(cole), cold sets in

cole fisher
"there ain't no gold in this river
that i've been washin' my hands in forever"
chris hemsworth | love actually

---

age : 38 ans. date et lieu de naissance : natif du 11/08, cornelius (or).
job ou études : ancien joueur de hockey professionnel, retraite avancée; tâtonne dans une nouvelle vie faite d'libertés, compte s'essayer dans sa p'tite entreprise, la reprise d'un restaurant sur l'agonie. adresse : hood river, une maison qui a besoin d'travaux; tableau blanc qui laisse place à l'imagination.

• enfant du pays, sa vie s'est jouée quand il avait six ans, et qu'il est monté sur des patins pour la première fois. les prémices d'la passion se sont joués sur les lacs gelés d'hiver, avant qu'il n'soit jeté dans la fosse aux lions par ses parents. une équipe junior de hockey sur glace, et pendant les prochaines décennies, un corps et un esprit qui ont été sculptés à la discipline du sport, à l'esprit d'équipe, et à la compétitivité. ses succès auprès de la team du lycée et de l'état, ont fait débarquer des types de harvard (NCAA D1), qui sont allés jusqu'à lui proposer une bourse d'études: le changement a été drastique, d'un bout à l'autre du pays, premiers grains d'aventure, l'appréhension et l'excitation mélangés dans l'bide. il a volontiers tout plaqué à cornelius pour partir vivre ses rêves.

• famille sécurisante et simple, parents, frère et sœur ont toujours été ce cocon vers lequel il se sentait d'revenir quand il était question de s'ressourcer. dans les drames des existences des autres, beaucoup pourraient les envier, les fisher: l'image d'la famille américaine comme on la voit dans les pubs ou les jolies séries télé sur les bleds du pays. le mariage des parents a toujours forcé le respect, même si cole, lui, n'a jamais réussi à s'faire à l'idée de s'poser - pendant des années - ou d'concrétiser ses unions, quand certaines histoires ont duré dans le temps. un reproche qui lui a souvent été fait lors des ruptures, plus souvent les nanas qui subissaient et décidaient d'jeter l'éponge, que lui qui les larguait: il avait d'autres priorités, sa carrière avant toute chose. c'est presque comme si y'avait eu que vic pour comprendre, qu'elle pour aller avec le flow, avec des ambitions débordantes pour elle aussi. dans c't'équilibre bien trouvé, willow a été un accident: il avait beau avoir trente-quatre ans à l'époque, n'avait pas du tout eu l'ambition d'fonder une famille, sans même compter les années qui s'écoulaient inexorablement. c'est sans prévenir que l'bébé en naissant, a changé l'monde tout entier.

• l'accident qui a déterminé toute sa carrière n'a même pas eu lieu sur la glace, ni même avec ses coéquipiers. c'était vic au volant, un peu d'alcool dans l'sang, d'une soirée au restaurant. l'genre de moment romantique qu'ils n's'autorisaient que trop rarement; les routes canadiennes, une bagnole qu'est presque apparue d'nulle part d'l'autre côté de la route. une vrille, d'ils n'savent même plus qui. et s'ils s'en sont bien sortis, eux, en face la conductrice n'a pas été aussi chanceuse. morte, laissant trois orphelins dans l'explosion d'une nuit déterminante. sa carrière à lui perdue, ses agents ont fait tout c'qu'ils pouvaient pour étouffer l'affaire, n'la faire paraître que dans les plus obscurs magazines pendant qu'une quantité incommensurable d'culpabilité lavait vic. alors quand l'histoire a commencé à vraiment faire du bruit, à s'répéter en écho sur les lippes d'plus en plus proches d'eux, il a pris la responsabilité des choses: l'a clamé dans les journaux, qu'il avait été derrière l'volant, responsable d'tout ça, en portant les stigmates dans un semi-handicap qui lui a évité la taule.

• trois ans d'paralysie, d'une jambe en miettes et d'rééducations claudicantes: peu à peu les rancœurs, tensions, frustrations et culpabilités ont pris leur place suffocante dans l'couple. ils ont presque eu l'impression, vic et cole, qu'ils n'se supportaient plus. explosaient pour un oui ou pour un non. l'exil a cornelius est presque apparu comme une évidence, l'besoin d'changer d'air; et c'est sans vague vraiment, sans même le dire vraiment, que vic et lui ont pris des ch'mins différents. qu'elle n'l'a pas suivi dans cette retraite choisie. dans l'monde du business qui tourne comme une horloge, elle a encore une carrière.

• d'retour à cornelius, il s'découvre tantôt l'histoire à succès du coin, tantôt le récit tragique dont les gens parlent du bout d'la langue à peine. fièrement affiché comme gosse du pays dans les couloirs du lycée, les anciens trophée d'son équipe de hockey conservés sous glace, c'est comme s'il pouvait revivre à l'infini des temps meilleurs. loin d'cette poudre aux yeux, restent les murmures qui peuvent continuer d'le suivre, les mots qui s'disent sans être dits franchement, des regards lourds d'sens, empreints d'pitié et d'incompréhension tout à la fois. mais quoiqu'il s'passe dans sa ville natale, tout ça reste moins oppressant que c'qu'il a eu à expérimenter dans les grandes villes qu'il a fuies, à espérer s'faire oublier d'certaines mémoires.


qui sont tes parents ? : l'image typique d'un modèle modeste dans une p'tite ville américaine, fisher nom qui a sa maigre popularité dans le coin, des visages vus mille fois et esquissés d'regards usés. père qui a monté son entreprise, en a sué du front et fait des heures sup' jusqu'à gagner une notoriété à même d'amener un certain confort à tout l'foyer. et une mère à la maison, dévouée à la bonne marche d'un ménage qui est resté fort jusqu'à leurs vieilles années. l'pari qui a payé, celui d'abandonner la ville pour un coin plus paisible où commencer leur famille: les ouailles qui ont eu l'privilège de grandir loin des tracas. perdure une belle époque avec eux, une certaine sécurité vers laquelle l'fils prodigue est rev'nu quand les aléas d'la vie l'ont dépassé.
tu as des enfants ? : une fille, willow, gosse bavarde de quatre ans; prunelles d'ses yeux, et pourtant, l'incapacité constante d'lui faire les couettes comme elle l'veut, l'angoisse-silence à l'idée d's'occuper d'elle en solo, un week end sur deux. l'absence qui fout un coup au myocarde pourtant, des appels crèvent-coeur qui sont trop courts, toujours pas assez.
frères et sœurs : fratrie de trois beaux enfants, têtes blondinettes et un historique d'photos sur lesquelles ils semblent tous sages. l'âge adulte a effacé les p'tits conflits de jeunesse, les gamineries ou les jalousies d'un autre temps. s'sont tous construit une vie, s'rassemblent aux grands événements de l'année; cornelius, l'irrémédiable nid vers lequel ils retournent.
------------------
tes meilleurs amis : l'instabilité d'une vie nomade qui a eu ses conséquences, beaucoup d'amitiés effacées malgré les tentatives. ses frères, c'était son équipe, la famille et ses tares qui d'vait tenir bon coûte que coûte une fois sur la glace. d'insidieuses fissures, gardées en secret, aujourd'hui des noms qu'il a volontiers oubliés, d'autres qui reviennent en haut d'ses messages régulièrement, avec lesquels il tente d'garder contact, malgré la jalousie corrosive, les opportunités manquées, l'vide béant.
tu habites avec qui ? : camping solo dans une partie limitée d'la maison tout juste acquise, encore en vastes travaux improvisés. il crèche dans la partie basse, sort et commande l'plus souvent pour manger, s'éreinte d'projets interminables, qui consument ses pensées et son énergie. et dans les heures paisibles, la seule compagnie est celle de jango, chien de huit ans issu d'un refuge; la décision d'un couple qui avait fait coulé d'l'encre et reçu les félicitations des associations animales sur les pages des tabloïds.
tu as un animal de compagnie ? : jango, huit ans. il est parti avec, elle ne pouvait pas s'en occuper; mais dans l'amour qu'ils lui portent tous les deux, presque l'besoin d'faire une garde partagée.
clubs : fitness club; besoin d'garder contact avec le sport, comme l'oxygène. par la force des choses, a rejoint le club cornelius high school, ancien élève, symbole d'temps dorés et des succès qui peuvent être accomplis depuis ici-bas.
------------------
tes amours ? : récemment séparé, fracture d'un secret qui lui a fait jeter l'éponge, prendre ses distances, sans savoir si leur romance en vaudrait l'coup de nouveau: ils n'en parlent pas, n'disent même pas s'ils sont finis pour d'bon ou si l'espoir a encore une place dans l'histoire.
tes ex-amours ? : d'trop nombreux noms, collectés à l'indifférence-imprudente d'une jeunesse qui a écumé les expériences et les jolis minois. beaucoup d'meufs baladées, des plans d'un soir qui l'savaient bien, qu'elles n'prendraient jamais quelque place que ce soit: deux adultes consentants dans l'acte charnel. quelques noms alignés, d'histoires plus ou moins longues, affichées jusque dans les médias people. et vic, la plus significative, la naissance rapide de willow après qu'ils s'soient mis ensemble.
orientation sexuelle : simplement hétérosexuel.
ta première fois ? : à seize ans, avec la gonze qu'il a daté pendant deux mois environ, avant d'passer à autre chose. l'genre d'expérience plutôt malaisante, il a fallu attendre qu'il s'essaye avec plus âgée (une histoire qui aurait pu éclater en scandale dans tout l'quartier) pour qu'il découvre les vrais plaisirs du sexe.
la dernière fois ? : rencontre random, une nana qui a fait comme si elle ne l'connaissait pas, une appli d'rencontre, rien de plus compliqué qu'ça.
------------------
traits de caractère : ambitieux, amical, autoritaire, touche à tout, impulsif, diplomate, sportif, assuré, droit, charismatique, compétiteur, joueur, orgueilleux, honnête, borné, débonnaire, bosseur, aventureux, déterminé, engagé.
croyant ou non croyant : par éducation, croyant en quelque chose à quoi il n'pense pas assez: les a passées, les heures sur les bancs d'l'église du coin, à entendre les psaumes du prêtre. l'adolescence rebelle qui f'sait que ça rentrait par une oreille, ressortait par l'autre. et une vie adulte où il a eu mieux à faire.
problème de santé : santé de plomb, entachée par des douleurs chroniques, une vilaine plaie d'genoux qui ne s'est jamais complètement résorbée.
complexe : cicatrices, restes d'dommages amassés à mesure des matchs. elles signent les victoires et les échecs tout autant, la gloire passée; mais certaines n'sont pas belles à voir.

hey macarena !
tes moyens de transport : à pied, à vélo, l'besoin de s'dépenser qui l'font rester écolo. et puis sa mustang de collection, dans laquelle il a déversé des dizaines d'milliers de dollars, et des heures à la bichonner.
------------------
signe astro : les qualités et les failles du lion.
tes hobbies : le sport, sous toutes ses formes, a touché à d'nombreuses disciplines, un besoin constant d'bouger et d's'occuper. des voyages, images capturées dans la mémoire. l'bricolage et la mécanique, appris dès l'jeune âge avec le père, une polyvalence qui a limé les mains et l'a rendu débrouillard; s'est même mis à tâtonner dans la restauration de mobiliers usés. l'évasion, aux vastes espaces américains, la nature sauvage d'l'oregon vers laquelle il est revenu. a poli une image d'âme bénévole, l'image publique d'un engagé: dans des causes environnementales et animales, des expositions publiques qui se sont amenuisées avec le temps, les silences amassés.
ton rêve : certains diraient qu'son histoire est déjà écrite: l'rêve d'un succès sur la glace qui s'est écorché à un scénario tragique qui a fait couler d'l'encre et alimenté des rumeurs diverses. une gloire noircie par des mots qu'on n'murmure pas à cornelius, au moins. et aujourd'hui, reste une errance, un tâtonnement qui s'donne l'allure d'plein de projets.
tes phobies : découverte récemment à p'tite échelle, la dégénérescence d'un corps qui n'se remet pas, la "mauvaise nouvelle" d'médecins qui annoncent des mois, des années difficiles, parlent d'rééducation, de grande entreprise, d'vie à jamais changée. il a eu un avant-goût de c'que ça pourrait être, d's'effriter physiquement, d'être paralysé au minimum d'ses capacités, et il pourrait bien avoir la trouille d'tomber plus bas encore.
c'genre de dépression qui vient avec la gangrène de n'rien faire, tourner en rond et dealer avec la frustration, celle qui appuie sur les nerfs, fait prendre plus de médicaments qu'recommandés, pour effacer la douleur. une marée d'catastrophes qui a été stoppée à temps ou presque, des dommages gardés dans l'secret du couple, des disputes pour tout et n'importe quoi, des tensions qui ont détruit l'osmose, provoqué tout l'reste. par réflexe, pour éviter la douleur, il n'pourrait pas arrêter ses cachets miracles, et p't'être qu'il n'arrive pas à lui-même, s'demander s'il y est encore addict.
------------------
dans ton dressing : simples tee-shirts, jeans, habits d'sport: l'contenu qui coûte plus cher qu'il n'y paraît. et ici et là, certains costards et autres chemises qui restent d'une période où il devait bien présenter selon les événements.
dans ta table de chevet : à côté du lit improvisé, l'téléphone, laissé sur vibreur pour s'faire quasi oublier la nuit. l'besoin d'y voir l'heure dès l'premier œil ouvert. dans c'qui lui sert de foyer aujourd'hui, c'est le bordel alentour qui l'accueille au levé, cartons et éléments en construction. l'habitude d'garder d'l'eau pour la nuit, quelques médocs dans les tiroirs pour les réveils brusques depuis sa blessure. la tablette, pour rester à jour d'exploits sportifs, auxquels il n'prend plus part depuis trop longtemps. c'est rare, qu'il ait l'inspiration d'se plonger dans un bouquin avant d'fermer l’œil.  
dans ton sac ou tes poches : juste des poches, clés d'bagnole et d'la maison, le portefeuille et parfois une laisse pour l'chien, ne s'arme qu'du basique pour quand il sort; le reste s'amasse dans la boîte à gants.
------------------
android ou ios : victime du phénomène ios et d'ses changements trop fréquents; n'compte plus les dollars déversés dans ces gadgets qu'il n'utilise que sporadiquement, un peu bourrin quand il est question d'tout ça, ce qu'il fait l'mieux marcher, c'est sa montre électronique.
mode : sonnerie la journée, n'l'entend pas toujours pour autant, au milieu des travaux et du bordel d'sa vie aujourd'hui; l'vibreur la nuit, paradoxalement, l'oreille assez attentive pour l'tirer du sommeil en toutes circonstances.
applications favorites : whatsapp, lifesum, spotify.
3 derniers contacts : "ma" (sa mère qui lui demande trop souvent des nouvelles de tout et de rien), "vic" (l'ex, surtout des appels visio avec sa fille), "jo" (le frère).
réseaux sociaux : utilisés pendant longtemps pour la pub, d'promotions savamment réglées, presque silence depuis la blessure, et d'rares indices sur une vie privée qui n'a qu'trop vécu aux langues des commères et sur les couvertures des magazines people.
top 3 artistes spotify : van morrison, queen, beyoncé.
------------------
aime : l'évasion, les grands espaces, le frais, la nutrition, s'salir les mains (dans des travaux manuels), le sarcasme, charmer, improviser au jour le jour, la faune et la flore, tenter des choses, la musique, la compétitivité, les défis.
n'aime pas : les discussions politiques (celles qui échauffent tout l'monde autour d'une table), échouer/perdre, rester enfermé, se laisser aller, l'immobilisme, les histoires trop compliquées.
films préférés : die hard, the big lebowski, moana (vu trop souvent avec sa fille); culture cinéma qui tourne aux opportunités du moment, d'gros films hollywoodiens qui n'cherchent pas très loin.
séries préférées : the a-team, lost, the sopranos.
plat favori : péché mignon pour les recettes de pâtes, s'souvient d'un voyage en italie où il en avait goûté tout un tas de déclinaisons. mange trop souvent des tacos et n'se refuse jamais une belle entrecôte accompagnée d'un bon vin rouge: paradoxalement, une maigre pratique en cuisine, malgré ses ambitions récentes, certains pourraient juger qu'il brasse du vent. depuis toujours, c'est le cheesecake préparé par la mère qui l'rend joyeux comme un gamin.
dernier achat : sans aucun doute, un repas sur l'tas, probablement de la malbouffe qu'il a dû chasser d'son organisme dès le lendemain.

---

MARIEâge : ahem, 29.
région : le pays du bon fromage.
où as tu connu le forum : par prd
commentaires :
connexions : 5j/7, et des fois, boulot-boulot