout le monde t'applaudit quand tes mains restent suspendues dans le vide, appréciant le silence d'une fin et les clameurs d'un début. la sueur au front, tu te lèves, salue machinalement le public, et inspire profondément: un sans faute. papa sera fier et tu aimerais dire que ça ne compte pas du tout pour toi. mais c'est faux et, la tête penchée vers le sol, caché sous un amas de boucles brunes, tu souris enfin de satisfaction personnelle. le piano, c'est tout ce que t'as, c'est tout ce que t'es. tu t'y défonceras les phalanges jusqu'à la fin.


qui sont tes parents ? : ton père, français. grand réalisateur, mais pas des plus sympathiques. du fric, une piscine à débordement et des filles bien plus jeunes que lui, c'est avec ce genre de modèle paternel que t'as grandit. ta mère, américaine. elle en avait le charme, l'élégance, la peau brillante et le rouge aux joues qui contrastait avec le bronzage olive de papa. elle était chanteuse. mais elle est partie, et bien qu'elle ne soit pas six pieds sous terre, tu t'amuses à parler d'elle au passé. l'ombre d'un abandon toujours pas accepté.
tu as des enfants ? : pas d'enfants. pour quoi faire? t'es jeune, riche, et déprimé. tes plantes ne tiennent pas plus d'un mois sur le rebord de ta fenêtre, tu les arroses toujours trop ou pas assez.
frères et soeurs : fils unique. petit, ton ami imaginaire s'appelait louis. tu lui parlais beaucoup, tout le temps. souvent, tu commençais à crier quand tu lui expliquais que maman n'était jamais revenue. ça t'a valu quelques séances chez une psychiatre et plusieurs plaquettes de médicaments.
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tes meilleurs amis : victor, lula, minnie, eli. vous êtes rapidement passés des goûters organisés pour vos anniversaires, avec piscines de balles, énormes  buffets et châteaux gonflants aux célébrations de l'ordinaire hebdomadaires, en énorme soirée chez l'un chez l'autre, des whiskys raffinés, des sachets de poudre, des cartes de poker et des billets de 500 en guise de jetons.
tu habites avec qui ? : ton père, principalement. mais aussi tout le personnel de maison, qui sait se faire petit mais que tu croises régulièrement, et toujours ta "belle-mère" du moment (jamais plus de quatre mois consécutifs).
tu as un animal de compagnie ? : un chat, aveugle. il s'appelle scar, est balafré comme dans le roi lion, et ne quitte que très rarement ta chambre et ton balcon (le reste de la maison l'effraie).
clubs : cornelius performing arts school.
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tes amours ? : t'es jamais vraiment tombé amoureux. tu sais même pas ce que ça fait. t'as que ton père comme modèle et voilà ce qu'il t'a appris: achète, consomme et jette. un pourri-gâté, voilà ce que t'as toujours été. pourtant lula, son prénom roule toujours sous ta langue comme un baume au coeur, cette nana là c'est ta symphonie à toi, ton propre stairway to heaven.
tes ex-amours ? : catharsis charnelle, les femmes, t'en as connu plein. il y en a toujours eu plusieurs à la maison, de passage. tu les as connues innocentes ou bien matures, inexpérimentées comme professionnelles, dominantes, dociles, même les deux. parfois tu te montrais tendre, souvent t'étais juste insensible.
orientation sexuelle : à redéfinir. hétéro ou refoulé, tu sais plus depuis peter, depuis ses draps, ses bras, son dernier message que t'as laissé sans réponse depuis deux semaines.
ta première fois ? : c'était avec la fille de ta troisième belle-mère, t'avais quatorze ans, elle en avait dix-sept. elle était pas trop moche, des cheveux longs d'un blond peroxydé que tu te prenais dans les yeux quand elle passait au-dessus de toi. elle te plaisait pas plus que ça, mais t'en voulait à ton père. tu voulais te venger. t'as lancé l'info en plein repas de famille, tu voulais entendre le bruit des mâchoires qui tombent au sol. il est d'abord resté silencieux. plus tard dans la soirée, il t'a félicité, des mots glissés discrètement à ton oreille qui t'ont glacé le sang. c'était la leçon du jour: il t'appréciait d'autant plus si tu lui ressemblais, dans le bon comme le mauvais.
la dernière fois ? : deux nuits plus tôt. fin de soirée, alcoolisée, t'as un souvenir d'une blonde, d'un parfum à la rose bon marché. d'un claquement de porte. elle est probablement partie au petit matin, énervée. toi, tu t'es rendormi aussitôt.
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traits de caractère : t'es du genre désagréable, insolent. t'es impulsif, tu réfléchis mais toujours trop tard. t'as l'habitude d'avoir tout ce que tu veux. tu t'inquiètes que pour toi-même. t'es beau-parleur, manipulateur, t'aimes encore plus quand on se méfie de toi. t'aimes jouer, t'es curieux, t'as besoin d'être stimulé pour être piqué. t'es bon vivant, t'aimes faire la fête, là encore, sans doute trop. mais t'aimes aussi la beauté du silence, celui que tu poses intensément après une mélodie au piano, et la poésie des instants volés, des instants en suspens.
croyant ou non croyant : non-croyant. une croix cependant qui pend à ton cou: celle de ta grand-mère, la mère de maman. tu la connais pas, mais elle traînait dans la maison en France et à votre départ, t'as voulu la garder.
problème de santé : addiction sévère (alcool, drogues) / dépression névrotique.
complexe : pas très à l'aise avec ton corps, notamment nu.

hey macarena !
tes moyens de transport : si t'as besoin, tu peux appeler le chauffeur de la famille. généralement, t'évites: tu fais tout à pied, à la limite tu prends un vélo. t'évites les transports en commun qui t'angoissent et te dégoûtent.
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signe astro : scorpion, ascendant bélier. lune en sagittaire.
tes hobbies : la musique. t'aimes tout genre confondus, t'as une collection entière de vinyles, un mini set-up de studio de prod dans ta chambre. toujours des écouteurs enfoncés dans tes oreilles, il t'est impossible de vivre sans, même pas une journée.
ton rêve : renaître. tout abandonner, peut-être. lâcher ton nom, ta famille, ta réputation. retrouver une joie d'enfant, une peau de bébé, une naïveté face au monde, et tout recommencer.
tes phobies : plus rien entendre, devenir sourd, insensible, lire la déception sur le visage de ton père, revoir ta mère à un coin de rue, peut-être même avec de nouveaux enfants.
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dans ton dressing : principalement des fringues un peu larges, mais trendy. tu fais pas beaucoup d'efforts mais t'as une base fidèle de fringues qui sont toujours un peu à la mode. ni trop classe ni trop casual, juste ce qu'il faut.
dans ta table de chevet : les lettres de maman, quelques capotes, un vieux bocal de compote rempli de pochons, ton drug stash, des partitions.
dans ton sac ou tes poches : ton téléphone, toujours. de quoi fumer, des écouteurs et du liquide.
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android ou ios : ios.
mode : silencieux.
applications favorites : spotify, soundcloud, instagram.
3 derniers contacts : lula, victor, papa.
réseaux sociaux : seulement instagram.
top 3 artistes spotify : françoise hardy, erik satie, dalida.
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aime : l'odeur de la pluie sur le goudron chaud.
n'aime pas : les gens qui se moquent de ton prénom.
films préférés : nouvelle-vague française.
séries préférées : twin peaks.
plat favori : bruschetta italiennes.
dernier achat : une nouvelle sono.

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MIMIâge : vingt-trois ans.
région : bretagne! mais je viens du PACA (le soleil me manque).
où as tu connu le forum : le discord des rpgistes!
commentaires : hello j'espère que mon baby vous intéressera et pouvoir le faire évoluer avec vous ici! je suis toujours dispo par mp pour parler liens, si ma fiche vous donne des idées...  
connexions : assez régulières.