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Sujet: First Strike // Liam Bluebell Mar 1 Fév - 20:05
♫ First Strike ♫
Il venait de voir, là afficher sur le tableau de la salle des professeurs, ‘’semaine de la sécurité’’ ce qui voulait dire, visite d’un membre du corps policier dans son local, ce qui voulait dire que son numéro personnel serait sûrement utilisé pour céduler ce rendez-vous. Mathia n’aimait pas trop donner son numéro personnel après, les gens le gardent et l'utilisent au lieu de passer par la direction, comme s’il travaillait même de nuit. Comme de fait, suffit de deux jours après la notice, son téléphone se met à sonner, un l’agent Bluebell aimerait venir le lundi pour faire sa petite présentation des règles de conduites autour de l’école, sauf que le lundi, ils revenaient tous de la fin de semaines et ses enfants n'écoutent que rarement, trop exciter ou fatigué. Il propose donc le mercredi, milieu de la semaine, ils pourraient les préparer à la visite.
Les premiers jours de la semaine se passaient bien, quelques messages échangés pour planifier la durée du rendez-vous, l'heure et ce qui s’y passait, comment la classe devrait être positionnée pour donner un maximum de place à la présentation et autre détail, il n’avait jamais parlé autant à un officier pour une simple visite dans sa classe. Le lundi, Mathias fait une activité avec les enfants sur les policiers pour voir ce qu’ils connaissaient, ils ont même partagé quelques petites histoires avec la classe. Le mardi, il leur fit faire une activité bricolage sur les moyens de transports, beaucoup de ses enfants avaient une imagination débordante, alors leur moyen de transport devenait assez inusité en gardant une touche réelle. Bien entendu, il avait donné son cours comme prévu, on ne pouvait pas toujours jouer, il fallait aussi travailler un peu.
Deux jours, le mercredi arrive, l’agent devrait arriver après la pause du lunch, ses gamins étaient fébriles, excité, lui aussi aimait bien la visite il avait un temps sans vraiment de cours à donner, ce qu’il n’aimait pas c’était l’ambiance, chaque année, il avait au moins un élève problématique, lequel il se devait de garder à ses côtés et surveiller, s’en était plus épuisant encore. C'est pourquoi à la pause, il se trouvait en dehors du périmètre de l’école, cigarette entre les lèvres, il y avait un arrêt de bus muni d’un banc à l’extérieur de l’abri, donc il pouvait y prendre place sans problème et y fumer tranquillement. Le blond faisait exprès de marcher une dizaine de minutes jusqu’à cet arrêt, il savait qu’on ne pouvait fumer sur la propriété de l’école et ne voulait pas se faire voir par les élèves, bon, certains dans les plus vieux marchait sur l’heure du midi, donc il en croisait, mais justement ils étaient plus vieux, donc savait depuis un moment que fumer n’est pas tant une bonne chose. Midi et demi, sa montre se mit à vibrer, son heure de pause sonnait la fin, il commença donc à marcher vers l'établissement, terminant tranquillement sa cigarette. Il venait de se faire enlever le dernier bout de sa cigarette par un total inconnu, un total idiot qui passe et le juge simplement, car il est dans une rue aux alentours du périmètre de l’école. Il se stoppa dans sa course, enfin sa marche trop choqué, qui encore enlevait les cigarettes, c’était un peu agressif en plus, suffisait de lui dire de ne pas le faire, il l’aurait étaint.Il se dirigea dans la cour, la pause terminer, chaque enseignant devait retourner chercher leur groupe dans la cour qui se plaçait tranquillement en rang. Il arriva devant son groupe, un sourire imprégné sur ses lèvres.
Alors où se trouvent mes enfants !
La surveillant lui répondit, qu'elle n’avait pas d’enfant à lui donner ce midi, mais des dinosaures, ce qu’il trouvait amusant, chaque midi ses enfants devenaient autre chose et lui, embarquait dans leur jeu.
Oh pardon, Alors mes dinosaures vous êtes prêts !
Un Rarr bruyant lui répondit, chaque enfant imitant un dinosaure tout en avançant, ils gardaient le rang comme prévu et grognaient doucement quand un adulte passait près d’eux. Ils arrivèrent rapidement aux casiers, les enfants connaissaient la routine et fit donc le nécessaire. On enlève le manteau, change les bottes pour les souliers, passe par la salle de bain qui par chance se trouve tout près et de retour en classe. Juste avant la cloche de la pause, ils avaient fait des cartes avec leur noms inscrit en couleur dessus, ils les avaient placés au sol, tandis que les pupitres se retrouvaient poussés vers le fond de la classe, donc chaque enfant allèrent prendre place devant leur insigne. Même Mathias passa par son casier, manteau, bottes, tuque et foulard, ainsi que son téléphone s’y trouvèrent, il n’était pas du style à utiliser l’appareil tandis qu’il a une vingtaine de gamin devant lui.
Prenant place devant la quarantaine de petits yeux, il commença à leur poser des questions sur l’heure du lunch, ceux qui voulait parler, le faisait et ceux qui préférait garder le silence aussi, il ne forçait personne à partager. Une dizaine de minutes passa et personne ne s’était présenté, ce qu’il trouvait tout de même étrange pour un officier. Il fait taire les enfants par un moyen sonore, un genre de son que les enfants répètent en hurlant pour ensuite garder le silence. Chaque classe de cette école était muni d’un haut-parleur qui communiquait directement avec le secrétariat, donc il appuya sur le bouton signalant sa demande de
À chaque année, il y avait un de nous qui était sollicité afin de rendre une visite dans les écoles de la ville pour promouvoir les bonnes habitudes de sécurité. L’initiative est vraiment superbe, même que le faire deux fois par année ne serait pas de trop. Malgré que je devrais déjà me réjouir du fait que les établissements scolaires nous interpellent de base à chaque année -l’indice qui nous met la puce à l’oreille que c’est apprécié et que ça permet d’augmenter la vigilance des jeunes-. J’ai révisé les différents sujets et les mises en situations à aborder avec la jeunesse ainsi que comment vulgariser le tout. Avec des enfants de cinq ou six ans, le but n’était pas de leur faire peur -malgré un minimum pour qu’il ne prenne pas tout ça pour un simple jeu-. Mais aussi je devais m’assurer qu’ils puissent bien comprendre l’importance de ma visite et de mes conseils.
Je prends la peine de me renseigner auprès d’un dénommé Mathias Cooper. C’était le nom que la secrétaire de l’école primaire m’avait fourni pour que je puisse prévoir la tournée dans sa classe. Et en prime le numéro de celui-ci. Mercredi, voilà la journée qui semble le mieux convenir -je dois faire une demande pour remanier mon horaire, mais comme c’est affilié avec la commission scolaire de la ville, mes patrons n’y verront pas d’inconvénients à modifier le tout-. Même si en vrai, lundi m’aurait mieux arrangé, mais tant pis. Je devais m’ajuster à eux.
Et voilà que le jour J arrive. L'heure de quitter le commissariat sonne si je souhaite ne pas arriver en retard. J’avertis mes collègues de mon départ et que s’il y a une urgence, de tout de même me contacter. Certains me questionnent quant à savoir pourquoi je décampe de si tôt. Je les informe que je compte bien m’y rendre à pied puisque l’école n’est pas très loin et ça éviterait les inquiétudes des enfants de voir un véhicule de police -bien que pour certains, ça susciterait bien plus de l’excitation qu’autre chose-. Après une trentaine de minutes, j’aperçois le bâtiment ainsi que l’insigne scolaire. Je tourne un coin de rue et j’emboite le pas. Bien que j’ai mon manteau sur les épaules, le froid de l’hiver commence à pénétrer mes vêtements. Je croise un homme -je le suis plutôt- et je manque de m'étouffer. L’odeur qu’il dégage… celle de la cigarette. Sérieusement, fumé aussi près d’une école primaire entouré d’enfants qui retournent en classe, il pense à quoi? J’accélère jusqu’à le rejoindre à ses côtés. Sans même lui adresser la parole, je lui retire le peu qui lui reste de ce bout de cancer avant de le jeter au sol.
- Évitez de fumer proche de ce secteur, je vous pris, lui adressais-je la parole avec un sourire -loin d’être sincère, mais plutôt poli-. On n'est peut-être pas encore sur le terrain de l’école, mais penser à la santé des enfants.
Et je n’ai pas plus de temps à lui accorder. Le temps file et je dois me dépêcher si je veux être devant la classe à l’heure. Surtout que je dois en premier lieu passer par la direction pour m’annoncer. Je franchis les portes de l’établissement et me dirige directement vers le secrétariat. J’informe la personne de la raison de ma venue et du professeur qui doit m'accueillir. Ce fameux Mathias Cooper qui enseigne au niveau maternelle. J’ai un mauvais feeling et je vois que la secrétaire ne semble pas trop se préoccuper de moi. Je sors mon téléphone portable et je sélectionne le numéro qu’elle m’avait fourni de cet enseignant. En moins de deux, mon message s’envoie. Au moins maintenant, je suis certain qu’il sait que je suis sur place.
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Sujet: Re: First Strike // Liam Bluebell Mer 2 Fév - 4:37
♫ First Strike ♫
Il venait de se faire enlever le dernier bout de sa cigarette par un total inconnu, un total idiot qui passe et le juge simplement, car il est dans une rue aux alentours du périmètre de l’école. Il se stoppa dans sa course, enfin sa marche trop choqué, qui encore enlevait les cigarettes, c’était un peu agressif en plus, suffisait de lui dire de ne pas le faire, il l’aurait étaint.Il se dirigea dans la cour, la pause terminer, chaque enseignant devait retourner chercher leur groupe dans la cour qui se plaçait tranquillement en rang. Il arriva devant son groupe, un sourire imprégné sur ses lèvres.
Alors où se trouvent mes enfants !
La surveillant lui répondit, qu'elle n’avait pas d’enfant à lui donner ce midi, mais des dinosaures, ce qu’il trouvait amusant, chaque midi ses enfants devenaient autre chose et lui, embarquait dans leur jeu.
Oh pardon, Alors mes dinosaures vous êtes prêts !
Un Rarr bruyant lui répondit, chaque enfant imitant un dinosaure tout en avançant, ils gardaient le rang comme prévu et grognaient doucement quand un adulte passait près d’eux. Ils arrivèrent rapidement aux casiers, les enfants connaissaient la routine et fit donc le nécessaire. On enlève le manteau, change les bottes pour les souliers, passe par la salle de bain qui par chance se trouve tout près et de retour en classe. Juste avant la cloche de la pause, ils avaient fait des cartes avec leur noms inscrit en couleur dessus, ils les avaient placés au sol, tandis que les pupitres se retrouvaient poussés vers le fond de la classe, donc chaque enfant allèrent prendre place devant leur insigne. Même Mathias passa par son casier, manteau, bottes, tuque et foulard, ainsi que son téléphone s’y trouvèrent, il n’était pas du style à utiliser l’appareil tandis qu’il a une vingtaine de gamin devant lui.
Prenant place devant la quarantaine de petits yeux, il commença à leur poser des questions sur l’heure du lunch, ceux qui voulait parler, le faisait et ceux qui préférait garder le silence aussi, il ne forçait personne à partager. Une dizaine de minutes passa et personne ne s’était présenté, ce qu’il trouvait tout de même étrange pour un officier. Il fait taire les enfants par un moyen sonore, un genre de son que les enfants répètent en hurlant pour ensuite garder le silence. Chaque classe de cette école était muni d’un haut-parleur qui communiquait directement avec le secrétariat, donc il appuya sur le bouton signalant sa présence, une voix se fit entendre.
Monsieur Copper que puis-je pour vous ? Madame Brown, il n’y aurait pas un officier de police qui poireaute devant vous ? Oh oui bien sûr
Il soupira, cette secrétaire était la pire qu’il ai vu durant toute ses années d’enseignements, Il fit signe à sa collègue de l’autre côté du couloir, demandant si possible de surveiller les deux classes, le temps qu’il ai récupéré le pauvre homme. Il passa d’un côté du bureau, ce dernier ayant deux portes, il évitait de croiser les parents d’élèves.
Madame Brown, vous faisiez quoi au fait ? Pardon ? Un jeu de cartes ? escorter notre invité à travers l’école ne vous intéressait pas ?
La pauvre jeune femme, se mit a béguailler, il n’avait pas été tendre, mais laissé sa classe ainsi, ne lui plaisait pas et puis c’était son travail d’escorter le monde dans les classes. Il sortit de l’autre côté et vit un homme assis sur les chaises devant la fenêtre du bureau et il sourit. Tiens l’agresseur de cigarette, son après-midi s’annonce splendide.
Mon regard a beau croiser celui de la secrétaire à plusieurs reprises, mais rien. Elle m’avait vu utiliser mon téléphone portable, donc déduit que je m’arrangeais avec le prof en question comme je l’avais fait pour organiser cette visite. Je passe une main sur ma nuque. J’ai l’air d’un parfait idiot à rester planter là devant son bureau comme si son travail avait été fait. Insister auprès d’elle, l’idée ne m’enchante guère. Je lui fais signe et lui indique les chaises non loin où j'avais l’intention d’attendre -comme ça, si jamais le professeur arrive, qu’elle puisse me le référer tout de suite pour ne pas perdre plus de temps-. Quelques minutes passent. M’étais-je trompé de jour? D’heure? J’ouvre l’application d’agenda et pourtant je vois bien le mémo que je m’étais fait. Alors pourquoi l’enseignant ne me répond pas? Je vérifies mes messages, je l’ai bien envoyé. Allez, je lui laisse encore cinq ou dix minutes et je tentés de l’appeler, sinon c’est le retour à la secrétaire -quitte à lui demander littéralement les directions pour me diriger vers la classe en question-. Les pauvres enfants qui doivent attendre…
Les minutes passent. Le contact devant les yeux, j’appuie sur l’icône du téléphone vert. L’appel se lance, mais au bout de quelques sonneries, le répondeur s’active. Ce n’est pas vraiment le résultat que j’escomptais. Je laisse tout de même un message en espérant qu’il soit pris rapidement. Je regarde l’heure affichée sur mon écran. Cette visite commence déjà sur un mauvais pied. Je relève la tête, en entendant mon nom. Mon regard s’attarde sur un homme -celui qui m’avait interpellé puisqu’il était le seul présent-. Même si ce n’est que brièvement, je le reconnais; le fumeur qui se fiche de la santé de la relève d’aujourd’hui. Mais qu’est-ce qui foutait là? Et surtout mon inquiétude ne fait que s'amplifier. Il côtoyait vraiment les enfants s’il se trouvait là. Le concierge peut-être? Malgré que même dans les écoles, ce genre de poste était muni d’un uniforme… Bon, probablement un truc administratif, comme ça il pouvait garder son odeur de cigarette loin des petits gnomes. C’est quand même pas un grizzlys qui a réussi à se frayer un chemin jusqu’ici? Non, je serai au courant si un membre de ce clan avait été employé au sein de la commission scolaire. Mais avec un look pareil…
- Oui, c’est moi, lui répondis-je avec un sourire -quelque peu forcé-.
Et vu ce qui s’est passé un peu plus tôt, l’envie de discuter avec lui est trèèèèès loin. Malgré que l’école était au courant de ma venue, c’était simplement les politesses et qu’il voulait s’assurer que ça ne soit pas un inconnu qui attend dans une institution scolaire.
- En fait, j'attends le professeur Mathias Cooper. Je suis là pour sensibiliser les jeunes à la sécurité. J’ai tenté de le joindre, j’attends de ses nouvelles.
Malgré qu’il pourrait m’éclairer si le professeur était absent. Ça expliquerait pourquoi je n’ai pas de retour de sa part. Chose que la secrétaire aurait dû quand même me prévenir si c’était le cas, mais à voir ses compétences, c’était peut-être un peu trop lui demander. Je n’avais pas trop envie de pousser la conversation avec lui, mais pour le moment il était le seul à pouvoir me fournir cette information.
- Est-ce que vous savez s’il est présent aujourd’hui? L’heure de la visite était prévue il y a déjà un moment. S’il est absent, je verrai avec lui pour reporter la visite dans sa classe.
Ce n’était peut-être pas de sa faute à l’enseignant. Un imprévu ou une absence au travail, ça arrivait à tout le monde. Ce n’était pas à lui de m’avertir. L’administration de l’école servait bien à ça. Malgré que c’est à se demander ce qu’ils font réellement.
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Sujet: Re: First Strike // Liam Bluebell Mer 2 Fév - 17:54
♫ First Strike ♫
Cette secrétaire, elle n’avait jamais fait un bon boulot, en trois ans qu’il était ici, jamais il ne l’avait vu quitter son poste, ce qui peut être bien vu par certain, mais dans une école, elle pouvait au moins aider un peu plus que de juste répondre au téléphone et même là, si au moins elle prenait les message. Il avait donc demander à sa collègue de surveiller les deux classes, ce qui ne lui donnait pas beaucoup de temps pour faire l’aller-retour, une personne seule ne peut s’occuper de quarante-deux élèves, alors il était là, entrain de faire ce qu’ils interdisait aux enfants de faire dans les couloirs, courir, en fait il marchait rapidement, mais ça revenait au même.
Arrivé dans le secrétariat par la porte du personnel, il l’a vit, la jeune fille, sur son ordinateur en train de lire quelque chose qui n’avait clairement aucune relation avec ses tâches, bon sang, une vraie plaie. Il avait beau essayer de lui faire comprendre, il avait vraiment l'impression de parler à un mur, les adolescents ou du moins jeunes adultes était loin de ses capacités. Il alla donc dans la direction des chaises d’attente, voyant une ombre à travers la fenêtre du bureau. Il y avait bien un homme et pas n’importe lequel, l’arracheur de cigarette, vraiment ?? Il était le policier en question, il commençait mal sa journée à ses côtés. L’homme se présenta, disant aussi qui il voulait voir et pourquoi il était là, voyant sa réaction Mathias savait qu’il avait fait le lien et qu'apparemment son idée était déjà faite sur sa personne, encore mieux.
On m’a demandé de venir vous chercher, je m’excuse pour celle-là.
Il pointe la secrétaire en disant cela et il commence à marcher vers sa classe, il n'avait pas dit son nom, fait comme si il n’était qu’une aide qui allait le guider vers la classe des plus jeunes. Le chemin commençait en silence, avant que l’homme l’ouvre à nouveau pour lui demander si son rendez-vous se trouvait absent, drôle de question, il aurait prévenu si c’était le cas.
Oh non, il est présent, ne vous inquiétez pas. On peut seulement laisser les classes sans surveillance alors…
Il continua son chemin, passant proche des salles de bains des grands, là où des bruits de rire se faisait entendre, ce qui ne devrait pas puisque les cours ont décidément repris. Il attendit donc que les enfants sorte de là, les fixant d’un air ‘’vous savez pourquoi je vous regarde’’ les garçons, baissèrent les yeux.
En classe et vite Oui, Monsieur Cooper.
Et voilà il était grillé, il allait devoir faire avec.
Et on marche !
Il se retourne vers son invité, signalant qu’ils allaient reprendre la marche, il se doutait que les questions allaient fuser maintenant. Mathias avait l’habitude, il avait dû faire son chemin, il n’avait pas vraiment le profil d’un enseignant de maternel, mais plutôt d’un rockeur.
Un surveillant alors? Bref, peu importe, au moins j’allais pouvoir être en mesure d’honorer mes engagements et je prie pour que le professeur en question pardonne ce contre-temps. Les prochaines fois, je me présenterai avec encore plus d’avance -si je suis encore désigné à faire cette tournée-. Tout en me levant, je jette un œil rapide en direction de la secrétaire après que le fumeur l’ait désignée. Je hausse simplement les épaules, à quoi bon de s’y attarder davantage? Il n’a pas l’air de l'apprécier -mais ça, c’est leurs affaires-. Je le suis. Avec un guide, je devrais être en mesure de me rendre à destination. J’arpente les couloirs en sa compagnie -et surtout avec l’odeur de cigarette imprégnée dans ses vêtements-. Je m'efforce de retenir ma toux qui me démange la gorge suite à ma respiration gênée à cause de l'arôme toxique. La bonne nouvelle là-dedans; ça n’allait durer que quelques minutes le temps d’arriver à la classe.
- Je vois, c’est normal.
Dans quel état serait la classe si un professeur devait s’absenter pendant à peine deux minutes? Avec des petits monstres qui n'arrivent même pas à rester en place plus de cinq minutes. En fait, j’admire les professeurs. Ils ont vraiment une patience hors-pair en plus de former la génération suivante. Être en mesure de donner à chacun une attention particulière et être à leur écoute. Devoir me préoccuper d’une vingtaine de gnomes sans pouvoir être en mesure de me dédoubler, je serai déjà mort avant que la semaine ne soit achevée. Ce n’est pas un métier, mais une vraie vocation. Je leur lève mon chapeau!
On s’arrête dans le couloir au niveau des salles de bain. À en juger par la réaction du surveillant, ces petits élèves haut de cinq pommes ne devraient pas se retrouver là. Dès qu’ils sortent, -contrairement à lui- je leur adresse un sourire amical. Mais ce sourire disparaît dès que j’entends les élèves prononcer le nom de la personne qui m’escorte. Mon regard dévie vers l’homme et je le dévisage. Monsieur Cooper… Il se fout de ma gueule depuis tout à l’heure alors? Et était-ce si dur de répondre à son téléphone, surtout lorsqu’on attend quelqu’un? Ah non, c’est vrai, il était trop préoccupé à sûrement fumer une seconde cigarette alors que je l'avais débarrassé de sa première. J’ai un rire nerveux alors qu’il reprend la marche -probablement en direction de sa propre classe-.
- Votre classe est sans surveillance en ce moment, monsieur Cooper? lui lançais-je maintenant que les enfants avaient vendu la mèche sans même le vouloir.
Ironique quand même. Malgré qu’avec un peu de jugement, il aurait demandé à un collègue de prendre la relève le temps de venir me récupérer à l’administration. Malgré que s’il est aussi con pour fumer proche des élèves…
- Quand même, en vous voyant, je ne me serai jamais douter que vous étiez professeur, dis-je afin de tenter de maintenir une conversation et combler ma curiosité. Du moins certainement au niveau primaire.
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Sujet: Re: First Strike // Liam Bluebell Jeu 3 Fév - 2:12
♫ First Strike ♫
Il était brûlé, les enfants avaient beau aimé s’amuser et étendre leur permission pour la salle de bain, ils étaient tout de même respectueux et appelaient toujours les adultes par leur nom. Il les regarda marcher vers leurs classe avant de se retourner vers le policier, l’effet sourire n’eut pas vraiment l’effet esompter puisque ce dernier avait l’air de le regarder comme s’il allait le mettre derrière les barreaux, Mathias se sentit comme un gamin pris au piège après une bêtise et pourtant il n’avait rien fait de tel.
Bien sûr que non ??
AH ! Il détestait lorsqu'il répondait aussi vite, comme s'il ne pouvait garder contenance, stupide hyperactivité, mais le policier avait toucher une corde sensible pour son côté enseignant. Non, il avait dit qu’il avait dû trouver quelqu’un pour sa classe, jamais il n’allait les laisser sans surveillance, surtout pas à cet âge, bien que les siens soit bien éduqué, il n’allait pas prendre le risque. Le policier se mit à tousser et lui, roula des yeux, quel cinéma, il ne fumait pas assez pour que l’odeur soit aussi forte, de plus ses cigarettes n’était pas si forte que ça.
Vous voulez de l’eau peut-être ?
Il n’allait pas embarquer dans son jeu, de l’enseignant ne devrait pas fumer, il y a des parents pire que lui, l’enfant sens le cendrier à dix mille lieux, la voiture fume pour eux. Alors une cigarette à l’heure du lunch n’était rien. Bon sang, cet homme venait à peine d’arriver et il se sentait déjà juger par chaque pores de sa peau, l’après-midi allait être amusante, sarcastiquement parlant. Il continua son chemin, voyant sa classe arriver, sa collègue le voyant lui fit signe et retourna dans sa propre classe, c’est juste avant de rentrer qu’il s’arrêta pour fixer son visiteur dans les yeux, sa dernière phrase était vraiment la preuve de son jugement.
Je dis toujours à mes élèves de ne pas juger au premier regard, faut croire que c’est un enseignement que vous n’avez pas. Que voulez-vous que l’école à tellement changé depuis.
Un sourire sarcastique et il entra sans attendre de réponse, saluant ses dinosaures qui était tous rester sagement assis à leur place. Le blond était si fière de ce groupe, ils écoutaient toujours, il allait devoir les récompenser pour leur patience s’ils continuaient ainsi. Il présenta donc le policier, refit un tour des règles de conduite en classe et alla prendre place au fond de la classe, assis sur le dessus d’une des tables d’élèves en attente à son tour que la présentation commence. Il sentait son sang bouillir, le policier avait beau être sexy à souhait, mais il le mettait en rage dès qu’il ouvrait la bouche. Simon et Alex lui ont souvent répété que dans cet état, il pourrait tuer d’un seul regard, il devait supposé qu’en ce moment, le policier devait sentir sa rage passer.
Je hausse les sourcils pour faire mine de le croire. Une réponse beaucoup trop rapide à mon goût. J’aurai beau pousser un peu plus, mais ça n’aboutirait à rien. Il me suffit simplement d’attendre un peu plus longtemps et de constater la situation en arrivant sur les lieux. Je soupire mentalement, je pense comme si j’étais en route vers un crime… Je me focalise sur le but de ma visite dans cette école. Je me remémore ce que je dois dire, ce que je dois aborder avec les jeunes. C’était bien eux la priorité.
- Non, ça devrait aller, lui répondis-je poliment -et sèchement- à sa proposition.
L’école est grande. Vu de l’extérieur, elle paraît moins spacieuse. Mais mon supplice était sur le point de s’achever en voyant l’interaction avec un autre membre du personnel qui s’engouffre aussitôt dans une autre classe. Bon, je lui donne un point pour avoir eu le réflexe de demander à une collègue de surveiller ses garnements. Je finis par enfin retirer mon manteau de mes épaules alors qu’on s'apprête à rentrer dans la salle où nous attendaient les élèves -probablement impatients qu’il se passe enfin quelque chose-. Sauf que voilà qu’il se retourne vers moi. Je serre la mâchoire au fil de ses paroles, mais cet idiot ne me laisse même pas le temps de répliquer qu’il passe le seuil de la porte. Je ravale un grognement interne avant de le suivre.
Tous les enfants se trouvaient assis au sol, déjà prêts à mon intervention. Je jette un rapide coup d'œil étonné à ce professeur qui fait un rappel global à ses élèves avant de m’attarder à nouveau sur ces bouts de choux. Le professeur me cède la place avant de se faufiler au fond de la classe. Je le suis du regard, mais dès que je croise ses yeux, je ressens une tension -ma présence ne le réjouit pas du tout-. Je reste figé sur place quelques secondes avant d’être en mesure de me concentrer sur les élèves- sourire sur les lèvres en retrouvant du dynamisme-. Je m’assoie également au sol pour être au même niveau qu’eux et afin de créer une meilleure atmosphère d’échange. Je commence par m’introduire en bonne et due forme. Avant de plonger dans le vif du sujet, je lance quelques questions pour tâter le terrain sur leurs connaissances de la police en général et ce qu’ils considèrent comme étant une attitude sécuritaire lorsqu’ils sont sur le chemin de retour vers leur maison ou même le matin quand ils se rendent à l'école. Dès qu’un enfant souhaite prendre la parole, je l'interpelle par le nom écrit sur un bout de papier qui avait devant lui. Je prends le soin de changer d’interlocuteur pour faire participer le plus grand nombre qui le souhaite.
- Okay, maintenant, on va faire une mise en situation les amis, dis-je en relevant mon regard vers leur professeur. Si jamais une personne comme monsieur Cooper vous approche dans la rue pendant que vous allez à l’école, mais que tu ne le connais pas du tout. Qu’est-ce que tu fais? Est-ce que tu t’approches de lui ou bien tu gardes tes distances?
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Sujet: Re: First Strike // Liam Bluebell Ven 4 Fév - 0:47
♫ First Strike ♫
Ils avaient rejoint la classe assez rapidement, assez pour éviter de se prendre la tête avec lui, enfin comment un policier pouvait-il juger une personne aussi vite, n’a-t- il pas besoin de preuve avant tout, il s’était senti insulté que par son apparence, il ne pouvait pas être enseignant du primaire. Donc, de retour en classe, voir tout c’est petit yeux tournés vers eux, les sourires apparaître sur leur visage voyant un vrai policier dans leur classe, il fit tout de même un tour des règle de conduite en classe, ses élèves parfait avait tout retenue, il savait qu’il n’y aurait pas de problème.
Finalement aucun jusqu’à ce que l’autre homme décide de faire une mise en situation, les enfants se levèrent tout en restant à leur place, leur petit corps se tourna vers lui en le fixant. Un de ses élèves leva la main pour parler, ce dernier Alex, était de ceux qui avaient un fort caractère et une logique hors-pair, il savait que cela serait amusant d’entendre la réponse et il ne fut pas déçu.
Monsieur Cooper nous a appris à ne pas parler aux inconnus. Monsieur, Même s’ils nous offrent des bonbons, un jouet ou un animal, on ne doit pas le suivre.
Une autre leva la main aussitôt.
Il a aussi dit que si la personne dit que c'est papa ou maman qui lui a dit de venir nous chercher, on le suit pas, parce que papa et maman ne nous l’a pas montré.
Le blond était fier de ses élèves, ils avaient retenu la leçon. Le professeur se leva de la table sur laquelle il était assis et se dirigea vers le policier.
Vous auriez dû voir dans les dossiers, nous avons eu des problèmes avec des personnes étrange rodant autour de l’école en début d’année donc nous avons fait le tour avec les enfants.
Il sourit au policier avant d’applaudir les enfants qui se mirent à crier de joie avant de reprendre leur place assis au sol. Lui, il retourna sur la table dans le fond, ses yeux fixant le policier avec amusement. Ils en étaient à quoi deux à un ? Finalement l'après-midi est assez amusante et puis il avait une belle vu. Oui, Mathias se retrouvait assez content du déroulement de cette journée.
J’écoute avec attention la réponse du premier qui prend la parole -le petit Alex-. J'hoche la tête suite à son intervention en glissant un « Très bien! ». Puis un deuxième ajoute d’autres éléments qui arborent dans le bon sens. Au final, ils avaient beau avoir un jeune âge, ils avaient déjà conscience des dangers qui peuvent rôder et surgir autour d’eux. Ainsi que d’adopter les bonnes réflexions et les bonnes actions. Finalement, ma visite passe plutôt pour une révision des notions de sécurité qu’une réelle sensibilisation. Ce qui n’est pas plus mal en vrai. Vaut mieux que ces enfants soient bien équipés que pas assez, surtout à propos de ce sujet qui continue à faire des victimes malheureusement. Le professeur se lève, attirant mon attention au passage. Il se fraie un passage jusqu’à ma personne… Il aurait bien pu garder ses fesses au fond cela dit. Pas obligé de se donner en spectacle.
- Je vois, ça explique pourquoi les jeunes ont de si bonnes réponses. Vous les avez déjà bien informés, lui adressais-je avec un sourire forcé sur mon visage.
Sourire qui s’attendrit lorsque mes yeux se reposent sur les élèves -ainsi que les muscles de mon visage-. Je poursuis avec une deuxième mise en situation un peu plus poussée, mais assez simple pour que les gnomes soient en mesure de faire les liens. Sans grandes réelles surprises, les répliques avaient les bonnes valeurs.
- Aussi, si tu sens qu'il y a le moindre danger, tu n’hésites jamais à aller voir un adulte de confiance. Que ce soit quelqu’un de l’école ou encore un policier.
Oui, même si c’est ce professeur assis au fond de la classe à faire le fier pour un rien. Mais on ne le répétera jamais assez. Même si c’est quelque chose avec laquelle on martèle déjà leur petite tête. Les réactions de chacun pouvaient varier lorsque la situation se présentait à eux. Donc s’ils ont le réflexe de penser à ce qu’on leur répète sans cesse, les chances que l’enfant s’en sortent augmentent drastiquement. Et c’est ce qui compte en fin de compte. Qu’ils soient en mesure de pouvoir retrouver leur chez soi en toute sécurité.
- Je vais laisser à Monsieur Cooper une carte du quartier. Sur cette carte, tu pourras y trouver le chemin le plus rapide pour te rendre au poste de police si jamais tu ne peux pas trouver un autre endroit proche pour t’enfuir.
Puis, j’avais une dernière surprise pour les enfants. Je me lève pour aller plonger la main dans une des poches de mon manteau. J’y retire un sac dans lequel on entend déjà des bouts de plastiques s’entrechoquer. Ce n’était pas grand chose, mais il fallait bien récompenser ces monstres à batterie qui ne s’épuisent jamais.
- Tout le monde en rang, chacun son tour, tu vas avoir un badge de police!
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Sujet: Re: First Strike // Liam Bluebell Ven 4 Fév - 20:41
♫ First Strike ♫
La journée s’achevait, enfin la présentation, il pouvait aisément lire dans les yeux du policier qu’ils n’étaient pas du tout sur le côté ami de la relation, il le détestait ou du moins il l’avait énervé. Il n’en fut pas du tout offensé, au contraire, ce jeu lui plaisait. Archie lui avait toujours dit de faire attention lorsqu’il parlait à plus important que lui, enseignant ou la loi, mais jamais il n’avait écouter, nombreux sont les ennuies qu’il eut et il réussissait à s’en sortir, cette fois, il n’avait rien fait de si mal, alors il ne s’en préoccupait pas vraiment. Voyant que les enfants excités se mettaient en ligne pour recevoir leur badge, il se leva, alla à l’interphone et demanda une aide des services de garde pour surveiller les enfants durant la pause, il avait une classe à remettre en ordre.
Ceux qui ont leur badge, peuvent aller s’habiller pour la récréation. Ont oublie pas, botte, tuque, gant, il fait froid dehors. Et on dit merci à l’agent Bluebell.
Il se tenait à la porte surveillant autant les enfants aux casiers que ceux à l’intérieur de la classe et ce jusqu’à ce que la surveillante arrive. Ils ne prirent que cinq minutes pour se préparer et sortir, la cloche venait à peine de sonner. Pour sa part, il récupéra son téléphone avant de se mettre à tout ranger. Mathias ne put s’empêcher de rire, il ne vit que le nom de l’officier sur son écran, comme s’il allait garder son téléphone en classe.
Vous ne savez pas qu’un bon enseignant, n’a jamais son portable en classe ? Surtout avec les miens, aucune distraction n’est permise.
Tout en parlant, il souleva un des bureaux et le remit sur les marques inscrite sur le plancher, il avait fait ça l’année suivante pour justement garder l’espace en ordre lorsqu’il avait besoin de tout déplacer. Chaque table avait sa marque et donc gardait une ligne droite et était placée de façon à ce que chaque enfant ait une bonne vue sur le tableau au devant.
Je ne suis pas un mauvais gars. Me jugez pas sur ce que vous voyez, j’ai fait mes preuves comme enseignant, sinon la direction ne m’aurait pas prise. Et non, je ne fume pas devant les enfants, la rue est à tout le monde et j’étais loin de l’école. Alors pourquoi ne pas ouvrir votre façon de voir les choses au lieu de rester pris dans une boîte ?
Le blond n’avait pas pus s’en empêcher, il n’avait pas pus se taire, il devait rectifier le tout, il devait sortir son énervement sinon il allait passer une mauvaise soirée et les gars allaient le sentir passer.
À tour de rôle, je passe chaque élève afin qu’ils aient tous leur badge respectif. Certains me font un high five, ce que je fais avec grand amusement accompagné d’un sourire sincère à leur égard. Suffit qu’un seul enfant commence pour que les prochains -ou du moins une bonne partie- souhaitent en faire autant. Leur enseignant les rappelle à l’ordre. Après avoir passé autant de temps à rester immobile, aller se dégourdir les jambes ne leur fera pas de mal. Voir ces bouts de choux aussi enjoués d’aller courir dans la neige me ramène plusieurs années en arrière. Lorsque j’avais aussi autant d’enthousiasme et de naïveté dans mon coeur. Lorsqu’on pensait seulement s’amuser et s'imaginer des histoires pas possible sans se soucier de ce qui arrivera demain. L’âge magique en fin de compte. Puis de retour à la triste réalité et la vie d’adulte par la voix moqueuse du professeur. Mon sourire disparaît aussitôt dès qu’il prend la parole.
- Vous auriez pu faire une exception aujourd’hui? lui lançais-je alors que je range les badges restants dans la poche de mon manteau. Surtout quand vous savez que vous attendiez quelqu’un. Et particulièrement avec une secrétaire pareille dans l’administration.
Certes, ce n’était pas sa faute pour la secrétaire, mais avoir conscience de l’incapacité -ou du manque de professionnalisme- d’un collègue, tu prends certaines initiatives pour y pallier, surtout si tu es impliqué dans un projet, non? Ou bien c’est juste moi qui a des manières… Autant les enfants avaient réussi à me faire oublier cette mauvaise passe, autant que l’enseignant… Non, whatever. Le voyant replacer les pupitres, je retrousse les manches de ma chemise. Il avait pris la peine de tout déplacer pour que ma visite soit plus agréable, c’était la moindre des choses d’aider à remettre le tout en place. Je lui demande quelques directives afin d’éviter de mettre un bureau au mauvais endroit.
- Je veux bien vous croire lorsque vous dites que vous n’êtes pas méchant. La direction doit faire une enquête judiciaire de leurs futurs employés, donc si vous êtes là, c’est qu’il n’a pas de problème à ce niveau là.
Mon regard se porte sur sa personne, le scannant de la tête au pied. Chose que je n’avais pas pris le temps de faire jusqu’à maintenant. Mais vraiment, son look ne correspond vraiment pas au profil d’un professeur. Il ne peut pas en vouloir à la planète entière de toujours porter un jugement sur sa personne. C’est quelque chose d’humain et il faut apprendre à vivre avec ça.
- Mais fumer quand même dans un périmètre proche de l’école où bon nombre d'élèves passe… dis-je sans aller plus loin. Aussi, petit conseil amical. Réfléchissez à comment formuler vos phrases avant de les dire. J’ai des collègues qui ont déjà mis des personnes en garde à vue pour des remarques semblables.
Je n’étais pas d’accord avec cette procédure, mais certains n’avaient pas une très grande tolérance au sein de la police. Ce Cooper est énervant, mais pas au point qu’il se retrouve derrière les barreaux pour une nuit. Après avoir terminé de mettre la classe en ordre, j’extirpe la carte de ma poche arrière dont j’avais mentionné aux élèves et le laisse sur le coin du bureau placé à l’avant.
- Je vous laisse le soin de décider où vous voulez l’afficher. Aussi, une dernière chose!
En récupérant mon manteau, j’attrape un des badges que je distribuais aux enfants. Je m’approche du blond et l’accroche sur son chandail. Je taponne quelques coups pour m’assurer qu’il tient bien en place.
- Voilà, vous aurez aussi un petit souvenir, lui dis-je avec un sourire amusé avant de croiser son regard.
clubs : single people, university of portland, portland worker.
Sujet: Re: First Strike // Liam Bluebell Dim 6 Fév - 15:38
♫ First Strike ♫
Il replaça la classe tout en parlant, il n’avait malheureusement pas cette capacité de se taire et de garder ce qui le dérangeait en dedans et d’oublier. Et puis ils se retrouvaient seul, il fallait bien lui faire savoir qu’il n’avait pas à juger la personne qu’il était sans le connaître avant. Tout en lui parlant, il indiquait du doigt les marquages sur le sol au policier qui avait décidé de l’aider, l’atmosphère avait quelque peu changé entre eux, comme deux copain qui réglait leur compte tout en restant ami, un frisson le prit sur la colonne, il ne se faisait jamais d’ami, enfin, rarement. Seulement quatre personne dans sa vie ont réussit à y rester, étrangement son caractère hyperactif les amuses, bon, Simon a souvent dit qu’il lui arracherait la tête, mais il sait que ce n’est que pour blaguer, sinon il ne l'appellerait pas pour sortir le lendemain.
Ils avaient terminé de tout placer rapidement, plus vite que s’il l’aurait fait seul, il mit les mains sur ses hanches dans un signe d’exaspération, cet homme ne lâcherai pas l’affaire de la cigarette, il voulait quoi qu’il aille en griller une à l’autre bout de la ville. Il était en dehors du périmètre scolaire !
Oh donc vous allez aussi qu’il faudrait que je déménage, parce que si je ne peux plus être libre de fumer chez moi. Vous êtes énervant.
Simple constatation, rien de bien méchant, il était énervé et sans plus. Réfléchir, on lui avait souvent dit, surtout Archie ou Alex ou Simon ou ses parents, mais cela allait au-delà de ses capacités, sa bouche allait souvent plus vite que son cerveau, l’information passait et sortait comme s’il était constamment sur l'autoroute. Alors réfléchir à ce qu’il allait dire. Le policier lui remit la carte de la ville avec les points de repère noté, la carte en main Mathias analysait déjà les murs de la pièce pour y trouver un coin, mais tout était déjà si encombrer, peut-être dans le couloir proche des cases, ses pieds bougeait déjà vers la porte lorsqu’il fut arrêté par le brun qui avait une dernière chose à lui dire.
Le choc, la surprise, il ne s'attendait pas du tout à recevoir un badge, il prit l’objet de plastique en main, laissant le policier sortir seul, il se mit à sourire finalement devant ce geste ridicule, mais mignon. Puis la lumière fit Boom ! Son invité était parti seul, savait-il non seulement le chemin ? Mathias courut vers le couloir et vit au loin le policier.
Besoin d’un guide monsieur l’agent ?
Il le vit tourner à droite
Non, l’autre droite…
Hilare, il le rejoignit, il ne voulait pas devoir mettre une annonce de ‘’policier perdu’’ avec une récompense à la clé. Surtout pas.
- Arrêtez de fumer alors. Je ne serai plus « énervant » et ça sera réglé! répliquai-je du tac au tac.
S’il souhaite m’étiquetter avec cet adjectif, qu’il le fasse. Entre nous deux, je crois bien que c'est lui qui devrait l’avoir greffé à sa peau. Ce n’est pas moi qui détruit ma santé. Je soupire afin de me calmer. Mes yeux se posent sur sa personne quelques secondes. En vrai, il a le tour avec les enfants. Ses élèves l’écoutent et ne ratent aucune occasion de le mettre de l’avant. Rare sont les enseignants qui parviennent à garder leur classe en ordre, surtout lorsqu’on vient chambouler la routine des jeunes. Pourquoi donc n’arrive-t-il pas à avoir cette même énergie avec les autres? Je suis loin de croire qu’il laisse tout le flux de sa pensée aller avec ses élèves. Des paroles aussi directes et sans subtilité. Ou peut-être il se donne un personnage lorsqu’il est devant eux? M’enfin… Malgré tout ce qu’il pourra dire, il ne peut pas changer le fait qu’il ressemble plus à un motard qu’un professeur de maternel… Ça m’énerve, j’ai juste une vision d’un grizzly devant moi à chaque seconde qu’il est dans mon champ de vision -même s'il a un certain charme-.
N’ayant plus rien qui me retient ici, je quitte la classe. Ce monsieur Cooper devait se préparer à redonner cours lorsque la cloche allait sonner pour annoncer la fin de la récréation. Tout en traversant le seuil de la porte, j’enfile mon manteau sur mes épaules -bien que je me trouve toujours à l’intérieur de l’établissement scolaire-. Cependant, voir un policier rôder dans les couloirs attirerait l’attention alors qu’il n’avait rien à signaler. Hmm… la sortie était bien par là? Il me semble avoir passé ces casiers tout à l’heure, bien que tout se ressemble ici. J’entends la voix du professeur, mais lui fait signe plutôt d’un au revoir de la main. Qui avait besoin d’un guide? J’arriverai bien à trouver la sortie, elle est à droite.
Ou pas… Je m’arrête net, tourne les talons en pivotant sur moi-même pour faire face à cette autre droite mentionnée par l’enseignant. Le bout de mes doigts viennent chatouiller ma nuque alors que mon regard se tourne vers l’homme. Je pointe donc la bonne direction vers laquelle je devais m’aventurer pour quitter les lieux avant de reprendre ma route tout en lui adressant un sourire nerveux.
- Oui, c’est vrai, c’est par là, dis-je afin de sauver la face -même s’il y a peu espoir-.
J’entends des bruits de pas et en tournant la tête, je le vois me rejoindre. Bon, j’avais peut-être besoin d’un guide après tout, mais je n’avais pas besoin de lui avouer de vive-voix.
- Garder précieusement le badge, ne le jetez pas! Il vous rend plus sympathique, lui lançais-je.
Il aurait pu se taire, il aurait dû se taire, mais il eut pitié du policier perdu, envie de sa présence un peu plus, non définitivement pitié, quel idiot irait lui ordonnée d’arrêter de fumé avec ce ton et lui donne un badge de plastique si ce n’est pas pour se foutre de sa gueule, définitivement, il n’y avait rien de plus entre eux qu’un malentendu. Il le rejoignit tout de même, profitant parfois que le brun avance plus vite pour le reluquer, le trajet ne dura que quelques minutes, sa classe n’étant pas bien loin de la sortie, ce qui était calculé stratégiquement pour les petits ne voulant pas qu’ils parcourent toute l’école seul. Ils arrivèrent rapidement à la sortie, son badge toujours en main, il le montra au policier en souriant lorsqu’il lui intima de ne pas le perdre et de la façon la plus mature qui soit lui tira la langue avant de lui souhaiter une bonne fin de journée.
Essayer de ne pas vous perdre vers le poste, à moins que vous voulez que je vous prête notre carte ?
La cloche indiquant au élèves de se mettre en rang pour rentrer se fit entendre, signe qu’il devait retourner en classe, ne restait qu’une heure de cours, ce qui n’était pas de trop en ce moment, il se sentait épuisé. Il ne voulait qu’une chose rentrer chez lui et dormir, ce qui n’arriverait pas, car dans une heure toute son énergie serait revenue.
Au revoir Monsieur L’agent.
Un clin d’oeil malicieux, un badge levé en l’air, il avait tourné le coin du couloir pour disparaître. Il passa donc cette fin de journée en jeu libre, les gamins adoraient ses moments et lui pouvait rattraper la correction des apprentissages de ses élèves ou préparer certaines activités futures. Une heure passa rapidement, les enfants avaient rangé la classe plus ou moins en ordre et étaient assis en groupe comme à leur habitude attendant la surveillante qui passait les chercher. Autobus, marcheur et service de garde, une vingtaine de minutes de plus et ce fut le silence totale, seul. Un dernier tour dans la classe, manteau et botte enfiler, il pouvait se diriger tranquillement vers son chez lui, il attendit même d’être tout prêt de sa maison pour allumer une cigarette, ne voulant pas risquer une autre altercation avec un fou, puis vint la routine, prendre une marche avec le chien, appels des copains, sortie de prévu etc. Mathias ne s’arrêtait vraiment jamais, il en était incapable.
Un faux sourire se dessine sur mes lèvres. Je comprends maintenant. Ce professeur avait le tour avec ses élèves simplement parce qu’il est lui-même un enfant. Seulement plus grand qu’eux, avec des traits d’un adulte et un statut d’enseignant. Mis à part ces détails, je ne vois aucune différence! Cette classe ne possède pas vingt-six élèves, mais vingt-sept. Et de tous les profs de cette école, il a fallu que je tombe sur lui. Quel est mon niveau de malchance? Heureusement le tout touche à sa fin. Plus que quelques instants et j’aurai les pieds dans sur le chemin enneigé du retour. Plus que quelques instants avant…
- Oh, comme c’est gentil de vous inquiétez pour moi, monsieur Cooper, dis-je sans la moindre sincérité dans mon teint de voix. Mais je devrais être en mesure de me rendre bien et bel à destination.
Google Map existe pour ça! Juste qu’il n’est pas muni des plans d’une école primaire.
- Mais pour vous rassurez, si jamais par mégarde je me perds, je vous enverrai un message pour vous laissez savoir et pour que vous puissiez m’envoyer une photo de votre précieuse carte.
Et j’aurai le temps de mourir de froid dehors -et de faim probablement- avant d’avoir la moindre réponse de sa part si je me fis à son temps de réaction niveau messagerie vocale et textos. Nos chemins se séparent ici. Lui faisant dos lorsqu’il prononce ses dernières paroles. Je lui répond seulement d’un signe d’au revoir de la main -définitif cette fois- sans me retourner. Je traverse le peu d’espace qui me sépare de la porte menant à l’extérieur avant de sentir l’air frais de l’hiver sur mon visage. De quoi me permettre de me calmer.
Téléphone portable à la main, aucune notification ne s’affiche. Autrement la sonnerie aurait retentit. C’était les seules fois où le mode vibration n’était pas activé sur mon appareil -devant toujours être joignable pendant les heures du boulot-. Mais cette situation est rassurante puisqu’aucune urgence à signaler. Je m’empresse d’envoyer un message texte à mon collègue pour lui laisser savoir que j’étais en route pour le retour. Que je devrais être là dans une trentaine de minutes tout au plus. Une réponse s’affiche sur mon écran. Le contenu du message me demandant comment ça avait été. Je reste neutre dans ma réplique. Il avait eu des moments positifs et d’autres qui l’étaient moins. Et ce professeur…
- This is the end -
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À chaque année, il y avait un de nous qui était sollicité afin de rendre une visite dans les écoles de la ville pour promouvoir les bonnes habitudes de sécurité. L’initiative est vraiment superbe, même que le faire deux fois par année ne serait pas de trop. Malgré que je devrais déjà me réjouir du fait que les établissements scolaires nous interpellent de base à chaque année -l’indice qui nous met la puce à l’oreille que c’est apprécié et que ça permet d’augmenter la vigilance des jeunes-.