pizza party

Pizza party

Feat @Felix Burrows

Suite à un appel de voisin se plaignant du bruit excessif dans son voisinage, voilà que je me mets en route avec mon collègue. Il m’indique l’adresse et je me rends compte que c’est dans mon propre quartier. Quand on décide de s’installer là, c’est qu’on a bien conscience que ce n’est pas l’endroit le plus tranquille de la ville. Mais bon, c’était notre devoir d’aller faire un tour pour constater la situation et d’intervenir s’il y a lieu de le faire.
Je tourne un coin de rue et j’entends le GPS de mon collègue que le point d'arrivée approche -vraiment c’est pas très loin de chez moi-. Je trouve une place de stationnement qui permet de ne pas laisser la voiture bloquer une partie de la rue.
Je me tourne vers mon coéquipier de ce soir -qui a toujours la ceinture de sécurité et qui me regarde d’un air insouciant-. Après un certain moment de silence, il me demande ce que j’attends et je lui renvoie la question. Apparemment pour lui, c’est qu’une perte de temps et qu’on a juste besoin de dire aux petits fêtards de descendre le son, donc inutile de m’accompagner pour un cas si banal.
Je soupire -et loin de là l’envie d’argumenter avec lui-, je sors de la voiture, seul.

Dès que je mets le pied dehors, j’entends tout le bruit que la fête engendre. Finalement, les voisins avaient bien raison de se plaindre. Je monte les marches jusqu’à arriver devant la porte dont un mixe de musique et de gens résonnent. En entrant dans l’immeuble, le son sonore s’était amplifié, j’ose même pas imaginé comment ça sera une fois que cette porte sera ouverte…
Je frappe. Pas de réponse. Je tente une seconde fois avec plus de fermeté. Quelques secondes passent et toujours rien. Je ne retiens plus trop ma force pour que cette fois quelqu’un à l’intérieur m’entende et ouvre la porte -sans toutefois la défoncer, je ne suis pas rendu à cette étape-.
Finalement, on daigne m’ouvrir. Et voilà que tout le brouhaha parvient à mes oreilles. Sérieusement, comment font- ils là-dedans? Ils sont tous sourds?
Wait a minute…?!
Je m’attarde sur le jeune qui m’a ouvert la porte. Je me force à ne pas le dévisager, peut-être que je me trompe aussi…
Bref, je montre mon badge avant de me présenter.

- Officier Bluebell, dis-je en haussant la voix pour que mon interlocuteur parvienne à m’entendre par-dessus de tout ce bruit infernal. Pouvez-vous aller me chercher les hôtes de cette soirée?

Avec cette requête, je crois bien que c’était plutôt évident sur mon intention que je n’étais pas présent pour me joindre à la fête. Et surtout mes oreilles n’arriveraient jamais à supporter cette ambiance au-delà de trente minutes.

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Feat @Felix Burrows

Étais-je vraiment en train de me faire comparer à un lapin… fluorescent?
Je retiens un soupir. Pourvu que ça soit qu’une simple connerie et que sa référence soit véridique -malgré que que j’en ai aucune idée- et surtout que son état soit altéré simplement par la boisson et non pas par d’autres substances.
Et vu ses prochains mouvements, j’en conclus que le taux d’alcool est bien supérieur à ce qu’on tolère pour la conduite -ce n’est pas cette situation, mais ça donne déjà un indice sur l’état-. Encore heureux qu’il parvient à s’exprimer.
Mes yeux se baissent pour fixer le gobelet rouge ainsi que le liquide à l’intérieur.

- Vous pouvez garder votre bière, dis-je tout en fixant le jeune homme à nouveau. Il y a eu des plaintes concernant l’excès de bruit de chez vous.

Et encore, je n'appelle plus ça qu’un excès…
Mes oreilles commencent déjà à bourdonner et à actionner le mécanisme de défense pour ne pas que mes tympans explosent.

- Est-il possible de fermer la porte? Pour qu’on puisse s’entendre mieux?

Bon, ça n’allait pas faire disparaître le bruit, mais si ça pouvait au moins me permettre de préserver un peu mes oreilles ainsi que ma voix, je prends ce qui passe.
Je préfère prendre quelques minutes de plus pour mieux évaluer son état que de plutôt lui faire la requête de baisser le son et prendre le risque que l’information lui passe par une oreille et ressorte par l’autre deux secondes après.
Et j’avais beau tenter de m’enlever cette idée de la tête, mais vraiment…

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Feat @Felix Burrows

Je reste sur place, toujours à le fixer jusqu’à ce qu’il bouge ou me réponde. Décidément, j’ai vraiment un homme perdu devant moi qui semble comprendre à peine la moitié de ce que je dis -et encore, ça serait déjà un bon départ-. Au moins, il parvient à remplir ma requête, mais un chien s’immisce jusqu’à nous.
Mon regard suit la bête. La pauvre! Comment arrive-t-elle à endurer tout de bahut à l’intérieur? J’aurai fait exactement la même chose étant à sa place. Ces braves bêtes avec leur sens bien plus aiguisé que les nôtres. Si j’ai de la difficulté, je n’imagine même pas ce que ça doit être pour ce chien.
J’ai bien envie de la caresser. Elle me fait penser un peu à Loki qui m'attend chez moi. J’ai un petit sourire qui se dessine sur mes lèvres face au compliment un peu maladroit.

Lorsque le jeune homme finit par remettre son attention sur ma personne, je l’attrape par le bras -ignorant s’il perd l’équilibre-. Simplement pour m’assurer qu’il ne se retrouve pas au sol par mégarde.
Le voyant plus stable, je le laisse à nouveau libre de ses mouvements.

- Je ne crois pas.

Dans les faits, j’ai un doute, mais j’ai rien sous la main pour le confirmer.

- J’ai besoin que vous m’écoutez attentivement, lui dis-je avec un débit lent. Le volume de la fête est beaucoup trop haut. Il faut vraiment baisser le tout ou je serai dans l’obligation d’y mettre fin et je renvoie tout le monde chez eux.

J’espère être assez clair comme ça et qu’il comprend que s’il veut continuer de faire la fête à tue-tête, c’est mort pour lui.

- J’aurai aussi besoin de votre nom, lui demandais-je. Pour mon rapport.

Bullshit, je n’en n’avais aucunement besoin, mais c’était un bon prétexte pour justement me permettre d’éclairer la question qui me trotte dans la tête.

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Je déteste les fêtes.
Voilà qu’on est coupé par un autre fêtard pour informer l’hôte d’une connerie. Mais bon, ce n’est pas mon appartement, ça ne sera pas à moi de justifier si jamais un dégât substantiel arrive. Et qui est le propriétaire qui a loué cet appart à lui? Mais bon, ce n’est pas mon problème
Heureusement, ils s’échangent que de simples phrases avant que l’autre retourne à l’intérieur.
Mon problème cependant c’est que le premier intéressé n’est pas réellement réceptif.

- Je ne suis pas un lapin bleu. Je suis un officier de police, dis-je pour éclaircir les choses.

Mais attends, le fêtard a bien appelé le jeune homme devant moi Felix?
Je ferme les yeux et ma main passe sur mon visage. Vraiment, je n’ai pas de chance. Là j’en suis quasi sûr que c’est lui. Déjà Felix c’est peu commun et il ressemble beaucoup trop à ce jeune homme sur la convo vidéo. Burritows était plus sympa en jeu par contre…
Je soupire.
Je lui dis? Non. Malgré que même si je lui annonce, il risque de l’oublier à peine cinq minutes plus tard.
Bon aller, réglons le problème majeur; la fête.

- Oui, le volume est beaucoup trop fort, vous dérangez tout le voisinage, lui dis-je alors que j’ai l’impression d’être un perroquet -et non un lapin bleu-. La personne qui gère le son n’est pas importante. Vous êtes responsable des lieux, alors c’est à vous de réguler la situation.

Je ne sais même plus comment lui dire gentiment…

- Écoute Felix, si tu ne parviens pas à faire baisser le son et à calmer tes invités, la fête est terminée. Si je mets un pied à l’intérieur, tout s’arrête.

Et je n’ai pas l’intention de me répéter encore une fois.

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- Vous pouvez toujours fêter, mais à un volume raisonnable, lui répondis-je puisque je n’avais pas l’intention non plus de tout stopper. Et si vous vous calmez aussi.

Il y a d’autres moyens de passer du bon temps avec des amis que de déranger tous les gens autour qui ne souhaitent que se reposer pendant leur soirée. Je ne sais pas à quel point je peux mettre la faute sur leur âge. Ils m’ont l’air tous jeunes ceux que je croise. Probablement encore aux études. La vraie vie d’adulte ne les a pas encore rattrapés.
C’est bien de profiter de son jeune âge, mais c’est encore mieux si on le fait dans le respect de l’autrui.

- Autrement il y a les bars et les clubs si vraiment vous voulez avoir tout ce bruit autour de vous.

Et ces espaces sont très bien insonorisés -contrairement à un appartement où les murs sont faits en cartons-. Il aura plus d’espace et la pauvre bête n'aura pas à supporter tout ça.
Et au moins les jeunes ont la décence d’aller fumer à l’extérieur.
Je dévisage Burritows. Je lui fais penser à un truc? Vu son état, je n’ose pas lui demander ce dont à quoi il peut bien songer -déjà il me compare à un lapin…-
Mais c’est avec soulagement qu’il prend enfin une initiative raisonnable -du moins j’espère-. Par contre il m’invite à rentrer, sauf qu’il n’a pas compris que si je mets un pied à l’intérieur, il peut dire adieu à sa fête.

- Je vous attends ici. Juste, revenez me voir après, lui dis-je avec un ton plus doux.

Je reste dans le couloir alors qu’il s’enfonce dans son appartement. Je fais un léger sourire poli à ceux dont je croise le regard, bien que ma présence ne doit pas les enjouer.
Au bout d’un moment, mes oreilles sont au paradis. Tout ce son infernal de musique qui résonnait et faisait vibrer les murs s’estompe. Je laisse ma tête s'accoter sur le mur.
Il a enfin compris.
Je sens mon téléphone vibrer. J’y jette un œil et je vois que c’est mon collègue qui m’envoie un message afin de savoir où la situation en est. Je lui laisse savoir que ça va, mais que je risque de prendre encore du temps.
Car avant de partir, j’avais bien envie de dire quelques mots à Burritows -et de m’assurer qu’il ne recommencera pas dès que je serai parti-.

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Quelques personnes sortent de l’appartement. Bon, il était prévisible que l’ambiance change drastiquement et que certains n’y trouvent plus autant de plaisir qu’au départ. Par contre le malheur de l’un fait le plaisir de l’autre. Les voisins doivent déjà se réjouir de ce calme.
Burritows revient me voir plutôt rapidement. Peut-être un peu dépité et irrité que j’aie tué sa fête. Je lui adresse tout de même un sourire sincère. Ce n’était pas la première fois qu’on me faisait la remarque. Je vois très bien à qui il faisait référence; l’acteur principal dans Amazing Spider-Man. Mais ce n’est pas vraiment le sujet de la soirée.

- Écoute Burri-, Felix, dis-je pour avoir vraiment son attention -et avec ma voix normale-. Il faut que ça reste à un volume qui ne dérange pas les voisins. Si je dois revenir encore une fois ce soir, je renvoie tout le monde chez eux et il y aura plus personne à part toi et ton chien, d’accord?

Je le regarde droit dans les yeux. Je veux m’assurer que ce message est vraiment compris et enregistré dans sa mémoire malgré son état actuel.
Parce que vraiment, si je dois remettre les pieds ici, ça ne sera pas qu’un simple avertissement. Et je serai aussi accompagné de mon collègue.
Chose qu’il ne veut pas que ça arrive -et moi non plus d’ailleurs-. Mais j’attend une affirmation de sa part ou même un hochement de tête pour indiquer sa compréhension de la situation.

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Décidément, il était toujours dans un mood de party et ne souhaitait pas que ça se termine. Malgré que la vraie fête l’était pour plusieurs -dont lui-. Je lui souris.

- Tu as encore quelques invités à t’occuper, lui dis-je puisqu’on entend encore des voix à l’intérieur. Pas ce soir, mais peut-être une prochaine fois.

J’ignore s’il comprend la référence, mais tant pis. Ce n’était pas non plus le moment de le lui dire. Bien que j’étais certain de mon coup là-dessus.
Mes heures de service n’étaient pas encore achevées. Sans compter que je sens une fois de plus mon téléphone vibrer dans ma poche arrière de mon uniforme, mais je l’ignore pour le moment. Si mon collègue s’inquiète vraiment, il n'a qu’à descendre de la voiture et me rejoindre.
Son chien s'incruste à nouveau, cette fois plus apaisé. Un large sourire apparaît sur mon visage et je m'agenouille pour être à sa hauteur. Je tends ma main doucement en sa direction jusqu’à atteindre la tête de cette boule de poils.

- Arrête de t’inquiéter, lui dis-je en retournant mon attention vers lui. On a été plutôt déployé pour s’assurer que le débit retourne à la normale, rien de plus. Je ne vais pas t’arrêter pour avoir trop fêter.

Je caresse encore une ou deux fois la tête de la brave bête avant de me redresser.

- Non merci pour la pizza, je ne vais pas tarder à y retourner. Aussi, si tu aimes vraiment Spider-Man, n'oublies pas d'écouter la première trilogie!

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- Oh non, je peux t’assurer que tu ne souhaites pas me voir à nouveau dans une situation similaire.

Autant pour lui que pour moi. Si je débarque à nouveau, vraiment, là je serai forcé de le ramener au commissariat -voir même le placer en garde à vue pour qu’il prenne le temps de bien absorber les impacts d’en faire qu’à sa tête et surtout le temps que l’alcool finisse par se dissiper autant dans son corps que dans son esprit-. Non, ce n’est pas une scène que je souhaite voir. Et il y a beaucoup d’autres types de gens qui méritent plus d’être derrière les barreaux que lui.
Je recentre mon attention sur la boule de poils qui va bien falloir que je lui dise également au revoir.

- Allez, tu veux bien surveiller ton maître dès que je serai parti? Lui rappeler de ne pas faire trop le fou et de respecter les voisins?

Je lui fais une dernière caresse sur le crâne.
Je fais un dernier sourire à Burritows accompagné d’un hochement de tête pour lui faire valoir que je m’étais assez attarder sur les lieux -et surtout avant que mon collègue ne décide de se ramener-.
Je tourne les talons, prêt à rebrousser chemin, mais quelque chose tire sur le manche de mon uniforme bleu. Je tourne la tête alors que j’entends le jeune homme prononcer mon prénom. J’avais quasiment perdu espoir qu’il relie les points vu son état.
Un sourire s’affiche sur mon visage, même si dans les faits, je ne pourrai m’attarder qu’à peine quelques minutes de plus.

- Oui, c’est moi. Je ne pensais pas que tu finirais par t’en rendre compte.

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Feat @Felix Burrows

Une main vient frotter mon front avant de masser mes yeux. Et le voilà reparti dans ses délires. Malgré que d’un certain côté, j’aimerais avoir autant de temps libre! J’étouffe un certain rire. J’ignore si c’est simplement l’effet de l’alcool ou si Burritows a vraiment beaucoup d’imagination de base, mais ses propos me font rigoler.
Mais le voilà qui s’emballe beaucoup trop. Et surtout qu’il ne prend pas mon statut actuel au sérieux.

- Écoute-moi bien Félix, lui dis-je en le fixant droit dans les yeux. Je suis réellement officier de police, ce n’est pas un costume. Et quand que je t’ai mentionné que les voisins ont fait des plaintes, ce n’est pas une blague non plus.

J’avais l’impression que l’information rentrait par une oreille et que le cerveau ne stockait pas l’information. Tout le reste de la soirée, il pouvait bien l’oublier -mais cet aspect précis- je souhaitais qu’il reste bien ancré dans son esprit.
Je tends ma main sur son bras qui retient ma manche afin qu'il la libère.

- Je suis en service, je ne boirai rien et je ne mangerai rien.

J’ai conscience que ça pouvait le décevoir, mais je ne pouvais rien y faire.
J’attrape mon téléphone dans ma poche. J’ignore d’entrée de jeu le précédent message texte qui s’affiche sur mon écran de verrouillage. Sans même le voir en entier, je devine ce qu’il contient. Tout ce qui m’importe c’est d’envoyer une réponse à mon collègue pour qu’il me donne encore deux minutes et que je serai en route.

- On peut parler deux minutes, mais pas plus. Et je ne mets pas les pieds à l’intérieur, tout le monde va prendre peur.

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J’ai beau être un perroquet, aucune de mes paroles ne restait dans sa tête. Il fallait bien que je me rende à l’évidence que c’était peine perdue. Tenter de lui faire comprendre ce qui se passe en dehors de sa fantaisie. Ce qui importe surtout c’est qu’il ne semble plus vouloir refaire la fête, c’est déjà ça de gagner.
Je fais abstraction à ce qu’il vient de dire. Si être en service signifiait pour lui cela, qu’il en soit ainsi. De toute manière, en vue de son état, j’ignore même s’il est vraiment conscient de tout ce qu’il dit -et même s’il va se souvenir de quoi que ce soit le lendemain-.
Puis un argument qu’il décharge. En temps normal, j’aurai tout de suite accepté, sauter sur l’occasion. Je n’aurai peut-être pas dû lui dire ce détail sur ma personne.

- Même si tu dis sushi, je refuse, lui répondis-je même si la tentation est présente.

Une autre raison pour moi de ne pas me laisser tenter; j’ignore quels sushis il y a. Avec mon allergie, je dois porter une grande attention -même si pouvoir tout déguster serait un véritable pur plaisir et j’aurai un plus grand vaste choix-. Mais la vie ne me le permet pas.
Je passe ma main libre dans mon cou. Je reste silencieux un moment, bien que je hoche la tête. Incertain un moment comment réagir.

- Oui, on pourra toujours faire des onlines, lui dis-je pour le rassurer avant d’enchaîner avec un simple merci pour le reste.

Cependant, il ne lâche toujours pas ma manche.
Avant que j’intervienne à nouveau, le voilà qu’il prend un drôle d’air tout en prenant la parole. Voilà qu’il sort un scénario digne des bandes dessinées. Je ne peux pas m' empêcher de rire. Décidément, c’était bien le moment de mettre fin à tout ça.

- Oui, Burritows, je t’arrêterai avant que tu ne fasses de victimes, dis-je pour entrer dans son jeu avant de poursuivre. Mais pour le moment, je crois bien qu’une bonne nuit de sommeil te sera plus que favorable! Même un vilain doit reprendre des forces!

Et surtout, il pensera beaucoup plus clairement au lieu de dire parfois n’importe quoi par l’influence d’alcool.
Cette situation, c’était loin d’être celle que je pensais avoir pour rencontrer une première fois Burritows -bien que ça colle avec la personnalité qu’il laissait paraître à travers son écran-. Cependant, essayer de dialoguer avec lui alors que le taux d’alcool dans son sang…
Je romps son emprise sur ma manche avant de mettre une main sur son épaule. Je lui souris un moment, mais mon ton reste sérieux;

- Vraiment, va te reposer, okay? On se reprendra quand j’aurai un jour de congé.